mercredi 2 juin 2010

Ode à Varlam Chalamov

Alors voilà. Hier soir, je suis violemment rentré dans le chou d'un type qui a une tête de “bon Français”, mais qui pense (si je puis dire) qu'il doit défendre tous les damnés de la terre (en quoi il est parfaitement occidental : tout dépend de lui...). J'ai viré mon billet, ce matin, simplement parce qu'il était mauvais. Et non en raison de la violence qui s'y exprimait : on doit être violent, contre les communistes, comme on doit l'être contre les nazis, qui sont leur double parfait – lire à ce propos Vie et Destin, de Vassili Grossman. Je ne me lasserai jamais de le répéter : il faut lire ce roman, et notamment ce chapitre magnifique où un commandant de camp de concentration et l'un de ses prisonniers – un général russe – en arrivent à dire exactement la même chose : les communistes et les nazis SONT la même chose.

Grossman a dit la vérité, dès les années soixante : le communisme et le nazisme SONT exactement la même chose. Ce qui veut dire que les petits sectateurs du facteur ridicule, les lécheurs de Marie-George, et même les bouffeurs de couilles de Mélenchon, sont parfaitement semblables à ces nazis dont on a eu le plus grand mal à se débarrasser.

Je vous renvoie à Varlam Chalamov, l'un des plus grands écrivains du siècle terminé. Et aussi à Evguenia S. Guinzbourg. Ces deux disent la même chose : le "T", dans votre dossier (signifiant "trotskiste") impliquait une peine deux fois plus longue, et, une fois en Sibérie, l'assurance de mourir deux fois plus vite que celui qui n'avait pas ce fameux "T". Or, que se passe-t-il, ici, sur ce blog qui est le mien ?

Il se passe qu'un petit M. Comité (trotskyste, donc) sort son couteau à beurre pour défendre un M. Bonnet (communiste de stricte obédience). Voilà qui ferait rire, je suppose, mais d'un rire amer, vraiment amer, un Chalamov.

Que va-t-on dire de ces clowns ? Rien. Évidemment rien. Ils sont les deux faces d'un même miroir, et il convient de les éliminer tous les deux. Ils ont des haines en commun : haine de la liberté, haine de la libre parole, haine de la vie au fond. Ils se (nous) haïssent tellement qu'ils adorent ceux qui vont nous (les) détruire. Tous ces petits amis de gauche (extrême, gauche extrême : je ne compte pas les socialistes là-dedans, à qui je demande instamment de réfléchir à leurs alliances) ne rêvent que d'une chose : détruire cet occident qui refuse de leur ressembler. Ce monde qui ne se plie pas à leur démence, ces ouvriers qui les emmerdent et ne veulent pas plonger dans leur folie de petits bourgeois ridicules. Je sais que ce n'est pas normal, mais j'aime les ouvriers, les paysans, les gros et petits cons dont je fais partie, contrairement à ce malheureux abruti de M. Comité. Car M. Comité, dans sa cité où il ne tardera pas à se faire couper la tête, va continuer à croire que... À croire quoi ? À croire la même chose que ses pères fondateurs ont cru depuis cinquante ans : qu'il s'agit juste d'aller chercher de pauvres Africains (de nos jours) pour remplacer de pauvres Sud-Américains (dans ma jeunesse) pour renverser le monde. Bande d'imbéciles ! Enfin...

Bref. Les Bonnet, les CSP n'ont absolument aucune importance. Ils peuvent continuer à s'associer ou à s'écharper, tout le monde s'en fout. Ils devraient faire ce qu'a prévu l'un de mes petits gauchistes préférés, pour se remettre de trois années de repos : un tour du monde en voilier – aux frais du pauvre contribuable, celui qui bosse, comme un con.

Et vous allez vous étonner que ces gens votent pour Le Pen ? Voyons...

68 commentaires:

  1. Excellent ! Vassili Grossman et Chalamov sont à recommander. De même que "Sans patrie ni frontières" de Yann Valtin.
    Et le coup du voilier me rappelle ce bon Winston et Christophe Colomb...

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  2. Il fait la faute le pôvre : il s'agit de Jan Valtin.
    E. allias A.

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  3. "Que va-t-on dire de ces clowns ? Rien. Évidemment rien"
    Rien, sinon qu'ils n'ont de communiste et de trotskyste que le nom. Ils se réclament d'eux, mais n'ont rien appris, rien compris.

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  4. Mince ! je ne le connais pas, celui-là ! Vous l'avez dans vos rayonnages ?

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  5. Bon.
    Ca a le mérite d'être plus clair. Il ne vous reste plus qu'à aller expliquer celà à Alain Badiou qui, lui, y croit encore à l'idéal communiste.
    Mais vous pourriez aller plus loin et nous expliquer pourquoi selon vous le communisme a encore droit de cité un peu partout quand le nationalisme lui est définitivement condamné.
    Quant à votre philosémitisme exacerbé il peut paraître suspect: vous ne cacheriez pas des ancêtres collabos?

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  6. Carine : pas d'accord : ils sont parfaitement communistes, au contraire. il n'y a pas plus communiste qu'eux...

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  7. "Car M. Comité, dans sa cité où il ne tardera pas à se faire couper la tête, va continuer à croire que.."
    Attention! Lui et ses amis pensent que vous appelez ce moment de vos voeux.
    Il faut leur préciser, puisqu'ils ne comprennent rien, que vous le prévoyez car leurs alliés ne rêvent que de ça. Mais ça ne viendra pas de nous!

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  8. Je ne vois rien de communiste dans leur verbiage neuneu.

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  9. Carine : je n'ai rien à préciser à ces gens-là, qui sont les ennemis. Qu'ils aillent se faire foutre.

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  10. fredi Maque : ce n'est pas à moi d'expliquer quoi que ce soit. Je; trouve simplement curieux que l'on ait le droit de se déclarer communiste, alors qu'il est interdit de se dire nazi. En ce qui me concerne, les deux me font vomir.

    (Tiens, d'ailleurs, je viens de vomir...)

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  11. "L'ennemi est bête ! Il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !"

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  12. Yep ! Revenir à Julien Freund...

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  13. Et bien non Didier, non, non et non. Vous vous trompez. Il y a une différence essentielle entre les nazis et les communistes. Les nazis étaient très fort en technique mais les communistes premiers en mensonge.

    Car oui, on peut tout reprocher aux nazis sauf le mensonge ! Hitler annonçait la couleur dès le début. Quand aux communistes leur espérance "merveilleuse" fonctionnait parfaitement. Le paradis tout de suite, enfin bientôt, dans quelques années, à la fin du plan quinquennal.....

    Il n'est pas impossible que le monde moderne arrive à réconcilier les deux.
    Trotsky avec son ipad accompagnant Himmler him-self chanteur de rap.

    Voyez le genre.

    Mais plus personne ne sera raciste, bien sûr. Enfin plus personne ne sera une personne.

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  14. Bien sûr que communisme et nazisme dans leur réalité furent semblables. Ce qui ne l'était pas en revanche, c'était le coeur et l'esprit de ceux qui s'engagèrent pour l'un ou pour l'autre. L'idéaliste nazi était un salaud avide de l'extermination de "'lautre". Le communiste "croyant" rêvait d'une égalité parfait avec "l'autre".
    L'intention était quand même différente. Si le résultat fut le même - je pense au Cambodge - il y avait ici la volonté haineuse de garder un monde pour soi et de l'autre le délire morbide d'un paradis impossible. C'est rapide mais autant le dire ainsi.

    Et il faut beaucoup de mauvaise foi - ou un foie très altéré avec un surplus inquiétant de bile- pour ne pas le dire.

    Le totalitarisme,pour presque tous ceux que vous attaquez,est l'accusation majeure.
    Et dire que, si vous vous relisiez, vous verriez que vous ne cessez de rêver à l'extermination d'untel ou d'untel. Vous dites "Oui, mais n'oubliez pas que tout ça c'est du grand guignol".
    Du Guignol Bang à la Céline? Avec votre possibilité d'une île; celle de la forteresse de Sigmaringen?
    Très beau lieu, en effet, qui vous plairait, "habité" par quelques grands fantômes. Pétain, Laval, Céline et tant d'autres.
    L'histoire de Sigmaringen reste à écrire pour celui qui rêve d'un bestseller.

    Mais vous trichez: Vous écrivez:
    "Ils ont des haines en commun : haine de la liberté, haine de la libre parole, haine de la vie au fond. "

    Pourtant vous cognez contre votre cible préférée, emblématique, névrotique: Céleste. Elle, totalitaire?
    Trop libre, trop hors de la haine, trop légère.Trop inaccessible.
    Vous n'aimez pas ce nom.
    Vous aimez la glèbe et la nostalgie de ses profondeurs. Pulsion de mort.
    Pourquoi pas? Mais cessez de de vous raconter des histoires, de vous réfugier derrière tel auteur comme bouclier.
    Bien sûr que les auteurs que vous recommandez sont admirables et je les revendique autant que vous qui n'en êtes pas propriétaire.
    Prenez quelques jours de congés, regardez les nuages, marchez le long d'un ruisseau,vivez ces petites choses simples qui sont à la mesure, parfois, des grandes oeuvres.
    Vous reviendriez avec de plus beaux écrits. Et plus heureux sans doute; mais je doute que de cela vous en vouliez.

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  15. Il me semble qu'il y a au moins une différence essentielle entre le marxisme et le nazisme:il y a un fondement humaniste et universaliste dans le premier (justice sociale, culture pour tous, etc)et un fondement racial et profondément sectaire dans le second.
    Sur les effets des deux idéologies il y a peu de différences en effet.

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  16. Hermès, je vais être franc avec vous : VOUS ME FAITES CHIER. Vous vous vous noyez dans ce que vous pensez être un style, mais en réalité, vous êtes infoutu d'exprimer quoi que ce soit de manière simple et claire.

    En fait, je me demande si vous n'êtes pas, tout simplement, un con.

    (Mais je peux me tromper.)

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  17. Henri : ben oui, c'est sûr ! le côté humaniste du communisme n'a d'ailleurs par échappé à Chalamov, à Mandelstam, à Guinzbourg, and so on...

    J'ai d'autres noms à votre disposition, si vous voulez...

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  18. "Je sais que ce n'est pas normal, mais j'aime les ouvriers, les paysans, les gros et petits cons dont je fais partie"

    Tiens ! Ben nous sommes deux... deux anormaux en ce cas.

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  19. Et puis, tout de même, mon bon Henri, dans national-socialisme, il y avait quand même socialisme, hein ?

    Ça compte, ça, non ?

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  20. Nebo : chais pas pourquoi, mais je me doutais que vous étiez aussi con que moi...

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  21. Comme vous y allez, Monsieur Goux...

    Je crois pourtant que, sur (au moins) un point, Hermès a vu juste : vous voyez bel et bien en la personne de votre blogueuse préférée un être totalitaire.

    J'irai même jusqu'à affirmer que, pour vous, Mao n'est rien d'autre que Céleste en pire...

    (Eh oui, tout ça pour ça.)

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  22. Chieuvrou (bravo pour votre nouvel avatar...) : Personne ne peut se vanter d'être Céleste EN PIRE...

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  23. Eh bien écoutez Didier, quelqu'un ici même se demandait pourquoi on pouvait se revendiquer encore communiste et plus nazi? Je n'ai pas de réponse à la question. En avez-vous une? A part une plus grande ignominie d'un côté que de l'autre.
    Je constate que le pays le plus peuplé de la terre est communiste et cela ne choque personne parmi les plus vigilants observateurs de l'hydre marxiste (il y a même des enthousiastes dans le clan des réactionnaires).
    Mais, il s'agit des effets, je me place à la base, j'essaie de comparer les deux livres références, le Capital et Mein Kampf.

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  24. Voyons, Henri, la Chine n'a plus de communiste que la structure dictatoriale de son appareil d'État, toujours placé sous la coupe du parti unique. Ce n'est certes pas rien, mais, pour le reste, ce pays est économiquement ultra-libéral, inégalitaire au possible et se soucie du bien-être de son immense prolétariat comme d'une guigne.

    Aussi, rien d'étonnant à ce que ce régime donne périodiquement lieu à des raffarinades enjouées.

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  25. Pour ce qui est du billet gouxien, on pourra toujours dire que le concept même de communisme portait en germe les dizaines de millions de morts que la mise en œuvre de cette doctrine a causés – en la dévoyant ou non, comme on voudra – à partir de la Révolution bolchévique. Cependant, les socialistes utopiques de la première partie du XIXème siècle, lorsqu'ils adoptèrent le mot, n'avaient pas forcément à l'esprit que le communisme se traduirait dans les faits par de tels crimes, ni même simplement par un tel autoritarisme (et ce, bien que Victor Hugo, je crois, eût mis dès cette époque en garde contre les dangers d'un « socialisme de caserne »).

    Vous allez peut-être trouver, Monsieur Goux, que je pousse le bouchon un peu loin en ressortant de leurs placards les vieux communistes pré-marxistes, babouvistes ou icariens. Il n'empêche, je ne suis pas certain qu'il faille jeter l'opprobre sur le mot ni sur la totalité de ceux qui s'en réclamèrent depuis son origine, en le réduisant à l'idéologie et plus encore la pratique du pouvoir par Lénine et ses différents héritiers (au premier rang desquels le trio infernal Staline-Mao-Pol Pot). C'est un peu comme si on confondait le nationalisme émancipateur du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes – celui, par exemple, de la guerre d'indépendance grecque ou du printemps des peuples de 1848 – avec le nationalisme belliciste qui favorisa (pour ne pas dire plus) la grande tuerie de 1914-1918. Ou comme si l'on accusait le régime républicain, en France, d'être par nature coupable des atrocités tant de la guerre de Vendée que des conquêtes coloniales, commises bien souvent au nom de la mission civilisatrice de l'homme blanc.

    Que les théories communistes soient totalement irréalistes et que leur mise en application mène fatalement à la catastrophe économique, voire à une dictature d'apparatchiki plus ou moins camouflée en dictature du prolétariat (notion qui, je vous le concède bien volontiers, n'est elle-même, fût-ce dans sa pureté conceptuelle, pas terrible-terrible, et même lourde de dangereuses dérives), c'est possible. Cependant, comme l'a rappelé Hermès, tous ceux qui se sont engagés en communisme n'avaient pas nécessairement cette vision à l'esprit, et l'ont fait bien souvent en croyant sincèrement œuvrer pour l'instauration du paradis sur terre.

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  26. Aussi le parallélisme entre les mots « communiste » et « nazi » est-il souvent contesté, même s'il est pertinent pour la mise en pratique des deux idéologies auxquelles ces mots renvoient (je ne reviendrai cependant pas sur ce débat puisque tout a été dit lors de la grande polémique comme on les aime d'il y a quelques années, telle que rappelée ici). Le nazisme, en effet, même s'il a pu tromper et fanatiser tout un peuple (enfin, disons plutôt la grande majorité de ceux des Allemands qui n'avaient pas été jetés dans les camps en 1933), mettait en grande partie cartes sur tables dès le début. Il suffisait ainsi de lire Mein Kampf pour constater le caractère éminemment dangereux de cette doctrine. Cela n'était pas toujours aussi flagrant pour le communisme, surtout pour qui avait le ventre creux.

    Pour faire court, vu l'heure, le communisme n'est tout compte fait rien d'autre, comme on se plaît parfois à le dire, qu'une hérésie chrétienne, aux conséquences certes désastreuses, mais à laquelle, qu'on le veuille ou non, un paquet de gens ont adhéré moins par haine ou par intérêt égoïste que pour l'édification d'un monde meilleur. Le nazisme a été quant à lui avant tout basé, dès ses débuts, sur l'idéologie de la supériorité raciale des Germains, l'exaltation de la guerre de conquête de l'espace vital, l'esclavage des Untermenschen, la militarisation de la société, und so weiter.

    Il reste que je me souviens que Milan Kundera disait, au début des années quatre-vingts, que certains communistes français qu'il voyait depuis son exil lui semblaient pouvoir faire d'excellents gardiens de camps.

    Voilà, c'était mon pensum du soir.

    (Ha, ha ! Battu, le Dorham !)

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  27. "Car oui, on peut tout reprocher aux nazis sauf le mensonge !"

    PRR,

    L'incendie du Reichstag ? Les campagnes de propagande menant à la nuit de Cristal ? Les danses de St Guy avant d'envahir les Sudètes ?

    Vous écrivez n'importe quoi.

    ---

    Didier,

    On a déjà abordé ce point de détail. Il y a eu un communisme à visage humain et il est - je suis bien heureux de le dire - italien. Certes, il n'a pas gouverné (on s'est bien démerdé du reste pour que ce ne soit pas le cas) mais ce communisme là a existé. Quoi que vous puissiez en dire.

    Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais de nazisme à visage humain. C'est là l'unique et essentielle différence.

    C'est ce que je disais hier, les communistes d'aujourd'hui n'ont plus rien de communiste, ils ne sont plus rien, ou vraiment peu de choses, comparer Staline et MG Buffet, c'est vraiment grotesque Didier...

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  28. Ah, et ça fait bien plaisir de lire l'excellent Mr Chieuvrou.

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  29. Permettez à votre petit gauchiste préféré d’apporter un démenti laconique mais néanmoins ferme à vos allégations.
    Le voyage en question ne se fera en aucun cas aux frais du contribuable, fut-il bosseur ou même con. Il sera entièrement financé sur mes fonds propres, en parfait accord avec mes principes de petit gauchiste honnête.
    Si vous désirez des précisions, je me tiens à votre disposition pour que nous en discutions plus avant.
    Depuis le temps que nous nous lisons mutuellement, j’imaginais que vous me connaissiez mieux que ça...

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  30. Le nazisme a un visage humain: il a été conceptualisé, mis en place par des humains, pour des humains et avec des humains...!

    C'est une face de l'humanité... comme le socialisme utopique.

    Ce qu'il y a comme différence entre socialisme - utopique ou non - et nazisme, c'est que le premier, au nom du progrès et du bien, veut améliorer le futur avec des idées - communisme, fraternité universelle, égalité... - , quand le second veut retourner à un ordre passé - paganisme, aristocratie, race pure... L'un et l'autre n'ont pas le présent en faveur.

    Les moyens utilisés - camps et autres détails de l'histoire de l'humanité - viennent d'une troisième utopie, toujours très en vogue à ce jour et qui peut encore déraper à n'importe quel moment: le scientisme du XIX°, le positivisme d'Auguste Conte, le matérialisme laïcard: il faut comprendre et rationaliser. Le crime en usine dédiée à ça est donc vu avec plus de faveur que la bête guerre tribale venue du fond des âges.

    Laurent l'Anonyme

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  31. @ Chieuvrou
    "tous ceux qui se sont engagés en communisme n'avaient pas nécessairement cette vision à l'esprit, et l'ont fait bien souvent en croyant sincèrement œuvrer pour l'instauration du paradis sur terre."

    Oui, d'ailleurs ceux-là se sont fait liquider vite fait. Ce furent même les premiers à l'être.

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  32. Laurent l'anonyme,

    Vous jouez sur les mots. Mais vous avez raison de le faire, ma formulation n'était pas assez précise.

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  33. Jacques Etienne3 juin 2010 à 09:24

    Tout mouvement qui exige de changer l'homme, quelle que soit sa base idéologique, est forcément totalitaire.

    Que ce soit pour le rendre plus grand, plus chrétien, plus blond, plus égal, plus pur ou plus mignon, ça finit toujours par des massacres, des camps, des bûchers.

    Sans carburant idéologique, le totalitarisme s'amollit. Il ne saurait durer longtemps.

    Cela dit, je trouve certaines de vos positions assez curieuses, M. Goux. Si je vous suis bien, on ne peut être antisioniste sans être antisémite. Je suis antisioniste. Même pas philosémite. Comme j'ai en plus une légère tendance à l'anticommunisme primaire, je dois donc être nazi.

    Ca m'ennuie un peu. Il va falloir que j'apprenne à marcher au pas de l'oie. A soixante ans! Et ces putains de rassemblements à Nuremberg, ça ne va pas me plaire: j'ai horreur de la foule. Sans compter que troquer mes polos en maille piquée blancs pour des chemises brunes ne se fait pas sans frais.

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  34. Le communisme en Chine! Merci de me rappeler, Chieuvrou, qu'il n'y a plus Mao en Chine, et que le libéralisme s'installe, je ne m'en étais pas aperçu:
    Eh bien voyez-vous, c'est au moins une qualité que vous pourrez attribuer au communisme, il est capable de se réformer.
    Pour le reste, je pense que libéralisme + dictature communiste est ce qui pouvait arriver de pire aux Chinois de base et de mieux pour l'oligarchie régnante.
    Je ne balaie pas d'un revers de main, comme vous le faites aussi facilement, la dictature communiste: derrière elle, il y a des dénis de justice et des privations de libertés fondamentales.Est-ce que cela vous chiffonne, on ne dirait pas. Pour les forts et les nantis, rien de changé.Les aspirations à la liberté ne sont pas sans doute à respecter de la même façon selon que l'on est en haut ou en bas de l'échelle.
    C'est peut-être utile à votre démonstration, c'est néfaste (quand ce n'est pas criminel)pour d'élémentaires droits de citoyens.

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  35. Dédé Pastaga3 juin 2010 à 10:12

    Garçon ! Remettez-nous une tournée, c'est la mienne !

    Putain ça fait plaisir, ça fait bien longtemps que j'avais pas suivi un débat aussi relevé.

    Alors, c'est qui qui est le plus méchant ? Les communistes ou les national-socialistes ?

    Eh, t'tasson, t'as qu'à voir, dans "communiste", il y a "con" ! Alors, hein ?

    Je trouve très élégant, pour ma part, de dire, finalement, les africains-communistes c'est de la merde, les arabes dans la seine, mais permettez-moi au passage de vous recommander la lecture de cet ouvrage tout-à-fait pertinent, emprunt d'un humanisme si sincère qui nous fait véritablement redécouvrir l'âme humaine.

    Parce que j'aime bien les ouvriers mais attention, faudrait pas confondre, je suis un intellectuel, moi !

    Continuez à nous amuser, les babouins pure race, on vous regarde. Vive la liberté d'expression.

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  36. Sinon il y a aussi ce passage dans les Bienveillantes ou le SS Maximilien Aue et un prisonnier communiste parlent de leur système respectif (putain dans ces cas là je ne sais jamais si je dois planter des S).
    En tout cas très instructif.

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  37. M. Dorham, je ne jouais pas sur les mots... Je veux juste "démoraliser" le débat... lui enlever son côté moral.

    Ainsi, de nature - et ma nature en vaut bien une autre - je peux vous assurer que je n'ai aucune sympathie pour le socialisme, fût-il utopique... excepté Proudhon et son socialisme anarchiste... qui n'est pas vraiment du socialisme.


    Ceci pour dire que l'idéologie égalitaire, la fraternité universelle et la relativisation de la propriété privée sous-entendus pas le socialisme, ne doivent pas être vus, contrairement à ce que vous sous-entendez, comme l'idéal social que nous n'atteindrons malheureusement jamais.
    Il y a d'autres conceptions de sociétés, qui souhaitent d'autres choses et qui ne sont pas basées sur ces valeurs.

    L'Homme est pluriel... au point que je lui ôterait bien sa majuscule...

    Laurent l'Anonyme

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  38. Timothée, Les Bienveillantes ont été écrites en 2005 par un homme né en 1967, franco-américain d'origine juive: c'est un roman historique, pas un témoignage!

    Laurent l'Anonyme

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  39. @ Nouvel Hermès

    "Trop libre, trop hors de la haine, trop légère.Trop inaccessible." Céleste?
    écoutez--moi bien, mon brave Hermès, vous qui écrivez de la même manière exaltée que votre égérie et votre muse à trois balles, mais en plus abscons que c'en est la plupart du temps plus incompréhensible qu'hermétique, elle au moins elle est primaire et elle fait plus simple que vous. Au moins, on comprend ce qu'elle dit, même ses conneries.

    Votre Dame de Bonté bonne, dame patronnesse laïque style je baise donc je suis pas coincée mais émancipée est d'abord et avant tout une petite fille qui rêvait d'être la reine des fées. En général ça passe en grandissant mais comme elle est restée infantile, ça ne lui a pas passé en vieillissant. Elle rêvait d'être star, star en n'importe quoi mais star, mais comme il y a beaucoup d'appelées mais peu d'élues et qu'elle n'est qu'une bonne-femme quelconque comme la plupart d'entre nous, ça ne lui a pas réussi. Elle avait bien un beau cul, mais pas le minois, et pas le talent d'actrice non plus. Star littéraire ça a foiré aussi, pas le talent pour ça non plus. Artiste, bein comme toutes les instit et monitrices un peu habiles de leurs mains, mais ça ne suffisait pas non plus.
    Pour finir elle a découvert le web et s'est lancée dans le blogging, où elle peut jouer les red star. Et comme elle est manipulatrice, et qu'exhiber son cul ça attire le chaland, là elle a réussi. Elle peut passer pour une femme libérée aux yeux des gogos de votre espèce qui en redemandent; ça lui fait un fan-club. Parce qu'il ne lui reste plus que ça à faire maintenant: star érotico-gauchiste du web. La preuve, elle milite pour la LDH, qui comme on sait ne brille pas par le féminisme (on se souvient du machisme, de la misogynie, du paternalisme de ses avocats contre Fanny Truchelut), ce qui lui va parfaitement.

    "Légère" Céleste? D'une légereté un tantinet ridicule. "Inaccessible"? Parce que vous prenez ses paroles pour du souffle divin en les buvant? Pour une déesse-mère? Vous êtes donc resté un vieil ado à ce point? "Hors de la haine"? Bein voyez-vous je préfère ne pas être gratifiée par sa bonté, j'y ai déjà eu droit, à sa bonté bonne de star narcissique et nombriliste, poisseuse et sirupeuse, et je sais à quoi m'en tenir.

    Alors allez raconter vos sornettes aux macaques et aux babouins, ils vous croiront certainement.

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  40. Laurent,

    Je persiste.

    Vous avez joué sur les mots, car vous avez parfaitement compris ce que je "voulais dire" par "communisme à visage humain" et vous vous êtes empressé de relever à juste titre l'approximation. Mais je vous ai dit que vous aviez raison de le faire, laissons donc cette question derrière nous.

    "Démoraliser" le débat, cela me semble impossible et je me demande si vous ne le savez pas vous-même.

    D'ailleurs, vous entrez presque ici en contradiction. La morale n'est pas un ectoplasme qui flotte au-dessus de nos têtes et qui téléguide tout. Comprendre l'aspect morale des choses demande un effort autant que l'exercice du libre arbitre. La morale, c'est aussi ce qui fait de l'Homme (moi, je garde la majuscule, merci) ce qu'il est et ce qui le différencie en grande partie des bêtes.

    Quand vous vous empressez de noter que la nazisme est une oeuvre humaine, vous ne dites rien d'autre, vous placez l'homme en rapport avec sa capacité à nuire, à détruire, comme à engendrer et à parfaire. Vous l'incrustez dans l'Histoire. Or, comment comprendre l'Histoire sans morale ? Sinon d'ailleurs, pourquoi comprendre ?

    Par ailleurs, je ne vois pas bien le rapport entre cette prétendue "démoralisation" et ce que vous dites ensuite, je suis désolé de vous dire que je ne trouve pas cela très clair.

    Enfin, vous vous méprenez sur ce que je sous-entend. Je ne sous-entend rien du tout, encore moins "que l'idéologie égalitaire, la fraternité universelle et la relativisation de la propriété privée sous-entendus pas le socialisme, [représentent] l'idéal social que nous n'atteindrons malheureusement jamais". Et je ne vois pas vraiment ce qui vous a permis d'imaginer cela.

    Je n'ai d'ailleurs même pas mentionné les thèses socialistes, j'ai seulement noté que nous pouvions au moins relever dans l'Histoire un communisme à tendance non totalitaire. Vous faites d'audacieux raccourcis.

    On ne se connait pas et je crois que c'est là la première fois que nous conversons donc vous ne pouvez pas savoir qui je suis ni ce que je pense être un idéal humain.

    Il n'y a pas d'idéal humain, voilà ce que je pense. Et je ne crois pas davantage aux idéologies qu'au système. Je pense l'Homme imparfait, non fini. Capable du meilleur comme du pire. Rien de plus.

    Je suis ce que l'humanité a choisi d'exécrer : un croyant (chrétien - de gauche, c'est vrai, je le confesse).

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  41. "Je suis ce que l'humanité a choisi d'exécrer : un croyant[...]

    ça y est, Dorham se prend pour Jésus, nous vl'a mal barrés.

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  42. Il y a un communisme à visage humain, c'est tout ce que nous partageons gratuitement chaque jour. Par exemple, certains ici prennent le temps d'écrire en étant sincèrement convaincu d'apporter quelque chose à ceux qui le lisent. C'est gratuit.
    (une réflexion d'Althusser)

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  43. M. Dorham,

    "Il n'y a pas d'idéal humain, voilà ce que je pense. Et je ne crois pas davantage aux idéologies qu'au système. Je pense l'Homme imparfait, non fini. Capable du meilleur comme du pire. Rien de plus."

    Donc nous sommes du même avis: je ne voulais rien dire d'autre... mais c'est vous qui l'avez dit!

    Laurent l'Anonyme

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  44. Dorham: mais je me moque gentiment, vous savez bien. Et j'observe, dans les matchs amicaux de préqualification à la coupe du monde des plus longs commentaires au sein d'une discussion, la vigoureuse remontée du fringant Chieuvrou.

    Encore une discussion intéressante.

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  45. @Floréal
    Je ne connaissais pas votre blog et je m'y suis donc promené...
    Une page interminable de vos photos nombrilistes dont une particulièrement charmante de 1976. Mais, hélas, les dégats du temps sont irréparables et se muent en "dégoût" des autres quand on se condamne à sa triste contemplation.

    Alors que votre commentaire soit hors propos du fait que je me contentais de dire que Céleste n'avait rien de totalitaire, etc. ne m'étonne guère . Jalousie de bonne femme qui ne m'intéresse pas. Vous évoquez je ne sais quoi avec elle, c'est votre problème.
    Mais vous seriez plus crédible si votre blog n'était pas qu'une inutilité nombriliste. Je suppose que vous n'êtes sur ce blog qu'en qualité d'exécutrice des basses oeuvres.
    En ce qui me concerne, je serais "incompréhensible". Alors si toi pas comprendre retrouve ces baboins et ces canaques que tu convoques si bien.

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  46. Et voilà, les "canaques" vont porter plainte. C'est toujours la Nouvelle-Calédonie qui trinque.

    ---

    Suzanne,

    je le sais bien.

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  47. Zut, je me suis planté ! J'ai écrit "canaque" alors qu'elle parlait de macaque! Au temps pour moi.

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  48. Hermès: "jalousie de bonnes femmes".

    Aïe aïe aïe, faut pas dire ça, mais "querelle d'égo". Ou d'egoEs, c'est mieux.

    La plus grosse partie de ce qui se déverse en insultes envers Didier, c'est aussi une jalousie de mecs, de mecs écriveurs, qui ont le verbe moins érectile. Quand on n'a pas les mots pour répondre, on cogne, on avilit. Et il ne s'agit pas que de doux épithètes usuels, comme con, crétin, débile, anencéphale, abruti, salaud, qui agrémentent si joliment les conversations internautiques.
    "soi-disant écrivain" est le nec le plus ultra, le ruban doré du cadeau. Et le choeur unanime de reprendre "ah, j'apprécie totalement pleinement la perspicacité la pertinence la finesse l'intelligence de ton analyse". Querelle de lavandières ou de harpies ? Dispute de petites bites, oui.

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  49. Pétula Claque3 juin 2010 à 13:48

    ...et il ne s'agit pas que de douces épithètes usuelles...

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  50. Imaginons un monde où il n'y aurait que des Georges et des avatars de Georges, quel monde merveilleux ce serait...

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  51. On écouterait tout Miles à la chaine, même Bitches Brew et les sessions en hommage à Jack Johnson.

    Puis parce qu'on est jeune et fou : "Le Gitan" de Daniel Guichard.

    Ce serait bien, ce serait chouette. Et le "Silenzio" d'Aldo Romano pour finir en beauté...

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  52. "Bref. Les Bonnet, les CSP n'ont absolument aucune importance. " Alors cessez d'en parler, s'ils n'ont aucune importance...

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  53. @ Nouvel Hermès

    Je ne lis pas votre blog dont je me contrefous, je n'ai lu que votre article pro-palestinien et ça peut me suffire, rien de ce qui est pro-islam d'une manière ou d'une autre ne m'intéresse.

    Il y a longtemps que je tiens un blog, et je ne l'écris certainement pas pour être utile à qui que ce soit mais pour me faire plaisir, un hobby qui ne coûte que l'abonnement internet, et ça j'arrive encore à me le payer.

    Vos conneries de guignol misogyne ordinaire, j'y suis habituée depuis wikipedia (qui m'a fait passer pour longtemps la velléité d'être utile aux autres sur internet, bien que ce soit moi qui ai rédigé la majeure partie des articles sur la civilisation étrusque, et tant d'autres d'ailleurs, qui doivent bien être utiles à un tas de crétins incultes qui se contentent de copier-coller en guise de recherche personnelle, articles que j'ai "rapatriés" sur mon blog; ma version étant certainement plus fiable que "l'amélioration" ultérieure de tiers plein de zèle qui vous ressemblent).

    Je ne suis l'exécutrice de personne, je me demanderais bien de quoi, d'ailleurs. Et comme j'ai certainement été plus utile aux autres, même malgré moi, que les autres ne m'ont été utiles, non seulement je ne cherche pas à leur être utile, mais en plus je souhaite ardemment qu'on ne vienne plus jamais me demander de l'être pour telle noble cause ou telle autre. Il me suffit de m'être utile à moi même, c'est déjà pas mal que d'y réussir.

    "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement
    Et les mots pour le dire se trouvent aisément"

    dit le vieil adage; ce n'est pas votre cas. Si cela l'était vous seriez compréhensible. Je suis aussi traductrice, voyez-vous, et guide touristique, une profession où l'on doit comprendre ce qu'on vous dit en trois langues minimum et se faire comprendre également, sinon on change de métier. Par conséquent je vous affirme que vous vous exprimez mal, et même très mal, que votre syntaxe est bancale et que vous seriez intraduisible: la preuve par neuf de la vérification. Votre prose est l'exemple même, s'il en fallait une, des textes qui doivent être réécrits (demandez donc à Didier, il est spécialiste, puisque rewriter).

    Quant aux macaques et autres, non, là vous vous gourez franchement: je ne suis pas Céleste et je ne convoque personne.

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  54. En parlant de macaque, vu sur le blog de qui vous savez:
    "Finalement il sait pas grand chose se mec, normale qu'il a des glands sur son blog de merdeu!"
    cénouléglan!

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  55. Si je puis me permettre :

    "Ce qui veut dire que les petits sectateurs du facteur ridicule, les lécheurs de Marie-George, et même les bouffeurs de couilles de Mélenchon, sont parfaitement semblables à ces nazis dont on a eu le plus grand mal à se débarrasser."

    Le problème étant que ces derniers disent précisément la même chose ... de vous.

    Mieux : que tout le monde dit précisément la même chose ... de tout le monde.

    Alors ?

    De deux choses l'une :

    - Ou bien l'épithète "nazi" est une tarte à la crème, une pure insulte dont le sens plane désormais on ne sait où ...

    - Ou bien nous avons tous quelque chose en nous d'Adolf Hitler (cette volonté de prolonger la nuit ?) ...

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  56. Carine, merci, je ne l'avais pas vu celui-là. Hop, copier-collé.

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  57. @Floréal
    Un petit message et ce sera fini avec vous. Vous vous la jouez très grosse tête, bon, libre à vous: Traductrice? ouahhh! Je ne donnerai pas le nom d'un de mes vieux amis traducteurs et des plus grands.La traduction c'est un art. Et je me dis qu'il est supérieur à bien des écrivains dans sa façon d'entrer dans des philosophes et des romanciers.

    Et ne parlant pas l'italien même si je le pratique suffisamment pour les bistros, je lis des livres en anglais, en allemand et en espagnol. Mais je suis un "con" dont acte. Et c'est vrai que je peux lire beaucoup sans comprendre ce qui me pousse à lire toujours davantage.
    Pour finir - totalement avec votre discours "féministe" ou de jalousie bonnefemmiste, j'ai bien rit en parcourant votre blog dédié à votre sainte personne. Vos beaux seins pointés de 1976 présagent-ils de cette chute au sens camusien (Le seul grand livre de cet auteur)?
    Le reste - image ou texte - vous y prendrez ce que vous voudrez, n'est malheureusement pas à la hauteur.
    Allez, assez perdu de temps.
    "Vous fûtes belle, vous devîntes conne."
    Mais ce dernier mot est moins blessant que la photo que vous affichée. Et que de photos, mon dieu, que de photos! ce déluge d'images pour une vie! Faites comme moi. Pas de photo. Des mots. la vie. la liberté. L'anonymat. Pas besoin de cracher.Ecrivez sur les nuages ou sur vous-même, pourquoi pas, mais pas à la solde de l'autre.
    La beauté est être soi. Résolument soi-même. C'est un homme qui doit vous le dire?

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  58. @ anonyme
    Je ne suis l'avocat de personne. Mais il y a des photos qui se disent et d'autres qui se vengent. Je préfère les textes de Céleste à ses photos. Qu'en dirais-je de Floréal ou d'anonyme?

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  59. On perd un peu le fil du fond du problème , si j'ose dire, dans mon français à moi; Assavoir que, quand même , y' a un nombre négligeable d'hommes, de l'ordre de 1000 pour 60 millions , à la louche, ( je laisse les matheux faire la règle de 3 avec triple salto inversé pour trouver le pourcentage) ce qui fait pas beaucoup pour 6 milliards ( si qq'un pouvait faire le calcul? merci) donc que ce pas bcp possède 80% des richesses mondiales, qu'elles soient monétaires ou industrielles ou … le reste, tout quoi… et que, sans poser la question pernicieuse, et qui fâche toujours dans les conversations, de savoir d'où vient donc toute cette valeur accumulée sous diverses formes dans les mêmes corbillons -- il va bien falloir se poser la question d'une nouvelle répartition des possibiltés matérielles de vie sur terre… et bien sur l'obligation de faire cracher au bassinet ceux qui crèvent la bouche ouverte d'hydropisie galopante sur leur tas d'or. Hydropisie ou poudre dans le nez pour les goldens boys. Donc nous revoulou l'air de rien dans les eaux de l'analyse infrastructurelle des sociétés et devant la question pour l'instant insoluble: comment gérer les infrastructures collectivement au lieu de se laisser gérer par elles... Vu qu'on n'est pas, dans l'ensemble ici, du côté des milliardaires pour qui roule le système.
    Je serais pas contre un voyage sur la planète Mars, moi, tout soudain!!

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  60. Euh Didier ne bougez pas, une petite surprise va arriver....

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  61. Tout ce qui est excessif est sans importance, soit. Sauf, Didier, que votre logorrhée vaut le détour : elle est... roborative. Et on a tant besoin de rigoler... Continuez, vous amusez très bien la galerie. Quand choit mon moral, je viens me ressourcer à vos billets imprécateurs. Ca fait un bien fou, après je passe sur Rire et Chansons.
    Toutefois, mon bien-être serait plus grand si vous faisiez un peu plus long, un peu plus lent, et un peu plus lourd encore... Possible ? Genre Livre Blanc du Capitalisme, ou Eloge de l'Occident...

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  62. @ Nouvel Hermes

    Non non, je ne me la joue pas grosse tête, je ne sors pas de Normal Sup.
    Mais moi, je n'ai pas un pote qui que quoi. Moi je SUIS vraiment traductrice. Laterza (j'ai meme ça dans mon CV), c'est pas le site brimborion en daube porno-bricolage -ça c'est Céleste- ni de la page web pour catalogues de papiers peints, duchnock.

    Je ne crois pas qu'un type comme vous soit à la hauteur de quoi que ce soit pour porter un jugement à mon égard. Gardez votre barda verbeux, vos nuages, vos âneries en beauté gnagna pour vos potes étroits du bulbe -et pour Céleste, qui adore la flatterie et les claques sur le cul -.

    Bien sur que si que je les crache, les crapauds phallocrates comme vous, et n'étant pas Céleste, je ne leur raconte pas qu'ils seraient des princes charmants pour m'en faire des courtisans.

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  63. Hermès et Floréal,

    Bon, vous arrêtez un peu vos chamailleries, oui, sinon ça va bientôt passer aux insultes et Didier Goux va encore envoyer nos écrits à la trappe, y compris les commentaires proprement géniaux issus de mon cerveau fumant.

    Sinon, si ça peut vous réconcilier, je suis moi-même une sorte d'inculte qui ne parle guère, pour tout idiome étranger, que quelques mots d'angevin et de berrichon.

    Henri,

    Je crains de ne rien comprendre à votre commentaire. Pour tout dire, je ne saisis pas trop si vous me prenez pour un méchant communiste ou, au contraire, pour un affreux ultra-libéral. Car, enfin, grands dieux, d'où tenez-vous que je balaie d'un revers de main la question de la dictature qui sévit encore et toujours en Chine ? De même, sur quoi se base donc votre appréciation, plus qu'insultante – et, d'ailleurs, totalement erronée – selon laquelle les dénis de justice et les privations de libertés fondamentales ne semblent pas me chiffonner le moins du monde ?

    J'ai conscience d'être plus souvent qu'à mon tour passablement confus, mais, là, tout de même, je pense avoir été clair. Quand j'écris que la Chine n'a plus de communiste que la structure dictatoriale de son appareil d'État, toujours placé sous la coupe du parti unique, cela ne vise nullement à tenter de faire croire que le pays s'est profondément démocratisé en abandonnant des pans entiers de son maoïsme pur et dur, mais a pour seul objectif de donner la raison évidente de l'engouement, que je constate comme vous, de nombre de nos « décideurs » (nettement plus de droite que de gauche, c'est une évidence) pour la Chine et son taux de croissance, sa déréglementation, le faible coût de sa main-d'œuvre, etc. : la Chine n'est plus un pays à économie administrée dans la pure orthodoxie communiste, mais a au contraire gardé ce qu'il y avait de pire dans l'ancien régime (autoritarisme, propagande, corruption, et tutti quanti) pour le conjuguer avec ce qu'il y a de moins reluisant dans le capitalisme (exploitation, injustices, paupérisation, etc.). Du reste, « appareil d'État », ça ne désigne pas seulement à mes yeux la présidence de la République, le gouvernement et l'assemblée populaire-je-ne-sais-trop-quoi, mais ça recouvre également l'appareil répressif du système judiciaire et de la police, l'armée, l'administration, ainsi que tous les potentats locaux représentant le pouvoir à l'échelon local.

    En résumé, mes opinions, pour employer un bien grand mot me concernant, sont sur cette question à peu près les suivantes :

    maoïsme = bah, caca !
    ultralibéralisme économique = bah, caca ! aussi
    maoïsme + ultralibéralisme = bah, caca ! encore plus


    Cela étant, ce qui pourrait arriver de pire pour les Chinois, ce n'est pas tant, comme vous l'écrivez, cette alliance en apparence contre-nature – et, en tout état de cause, effectivement plus que dommageable pour la masse du peuple – entre un régime politique communiste et un capitalisme sauvage sans pitié. Ce serait plutôt, à mon sens, le retour à ces tragiques crétineries qu'ont été le grand bon en avant de 1958 et la révolution culturelle des années 60.

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  64. Oui Cheuvriou, je poursuivais mon raisonnement entre communisme et nazisme, et au passage, hop, par simplification,j'ai tenté de vous y glisser dedans (pourquoi? j'avais peut-être une raison, mais je l'ai oublié et ne vais pas y revenir), vous attribuant des opinions que sans doute vous n'avez pas, et qui représentaient plutôt celles que l'on trouve généralement dans les commentaires de ce blog.
    Me relisant, j'y trouve en effet des collisions malheureuses et du vague dans les démonstrations.
    Vous rétablissez la clarté de ce que je voulais à peu près dire et c'est bien!
    Reste que mon débat avec Didier n'est pas clos, mais il n'est plus temps et tel que le connais on aura sans doute l'occasion d'y revenir.

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