lundi 23 novembre 2009

Ma valise est prête ! Je l'attends, la fin du monde, je l'attends...

J'aime beaucoup les folles, et même de plus en plus. Je ne parle évidemment pas des gay-prideuses en tutu rose, qui, elles, sont d'un conformisme dans la liesse bruyante à faire périr n'importe qui d'ennui, mais des authentiques folles – la “féminine du fou”, si l'on veut. On en découvre quelques-unes dans la vraie vie, mais assez peu, le plus souvent du fait que leur folie, leur idée fixe, leur mono-manie, etc. n'apparaît qu'au bout d'un certain temps. Et que, du temps, on en manque, vous ne savez pas encore à quel point.

Dans le blogomonde, en revanche, la folie se voit tout de suite, dans la mesure où elle se donne à voir – et même à admirer –, et que, au fond, c'est même la fonction première des blogs que de lui servir d'écrin.

Par exemple, Dame Hypos est folle – je le dis en toute sérénité d'âme. Elle est vive, intelligente, sympathique, charmante, drôle – mais elle est folle. Ce n'est d'ailleurs pas une folie-repoussoir que la sienne : je suis certain que vivre avec Dame Hypos – à condition de distancier à donf' – doit se révéler très amusant pour un homme suffisamment amoureux, même si un peu fatiguant par moment.

Sa folie, à elle, c'est la catastrophe à venir, le cataclysme imminent, le tsunami de proximité – le monstre sur le seuil, comme dirait Lovecraft. Encore une fois, je ne jette aucune pierre (j'ai peu de goût pour la lapidation, malgré les modes qui s'en viennent) : je suppose que les deux ou trois chevaux de bataille (oh ! et puis, soyons modestes et disons : baudets d'escarmouche) que j'enfourche régulièrement ici même doivent aux yeux de certains me ranger dans la même catégorie des fous catastrophistes, des médaillés d'or à l'idée fixe (et deux fois médaille d'argent aux idées asymétriques). Mais, évidemment, ce type de démence est toujours plus facile à voir chez le voisin, et partant plus amusant à observer.

La catastrophe du jour, pour en revenir à cette chère Hypos, celle qui va nous transformer l'intelligence en cervelle de canut, c'est le SICEM, le syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques. D'après son ami, le professeur Belpomme (si, si, je vous jure, allez-y voir...), si on n'alerte pas le monde entier demain, si possible avant la récré de dix heures, on va tous crever dans d'atroces souffrances.

Il y a cinq jours, notre vie était entre les mains multiples d'un sommet de Copenhague concernant, si j'ai bien compris, ce fameux réchauffement climatique qu'il est de bon ton de tenir pour avéré – et évidemment destructeur, sinon c'est pas drôle. “Sommet de la dernière chance ! ”, clamait alors la dame. Mais, comme le dit sommet ne doit avoir lieu qu'en décembre, je me demande si le sournois SICEM ne nous aura pas butés avant.

Il y a du prophète Philippulus chez Dame Hypos ; un syndrome vêture-en-drap-de-lit-et-gong-tibétain assez prononcé. Je ne la connaissais pas encore à l'époque, mais je l'imagine très bien, tout au long de 1999, essayant d'alerté les foules planétaires à propos du bug de l'an 2000, qui fit les ravages que l'on sait. Et, aujourd'hui, elle ne doit pas non plus faire la fiérote face à la méchante grippe porcine (ou aviaire, ou ovine, ou horticole : je m'y perds un peu, quant à moi).

Vous voulez que je vous dise, au bout du compte ? Eh bien, je la trouve merveilleusement roborative et euphorisante, moi, Dame Hypos. Parce qu'enfin : après avoir pris connaissance des cataclysmes qu'elle nous promet de façon assurée, certifiée, quasi inévitables sauf si Belpomme prend le pouvoir mondial, qui éprouverait encore le plus petit soupçon d'angoisse en entamant un nouveau paquet de brunes sans filtre tout en débouchant sa huitième canette de col blanc ? Petits bras, l'alcool et les clopes, petits bras !

60 commentaires:

  1. Tiens c'est curieux, j'associais Belpomme aux dangers de la gravitation...
    Cela dit, ne négligeons pas l'aspect "putain de pratique" de ce syndrome :
    - Docteure, y vas comment jourd'ui?
    - Hè, pas fort, vous savez le SICEM c'est grâveu, demandez donc au Pr Belpomme...
    - ....??!
    Bon d'accord, ça risque de ramener du blé à l'autre gland, mais tant que c'est pas remboursé par la sécu...

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  2. Je me sens parfois d'une indulgence coupable à votre endroit car votre billet, comme souvent, m'inspire un léger secouement de tête moins navré, je l'avoue, qu'amusé, alors même qu'ici ou là, j'ai, me rappelé-je (pas de lien pour cette fois, à cause des risques d'électro-hypersensibilité ligamenteuse), tiré à l'amiante, au glutamate ou à l'amalgame dentaire, et traité dans le même temps d'abrutis, de dégénérés, voire de sarkozystes ceux qui prenaient argument du nom du professeur Belpomme pour déconsidérer son propos.

    Pour le reste... Est-ce que je le dis ?...
    Oui, parce que, quand même, là...
    Non...
    Pourtant, vous-même, parfois, vous ne vous gênez pas pour...
    Allez, puis tant pis : oui...
    Enfin... Disons plutôt...
    Euh...
    Et puis, non, je vais encore, sinon, passer pour le sale con tout fier de sa petite science... Que dis-je, de sa petite science ? Victime de son petit syndrome d'instituteur raté tout au plus...

    J'aurai malgré tout essayé de vous alerter.

    Allez, un petit lien quand même, pour le fun.

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  3. Et le syndrome de Cassandre ?
    je dis ça, c'est pour équilibrer...

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  4. Nicolas : s'agissait pas de l'accabler non plus...

    Pluton : y aurait pas comme un peu d'effet "nocebo" dans c't'affaire ?

    Chieuvrou : votre article en lien n'est pas complet, il oublie d'accuser les OGM (que j'ai moi-même oublié dans le billet, c'est bête !).

    Mifa : oui, on y est en plein ! c'est bien pour ça que je me suis mis dans le sac avec elle : faut être juste...

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  5. Pourtant, un Syndrome d'Intolérance, ça avait toutes les chances de vous plaire, non ?
    :-))

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  6. Pas plus intolérant que toi, grand légume à queue verte !

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  7. J'avoue avoir trouvé votre billet fort réjouissant, Didier !

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  8. Dorham : je me suis bien amusé à l'écrire aussi. Surtout quand je me suis rendu compte que je devais être aussi fou que Dame Hypos, mais sur d'autres sujets. Mon premier réflexe a bien sûr été de me rassurer avec l'argument type : "Ah mais oui, mais non : toi, tu parles de dangers RÉELS !"

    Et, juste après, je me suis fait l'effet d'être le fou qui se prenait pour un os. Vous savez : on le guérit, on le relâche de l'asile. Il y revient le soir même, terrorisé. On lui demande ce qu'il a, il répond : "moi je suis guéri, je sais que je ne suis pas un os. Mais les chiens, eux, ils n'ont pas suivi le traitement..."

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  9. M. Goux, ce billet est hilarant, encore, encore ... :-)

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  10. Que tout cela est facile. Mon avis est que vous travaillez un peu trop la posture. Vous vous dandinez. Vous cherchez à être caustique, sans doute, mais vous ne vomissez qu'une triste bile et qui ne soulage pas vos aigreurs. Et finalement, les quelques rires sont ici aussi convenus que gras. Si je peux me permettre.

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  11. Apres Dedalus, il est difficile de dire quelque chose de con ou intelligent, aussi je resterai moi-même... :

    Votre post est hilarant !!! et ça m'a fait du bien de rire ce matin. merci.

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  12. Polluxe & Juliette : et vous n'avez pas honte, de ces rires gras que j'entends jusqu'ici ?

    Dedalus : On s'entraîne pour passer le concours de l'ENST 'École nationale supérieure des trolls) ? Tiens, comme vous avez fait un effort, je vais vous répondre, ça vous apprendra :

    - "Comme tout cela est facile" : en effet. Le billet a été expédié hier soir (à jeun : je précise pour Nicolas...) entre huit heures et huit heures vingt, soit entre le dîner et le film de la télé.

    "Vous travaillez un peu trop la posture" : le mot "posture" étant une anagramme presque parfaite de "Proust", j'accepte le compliment.

    Ensuite, lorsque vous tombez dans les vomissures et la bile et les aigreurs, vous avez tout faux. Il faut vraiment avoir ce que vous dites dans les yeux pour ne pas voir que ce billet n'est rien d'autre qu'humoristique (ou à prétentions humoristiques, si vous voulez). Ou voyez-vous donc de l'aigreur, alors que j'ensevelis littéralement Hypos sous les compliments (sincères en plus : je la connais en vrai, Dame Hypos) et que, lorsque je la traite de folle c'est pour préciser juste derrière que je souffre probablement du même genre de folie qu'elle ? Soit vous êtes idiot, soit de mauvaise fois, j'ai du mal à trouver une troisième explication, vous concernant.

    Quant à la nature des rires que vous avez entendus en commentaires, je laisse le soin à leurs auteurs de vous répondre, s'ils ont du temps et de l'énergie à vous consacrer.

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  13. Bon, tant pis pour les fautes, je les laisse : elles divertiront M. Chieuvrou...

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  14. Déjà que j'arrête de fumer, je vais pas rire allégé non plus !

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  15. C'est bon, vous tenez toujours ?

    De toute façon, je ne suis pas inquiet : les cabochards dans votre genre, ça arrive toujours à arrêter de fumer !

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  16. Didier,

    Ouais, presque deux semaines maintenant...A part le sommeil en vrac, ça va !

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  17. Que vous me donniez du troll est assez savoureux. De même l'idée que vous ne supportiez chez vous que la louange complaisante. Allez quoi, souffrez qu'on vienne vous taquiner sur votre propre terrain. Souriez et de bonne foi.

    Proust ?
    Vous vous emballez peut-être un peu là.

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  18. Eh bien, mon ami, vous devriez parcourir les commentaires qui atterrissent régulièrement sur ce blog, en particulier ceux de Nicolas, Dorham et d'autres : vous verriez qu'en matière de complaisance on fait mieux.

    Et je souffre très bien qu'on me taquine, puisque je vous ai répondu sur un registre similaire (Proust...)

    Non, voyez-vous, ce qui me sidère (mais réellement), c'est que, ici ou là, on ait pu prendre ce billet au drame, ou comme une véritable attaque personnelle, ou même comme une mise en doute sérieuse du syndrome de machin-truc, dont j'ignorais encore l'existence il y a 48 heures.

    Franchement, s'il faut se mettre à coller des smileys clignant de l'œil derrière chaque mot pour être sûr de ne froisser personne, le mieux est encore de fermer boutique et de passer à autre chose.

    Sinon, revenez troller quand vous voulez : la porte n'est jamais fermée à clé.

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  19. Confirmant que je ne suis pas de vos laudateurs (manquerait plus que ça), je m'empresse de signaler que ce billet ne m'a pas semblé très méchant non plus.

    Il m'a semblé farceur, joyeux, presque espiègle. Il me semble également que vous avez sciemment déminé votre texte en certains endroits de manière à ce que l'on ne puisse justement penser à une attaque en règle.

    Vous vous êtes rendu coupable de billets bien plus agressifs et colériques dans le passé. Vous savez avoir la dent dure, c'est peut-être pour cela que l'on ne distingue pas lorsque vous l'avez creuse.

    Et c'est moi qui vous défends, c'est carrément le monde à l'envers !

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  20. Dedalus : I see.

    Dorham : mais le monde EST à l'envers ! Particulièrement depuis ce matin, du reste, où je me prends des volées de bois vert de tous les côtés, pour ce billet dont, je trouve, vous venez de parfaitement définir l'esprit. En tout cas l'esprit dans lequel il a été écrit : un petit saut périlleux arrière avec un nez rouge, rien d'autre.

    Mais bon...

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  21. bon ok le catasrophisme et l'excés est un défaut des blogs de gauche trop souvent. Mais vaut mieux ça que du cynisme et de l'inconscience non? tout en oubliant pas que tout ça ne vaut pas un 20 ans d'âge (en fille ou en whisky)

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  22. Romain : oh, mais c'est très bien partagé par les blogs de droite, vous savez ! C'est juste qu'ils ne voient pas les catastrophes aux mêmes endroits (encore que, parfois, si...), c'est tout.

    Cela étant, vous feriez bien de pondre rapidement un deuxième commentaire pour dire tout le dégoût que ce billet vous inspire, sinon vous risquez de voir une bande d'excitées vous tomber sur le râble assez rapidement.

    Et, après, vous serez obligé d'expliquer que vous aviez lu trop rapidement la première fois, mais que, oui, bon, en effet, à la seconde lecture, ce billet n'est pas drôle du tout et même assez nauséabond, etc. C'est délicat à faire, au début, mais certains apprennent très vite...

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  23. nous avons le plaisir de vous informer, cher Didier que le PSR (dont les 5 points vous sont, j'en suis sûr, connus par coeur) possède désormais son logo !

    http://lingane.canalblog.com/archives/2009/11/24/15912292.html


    (tremble, PI, tremble ! le PSR arrive !)

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  24. Lingane : je viens de laisser deux commentaires chez vous, qui n'apparaissent pas : c'est normal, vous croyez ?

    En tout cas, longue vie au PSR !

    (Je rétablis un lien actif...)

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  25. Dedalus a tout faux. Ou presque. C'est vrai que, parfois, vous travaillez un peu la posture. Me trompé-je ?

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  26. @Monsieur Goux,
    Finalement je crois que je dois vous remercier.
    Vous publiez comme vous le faites souvent un billet gras dans lequel vous vous moquez et de moi et de ce que peuvent penser ou dire certains concernant l'EHS (hier, c'était les cafés citoyens, la veille le sommet de copenhague), peu m'importe. C'est là votre fond de commerce et si cela vous fait plaisir de vous contenter de dégoiser sur untel ou untel pour faire rire vos lecteurs, grand bien vous fasse !

    Ce qui m'interpelle davantage - et c'est là que je vous remercie car d'une certaine manière, vous me permettez de mieux mesurer leur capacité de critique - c'est la complaisance avec laquelle mes "amis" LB viennent ici applaudir vos frasques à la fois réactionnaires et médiocres.

    Que vous ayez (ou qu'un de vos lecteurs ait) apporté des contre-arguments m'aurait semblé naturel. La complaisance - a fortiori quand il s'agit de se moquer des gens et non de défendre des idées - m'a toujours semblé le comble de la vulgarité et je suis bien désolée de constater que ceux qui se prétendent ardents défenseurs d'une alternative politique ou d'un progressisme "éclairé" soient si vite aveuglés par quelques traits de jolie plume.

    Vous connaissant un peu et devinant derrière vos propos de beauf réac un esprit affûté, je me demande si l'objectif de ce billet n'était pas de se moquer davantage de ces commentateurs (par ailleurs si vertueux dès qu'il s'agit de défendre à grands cris la veuve, l'orphelin et le bronzé) que de moi.
    Bonne journée à vous.

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  27. Au secours ! Je viens de lire le rapport Belpomme et je me rends compte que depuis des années, je passe environ quatre mois par an dans un maison sur le toit de laquelle il y a une antenne SFR. A vous tous, je demande conseil : j'attends de pied ferme le cancer qui doit m'emporter ou je me suicide tout de suite ?

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  28. @hypos: zen on est solidaires avec toi, c'est jamais agréable de se faire attaquer brutalement. Mais bon y'a pire. Et ne t'y met pas en faisant de l'attaque pero (beauf) sur un truc politique. Que Didier soit un gros réac soit. Et ça vaut le coup de débattre sur un plan POLITIQUE avec lui, bien qu'il se laisse lui aussi trop souvent partir à l'attaque perso.

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  29. Hypos : vous devriez vous demander pourquoi aucun de vos amis (qui pour certains sont aussi les miens : cela est peut-être perturbant, mais cela est) n'apporte de "contre-arguments", comme vous dites. La raison en est toute simple et bête : pour qu'il y ait contre-argument, il aurait encore fallu qu'il y ait argument. Or, relisez donc mon billet calmement et vous verrez que, d'argument, il n'y a pas l'ombre.

    Vous vous dites déçue (peinée) de ce que ces mêmes amis ne vous défendent pas quand je me moque de vous. C'est qu'ils ont compris que je ne moquais pas. Là encore, relisez : je commence par dire exactement ce que je pense de vous. Puis, je dis que vous êtes néanmoins folle. Et, la phrase suivante, je note que je suis moi-même certainement atteint de la même folie que vous. Vous trouvez vraiment qu'il s'agit là d'une "attaque" ? Je vous souhaite de n'en subir jamais de plus méchante ni de plus sévère.

    Ensuite, vous déplacez tout cela sur un terrain politique qui n'a rigoureusement rien à faire là, me semble-t-il ; qui m'est en tout cas tout à fait étranger, à la limite de l'incompréhensible : j'écris quinze lignes pour ironiser un peu sur la manie contemporaine du catastrophisme et du fameux "principe de précaution" : qu'est-ce que le clivage progressiste/réactionnaire a à voir là-dedans ? Je connais des réacs qui deviennent rouges de fureur dès qu'on prononce devant eux les trois lettres maudites : OGM (c'est un exemple) et aussi d'irréprochables progressistes qui s'en foutent comme de l'an quarante.

    Sur le "fond" du sujet maintenant. (Je mets des guillemets à "fond" car, encore une fois, si mon billet était dénué de quelque chose, c'était bien de fond.) Ce fond n'était, pour moi, qu'un prétexte. Au risque de vous froisser encore davantage, si c'est possible, je vous le réaffirme : les histoires de réchauffement climatique me laissent parfaitement sceptiques et les sommets "de la dernière chance" m'amusent ; je persiste à trouver l'expression "café citoyen" bouffonne et dépourvue de sens intelligible (mais ce n'est pas vous qui l'avez forgée, que je sache ?).

    Quant au SICEM, j'ignorais son existence (son existence éventuelle, car rien ne me semble bien avéré d'après ce que j'ai pu lire depuis) il y a encore 48 heures.

    Une dernière chose : j'ai cru comprendre depuis que cette dernière question vous touchait personnellement, pour des raisons familiales. Il va de soi (mais vous n'êtes pas obligée de me croire : on sait de quoi sont capables les beaufs gras et réacs) que, l'ayant su, je me serais abstenu de tout commentaire et encore plus de tout billet ici. Seulement, votre billet à vous, celui sur lequel j'ai "rebondi" était tout à fait neutre, écrit dans un style "généraliste" si je puis dire. J'étais censé deviner qu'il vous concernait de manière plus intime, plus douloureuse ? Expliquez-moi donc comment.

    Pour ce qui concerne les gens qui sont venus commenter ici, d'une manière ou d'une autre, je n'ai évidemment pas à répondre à leur place.

    Pour finir, tiens, je vous dirai ceci : si j'avais vraiment envie de me moquer de vous, je supprimerais ce billet et ses commentaires. Vous auriez l'air fin, alors, Trublyonne et vous, avec vos billets vengeurs de ce matin !

    Mais, la mansuétude n'étant pas chez moi un vain mot, je vais vous le laisser.

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  30. Francis : je crois qu'on va en rester là dans l'humour, sur ce sujet, n'est-ce pas...

    Romain : Bravo, vous vous êtes bien rattrapé !

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  31. (I'm back. déjà.)

    non... c'est juste qu'à la lecture de votre maladroite réponse à Hypos je me demandais pourquoi vous ne conveniez pas simplement de l'extrême faiblesse de votre billet quant à sa forme - ce qui est toujours une faute grave quand on vise à l'humour.

    mais bon, ce que j'en dis, hein : c'est vous qui choisissez où tremper votre plume, grande folle.

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  32. Dedalus : je veux bien convenir que ma réponse est maladroite, encore faudrait-il me montrer en quoi.

    Pour le billet, il n'est ni faible, ni fort, bon sang de bois : c'est une galipette destinée À FAIRE SOURIRE ! Je ne sais plus trop sur quel mode le répéter, là. Je pense que je vais arrêter d'ailleurs...

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  33. Didier,

    Vous êtes en train de vous faire stacler là, je crois... C'est tentant faut dire !

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  34. Dorham : je n'ai pourtant rien d'un modèle !

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  35. @goux: je me rattrape? je ne vois pas en quoi! Je reste contre le catastrophisme fatiguant.

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  36. Ne vous fachez pas Hypos... pour info, j'ai plutôt les idées à gauche, mes deux meilleurs amis sont de droite.

    Je ne connais pas D.Goux, on ne peut pas m'accuser de lui lècher les bottes (je suis polie), et pourtant tous les jours je lis ses billets. J'ai un humour décallé, et quand je rencontre quelqu'un, je cherche toujours en lui le grain de folie qui l'anime. Ca tombait bien.

    Aujourd'hui, c'est surtout le ton employé dans son post qui m'a fait rire aux larmes (ce n'était pas gras mais mouillé, Dedalus)... Je ne l'ai pas du tout trouvé méchant. D.Goux est parfois bien plus sec...

    Il me semble que la dure loi d'Internet est d'accepter les louanges, mais aussi les critiques... c'est inévitable dans cette communauté des blogs. Je constate aussi qu'il est bien plus facile de s'en sortir par de l'humour.

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  37. Romain : c'était une plaisanterie, en rapport avec mon précédent commentaire s'adressant à vous !

    (Purée, ça devient d'un compliqué, de se comprendre, sur ce blog...)

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  38. Reprenez une bière, Didier.

    On me demande de justifier mon commentaire d'hier soir ?

    1. Il était 22:59, je sortais du bistro (mais pas trop chargé), j'ai fait le tour des blogs et j'ai mis un tout petit commentaire pour montrer mon passage.

    2. Mon commentaire est du niveau connerie de bistro parce que c'est ce qu'est le billet de Didier : une connerie de bistro.

    Hypos,

    Je ne relève pas les guillemets entourant "amis". Je considère ça comme une faute de frappe.

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  39. Nicolas : je ne demande jamais à personne de justifier quelque commentaire que ce soit : je ne suis pas commissaire du peuple ni procureur, du roi.

    Disons que si, finalement, mon billet vous avait choqué en lecture "reposée", j'eusse préféré que vous le disiez ici plutôt qu'ailleurs. Mais bon : je me rends compte que tout le monde vous tombe dessus de partout alors que vous n'y êtes pour rien !

    Pas bière, ce soir : petit pastis (ma réputation étant irréversible, autant y aller...), pour arroser le mot "fin" du BM !

    Tout le reste est anecdotes...

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  40. Résumons la chose : tout a commencé avec une pomme interdite et tout s'achève avec Belpomme.

    Didier, acceptez que je vous remette le "Golden Blog" 2009.

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  41. Voilà un débat qui est intéressant. La vivacité de l'attaque n'a d'égal que la promptitude du geste défensif, voire du contre tant redouté quand on attaque. Tout cela est cependant fort disproportionné eu égard au sujet.
    Je n'ai point vu dans ce texte (je lui préfère celui sur Ferré un peu plus bas)rien qui soit blessant pour quiconque.
    J'adore hypos et hypos le sait. J'aime Didier Goux et Didier Goux le sait. Ce débat est génial en ce sens qu'il ne repose sur rien de blessant pour personne... Didier Goux est fou ? Il le dit lui-même. Hypos est folle ? Qui en doute ? Pas moi. Suis-je dingue ? Quelle question ! Bien sûr que si.
    Cela dit, ça met de l'ambiance et c'est génial.

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  42. Est-il besoin de répondre au mépris pour le débat publique et citoyen - même imparfait - dont vous témoignez ici de façon à peine voilée ?

    M. Goux, je ne vois, pour ce que je lis, que condescendance et conservatisme. C'en serait risible si cela ne contribuait, par la même occasion et j'ose espérer à votre corps défendant, à la tentation latente de l'obscurantisme. Je me désole d'ailleurs de penser à votre influence éventuelle, aidée par une certaine qualité d'écriture.

    Porter la critique sur les excès du principe de précaution par exemple est compréhensible et sans doute nécessaire aujourd'hui ; distribuer des brevets de bonne conduite comme si vous étiez hors ou au-dessus du monde pourrait relever pour le coup d'une forme de psychose.

    Je peux enfin regretter à titre strictement personnel que vous pensiez qu'il faille "distancier à donf' " pour aimer Hypos. Je viens donc commenter chez vous aussi pour temoigner comme contre-exemple à la certitude que vous affichez. L'on s'amuse beaucoup certes, mais en étant surtout très proche. Suis-je moi aussi fou ? 

    M. Goux, autant je reconnais en vous un homme libre, autant je vous imagine par trop pétri de certitudes. Ou ne pratiquez-vous que critique aveugle ? 

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  43. Lediazec : juste un mot : merci. Et à demain, je suppose.

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  44. Christophe : j'en suis flatté au-delà de ce que les mots peuvent exprimer.

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  45. Ah ! Jon, Jon, dans mes bras, je vous aime ! Vous savez que si, dans un chapitre bouffon de roman, j'avais voulu restituer une parole de jeune progressiste, j'aurais été incapable de faire aussi bien que vous ?

    Si je l'osais, je vous demanderais la permission de reproduire votre commentaire en un prochain billet. Sans commentaire. Juste ceci, comme cadre : "on nous écrit..."

    S'il vous plaît, dites-moi oui !

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  46. :) Enflure ! Ai-je visé juste ?

    Plus sérieusement, je ne peux malheureusement accéder à votre demande. J'ai en effet déjà formulé à une autre une demande semblable de reproduction exclusive qu'elle a fort heureusement acceptée. Quand bien même, je doute que c'eût été possible sans cela vous concernant. Avais-je bien compris ? ;)

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  47. Didier: je me demande si , après Sarkozy et avant Hitler, vous n'êtes pas l'homme le plus insulté de la blogosphère.

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  48. @Suzanne. N'exagérons rien. Restons sobres, Suzanne !

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  49. @Nicolas. Toi c'est exceptionnel. T'es goû(x)teur professionnel.

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  50. Lediazec: Sobres, sobres.... modérez votre langage, hein. Beg Braz !

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  51. @Suzanne Rien n'est modéré chez moi !

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  52. @Didier
    Vous êtes parfaitement con, aussi con que je suis folle, c'est dire ! Mais vous êtes parfaitement humain et c'est pour ça que je vous aime ;)
    Restez vous-même ou plutôt comme le dit je ne sais plus qui dans un message sur le billet du jour, redevenez vous même et chassez les nuages noirs de ce psychodrame à deux balles dont nous sommes vous et moi aussi responsables l'un que l'autre (et tiens, je veux même bien dire - si cela peut vous/nous aider à retrouver le sourire plus vite - que je suis plus responsable que vous pour avoir pris la mouche trop vite).

    Et pour finir :
    Smiley :-) !

    Oui, je sors ...

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  53. Oui, bon, n'en fais pas trop ! Si mes potes de réconcilient, comment je vais entrenir des blogowares pour avoir des points au Wikio, moi ?

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  54. Il faut ce qu'il faut Nico ;-)

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  55. Marie-Laure : Je vous aime beaucoup, et je pensais que cela serait évident dans ce petit billet idiot. Apparemment, non. Bon.

    Là-dessus, le temps a fait son œuvre, et tout ça. Ma nièce adoptive (Nefisa) a eu l'air un peu effondrée que des gens de notre âge (oui, parce que, face à cette jeune pétasse, vous et moi sommes des vieux cons, il faut le savoir...) se mordent les mollets de manière aussi sotte : elle n'a pas tort, les jeunes ne sont pas forcément imbéciles, surtout quand ils sont ma nièce.

    Bon, en dehors de ça, il est très probable que je sois con, et absolument certain que vous êtes folle. Mais c'est précisément ce que j'ai aimé chez vous, lorsqu'on s'est rencontré à la Comète, c'est que vous soyez folle.

    Vous parlez de psychodrame à deux balles ? Putain d'Adèle ! Il n'y a même pas de psychodrame ! (Ou alors je n'ai rien compris au film).

    Vous savez quoi ? Vous et moi, on s'aime depuis toujours, et on le sait très bien. Et, du coup, qui c'est qu'a l'air d'un con, à jouer les maîtresses d'école en jupette ? Hein ? Hein ?

    C'EST NICOLAS !!!

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  56. @Nicolas
    J'espère aussi ! :)

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.