mardi 6 septembre 2011

Je voudrais te consoler du mal que tu m'as fait


Ygor Yanka est de retour. De retour où ? Lui-même ne le sait sans doute pas encore très bien, mais enfin le fait est qu'il est là, quelque part entre les contours de sa propre existence. Et si le mauvais rêve est loin d'avoir perdu ses pouvoirs, du moins a-t-il commencé d'en ressaisir les rênes.

Son tout nouveau blog a bien évidemment pris place dans ma blogroll à peine sorti des limbes. Il l'inaugure par un texte d'une densité noire, mais dans lequel pourtant quelques entrebâillements de lumière se devinent. Enfin, je crois.

20 commentaires:

  1. Je trouve la dernière phrase admirable et émouvante.

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  2. Densité noire en effet.
    Le genre de billet où tout commentaire paraîtrait déplacé, inopportun.
    La dernière phrase m'a donnée le frisson.

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  3. On voudrait croire qu'il y a encore un chemin !

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  4. Désolé, mais je vais détonner. La dernière phrase est pas mal, et j'ai lu le texte jusqu'au bout, preuve qu'il ne m'a pas déplu, mais les quatre chats qu'on ne verra plus, la femme qui nous a viré et qu'on considérait comme la "maman" des petits chats, toute cette mièvrerie pour des félins de merde, c'est trop, et ça jette un soupçon sur l'intensité réelle de l'émotion. On ne peut quand même pas souffrir autant d'être éjecté par une méchante qui nous empêche de revoir des chats que d'une vraie affaire, avec des vrais gosses. Un minimum de décence, quoi : quand on éprouve des sentiments indignes, il n'y a peut-être pas de quoi se suicider, mais on n'en tartine pas des paragraphes sur internet.
    Ou alors c'est moi qui suis peu compatissant ?

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  5. Vanessa Taprendra6 septembre 2011 à 18:20

    Marco Polo est encore à l'ouest...

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  6. Marco Polo, vous n'aimez pas les chats, je n'aime pas les enfants. Nous sommes quittes. Des enfants, j'aurais eu des droits sur eux et je n'aurais pas été privé d'eux à vie. Leur mère, c'est-à-dire ma femme, n'aurait d'ailleurs pas fait ce qu'elle a fait, pour s'épargner la tristesse et la colère future d'enfants privés de leur père par un caprice honteux de femme hystérique, leur mère, justement.

    Ce que vous appelez des chats de merde (vous pouviez vous dispenser de couvrir de merde des animaux qui ne vous traiteront jamais de connard pour une frustration à deux balles), c'est pour moi bien plus que des chats. C'étaient les NÔTRES, à moi et à ma femme, ils représentaient pour moi une certaine idée du bonheur et de la volupté. Ma femme, qui peut être considérée comme la mauvaise dans cette affaire, continue de jouir d'un bonheur dont elle m'a privé par son acte de folie, et ce d'une manière assez brutale, puisque je n'ai pas été jeté, mais arrêté, sorti de chez moi, sans rien avoir fait, ni dit, ni écrit de répréhensible. C'est MOI qui ai vécu cela, et ses conséquences désastreuses, pas vous, si bien que je conçois votre indifférence, voire votre agacement. Mais je vous interdis de mettre en doute la sincérité de mon désarroi (qui ne concerne pas que les chats, mais ils étaient le sujet de mon cauchemar et c'est pourquoi ils miaulent dans mon si mièvre pensum).

    Les chats symbolisent pour moi le subtil équilibre de mon existence, ils me consolent des humains, de leur suffisance, de leur insuffisance. La simple observation de chats m'a déjà tiré de ténèbres vilaines en me redonnant le goût de vivre.

    Je vous rassure, à moi aussi il m'est arrivé de reprocher à mon maître Léautaud son sentimentalisme animalier. C'est peut-être parce que je le comprends trop bien qu'il m'exaspère parfois, comme une piqûre de rappel.

    Enfin, si pour vous un chat n'a pas d'âme, je vous plains. Vous devez trouver François d'Assise ridicule. Je le respecte infiniment pour son amour de la création. Et le jour où vous entendrez un chat médire ou persifler, faites-moi signe.

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  7. Marco Polo,
    Vous avez lu le texte jusqu'au bout, preuve qu'il ne vous a pas déplu, autrement dit, qu'il vous a plu.
    Puis vous avez cherché quelle méchanceté vous pourriez dire et vous avez trouvé. Mes compliments !
    N'ayant pas très bonne conscience, vous terminez en disant : "Ou alors c'est moi qui suis peu compatissant ?"
    Bien vu, Marco Polo !

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  8. Ygor, loin de moi la volonté de blesser, mais comprenez qu'on peut être blessé aussi, justement, de voir des chats attirer plus d'émotion que des humains et même que des gosses. Et puis il y a cette façon de se poser en "parents", qui est assez déplacée je trouve. Non, votre femme n'était pas leur "maman", ni vous leur "papa". Je conçois, bien sûr, que l'on puisse s'attacher à des bêtes (je suis humain, quand même !), mais cela n'a rien à voir avec le fait de les préférer à des hommes. Maintenant, croyez bien que j'imagine tout à fait la tristesse de votre situation, et je sais aussi que s'il y a beaucoup plus triste dans l'absolu, votre sentiment n'en est pas moins véritable, en tout cas je n'ai pas à le remettre en question. En revanche, je ne sais pas si l'on a le droit moral de ne pas aimer les enfants...
    Et merci d'avoir bien voulu répondre si précisément. J'ai conscience que mon commentaire ne le méritait pas.

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  9. Bien. Comme ce blog, du fait de deux ou trois personnes, commence à prendre les allures pénibles d'un salon de coiffure pour dames ou d'une salle d'attente de gynécologue, je me résous à fermer les commentaires quand je ne suis pas devant l'écran, c'est-à-dire au moins jusqu'à demain matin.

    Je signale d'autre part que pour celles et ceux qui tiennent à bavarder de choses et d'autres les intéressant exclusivement, il existe une chose fort pratique qui s'appelle le mail privé, et dont l'usage mériterait d'être encouragé.

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  10. C'est à cause de moi ? parce que je pense bien avoir commenté le billet, non ?

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  11. Didier, où est passé le blog de Corto ?

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  12. Geneviève : il y a eu un bug dans ma blogroll et j'en ai paumé une douzaine. Je comptais les rétablir un à un ce week-end mais je n'ai pas eu le temps (ou la flemme, je ne sais plus).

    Voici toujours Corto.

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  13. Geneviève encore : pour le retrouver d'ici qu'il ne revienne dans ma blogroll, passez par celle de “Partageons mon avis”…

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  14. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  15. Merci Didier, c'est noté.
    P.S. : je n'ai que des problèmes avec mes adresses Google. Je suis toute seule dans ce cas ???

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  16. À ma connaissance, oui. En tout cas ici.

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  17. Bah c'est moi qui ne suis pas douée, alors :-)

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  18. Mais merde! Jz voulais faire un commentaire sur le blog de Ygor, mais impossible: un coup on me demande de me re-connectert, un coup on me dit de m'identifier! Tout cela en vain! Bref, et s'il acceptait les commentaires venant ni de ceci ou de cela? Mais pas anonymes, bien sûr, ce n'est pas mon genre.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.