vendredi 16 novembre 2012

C'est long… c'est chiant… c'est niais… c'est du cinéma français !


Mais quel démon farceur a bien pu nous pousser à regarder cette daube, nous qui fuyons avec application tout film français n'ayant pas au moins cinquante ans de cave ? On ne le saura jamais ; toujours est-il que, sur les coups de dix heures et demie du soir, nous nous sommes retrouvés devant Les Petits Mouchoirs (Les Grands Draps de bain aurait du reste été un titre mieux approprié, compte tenu des niagaras de larmes qui s'y déversent avec une complaisance appuyée : la production a dû dépenser des fortunes en collyre urticant). Cette tentative de film dure deux heures et demie : je crois bien n'avoir encore jamais été confronté à un apprenti cinéaste prenant autant de temps pour dire et montrer aussi peu. Après environ trois quarts d'heure, le spectateur en commencement d'hébétude se pince déjà d'être là, à contempler de pauvres petits trentenaires se demander comment ils vont faire pour affronter leurs pauvres petits problèmes de pauvres petits trentenaires. (Je dis trentenaire un peu au hasard : ils pourraient aussi bien être quadras, ces personnages si flottants, si hors-sol que, le film (enfin) terminé, ils se brouillent et s'évanouissent irrémédiablement de la mémoire.) 

Les comédiens eux-mêmes semblent trouver le temps bien long, à passer comme ils font de leurs chambres respectives (dans lesquelles ils se réunissent par groupes de deux ou trois, afin de parler de leurs pauvres petits problèmes de, etc.) à la table commune du petit-déjeuner, puis à grimper sur un bateau afin de profiter de l'océan qui se trouve là, avant de revenir vers la table qui, entretemps, s'est transformée en table de dîner : le vin rouge a remplacé le café, c'est à ça qu'on voit qu'on est le soir. Ils tentent de meubler avec de plates considérations sur la vie, la mort, ce que c'est tout de même que de nous et est-ce que tu crois que je vais réussir à reconquérir Zézette qui me manque vachement, putain qu'est-ce qu'elle me manque, c'est dingue – considérations que M. Guillaume Canet, nous informe le générique, a écrit tout seul avec ses petites mains, sans doute pour économiser le prix d'un scénariste et d'un dialoguiste.

La dernière demi-heure s'enfonce dans le ridicule le plus pénible (pénible pour les acteurs : on commence à avoir honte pour eux), à partir du moment où le personnage joué par Jean Dujardin finit par mourir sur son lit de douleur et d'hôpital réunis et qu'il s'agit de l'enterrer. (Ce personnage aurait sans doute été le plus amusant de cette bande de clampins, si le réalisateur ne lui avait pas précipité un 15-tonnes dans le buffet dès la cinquième minute de son film.) Toutes les bondes lacrymales sont lâchées, chacun fait un petit tour à l'avant-scène afin de démontrer qu'il a vachement trop de chagrin pour prononcer l'hommage que nul n'a songé à lui demander, le spectateur n'ayant à ce stade plus qu'une envie, celle d'aller se coucher. Le film n'en finit pas de finir, ça devient fascinant. « Ça pourrait aussi bien durer comme ça toute la nuit… », vous fait remarquer Catherine, effondrée à votre gauche.

Et en surplus de tout ça, poire blette sur cet insipide gâteau, il faut tout au long se farcir la Cotillard et ses questionnements utéro-existentiels : ça fait beaucoup pour une seule soirée.

66 commentaires:

  1. Y'a quand même des jolies meufs, non? J'ai l'impression.

    Dominique

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  2. Ah,Didier, votre critique me réjouit ! Tant de monde me disait du bien de ce film lorsqu'il est sorti que je m'étais laissé convaincre d'aller le voir.
    Résultat : c'est la première fois de ma vie que je suis sortie d'un cinéma sans attendre la fin du film. J'ai quand même tenu 1 heure (difficilement)!
    Et quand je pense que certaines personnes de mon entourage sont retournées le voir une deuxième fois... Un vrai mystère.
    Geneviève

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    1. Dans les dernières années où j'allais encore au cinéma (1983 - 1985, à peu près), je sortais environ une fois sur deux avant la fin. C'est peut-être bien pour ça que j'ai totalement cessé d'y aller ensuite, d'ailleurs.

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  3. Tout comme vous je fuis le cinéma français contemporain.

    Cependant, je ne peux m'empêcher de penser que nous ne sommes pas encore arrivés au pire. Imaginez un peu, si le "mariage pour tous" est adopté, la foultitude de scénarii tous plus alléchants les uns que les autres qui risquent d'encombrer les écrans. Il y aurait même de quoi renouveler le théâtre de boulevard : "le mari, l'époux et l'amant dans le placard" le tout assorti de considérations amusantes sur le devoir conjugal, la fidélité sur fond de backrooms, etc.

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    1. Ah mais, déjà là, on avait le petit gars hétéro (joué par Magimel) qui se découvrait des tentations homos avec son meilleur pote (Cluzet).

      Le même, vers la fin, expliquait à sa gamine de six-huit ans, qu'un homosexeul était un homme qui aimait un autre homme, mais que c'était pas grave parce que c'était toujours de l'amour.

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  4. Hier soir j'ai regardé "Separate lies" de Jullian Fellow. Et avant-hier soir aussi.

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  5. Le cinéma français!!
    Z'êtes maso!!??
    effectivement le cinoch français, c'est avant la nouvelle vague…

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    1. et puis, je proteste car il n'y a pas de "quota ethnique" sur la photo (ce n'est donc pas tout à fait un film français)
      et Guillaume Canet un gros xénophobe raciste de droite…

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    2. J'aurai bien, quant à moi, une solution pour les questionnements utéro-existentiels Marion, mais il y a des enfants qui lisent ce blog (Léon, Ludo, Rosaelle, Nicolas…)

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    3. Tiens, vous avez raison, maintenant que j'y pense : pas un seul divers, là-dedans !

      (Ah, si, tout de même : au début du film, on croise une blackette dont on comprend qu'elle s'est entre-brouté le berlingot avec la Cotillard…)

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  6. Et vous n'avez pas parlé de la bande-son, de cette suite ininterrompue de tubes bidons, si bien qu'on finit par se demander à la fin si le tout n'est pas carrément une immense pub pour Europe 2, mais en même temps - attention, je passe en mode catho - c'est révélateur de cette société. Rien à dire, rien à penser, hyper-individualiste, privilégiant l'amitié en qualité de valeur refuge plutôt que la famille...

    Voilà...

    C'est pire qu'une daube en fait...

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    1. Ah, merde, je voulais absolument, en commençant ce billet, parler de cette horripilante bande-son ! Laquelle réussit l'exploit de faire régulièrement retomber le rythme d'un film qui en est par ailleurs totalement dépourvu.

      Et vous avez raison : c'est pire qu'une daube. Du reste, j'en ai assez qu'on stigmatise constamment ce plat merveilleux.

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    2. J'ai failli vous faire la réflexion...

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    3. Et d'ailleurs - j'en rajoute une couche - Canet profite de son film pour faire jouer ses amis musiciens. Le fils Chedid et cette espèce de bellâtre (dont je ne connais pas le nom mais qui est musicien dans la vie) qui nous les brise menues avec ses chansons de merde... Et tous de s'ébaubir comme des ânes...

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    4. Ah, je me doutais que cette parenthèse absurde, du bellâtre à tronche de Sud-Am' d'extrême gauche façon années soixante-dix, était du copinage pur et simple. Mais, bon sang, il aurait au moins pu essayer de faire ça habilement !

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  7. le seul personnage rigolo c'est le vieux grincheux qui chasse la sauvagine et casse tout. J'ai vécu la même chose sans rien casser mais en faisant plus de bruit qu'elle . Les autres sont à pleurer d'insignifiance pompeuse.

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    1. Pas faux. Cela tient peut-être aussi que, dans cette bande, François Cluzet soit le seul à être vraiment comédien.

      (Cela dit, ce serait mieux si vous cessiez d'être anonyme… ça passe pour cette fois…)

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  8. "nous qui fuyons avec application tout film français n'ayant pas au moins cinquante ans de cave"
    C'est curieux chez vous cette auto-détestation !
    Personnellement J'apprécie les films de Bertrand Blier, Claude Chabrol, Claude Lelouch,Patrice Leconte, Alain Resnais et quelques autres qui ont un côté déjanté et jouent une petite musique particulière qu'on ne trouve pas ailleurs. Bien sûr, ça manque d'hémoglobine, d'effets spéciaux et de petits mickeys. On ne peut pas tout avoir...
    Le cinéma américain, c'est des images qui bougent. J'évite soigneusement.

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    1. Je sauverais quelques Resnais et quelques Blier, dans votre liste. Et peut-être un ou deux Leconte, les soirs de grande indulgence, mais ce n'est pas sûr.

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  9. AMEN !! Ce film est d'une nullitude crasse et affligeante.

    En revanche, si vous ne l'avez pas vu je vous conseille "le premier jour du reste de ma vie"... Infiniement mieux que cette daube de Canet...

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    1. Je veux bien essayer, mais sachez que, en cas de tromperie de votre part, je n'hésiterai pas à venir récriminer.

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    2. N'essayez pas. C'est parfaitement niais aussi. Moi, je vous conseille Le cheval de Turin.

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    3. Bon ben, mettez-vous d'accord, tous les deux…

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  10. Bof, il faut de tout pour faire un monde. Vous-mêmes dans votre exercice de création culturelle (un travail à France Dimanche et la conception des Brigade mondaine) ne faites pas dans la dentelle et votre concept "écrivain en bâtiment" à moins qu'il ne soit une coquetterie ou une fausse modestie, dit bien quelle clientèle vous visez, et ce que vous lui donnez en pâture!

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    1. Ludovic,

      Oui, il faut sans doute de tout pour faire un monde, comme vous dites. Ce n'est pas cela qui est dérangeant. Un mec comme Hervé Vilard est un chic type et il ne prétend à rien. Surtout pas à faire de la vraie musique. Il assume tout à fait ce qu'il fait (de la variété) et connait la valeur de ce qu'il fait. Le problème avec des types comme Guillaume Canet (ou d'autres) c'est qu'ils sont persuadés de faire véritablement du cinéma...

      Les mauvais films ne sont pas dérangeants quand ils n'ont pas la prétention d'être bons. J'adore Russ Meyer par exemple. Postulat assez simple. Des gonzesses à forte poitrine dérouillent des gros durs. Et initient des gamins tout juste déniaisés... ça ne va pas plus loin. Voyez la différence ?

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    2. Il faut peut-être de tout, mais là on est dans le rien.

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  11. La photo en dit long. C'est un film d'ambiance sur l'amitié, les vicissitudes de la vie, tout ça. On a l'impression qu'on pourrait faire le même film avec nos propres potes, et du coup c'est un pur produit commercial jouant sur l'égocentrisme des spectateurs. Dans le genre il y avait bien meilleur côté anglais, avec Kenneth Branagh ("Peter's Friends", si je ne m'abuse).

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    1. Je pense même qu'on arriverait à faire un meilleur film en échangeant nos potes : vous avec les miens et réciproquement.

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  12. Si je comprends bien, je suis la seule à avoir passé la soirée avec Salman Rushdie ?

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    1. Tout à fait ! En tous les cas beaucoup moins "chiant" semble-t-il que votre film.
      Ce monsieur qui s'avère avoir été un homme à femmes, ce qu'il explique devoir à son charme irrésistible, est plein d'humour malgré la vie de chien qu'il a été obligé de mener à cause de la fatwa mise sur sa tête par des gens qui convenaient n'avoir pas lu son livre "parce que les livres c'est pas leur truc".

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    2. Ah mais je suis, ou plutôt j'ai été, un lecteur assidu de Rushdie, moi ! Les Enfants de minuit étaient un excellent roman et, n'en déplaise aux esprits chagrins et aux brutes assassines de chez les autres, Les Versets sataniques aussi.

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  13. C'est vrai que c'est sacrément pénible comme film mais il peut aussi se voir comme une satire. Même si ce n'est pas fait exprès. Tous les personnages ne s'intéressent qu'à leurs soucis et surtout à leur entre-jambes. La scène finale ne fait que le souligner un peu plus. Leur pote meurt et tout ce qui les intéresse c'est de montrer leur coeur saignant et leurs larmes parce que oui, qu'il crève c'est triste, mais le plus triste c'est que ça fait bien mal à mon petit coeur. Bref, une espèce de facebook filmé. Le seul personnage que j'ai trouvé un peu touchant c'est l'épouse de Magimel, la seule qui la ramène pas et qui chiale dans son coin sans emmerder personne en matant des gros noirs lui dérouiller virtuellement la soute.

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    1. Une satire “pas fait exprès” peut-elle encore être considérée comme une satire ?

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  14. Et bien moi, j'ai regardé BRAQUO, ça déchirait sa race tellement c'était bien fait. La preuve: même les plus pourris des flics paraissaient syumpas.

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    1. Un jour j'ai voulu regarder un Braquo parce qu'il se trouve que mon unique filleul joue quelquefois dans ces films.
      A ma grande honte, je n'y comprenais rien !

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    2. Si ça peut vous rassurer, deux fois sur trois Catherine doit m'expliquer le scénario, les tenants et les aboutissants des films policiers que l'on regarde ensemble…

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    3. Pas la peine de se prendre le chou, tout est bidon dans BRAQUO, avec des flics pourris des Hauts-de-Seine, dont aucun ne porte un blase français, et dont les scénaristes, Abdel Raoul Dafri, Edgar Marie, David Defendri, Philippe Haïm, Eric Valette, pompent sans vergogne une série télévisée amerloque.

      Plus intéressant est ENGRENAGE, film policier français, spécialement la saison 4, la plus achevée, où nous pénétrons les milieux du trafic de drogue et du trafic d'armes, et dans certains cas, du terrorisme. Fiction qui s'inspire au plus près de la réalité, au grouillement cosmopolite, avec ses nègres des cités, ses Ouzbeks, ses Turques, ses Kurdes du PKK,... Mieux encore, on pénètre en Loge avec des frangins sexagénaires, vieux fossiles sybaritiques, soi-disant sages, qui prétendent diriger l'Etat et ses institutions, Conseil d'Etat compris, ce qui est vrai.

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    4. Exact, une très bonne série, très peu politiquement correct.
      Cette saison j'ai particulièrement aimé les déclarations du trafiquant d'armes turc à la fliquette française qui essayait de le faire parler (de mémoire - et à prononcer avec l'accent) : "en France, vous êtes des rigolos. En Turquie au moins, police c'est police. Et maintenant fous moi la paix."

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  15. "Les mauvais films ne sont pas dérangeants quand ils n'ont pas la prétention d'être bons"

    A la vérité je ne connais guère d'artistes qui n'ont pas cette "prétention" d'être bons ou de tendre à l'excellence, pas plus qu'un charcutier n'a l'intention de faire un mauvais boudin. Mais voilà, il existe ce qu'on appelle l'échec, qui parfois ne l'est peut-être pas tellement. Combien de types respectables avouent ne pas aimer Proust ou Balzac?
    J'ai vue ce filme, je n'ai pas crié au chef d'oeuvre, mais je ne pense pas qu'il soit malhonnête.
    Un des malheurs d'aujourd'hui c'est que l'on juge n'ombre d'artistes non pas à leur œuvre mais à ce qu'ils en disent dans les médias.

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    1. J'en connais moi, des centaines.
      Russ Meyer, par exemple. Il y a plein de faiseurs de films qui ne prétendent rien faire d'autre que de distraire gentiment le spectateur.

      "Un des malheurs d'aujourd'hui c'est que l'on juge n'ombre d'artistes non pas à leur œuvre mais à ce qu'ils en disent dans les médias."

      Qu'est-ce que veut dire cette phrase ? Je ne lis pas la presse, fuis les émission où l'on sert la soupe aux "artistes" comme la peste. Vous racontez n'importe quoi, Ludovic... Malhonnête ce film ? Peut-être pas. Mais affreusement tire-larmes, vulgaire, révélateur de ce rien dans lequel on baigne constamment... Désolé d'insister, ce film est proprement affligeant, à tel point qu'on en sort presque en colère...

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    2. Qu'est-ce qu'un film honnête d'ailleurs ? Un film qui serait économe de ses effets peut-être. J'ai récemment vu "La Guerre est déclarée". Ce n'est pas un grand film, mais voilà ce que j'appelle un film honnête, sur un sujet d'ailleurs assez épineux...

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  16. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  17. Pareil que DG. Ca sent quand même le scénario pondu laborieusement ; Magimel homo refoulé c'est pour essayer de donner un semblant de fil conducteur à l'histoire. Marion cotillard c'est parce qu'il faut bien que Canet la mette dans le film sinon il aura la gueule à la maison. Et tant qu'à faire, autant lui faire jouer la rebelle à 2 balles bi et fumeuse de joint, mais en fait amoureuese de son pote d'enfance. Quant à Cluzet , son jeu d'acteur a grand coup de sourcil froncé et d'énervement surjoué ... On a même droit à l'autochtone bourru au grand coeur...
    On sent bien que Canet a voulu faire un film de pote en vacances ; mais comme il eu peur de faire "Camping" il a fait l'extrème avec un mec pété de thunes(grosse baraque secondaire , 4x4 , bateau...) qui invite ses potes en vacances. Vachement crédible... Quant à Jean Dujardin, il est là pour faire pleurer dans les chaumières

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    1. Petite rectification : ça sent l'absence de scénario pondue laborieusement…

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    2. Comme film de "potes" je préfère "Mes chers amis", "Un éléphant ça trompe énormément" et sa suite "Nous irons tous au paradis".

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    3. Moins moderne si moderne veut dire autocentré, mais tout aussi con. C'est "la bande" !" Trop cool !

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  18. Dans un même genre, [je réunis les potes ], il y a le dernier " film " de Resnais, plus du théatre filmé que du cinoche, j'ai apprécié.

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    1. Évidemment, Resnais c'est un petit peu l'étage au-dessus du gars Canet, tout de même !

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  19. La seule scène hilarante, c'est quand Cluzet chasse le blaireau à coup de hache dans le lambri.

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  20. Peut-on faire un bon film avec un scénario médiocre?
    Une bonne peinture avec un mauvais sujet?
    un bon livre avec une mauvaise histoire?

    Est-ce au bout du compte, la forme qui prime? et qui l'emporte…

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  21. Le cinéma d'aujourd'hui c'est du mauvais téléfilm d'hier, c'est dire.

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  22. Grâce aux promos "Monsieur est trop bon" de Canal +, "le cochon de Gaza", vient d'être diffusé. Film français, Monsieur Goux, et même si c'est bien dommaaaaage qu'on n'y voit aucun membre de la famille Canet, ni personne des petits Dujardin, où on aura malheureusement oublié les Dutronc fils et vieille tante, as du pipeau, pour la bande musicale, on pourrait peut-être lui reprocher d'être très proche d'une mise en scène à la Kusturica, ça restera du vrai cinéma, si on considère celui-ci encore comme une "attrape" de ce se manifeste. Sans effets spéciaux. Bon, il y a, j'en conviens, ce lacrymal de la dernière scène.

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  23. Si vous avez comme moi autour de 50 piges vous devez vous souvenir des pubs "la vie Ricoré" ou "Hollywood chewing gum".
    Je pensais à ça quand j'ai quitté la salle après une heure de visionnage de cette daube.
    Mais ce qui est passionnant et devrait faire l'objet d'une thèse à la fac, c'est que le réalisateur est un malin. Il a fabriqué un film à succès et il a fait du bon boulot. Tout y est. La bande de potes de 30 ans ,l'âge des gens qui vont au ciné. Les lieux magnifiques au bord de la mer, le cap d'Agde, très chic, très tendance. Les problèmes de la vie...Putain la vie merveilleuse et cruelle et foisonnante!!
    Mais une question me taraude, chers amis avec lesquels j'aimerais partager une communauté d'esprit. Des proches vous ont-ils conseillé d'aller voir ce super film sympa? Parce que moi, oui, et je suis effondré.

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    1. Le Cap d'Agde ? Mais pas du tout, ils sont quelque part dans les Landes, puisqu'ils vont prendre l'avion à Bordeaux !

      Pour le reste, non, heureusement, personne ne me l'a conseillé : ce fut une initiative personnelle…

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    2. Ah oui, là, question géographie, il a tout faux Brindamour,
      y a des plans Artus-Bertrand pourtant de la dune du Pyla,
      du cap-ferret : magnifique région au demeurant...

      Et le Cap d'Agde, tendance ? Hmm hmm...
      Je vois bien à quelles tendances vous pourriez faire référence, cela dit.

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    3. Le Cap-d'Agde n'est tendance que si on écrit des Brigade mondaine

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    4. Oui, excusez-moi, j'ai confondu le cap d'Agde et le cap Ferret.

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    5. Oui, excusez-moi, j'ai confondu le cap d'Agde et le cap Ferret.

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  24. Des amis avec qui on peut pas se traiter de bougnoule ni de facho sont des amis chiants.
    Ces gens ne pourraient être mes amis. Trop chiants.

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  25. Bon, j'arrive sur le tard mais quand un film est français j'évite et si en plus il y a la nullissime Cottillard,là je fuis en hurlant toute la misère du monde.

    Le dernier film que j'ai vu au cinéma à part ceux visionnés avec mes gosses(alibi incontournable pour visionner des films à la gloire de Marvel), c'était "Démineurs", pas de chichi que de l' adrénaline. Sinon, le dernier film français : "Mister Frost".

    Mais cher Monsieur, auriez vous tant de temps à perdre pour regarder autant de trucs louches.

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  26. J'aime pas la daube en général. Ni dans l'assiette ni sur la toile. Ce film en est effectivement une belle !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.