lundi 26 novembre 2007

Merci bien, Monsieur Camus !

Il y a peu, entre une heure et demie et trois heures, je suis probablement passé pour un débile profond. J'étais occupé à faire le-monsieur-qui-lit-dans-le-canapé, à Levallois-Perret, au 10 de la rue Thierry-Le Luron (oui, ça existe...). Je riais comme un crétin, lisant le portrait, à la fois... à la fois quoi ? J'ai du mal à trouver les mots. Tendre ? Non. Filial ? Oui, forcément, mais il ne dit rien de particulier. Alors, quoi ?

Portrait superbe, portrait véritable, portrait de Madame Mère par Renaud Camus fils, embarqués ensemble dans un voyage écossais que je vous recommande hautement. Exaspération et piété, inextricables. Écrivant ces quelques mots, je me rends compte que les rapports de Renaud Camus avec sa mère (et d'une manière plus générale avec sa famille) mériteraient un livre entier - que je n'ai ni le temps ni la capacité (je le crains), ni peut-être l'envie d'écrire.

Il n'empêche : les sortilèges du journal agissent avec leur force habituelle, ainsi que dans les volumes précédents. Et comme dit - je crois - Saniette, dans La Recherche, "il n'y a pas moyen de savoir comment c'est fait..."

Non, il n'y a pas moyen.

2 commentaires:

  1. Dans la banlieue de Valence, nous arpentâmes la rue Daniel Balavoine.

    daniel Balavoine, humaniste du XXème siècle

    Je me suis permis de vous citer sur mon blog, vous avez trouvé le mot juste en ce qui concerne le journal de Renaud Camus, "sortilège".

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  2. Flatté d'être cité, bien sûr ! mais vous auriez pu me laisser un lien avec votre blog. Enfin, je vais tâcher de me débrouiller tout seul...

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.