jeudi 13 juin 2013

Soyons solidaires avec le peuple grec, et plus vite que ça !


Il est temps de prouver que la sainte solidarité n'est pas une vertu uniquement de gauche. À notre tour, camarades nauséabond-e-s et néo-nazebroques, à notre tour de la mettre en pratique : solidarisons-nous avec l'admirable peuple grec et exigeons la fermeture immédiate de toutes les chaînes et radios dites de service public ! Envoyons dès demain matin tous les petits Pujadas rebelles chez Paul-e Emploi, escortés de tous les minuscules Caron permanentés, et autres insignifiants dont ma mémoire n'a conservé aucune trace des noms. Pour une fois, nous serons ravis que ces voix-de-son-maître parasitaires vivent de l'argent public ; on s'arrangera pour leur en allouer fort peu.

Et nous pourrons, enfin, contempler réellement, des heures durant, les écrans noirs divers de nos nuits blanches caucasiennes.

36 commentaires:

  1. Ah, non ! je ne veux pas qu'on me sucre France-Culture !

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  2. C'est qui ces "minuscules Caron permanentés" ?
    On dirait que ma mémoire en a conservé encore moins que la vôtre.

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    1. Aymeric Caron, le petit roquet qui aboie chez Ruquier, le samedi soir sur France 2.

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  3. Oui mais il va rester M6 et Tf1, c'est largement plus pire.

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    1. Franchement, pour faire la différence entre le journal de TF1 et celui de France 2, il faudrait avoir des microscopes à la place des yeux ! Pour les programmes, je ne puiqs rien dire : tout comme Grandpas, il y a belle lurette que je fuis ces cloaques comme la gale.

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    2. Pour le JT du soir c'est vrai que la différence tient à un poil de cul de Chazal.

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  4. Et puis c'est bien marrant tous ces journalistes de Libé...de gauche qui nous expliquent que la TV c'est mal, ça décervelle les jeunes...et puis ensuite crient au scandale, à la censure, qui écrivent "que c0est la démocratie qu'on assassine" lorsque justement on réduit la TV, son offre....je n'ose même pas imaginer comment était géré cette tv publique...et puis après l'émotion de tous, faudrait un courageux qui aille se plonger dans les programmes de cette tv et voir un à quoi ela ressemblait vraiment.

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    1. Je pense qu'ils ne doivent voir là ni contradiction, ni ridicule. Il est vrai qu'être “journaliste” à Libération ne prédispose pas à ce type de lucidité.

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  5. Il a déjà longtemps que je ne regarde plus les chaînes publiques et pourtant dans le passé,elles réalisaient des feuilletons intéressants comme : " Le voyageur des siècles"; j'ai revu les 4 épisodes en dvd , un régal.

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    1. Eh bien, moi, chaque fois que j'ai tenté de revoir des choses anciennes dont je gardais un excellent souvenir, j'en ai été cruellement déçu.

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    2. Entièrement de votre avis!

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    3. Je savais ce qui m'attendais, ce feuilleton était déjà kitsch à sa diffusion et il n' a pas perdu de sa fraîcheur, c'st fou de regarder comment en 1970 on voyait simplement les années 80.

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  6. On pourrait couper la poire en deux : la musique sur France Inter ou France Info est très bien les jours de grèves.

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  7. Quelqu'un y a pensé avant vous:

    http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/par-solidarite-je-suis-prete-a-fermer-france-televisions,26627

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    1. Il n'y a pas que la belle Gabrielle. Votre serviteur et M. Fromage Plus aussi.

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    2. Damned ! on commence à ressembler aux blogueurs de gauche, qui font toujours tous le même billet en même temps, parce qu'ils ont lu une info dans 20 minutes

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    3. Ah non ! A gauche on aborde seulement les vrais sujets.

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  8. La liberté de la presse en danger parce qu'on supprime la télé d'ETAT!
    A part ça, "dont ma mémoire n'a conservé aucune trace des noms". Tss tss.

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    1. Que reprochez-vous donc à ce bout de phrase ?

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    2. "dont la trace les noms n'ont pas été conservés par ma mémoire".

      Je dis ça pour occuper une pause (méritée).

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    3. Ce bout de phrase est parfaitement intelligible mais à mon sens incorrect.
      L'antécédent de "dont" est "insignifiants" et devient le génitif ou complément du nom de "trace" (pour "la trace des insignifiants").
      Vous écrivez "la trace des noms". C'est où l'un ou l'autre: la trace des insignifiants ou la trace des noms.
      N'en déplaise à Jegou que je ne veux pas froisser, j'aurais écrit: "... dont les noms n'ont laissé aucune trace dans ma mémoire".
      Mais c'est vous le professionnel.

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    4. Ce n'est pas l'un ou l'autre, c'est l'un ET l'autre, dans la mesure où, si je me relis, je vois un génitif, puis un génitif de ce génitif. si l'on remet tout dans l'ordre le plus simple cela donne : je n'ai pas la mémoire DES noms DE ces insignifiants.

      Je peux évidemment me berlurer, mais je pense que la structure tient le coup;

      (De plus, j'ai la faiblesse de ne pas la trouver trop inélégante…)

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    5. C'est dans des cas de ce genre qu'on espèrerait la visite impromptue de Renaud Camus…

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    6. Dans "je n'ai pas la mémoire etc", vous avez raison: c'est une succession de génitifs. Dans votre relative "dont ma mémoire etc.", c'est un télescopage. Toléré mais fautif.
      Mais bon, à mon âge, on s'amuse d'un rien.
      Cela n'enlève rien à la qualité de votre style et ne m'empêchera pas de vous lire quotidiennement avec plaisir.

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    7. Eh bien, disons que notre désaccord persiste…

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  9. Avec une petite calculette, je suis arrivé à trouver plus de 5 milliards par an de subventions à l'audiovisuel public ainsi qu'à la presse.
    http://droitedavant.wordpress.com/2013/06/13/les-journaux-radios-et-television-publiques-nous-coutent-plus-de-5-milliards-par-an/

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  10. De Athènes à Paris, davantage de silence pour moins de mensonge, on aimerait y croire au milieu de tout ce tintamarre.

    Qu'on se souvienne, une télévision avec sur l'écran écrit ceci :

    REGARDEZ-MOI !

    Je vous mens, je vous vole du temps, je vous fais rêver, je vous vends des babioles, je détourne vos yeux de ce qui est important et même de votre vie, je vous endors, je vous fais espérer, je vous isole, je vous berce dans l'ennui de votre quotidien, en bref, je vous permets de subir de plus en plus et de ne rien changer.

    Ce n'était pas faux.



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  11. Didier se souvient de ces insignifiants, mais pas de leur nom. Je pense que sa phrase est parfaitement correcte, intelligible et élégante (comme il dit) : "la trace des noms" (des insignifiants). Cela étant, par définition, les insignifiants (comme moi) ne signifiant rien, leur nom est à foutre aux oubliettes ; vous avez sûrement mieux à faire que d'essayer de vous en souvenir. Et toc.

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  12. De toute façon, depuis qu'ils ont viré Derrick, pour moi, c'est clos, la télé.
    Fermez tout !

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  13. Puisqu'il est question de France Inter et de la bonne tenue de notre belle langue ,
    (via les remarques de Nicolas et de Pangloss et vos réponses..)

    j'ai trouvé étonnant d'écouter hier Monsieur Cerquiglini chez François Bunuel....

    Vous connaissez certainement, sinon il existe vous le savez bien .... " le pot de "

    http://www.franceinter.fr/emission-le-grand-entretien-bernard-cerquiglini-0

    Belle journée Monsieur Goux


    L'imprécateur

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  14. c'est très bien dit ! je ne crois pas que ce soit si difficile que ça de se passer de télé. mais pour beaucoup c'est juste impensable. c'est bien dommage.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.