mardi 26 février 2008

Sains préceptes

À Nicolas J...



« Il existe des centaines de soupes et de ragoûts que l'on peut servir chauds - les daubes, les bourrides, les carbonades, les cioppinos, même le très saint menudo des Mayas. À côté de chaque assiette, disposez un magnum de Woodbridge, un merveilleur cabernet de table que j'ai dégusté récemment. Je préconise un magnum par personne, car il n'y a pas d'expérience plus désagréable que de se retrouver piégé devant un verre vide entre deux casse-couilles. »

Jim Harrison, Aventures d'un gourmand vagabond.

4 commentaires:

  1. Et le couteau à polissons vous savez comment on s'en sert ?


    iPidiblue calembouresque

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  2. Certaines personnes qui furent mes voisin(e)s de tables, se souviennent douloureusement de coups de coude répétés de ma part, visant à leur faire prendre conscience que je ne pouvais vider un verre s'il n'était pas rempli !

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  3. le seul truc intéressant que je croyais voir chez les réacs, c'est l'attachement aux terroirs et aux produits qui font la fierté de la france, qui si l'on ne fait rien seront versés dans les poubelles de l'histoire

    bref, je viens ici et je lis que le monsieur cite un amerloque qui cite (forcément) un putain de vin américain

    le vin américain est au vin ce que la sauce barbecue est à la sauce

    le monde anglo-saxon est en train de crétiniser les buveurs du monde entier en leur faisant croire que le vin est une sorte de liqueur qu'on sirote au bar après le diner, surtout pas pendant le repas car evidemment ça est bien trop écoeurant pour etre accompagné d'autre chose que de glaçons ou de soda

    peut etre existe t il deux-trois exceptions qui confirment la règle mais celles-ci doivent être sacrifiées pour le bien de l'humanité: ne dites jamais de bien du vin américain ou australien

    A la rigueur vantez les vins qui ressortissent encore du monde latin: chili, argentine

    invectivez le viticulteur français rénégat qui trahit sa terre et souille son produit avec d'infames additifs et autres infusions saveur chêne, qui de surcroit font gonfler son cout de revient

    et méprisez les ignobles colporteurs du tricatel oenologique

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  4. Cher Martin, Jim Harrison est un vieux pote de Gérard Oberlé, l'écrivain et éditeur alsaco-morvandiau, et je vous prie de croire que quand ils font ensemble une descente à L'Espérance de Marc Meneau, c'est pas pour y descendre de la piquette !

    Lisez les Aventures d'un gourmand vagabond, vous comprendrez ce que je veux dire...

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.