Déterminé à descendre m'encrasser les éponges au grand air, je me retrouve devant les deux ascenseurs, en compagnie d'un coursier. Nous attendons notre cage mobile durant une éternité d'au moins trois minutes trente et, sitôt à l'intérieur, mon compagnon de voyage et moi-même entamons une conversation sur les ascenseurs. Échange très courtois que ce brave homme, une fois au rez-de-chaussée, conclut par la sentence suivante :
Cela m'a fait repenser à un garçon d'étage que nous avions à Neuilly, mort depuis. Un jour que je refusais la main qu'il me tendait, au motif que nous nous étions déjà dit bonjour plus tôt dans la journée (c'était faux, mais j'ai horreur des paumes moites et les siennes l'étaient outrageusement), il avait réfléchi une paire de seconde, avant de conclure :
Et, pendant que nous y sommes, je vous laisse méditer la réponse que fit le gardien du parking (toujours à Neuilly) à un mien confrère lui demandant, avec une certaine indifférence courtoise, si le boulot se passait bien :
That's all, folks...
«Des fois, il faut pas grand-chose pour détraquer le petit grain de sable !»
Cela m'a fait repenser à un garçon d'étage que nous avions à Neuilly, mort depuis. Un jour que je refusais la main qu'il me tendait, au motif que nous nous étions déjà dit bonjour plus tôt dans la journée (c'était faux, mais j'ai horreur des paumes moites et les siennes l'étaient outrageusement), il avait réfléchi une paire de seconde, avant de conclure :
« Enfin, mieux vaut deux fois qu'une que pas du tout !»
Et, pendant que nous y sommes, je vous laisse méditer la réponse que fit le gardien du parking (toujours à Neuilly) à un mien confrère lui demandant, avec une certaine indifférence courtoise, si le boulot se passait bien :
«M'en parlez pas : on n'est pas sorti de l'auberge de la journée !»
That's all, folks...
Ben quoi ? z'aimez pas la nouvelle cuisine ... c'est du jus de langue !
RépondreSupprimeriPidiblue servez bien saignant
Mon petit garçon de bientôt quatre ans m'a dit hier : "c'est pas à cause de ma faute !"...
RépondreSupprimerUn petit pour la route de Rachel quand du Seigneur ...
RépondreSupprimer"Mais lorsque c'est pour cacher une vérité primordiale sur un sujet que le public aimerait être mise au courant, la censure ne devrait pas avoir lieu.
En gros, la censure oui mais seulement à un certain niveau!"
iPidiblue lecteur assidu de blogs
D'un ancien collègue : "Je suis pas pratiquant. Je suis juste croyant : c'est déjà pas mal !"
RépondreSupprimerJ'oubliais de préciser que ma perle vient de chez Lapinos où je me fournis toujours en premier choix.
RépondreSupprimeriPidiblue repentant ou presque.
En tout cas, merci pour ces pépites
RépondreSupprimerAnange : vous êtes-vous demandé, déjà, le désert que deviendrait le blog de ce bon Georges, si nous n'étions pas là, vous et moi, pour l'alimenter ?
RépondreSupprimeriPidiblue : vous êtes certain que Proust a écrit une phrase aussi mal branlée ?
Nicolas II : superbe !
iPidiblue (bis) : un lien, please...
Olivier : merci !
http://lapinos.hautetfort.com/
RépondreSupprimerJe vous préviens qu'il faut de très longues oreilles pour aller sur le blog du Lapinos car en général il jette ceux qui s'approchent de trop près de sa luzerne ...
iPidiblue caché dans l'herbe
iPidiblue : je l'ai mis en lien, votre rongeur : il ne perd rien pour attendre !
RépondreSupprimerGeorges est tellement englué dans ses douleurs personnelles que non content de ne pouvoir s'ouvrir aux autres et leur offrir ce qu'il y a de meilleur en lui, il leur reproche sans cesse d'être mortels et de vivre dans la passion de leur existence.
RépondreSupprimer(Vite ! Vite ! Je rajoute une ineptie à mes propos, histoire de donner matière à réflexion à Georges. Une citation de Kant. Hum ! Hum !
"Dans l'acte de juger de la beauté c'est en général en nous-mêmes que nous cherchons la mesure a-priori et que lorsqu'il s'agit de juger, si quelque chose est beau ou ne l'est pas, c'est la faculté esthétique de juger qui est elle-même législatrice".)
Anange, t'es trop forte, comme fille !
RépondreSupprimer(Mais vous allez encore nous le mettre de mauvaise humeur...)
Désert
RépondreSupprimerGeorges, nous sommes vos derniers chameaux... organisés en caravane bruyante ici et en nomades muets chez vous. On vous entend aboyer de loin (DG y veille), on perçoit un peu de la lumière de vos réverbères. Mais chez vous il est interdit d'uriner, c'est dommage... ou alors il faudrait "dire quelque chose"... Mais moi je n'ai rien à dire, je me tais ici au milieu de mon troupeau.
Taisez-vous Georges !
PS : J'aime vos clichés.
Marcel et son pneu
Didier, le Lapinos fait tout à l'envers, il passe son temps à aller à la piscine et à être de mauvaise humeur parce qu'il ne baise pas alors qu'à son âge il faut faire tout le contraire baiser sans cesse et surtout pas de sport comme disait Churchill !
RépondreSupprimeriPidiblue portrait-type
ca t'apprendra à habiter à Neuilly, car comme tout un chacun le sait, un tien vaut mieux que deux tu l'auras
RépondreSupprimerConstatant que ce plaisant florilège de bons mots involontaires tend à prendre une tournure comme qui dirait un peu acrimonieuse, j'aimerais remettre un peu de joie de vivre et de sérénité dans notre petite assemblée, tout en revenant à la thématique initiale du billet gusticien de ce midi. Je vous propose donc de souffler un peu par le simple rappel d'une perle qui émailla (si tant est qu'une perle puisse émailler quoi que ce soit) l'une des audiences du procès qui s'ouvrit, il y a exactement trois ans de cela, sur fond d'intense misère sociale et intellectuelle (pardon, Monsieur Goux, pour ce cliché journalistique), aux fins de juger les membres du vaste réseau plus ou moins informel des tortionnaires pédophiles et partouzards et de la banlieue angevine, dit procès d'Angers.
RépondreSupprimer(Euh... Tout compte fait, je ne sais si c'est réellement une si bonne idée que ça... Tiens, je vais peut-être plutôt parler moi aussi de notre vieil ami atrabilaire, dont je suis sans nouv... Ou des bons mots de Churchill ! Ah oui, ça, c'est marrant, les bons mots de Church...)
À un moment donné, donc, l'un des accusés, qu'on me permettra au passage de qualifier de demi-dégénéré sans, j'espère, risquer de me faire traiter dans l'heure d'eugéniste carrelo-gœbbelsien, affirma qu'il avait, à un moment donné, voulu sortir de la fange où il était plongé et se détacher du même coup de l'emprise diabolique du couple « meneur ». Il exprima cela en disant qu'il avait alors souhaité couper l'éponge.
Si ça vous fait rire, vous ressentez sans doute confusément la même sorte de honte qui s'est emparée de moi lorsque j'ai entendu rapporter ce mot, que je ne parviens pas tout à fait, malgré tout, à qualifier de bon...
J'oubliais : une autre fois, une dame, à qui je faisais une proposition, naturellement tout ce qu'il y a de plus honnête, me répondit que ce n'était pas dans sa tasse de thé.
RépondreSupprimerMoi j'aime le "nordique" : Je suis occupée DE faire le ménage (ou la soupe, ou des travaux dans la rue, ou chercher un dossier !)
RépondreSupprimerAu fait, bienvenue chez les ch'tis !
Bon OK, compris, j'me casse ...
M. Chieuvrou, j'aime beaucoup les deux, personnellement...
RépondreSupprimerUn film pour vous Didier à voir de toute urgence si vous ne le connaissez pas : Les Vacanciers de Michel Gérard avec Alice Sapritch, Michel Galabru et Paul Préboist.
RépondreSupprimerTous les cuirs et les à-peu-près du langage vous fascineront, l'habillement que même un punk-junkie déjanté ne souffrirait pas ... à voir en famille exclusivement !
iPidiblue péquenot cinéphile
Môssieur Tonnégrande : je n'habitais pas Neuilly, j'y travaillais...
RépondreSupprimerAh bon? y'a des gens comme nous les êtres humains, qui travaillent, à Neuilly ?
RépondreSupprimerA tous les coups, c'est des étrangers!
« ...partouzards de la banlieue angevine », aurais-je naturellement dû dire.
RépondreSupprimer(désolé si cette petite précision vous attire des visiteurs un peu inattendus)