lundi 12 novembre 2012

Petite histoire de Saw-cialistes


J'aime beaucoup Stéphane Gatignon. Je ne le connais pas personnellement, mais je l'aime beaucoup tout de même. D'abord parce qu'un communiste qui vire au vert, c'est toujours joli à observer. Ensuite parce qu'un tel aplomb, un tel manque de pudeur la plus élémentaire, voilà qui force l'admiration, pour ne pas dire le respect. M. Gatignon est donc, à ce qu'il paraît, maire d'un village africano-berbère de la région parisienne, nommé Sevran, et ce depuis presque douze ans maintenant. (Pour des informations un peu plus sérieuses que mes pitreries, voir le billet de l'excellent Hashtable…) Comme, durant cette décennie glorieuse, il a tout dépensé l'argent qu'il avait et aussi celui qu'il n'avait pas, afin de réparer le tissu social, suppose-t-on, le résultat de sa remarquable gestion est qu'il se retrouve en faillite. Enfin, pas exactement lui : ses administrés, plutôt. Comme quelqu'un a dû lui glisser à l'oreille que, d'après Michel Audiard, les cons avaient la particularité de tout oser, il a eu l'idée d'aller faire un peu de camping devant l'Assemblé nationale et de verser de grosses larmes indignées dès qu'une caméra de télévision se mettait à ronronner dans sa direction. Finalement, ému par une telle détresse, un clampin socialiste quelconque lui a refilé un petit filet à provisions contenant cinq patates même pas germées. Tout content, M. Gatignon s'est dépêché de rentrer au bled afin d'aller asperger de cette manne supplémentaire toute sa clientèle, au sens que les Romains de l'Empire donnaient à ce mot.

Si le monde était bien fait, s'il existait réellement des “tueurs au puzzle” comme dans la série des Saw, ce guignol malfaisant aurait déjà été kidnappé et enchaîné dans un sous-sol crasseux (ce qui ne doit pas manquer à Sevran, j'imagine), la tête cerclée d'un gros piège métallique à mâchoires et à ressorts, relié à une minuterie. Sur l'écran de télévision apparaîtrait soudain une sorte de petit clown à bicyclette qui, d'une voix caverneuse et atone, lui tiendrait à peu près ce langage :

« Hello, Stéphane ! Toute ta vie, tu as fait croire à tes électeurs que tu étais dévoué au bien public, alors que tu n'as fait que leur retourner les poches pour engraisser tes amis et tes obligés, mettre sur pieds de grotesques actions culturelles ou sociales totalement inutiles et inefficaces. Aujourd'hui, il est temps de retourner au néant qui te va si bien. La clé qui te permettra de te débarrasser de ce piège est la même que celle de la mairie de Sevran. Si tu ne fais rien, dans 60 secondes, le ressort écartera les deux mâchoires d'acier et démantibulera ta sale gueule. Si tu trouves la clé et décides de sauver ta vie, tu perdras la mairie de la commune que tu as ruinée et tu seras ignominieusement chassé de son territoire. Qu'est-ce qui est le plus précieux pour toi : ta vie ou ton minable petit pouvoir d'apparatchik irresponsable ? The choice is yours

Évidemment, dans mon film, l'apparatchik choisirait de sauver sa vie inutile. Mais, heureusement, il introduirait la clé dans la serrure du piège au moment où le compteur arriverait pile à 0.00. Et les mâchoires, en s'ouvrant, lui déchiquèteraient la tronche. 

Mais bon : c'est juste un rêve que j'ai fait…

34 commentaires:

  1. Z'avez oublié que les deux ministres en charge du dossier l'ont envoyé boulé.

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  2. apparemment, ça paye puisque Lamy , ministre en charge de la ville a cédé au désespoir du Gatignon en lui accordant une aide d urgence de 4,7 millions d'euros.Le billet d'hashtable est remarquable sur le sujet. Gatignon n'est qu'un guignol.
    Ceci dit, que dire de ses administrés africano-berbères qui l'ont reconduit dans son mandat de maire aux dernières municipales...

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    1. Ah Lamy ! Devenu socialo certainement parce qu'il avait honte d'être communiste. Je me rappellerais toujours de son 1er discours en tant que maire de notre bonne ville de Palaiseau. Il fallait en avoir des couilles pour oser dire que son modèle, le moteur qui l'avait fait entrer en politique, c'était Salvador Allende ! Cette petite gouape sud-américaine qui rêvait de faire du Chili un Cuba continental.

      Je ne suis pas plus étonné que cela de ce qu'il ait raqué. Les chiens galeux ne se mordent pas entre eux.

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  3. Pauvre biquet : " Ca gargouille un peu dans mon ventre mais on tient le coup ". (Aujourd'hui dans Le Point)

    Admirable " on " !

    L'incapable et le faussaire persiste et signe dans son chef-d'oeuvre de suffisance et d'insuffisance :

    " Ce n'est pas une aide exceptionnelle que je demande, c'est vraiment une aide structurelle ". Et à le faire le meilleur pour la fin : " On ne peut pas continuer à avoir en France des communes riches, des maires assis sur des coffres forts et d'autres qui ont du mal à joindre les deux bouts et qui sont souvent en banlieue" avec des " populations jeunes, donc besoin de plus d'écoles ".

    Ah la sainte péréquation, voilà l'astuce de l'incompétent ! Ah les beaux mensonges ! Ah les beaux draps !

    Le maire de Sevran nous vole, et prétend pouvoir continuer à le faire. Il a peut-être raison, après tout.

    " Ces Maîtres vous valent, s'ils vous volent. Ils valent, sans doute, davantage ; ils valent vingt-cinq francs par jour, sans compter les petits profits. Et c'est très bien :

    L'Electeur n'est qu'un Candidat raté. "

    " Faites la Chambre à votre image. Le chien retourne à son vomissement - retournez à vos députés... "

    Zo d'Axa, Les Feuilles de Zod'Axa/Aux Electeurs.

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  4. Nicolas, Nicolas ! Vous eussiez dû écrire "l'ont envoyé paître", cela vous aurait évité une faute.

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    1. Ou "boulez" parce que là toutes les fausses notes sont permises...Yurk Yurk.

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  5. Mr Collignon est tout de même le maire de la première ville-plaque tournante d'Ile de France.
    Alors m'est venue une réflexion, une alternative à la légalisation qui serait une bonne catastrophe.
    Faisons comme avec les putes, ils auraient juste à payer l'urssaf. On détermine un dealer pour chaque cité,
    qui serait invité chaque trimestre à verser un pourcentage des recettes.
    Et là il jouirait d'infinies ressources plutôt que de prôner le nouveau logement écolo devant l'Assemblée.

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  6. Personnellement, j'entretiens un petite danseuse classique… c'est plus prudent que d'entretenir 30 000 danseurs et danseuses africaines (et moins bruyant)
    Il est vrai que ce garçon à un côté suicidaire…

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  7. Dès que vous balancez du bon racisme bien franchouillard sur votre blog, vous avez des adeptes, ils font même de l'humour. Faire de l'humour avec la misère, quel bonheur! .

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    1. Ludovic , où voyez vous du racisme dans le billet de M. Goux ?

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    2. Lapin : si Ludo vous dit qu'il y a du racisme, c'est qu'il y en a : il a son diplôme de détecteur en chef de racisme, notre Ludo, oubliez pas ça. Et n'oubliez pas non plus que quand un type comme moi fait un billet sur un élu communisto-verdâtre, c'est déjà du racisme.

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    3. Didier, vous auriez dû me dire que vous étiez leucodermophobe !

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    4. Tiens ! Puisqu'il semble que nous soyons d'affreux putréfactieux mais avec de l'humour quand même, parce qu'il ne faut pas déconner, on a quand même du style, l'info va décidément beaucoup plus loin que nous n'oserons jamais aller. Allez, c'est cadeau : http://minilien.fr/a0n28e

      Allez Ludovic732², jetez le masque...

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  8. on se retrouve sur Audiard ( http://lapinmalade.blogspot.fr/2012/11/ils-osent-tout-cest-meme-cela-quon-les.html )Par contre j'ai tendance à considérer que les scénaristes de Saw , compte tenu des idées rigolotes qu'ils ne cessent d'avoir , devraient être enfermés façon Hannibal Lecter .
    pour Gatignon vous oubliez le plus drôle : il veut emprunter, pour sa ville de 50 000 habitants , un milliard d'euros sur 10 ans pour créer des zemplois ( entre 3 et 5000 soit 200 000 euros par emploi.)

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    1. Eh bien, moi, j'aime beaucoup la série des Saw. Du reste, je vais intriguer pour me faire nommer Garde des Saw, un de ces jours. J'ai toujours adoré les films franchement gore et notamment quand il y a des scènes de tortures avec du sang qui gicle : j'ai l'impression de me trouver dans une sorte de Disneyworld pour adultes et ça me fait marrer.

      Évidemment (je dis ça pour Ludo, j'aime faire plaisir), j'aimerais mieux qu'on ne torture, dans ces films, que des bougnoules du FLN ou des nègres cannibales, ou encore des intellectuels guévaristes, mais bon : il faut faire avec ce qu'on nous offre, n'est-ce pas ?

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    2. Oui bien sûr, mais le racisme ce n'est pas que des mots, et vous savez jouer avec c'est votre métier, c'est aussi un état d'esprit; y aurait-il tant de Marchenoir et de Danny sur votre blog si vous étiez partisan d'une fraternité universelle, ou simplement respectueux de votre prochain, quelle que sot sa couleur ou son origine.

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    3. Robert Marchenoir12 novembre 2012 à 21:46

      "Y aurait-il tant de Marchenoir et de Danny sur votre blog si vous étiez partisan d'une fraternité universelle, ou simplement respectueux de votre prochain, quelle que sot sa couleur ou son origine ?"

      Non, bien sûr ! Nous, on encule les ludovics, comme on chie sur les léons !

      Pas de fraternité pour les ennemis de la fraternité ! Pas de respect pour les abrutis de gauche ! Aucune pitié ! A écraser du talon comme de vieilles merdes inopérantes !

      Au fait, Ludovic 121346², pourquoi n'allez-vous pas plutôt répandre votre "fraternité" et votre "respect" sur des blogs de nègres ou d'Arabes ? Puisque vous aimez tellement les "couleurs" et les "origines" ?

      Pourquoi un Blanc comme vous colle-t-il comme une tique à un blog de Blancs ? Vous ne seriez pas un peu raciste, par hasard ?

      Un peu d'ouverture à l'Autre, que diable !

      Est-ce que par hasard vous craindriez quelque peu l'accueil qui vous serait réservé sur de tels blogs ? A supposer que vous en connaissiez ?

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    4. Allez, laissez-vous aller Marchenoir, ça vous fait du bien, et puis vous êtes chez vous ici, que diable!

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    5. Ah, non! On le garde le Ludo, il est trop mignon.

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    6. Hu! Hu! Hu! Très bon le "garde des Saw."

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  9. Robert Marchenoir12 novembre 2012 à 21:37

    le fil.12 novembre 2012 17:01

    Faisons comme avec les putes, ils auraient juste à payer l'urssaf. On détermine un dealer pour chaque cité,
    qui serait invité chaque trimestre à verser un pourcentage des recettes.


    Vous rigolez, vous rigolez, mais je suis persuadé que c'est exactement à cela que rêvent les socialauds quand certains d'entre eux réclament la dépénalisation de la drogue.

    Ils ne le disent pas (ou alors pas très fort), mais je suis convaincu que ce à quoi ils pensent réellement, c'est la nationalisation du commerce de drogue, à l'instar du tabac (et de l'alcool au Canada), avec les montagnes de bonnes grosses taxes qui viendraient avec.

    En pleine crise économique, voilà un énorme "manque à gagner fiscal" qui échappe aux grosses pattes de l'Etat... De quoi prolonger un peu plus la sinécure de millions de fonctionnaires, politiciens et assimilés, qui serrent un peu les dents en ce moment à force de gratter les poches de tout le monde, où ils ne trouvent plus grand' chose...

    Satisfaire le "progressisme" moral Degauche tout en assurant une nouvelle et gigantesque ressource au régime étatiste, avouez que ça ressemble un peu aux 72 vierges mahométanes, pour un gauchiste...

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    1. J'avoue que j'ai balancé cette proposition en plaisantant, mais tout de même avec un fond sérieux.
      Car à l'évidence, la manière dont la gauche raisonne, on a vite fait de la comprendre.
      C'est un compromis entre la réalité et l'idéologie. Le schéma fiscal des prostituées m'a toujours surpris,
      et je pense qu'on a affaire au même genre de problème. J'ai raisonné de la même manière avec le cannabis.
      Même hypocrisie qu'en Hollande. Les coffee shops se fournissent clandestinement et revendent légalement.
      Je ne serais pas étonné d'entendre une proposition comme ça. Ca correspond à un raisonnement progressiste.

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    2. Robert Marchenoir13 novembre 2012 à 19:23

      Les coffee shops se fournissent clandestinement et revendent légalement.

      Oui, tout le monde oublie ça.

      Je pense que les socialistes rêvent de légaliser complètement la drogue tout en la nationalisant complètement. Cela ne veut pas dire qu'ils feront cette proposition, ce sont deux choses différentes.

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    3. Il est vrai que ce n'est pas en relation directe avec ce dont on discutait, néanmoins j'ai en tête, gravé au fer rouge, cet argument
      quand j'entends des gens dire: "regardez, aux pays-bas, ils ont légalisé."
      Certes, ils ont légalisé, mais faut voir de quelle manière s'organise ce juteux business.

      De la même manière, ceux qui veulent ré-ouvrir les maisons closes, en imaginant qu'elles auront le charme des années passées.
      Ces gens-là disent: "regardez en Espagne, ils les ont ouvertes". Mais bien sur, un bon trafic d'êtres humains sur le sol Français, ce serait une richesse
      en plus dont on aurait bien tort de se passer. Je n'ai rien contre les prostituées, mais c'est franchement les supermarchés les plus dégueulasses que j'ai pu voir ces baisodromes.

      Je trouve que le progressisme occulte trop souvent les conséquences directes et indirectes de certaines propositions. Ils prétendent mettre l'humain au centre de tout, mais au final, qui défend mieux l'intérêt de l'humain? Celui qui en parle à tout bout de champ avec des jolis mots tout roses, ou celui qui a un langage dur, mais dont la seule motivation est de protéger ses pairs? J'ai appris à me méfier comme de la peste des mots trop ronds, trop justes, ceux qui flattent l'égo, ceux qui sur-valorisent l'espèce humaine.

      Fin bon, merci pour cet échange Robert.

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  10. Robert Marchenoir12 novembre 2012 à 21:52

    Remarquez que celui qui a inauguré le truc de la grève de la faim, c'est Jacques Lassale, député centriste d'une circonscription tout ce qu'il y a de plus franchouillarde.

    Et tout le monde a pleurniché avec lui.

    Qu'est-ce que vous voulez attendre d'un pays qui ne déverse pas le mépris le plus compact sur des députés qui, au lieu d'assumer leurs responsabilités, font la grève de la faim pour mieux exercer leur activité habituelle : celle de mendiant qui vole l'argent des Français ?

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    1. Il y a bien un Jacques Lassale, dramaturge, mais pas de député, vous faites sans doute allusion à Jean Lassale, soutien indéfectible de François Bayrou ?

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    2. Robert Marchenoir13 novembre 2012 à 19:19

      Je dois me tromper, DSL, je n'ai pas vérifié. Je parlais effectivement du député béarnais proche de Baîrouille.

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  11. En attendant, ça vaut Saw 6 qui se passe à Morteau je crois... Oui bon d'accord, mais faut bien abaisser le niveau pour ce pôv Ludo.

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  12. Le bon vieux coup du "racisme"…
    n'est rien d'autre que de la diversion bas de gamme…
    pour ne pas parler des vraies questions…
    Entre les racistes et les anti-racistes
    je me demande quels sont les plus crétins…

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    1. les plus crétins…
      on va dire les plus "gnan gnan"

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  13. "En pleine crise économique, voilà un énorme "manque à gagner fiscal" qui échappe aux grosses pattes de l'Etat... De quoi prolonger un peu plus la sinécure de millions de fonctionnaires, politiciens et assimilés, qui serrent un peu les dents en ce moment à force de gratter les poches de tout le monde, où ils ne trouvent plus grand' chose..." (Robert Marchenoir)

    Cela faisait quelque temps que Marchenoir n'avait pas volé bas. J'étais inquiet.
    Je traversais justement il y a peu la plage du Touquet, remplie de fonctionnaires en vacances et dépensant sans compter l'argent si durement acquis par Robert. C'était un merveilleux concours de tenues chics, de lunettes en écailles de tortue, de montres griffées. Pendant ce temps, de malheureux patrons et banquiers trimaient dur dans les ateliers sombres et les usines moites, ne comptant pas leurs heures pour espérer pouvoir à nouveau payer leurs lourds impôts, mais heureux malgré tout de se rendre utiles à la patrie.

    Heureusement, grâce à la crise, même les fonctionnaires (techniciens de surface de la fonction publique territoriale, instituteurs, etc.) vont devoir se serrer la ceinture. La plage chic bientôt ne sera plus pour eux qu'un souvenir. Vive la crise !

    Nota bene : je suis pourtant d'accord avec l'essentiel du message de Robert, ce fabuleux propagandiste qui s'arrange toujours pour qu'on ait furieusement envie de ne pas le suivre malgré les quelques vérités qu'il profère. C'est un talent, ça.

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    1. Robert Marchenoir13 novembre 2012 à 19:27

      Si vous n'avez pas envie de me suivre bien que vous pensez que je dis la vérité, c'est vous qui devriez vous poser des questions.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.