samedi 10 septembre 2011

Que faire ? s'interrogeait Lénine. Et encore, il n'avait pas de blog…

C'est ce qui s'appelle se prendre dans ses propres filets. Un jour, vous décidez d'ouvrir un blog – idée qui, en soi, aurait dû suffire à vous alarmer sur votre santé mentale. Dans la foulée, vous choisissez de le faire sous votre nom véritable et de laisser les commentaires ouverts et totalement libres, sauf si certains devaient vous expédier dans l'un des culs de basse fosse que Modernœud creuse à plaisir. En réalité, vous n'avez rien choisi du tout, les deux choses se sont imposées à vous de manière tout à fait spontanée et naturelle – vous n'y avez même pas pensé, en fait ; et d'autant moins, dans le cas de la seconde proposition, que vous étiez fortement persuadé n'avoir jamais de commentateurs, ou alors vraiment très peu. En tout cas pas prou. Sauf qu'ils ont débarqué, les commentateurs. Pas par wagons, mais tout de même. Pour les neuf dixièmes d'entre eux, vous n'avez qu'à vous en féliciter, ou au moins vous en réjouir. Demeurent les dix pour cent.

Ceux-ci se divisent encore en deux. D'abord les trolls authentiques et assumés ; on s'en débarrasse en fin de compte assez facilement et sans même avoir à sortir le chevalet de torture du grenier. Il reste les autres, ceux qui commencent par vous laisser une phrase ou deux par jour, généralement en rapport avec le sujet de votre billet, et que vous accueillez sans méfiance car ils ne disent pas que des sottises, et même en profèrent assez peu. Généralement il s'agit de personnes n'ayant pas elles-mêmes de blog, ai-je cru remarquer. 

Puis, leur babillage s'intensifie et s'éparpille tout à la fois, menace de virer à la logorrhée. Désormais, se sentant chez vous comme chez eux, si le sujet du jour ne les inspire pas plus que cela, ils ne se gênent pas pour parler d'autre chose – et entre eux de préférence. Bientôt, lorsque vous vous levez matin, vous les retrouvez là, au milieu de votre salon, poursuivant leur petite conversation de la veille, les pieds sur la table basse. Certains s'étonnent que vous n'ayez pas encore mis le café en route. Un peu plus tard ils vous signaleront sans trop de précautions oratoires qu'il est déjà passé midi et qu'il commencerait à faire faim…

Légèrement agacé de cette présence continuelle et encombrante – ils semblent vissés au canapé que vous aimeriez bien, de temps en temps, offrir à vos hôtes de simple passage –, vous vous permettez deux trois fines allusions destinées à leur faire comprendre que vous n'auriez rien contre un peu de calme et d'espace, pensant être tout à fait clair. Lettre morte. 

À partir de là, vous devrez vous résigner à l'un ou l'autre des palliatifs que vous aviez rejetés au départ de cette belle aventure : activer la si mal nommée modération des commentaires, voire radicalement fermer ceux-ci, comme le fit tout à l'heure l'ami Georges dans sa grande sagesse – mais aucune n'est pleinement satisfaisante, bien entendu. Si vous avez la chance d'avoir une Irremplaçable à domicile, vous pouvez aussi la laisser monter au front afin de ventiler les fâcheux façon puzzle : elle fait cela très bien.

Il restera que vos squatteurs auront réussi à vous faire faire ce que vous ne vouliez pas, à vous contraindre. Et il n'est pas interdit de penser que certains iront encore s'offrir la posture du martyr de la liberté d'expression ou ironiseront sur votre “reniement”, alors même que ce seront eux, au bout du compte, qui vous y auront poussé.

129 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Preum's!: comme cette tentative de nettoyage est joliment emmenée. C'est savoureux à lire, drôle et si policé. Mais comprendront-ils ?

    Au fait, le café est-il prêt ? avec 1 sucre et sans lait, merci bien!

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  3. Pour le café c'est trop tard : on est presque à l'heure du pastis, je vous signale…

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  4. Prem's aussi.

    J'espère que ce billet, que je vais de ce pas signaler sur mon blog, une fois n'est pas coutume, fera comprendre à certains de VOS commentateurs que je les vire de chez moi.

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  5. Trollos Goux: vive Christian Jacq, l'Islam et la Palestine !

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  6. Nicolas : pas sûr !

    Romain : bel effort…

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  7. Il y a une autre alternative, faire un blog avec des sujets nuls et débiles à souhait, un peu comme le mien : les commentateurs se barrent ailleurs.

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  8. Vlad, arrêtez de vous vanter, je vous prie !

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  9. Nicolas, la différence c'est que chez vous, vous virez ceux qui parlent du sujet mais ne sont pas d'accord avec vous.

    Alors je sais que le degôche aime les contres-vérité et déteste qu'on lui démontre qu'il à tort, mais quand même...

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  10. Ah, je dois dire que l'argument de Skandal n'est pas faux…

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  11. Pas l'habitude de commenter par ici, mais c'est relativement cosy, et je crois bien que je vais venir m'y poser de temps à autre.
    (Juste songer à virer la statue du Duce qui bouche la belle vue sur les pendaisons de l'Appelplatz, et ça devrait être pas mal)

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  12. Skandal,

    Non. Je vire les gens qui ont envie de parler d'un sujet et qui restent alors que je leur dit que je n'avais pas envie. On appelle ça des trous du cul.

    Cela dit, cet échange entre nous deux s'arrêtera là puisque tu n'a même pas compris que ce billet de Didier était destiné à des connards comme toi.

    Didier,

    C'est pas de ma faute m'sieur, j'étais juste passé pour m'abonner aux commentaires et j'ai vu l'autre andouille.

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  13. J'avoue que je ne comprends pas où est le problème. Il y a des commentaires qui vous déplaisent ? Et alors ? Votre maison, si je puis dire, c'est l'ensemble des billets que vous publiez, tandis que les commentaires sont une sorte de hall, une annexe au fond du jardin, même, pas du tout votre salon. Vous devez faire attention à ce qui s'y passe, par exemple vérifier qu'on y respecte la loi, car c'est chez vous, bien sûr, mais administrativement parlant. Ce n'est pas le lieu de votre intimité. Moi qui vous parle, par exemple, je commente, mais je n'ai pas l'impression de vous accaparer, de vous empêcher de passer à table ou d'aller faire un somme. J'ai mon chez-moi aussi, que je ne risque pas de confondre avec le vôtre.
    C'est pourquoi je pense que les commentaires devraient toujours être libres, à moins de perdre tout sens. S'il faut être de vos amis pour commenter, sous prétexte qu'on entre dans votre salon très privé, pourquoi ne pas inventer un mot de passe qui permettrait aux seuls happy few d'entrer ? Si cela existait (j'ignore si ça existe), utiliseriez-vous ce stratagème ?
    La magie d'internet a quelque chose de déroutant parfois, et peut-être d'horripilant, mais l'intérêt est bien dans cette confrontation tous azimuts, avec un seul type de contrôle : les gens vraiment trop cons ne publient pas de commentaires chez vous, ou très peu, parce qu'ils ne s'y sentent pas à l'aise, auraient honte, ou tout simplement parce que ce vous dites ne les intéresse pas (ben oui, ils sont cons). J'ai noté par exemple qu'il y a peu de fautes d'orthographe dans les commentaires, y compris ceux des Trolls, comme vous dites, qui n'apparaissent que quelques fois et dont je fais probablement partie (au passage, j'ai une révélation à faire : le Marco Polo qui écrit ici n'est autre que le fameux Blablator qui anima quelques posts cet été, avant de se retirer. J'espère que ça ne choque personne; on s'amuse comme on peut).

    En revanche, je peux dire que commenter un billet parce qu'on trouve le blog intéressant et sympa, puis se voir traiter de troll et rembarrer par le propriétaire ou ses commis, c'est un peu désagréable. Y avez-vous songé ?

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  14. Qu'est ce que j'en ai à foutre, Marco, d'être désagréable avec quelqu'un que je ne veux pas chez moi mais qui vient quand même en étant désagréable ? Prenez le Skandal, là haut, il n'avait qu'un seul argument "je suis compétent et pas toi". Oust !

    Vous n'avez rien compris à ce qu'est un blog.

    D'ailleurs votre commentaire est trop long, Didier est pourtant obligé de lire. Moi pas, je ne suis pas chez moi, je n'ai lu que la fin.

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  15. Nicolas : en fait je m'adressais à Didier. Je n'ai jamais déposé de commentaire sur votre blog (bien que j'y passe de temps en temps).

    "Vous n'avez rien compris à ce qu'est un blog", dites-vous.

    Eh bien éclairez-moi, je ne demande qu'à comprendre. J'avais l'impression de tenir un discours sensé, pourtant.

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  16. Marco,

    Les deux dernières lignes de votre commentaire sont significatifs de mon comportement : j'envoie chier les gens.

    Bon, je vous explique : les blogs sont un espace personnel de loisir et pas une tribune. C'est au taulier de décider du comportement des commentateurs, pas à eux...

    Il ne faut pas comprendre les blogs avec des forums ou, à l'opposé, des sites de presse avec les commentaires ouverts.

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  17. Je vous réponds, Nicolas, mais j'ai peur en le faisant de correspondre à ce que Didier rejette : la discussion personnelle. Alors je ne le fais qu'une fois, promis, car mon message initial s'adresse à Monsieur Goux.

    Je crois qu'il faut distinguer les billets et les commentaires. C'est vous qui décidez de publier ceci ou cela, qui décidez de quoi on parle, et ensuite les gens interviennent. Les commentaires sont publics.
    C'est l'agora; tout le monde peut s'exprimer, et la selection se fait naturellement, comme je l'ai dit.

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  18. C'est maintenant l'heure du pastis, mais si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je préfèrerais du whisky. Laissez donc la bouteille sur la table, ça vous évitera des aller-retours. Et puis ne vous donnez pas la peine de me resservir, j'y arrive très bien tout seul. Bon. Et si on parlait patates ? Parce que soit dit entre nous, la littérature, la musique, le dur métier de blogueur, les juifs, les muz, les gauchos, les zoziaux, les chiens, le chat et vos états d'âme, ça me gonfle grave.

    Patates, donc. Ça c'est un sujet. En fait, peu de blogs parlent patates alors qu'il y a tant à dire.Cette année ma récolte a été bonne : plus de 50 kg. J'ai fait de la ratte, de la BF 15 et de la Mona-Lisa. Ma préférée, c'est la ratte [...]

    Mais si ça se trouve, j'ennuie. Y'en a qui préfèrent parler naviot [...], ou poireau. Y'en a même qui ne parlent pas légumes.

    Dites donc, M. Goux, on dirait que la sècheresse a encore frappé. Vous n'auriez pas une autre bouteille ? Parce que causer, moi, ça me donne le séchon...

    Qu'est-ce que c'est cool chez vous ! On est bien reçu et on ne s'emmerde pas. C'est pas comme chez certains malpolis qui vous disent des gros mots et tout.

    Non, je ne resterai pas déjeuner. Inutile d'insister. Je suis attendu. Juste un petit coup de jus de whisky pour la route.

    A tout à l'heure !

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  19. Après la crise des subprimes la crise des supprimes. Virez les tous.

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  20. Après la crise des subprimes la crise des supprimes. Virez les tous.

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  21. J'avoue n'avoir pas réponse précise à la façon de gérer ces personnes qui s'installent dans votre salon en vociférant parfois et je fais comme vous : je demande à mon "Irremplaçable" à moi comment réagir... Bien souvent, cependant, je n'applique pas exactement ses directives ("Napalm, napalm" hurle t-il, lui si pondéré pourtant!)mais j'essaie de me débarasser des importuns du mieux que je peux.

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  22. L'ironie de la chose, si je puis me permettre, Didier, c'est que le lectorat, on l'obtient surtout en allant commenter chez les autres. Si vous n'aviez commenté que sur 3 ou 4 blogs, vous ne seriez pas si emmerdé. Et puisque vous citez Georges, vous ne m'empêcherez pas de relever une seconde ironie : si le gonze exige le calme chez lui, il rechigne rarement à aller foutre le "dawa" chez les autres, ce qui constitue quand même le comble du manque de savoir vivre.

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  23. Tout cela prend une tournure grotesque.
    Nos amis blogueurs en sont maintenant à échanger leurs problèmes de visiteurs malpolis qui puent des pieds et qui s'installent dans le joli salon qu'ils ont tant de mal à maintenir propre.

    "On n'est plus chez soi, ma bonne dame".

    Sans voir qu'une solution très simple est à leur disposition :
    ne pas faire de blog et envoyer des mails aux gens avec lesquels ils veulent communiquer.
    Ou bien encore : ne pas ouvrir les commentaires.

    C'est si compliqué de laisser les gens s'exprimer ?
    Personne n'a l'impression d'en faire un peu trop, là ?

    Et surtout, pas la peine d'essayer de répondre à mes observations et remarques. Je ne suis qu'un troll sans importance qui vient vous faire chier dans votre petit chez-vous.

    Juste une question, pour finir, histoire de vérifier qu'on est bien dans un asile de fous :

    Pourquoi laissez-vous la porte ouverte ?

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  24. Marco Polo, votre obstination à ne pas comprendre ce que j'ai dit finit par devenir presque touchante…

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  25. Mais enfin Didier, expliquez-vous plus clairement alors, parce que j'essaie vraiment de comprendre. (Ou alors je suis bête, option évidemment inenvisageable longtemps).
    Et mes remarques sur le caractère open des commentaires sont-elles si stupides ?
    Non, vraiment, je ne vois pas du tout en quoi les commentaires même les plus débiles peuvent gêner, ni comment on peut considérer ces commentaires comme l'invasion d'un espace privé (ce dont relèvent à la rigueur les billets eux-mêmes).

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  26. Le pire des commentateurs, le plus insupportable, ce n'est pas le contradicteur, c'est celui qui vous fait honte quand il partage tout le temps votre avis, tant il est con, chiant et lourd.

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  27. (je n'en ai pas des comme ça, je précise). Mais c'est pour éviter les groupies idiots, même s'ils ne sont qu'amour et admiration, que certains fiers blogueurs préfèrent ne pas avoir de commentaires.

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  28. Mais si vous ne voyez pas, vous ne voyez pas ! Ça n'a pas tellement d'importance, vous savez.

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  29. La solution est pourtant simple : écrire à l'avance les règles que l'on souhaite voir respectées par ses commentateurs.

    C'est tout à fait courant dans la blogosphère américaine. C'est parfaitement exceptionnel dans la blogosphère française.

    Or, chaque blogueur a des attentes et un niveau de tolérance différent. Ce que l'un trouvera normal, et même bienvenu, sera jugé inadmissible par l'autre. Si le blogueur ne fait pas un effort pour expliciter dès le départ les limites qu'il entend faire respecter, comment voulez-vous qu'il n'y ait pas de conflits ?

    J'ajoute qu'une charte de commentaires oblige le blogueur comme les commentateurs. Si ces derniers la respectent, cela signifie aussi que le blogueur s'engage à les laisser parler. (Même si un tel texte est évidemment sujet à interprétation.)

    C'est peut-être aussi pour cela que les blogueurs français rechignent tant à cette pratique.

    Ils préfèrent, comme Nicolas, se donner la possibilité d'insulter ceux de leurs lecteurs qui leur déplaisent, après les avoir incités à venir par le seul fait d'ouvrir les commentaires -- attitude d'une rare perversité, surtout de la part de quelqu'un qui se vante de chercher le record en matière de lectorat.

    Les autres options sont tout aussi simples, et connues. Par ordre de liberté décroissante :

    - Obligation de s'inscrire pour pouvoir commenter.

    - Publication des commentaires après relecture seulement.

    - Fermeture des commentaires.

    Il existe une autre modalité que je n'ai vu utiliser que par un seul blogueur (Lawrence Auster) : il n'y a pas de commentaires sur son blog, mais ses billets sont souvent suivis d'extraits de réactions de lecteurs envoyées par mail, qu'il édite et commente à sa discrétion, afin de publier un débat construit.

    Cette façon de faire demande évidemment beaucoup de travail (et n'est adaptée qu'à des blogs de débat).

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  30. Je suis, comme toujours, en plein accord avec la si brillante Suzanne, qui est l'honneur de ce blog, la fine cerise sur ce lourd et indigeste gâteau trop crémeux.

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  31. D'autres règles, qui ont fait leurs preuves, et peuvent être adaptées à certaines situations :

    - Limiter la longueur des commentaires.

    - Limiter le nombre de commentaires par lecteur et par billet.

    J'ajoute une mesure très efficace : expliquer, par mail privé, à un lecteur, pourquoi son commentaire n'a pas été retenu (ou a été supprimé).

    Et une autre : demander, par le même biais, à un lecteur, l'autorisation de modifier son commentaire, ou de ne pas le publier.

    J'ai personnellement reçu deux requêtes de ce genre.

    L'une, de la part de Stéphane Montabert, un homme politique suisse : bien que d'accord avec l'une des phrases de mon texte, il estimait que celle-ci pouvait lui nuire, et même lui occasionner des poursuites.

    L'autre, de la part de Philippe Bilger, avocat général à la cour d'assises de Paris, qui m'informait d'une particularité biographique d'un autre commentateur habituel, que j'ignorais, et qui pouvait rendre moins pertinent l'argument que je développais à l'encontre de ce commentateur, dans le texte que j'avais soumis. Philippe Bilger me demandait si, dans ces conditions, je souhaitais maintenir mon commentaire.

    On notera qu'a priori, un élu suisse pourrait se foutre comme de l'an quarante des élucubrations d'un anonyme de blog qui n'a pas le droit de vote en Suisse, et que l'un des plus hauts magistrats de France pourrait estimer n'avoir riennafout' de la validité des bavardages échangés entre deux lecteurs de son blog qui, l'un comme l'autre, n'ont strictement rien à lui apporter ni en termes de carrière ni en termes de notoriété.

    Je suppose que c'est pour cela que Stéphane Montabert est Stéphane Montabert et que Philippe Bilger est Philippe Bilger, tandis que "Nicolas" n'est que "Nicolas".

    Dans tous les cas, il faut être cohérent. On ne peut pas, à la fois, vouloir profiter de la notoriété, de la satisfaction d'amour-propre et du concours éditorial qu'apportent des commentaires, et se plaindre d'en être dérangé.

    Les blogueurs écrivent souvent, en pareil cas, qu'ils sont chez eux, et qu'ils ont le droit d'exclure qui ils veulent.

    Si l'on admet cette proposition, on doit aussi admettre son corollaire : rien n'oblige un blogueur à ouvrir les commentaires.

    A partir du moment où il le fait, ce n'est pas une tolérance : c'est une invitation. Une invitation peut s'accompagner de règles, mais des règles obligent aussi celui qui les édicte.

    Traiter ostensiblement et systématiquement de "connard" quiconque vous est désigné par le caprice de l’instant, comme le fait Nicolas sur son blog et jusqu’ici, sans la moindre provocation de son interlocuteur, dans l'unique but d'intimider, d’humilier et de faire fuir, est une attitude de voyou.

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  32. Marchenoir : je sais bien qu'il y a des solutions simples. Le problème est qu'aucune ne me satisfait vraiment. La modération notamment est assez frustrante lorsque s'amorce une discussion entre plusieurs commentateurs, en ceci qu'elle tue tout échange un peu rapide et vif.

    Pour moi, j'ai sans doute péché par optimisme, en pensant que tout le monde allait naturellement respecter les règles minimales du savoir-vivre.

    Et, encore une fois, les longues discussions entre commentateurs ne me dérangent nullement, pour peu qu'elles soient centré autour du billet sous lequel elles se trouvent. Au moins au commencement de la discussion : après, évidemment, ça peut dévier.

    Et même les accès de déconnade comme il s'en produit parfois ne m'ont jamais dérangé, au contraire.

    En fait, ce qui fait déborder mon vase, c'est lorsqu'un commentateur devient omniprésent, semble passer sa journée sur mon blog, et pour y parler de tout et de n'importe quoi au gré de sa fantaisie du moment : qu'il ouvre son propre blog, merde !

    Là où je plaide coupable, c'est que je ne suis presque jamais capable de dire à quelqu'un : Bon, écoutez, maintenant ça suffit, vos commentaires m'énervent pour telle raison et je voudrais bien que… etc. Heureusement, Catherine sait le faire, elle.

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  33. Suzanne : oui, mais un salaud de génie, qui marie le mordant de Frédéric Dard avec la gouaille d'un Michel Audiard, le rehaussé par un zeste de Chateaubriand ! Tâchez de ne pas l'oublier…

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  34. "Mais si vous ne voyez pas, vous ne voyez pas ! Ça n'a pas tellement d'importance, vous savez."

    Bon, d'accord.

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  35. Je suis d'accord avec Bob qui est d'ailleurs profondément stupide, vu que j'ai une charte des commentaires, moi.

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  36. Oui, mais qui les lit, ces chartes ? Moi-même, qui fréquente assez assidument chez vous, je n'étais même pas au courant que vous aviez pris la peine d'en établir une, alors…

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  37. Mais figurez-vous que moi-même je n'étais pas au courant. C'est un commentateur que je voulais virer (Jacques Etienne, je crois) me le rappelle...

    (j'avais du faire ça pendant que je m'emmerdais au boulot puis oublier ensuite)

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  38. OK Didier, mais alors ça veut dire qu'aucune règle générale n'est valable :

    - S'en tenir au sujet du billet : pas valable, puisque les déviations sont jugées admissibles au bout d'un certain temps, et même la "déconnade", le cas échéant -- ce n'est pas le cas sur tous les blogs.

    - S'abstenir de "flooder" ou de "squatter", donc, mettons, pas plus de 4 ou 5 commentaires d'un lecteur donné dans le même fil : pas valable, puisque les longues discussions entre commentateurs semblent admissibles.

    Si cela revient à dire à ses invités : "Je vous aime bien, mais maintenant je suis fatigué, cassez-vous", précisément, dans ce genre de situation, on évite de le dire comme ça.

    Dans ce cas, la solution me paraît simple : le blogueur signale que tout semble avoir été dit sur le sujet, que désormais on tourne en rond, et qu'il est temps de clore le fil.

    Cela évite de mettre en cause qui que ce soit, et aussi de dissuader, à l'avenir, les contributions qui seraient souhaitables.

    S'il s'agit d'éviter "qu'un commentateur devienne omniprésent, semble passer sa journée sur le blog, et y parler de tout et de n'importe quoi au gré de sa fantaisie du moment", alors la solution la plus adaptée me paraît le mail privé, puisque il est admissible de dévier du sujet et de polémiquer entre lecteurs.

    Il est tout à fait possible de demander à une personne qu'elle proportionne la fréquence et la longueur de ses interventions au contenu et au poids de son apport.

    Ou alors, il faut publier un appel à tous d'avoir à se recentrer sur le sujet.

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  39. Marchenoir vient de dire mieux que moi ce que je tentais d'exprimer. J'adhère.

    Et pour le dire un peu plus carrément : la récrimination contre les commentateurs est une belle hypocrisie.

    Ah ! tant que j'y pense : les règles de savoir-vivre ne disent pas qu'on a le droit de traiter comme on veut - mal, par exemple - les gens qu'on invite chez soi. C'est tout le contraire. Ceci dit spécialement pour madame Crevette, qui n'a pas de "réponse précise à la façon de gérer ces personnes qui s'installent dans votre salon en vociférant".
    Ben, faut pas ouvrir la porte, c'est tout. Mais si vous les invitez, Crevette, faut les recevoir sans leur cracher à la gueule.

    (Pardon pour cette petite remarque défoulatoire sur une blogueuse pas très réglo, qui vous laisse poster un message, vous insulte et bloque ensuite vos réponses... Il y aurait beaucoup à dire sur les méthodes minables de certains blogueurs qui ne jouent pas le jeu).

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  40. C'est admirable : les trois gugusses qui donnent des leçons de tenue de blog, ici, à savoir Skandal, Marco et Bob, sont à peu près les trois seuls qui n'ont pas de blog et qui ne savent donc pas ce que c'est que d'être assailli de commentaires, voire de leçon de savoir vivre.

    Marco,

    Quand je prends l'apéro dans mon jardin, tout le monde peut rentrer en sautant le petit muret. S'il est poli et sympathique, il aura droit à un Ricard, à la limite, si j'ai envie. Si, à un moment, il ne comprend pas qu'il est temps de partir, je perds patience et je l'insulte.

    La Crevette et Didier n'ont pas ma grossièreté et se posent des questions. C'est bien.

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  41. Une précision importante : il est absolument impossible d'éviter "le commentateur omniprésent, qui semble passer sa journée sur le blog, et y parler de tout et de n'importe quoi au gré de sa fantaisie du moment".

    Cela s'appelle un commentateur habituel, ou un pilier de blog, et c'est une caractéristique absolument inévitable de tout blog à commentaires.

    Et j'ajouterais : c'est ce qui en fait tout l'intérêt. Ce sont eux qui assurent l'animation.

    La véritable différence, en la matière, est entre le commentateur omniprésent que le blogueur juge intéressant, et les autres.

    On en revient aux solutions suggérées plus haut.

    J'ajoute tout de même que sur tous les blogs, il y a une sélection naturelle qui se fait : grosso modo, qui se ressemble s'assemble. Un blog de talent attire des commentateurs de talent. Les inclinations du blogueur se retrouvent chez ses commentateurs. Nul besoin d'intervention pour cela.

    Mais pour faire venir ces commentateurs (par définition inconnus au départ), il faut tolérer une circulation de personnes a priori moins désirables.

    Car il y a aussi la solution du blog privé, accessible uniquement sur mot de passe. Pourquoi pratiquement personne ne l'utilise-t-il ? Parce que, justement, ça barre l'entrée aux inconnus et réduit l'audience à presque rien.

    Ce genre de dilemme me rappelle le tropisme du commerçant français : tout irait tellement mieux, dit-il souvent, s'il n'y avait pas ces connards de clients.

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  42. Il est tout à fait possible de demander à une personne qu'elle proportionne la fréquence et la longueur de ses interventions au contenu et au poids de son apport. (Marchenoir)
    On peut toujours le demander, mais, hélas, quand on doit le demander, c'est fichu d'avance.
    Par exemple, je trouve grossier de se plaindre ici du comportement de la Crevette (qu'il soit réel ou supposé). Si on doit expliquer au plaignant que c'est grossier, en quoi c'est grossier, c'est vraiment perdre son temps; s'il ne le comprend pas tout seul, à quoi bon lui mettre les points sur les i ?
    Si Nicolas ou n'importe qui vous rudoie, se comporte comme un rustaud et vous fiche dehors, eh bien n'y allez pas! Un blog n'est pas un forum public.
    C'est parce que j'avais été censurée sur un blog (celui de Mlle S) que j'ai ouvert le mien, sinon, je serais restée simple commentatrice et emmerdeuse chez autrui, mais le refus de commentaires quand je ne comprends pas pourquoi, ou le tronquage de réponses et les agressions en meute sans pouvoir répondre, ça m'enrage.
    La solution est simple: que ceux qui se sentent muselés, rejetés, censurés, s'expriment et s'engueulent dans leur blog à eux! On peut très bien créer un blog juste pour répondre à un billet, en deux clics c'est fait!

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  43. Suzanne,

    "le refus de commentaires quand je ne comprends pas pourquoi, ou le tronquage de réponses et les agressions en meute sans pouvoir répondre, ça m'enrage".

    Je comprends. Mais vous n'avez jamais eu à expliquer à un libéral ou à un réactionnaire que je n'ai pas envie de discuter avec le lui.

    Tout porte sur le mot "envie" et c'est inexplicable puisque, par nature, l'autre ne peut pas comprendre pourquoi il ne fait pas envie.

    Alors vous expliquez une première fois et la conclusion arrive toujours la même : vous refusez le débat et vous en venez à des propos tels que ceux de Skandal plus haut "Nicolas, la différence c'est que chez vous, vous virez ceux qui parlent du sujet mais ne sont pas d'accord avec vous."

    Il se trompe totalement, c'est juste avec lui que je n'ai pas envie de discuter, pour des raisons qui ne regardent que moi et sa manière hautaine d'intervenir. Par contre, des gens comme Didier (ou Corto ou Vlad qui viennent de commenter ici) sont rarement d'accord avec moi mais sont bien libres de commenter chez moi.

    Les gens viennent commenter chez moi parce que c'est sympa, mais ils n'arrivent pas à rester dans le ton, donc le blog n'est plus sympa, donc je vire.

    Allez expliquer à des gens qu'ils ne sont pas sympathiques, vous ?

    Et pour revenir sur le machin de Skandal, il n'arrivera probablement pas à le croire : j'ai toujours viré plus de gens de gauche que de droite (sauf depuis un mois, environ, je le reconnais).

    Et je ne parle pas du nombre de types de gauche, en plus de ceux là, qui viennent profiter du blog du number ouane pour faire leur publicité auprès de moi... (pour que je les cite, les visites, ...).

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  44. sans compter le mec qui se pointe et donc le commentaire se résume à dire "venez chez moi, j'ai parlé de cela" et cracher un lien.

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  45. Ce billet fait un vrai carton! J'aurais jamais cru.. :)

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  46. "le refus de commentaires quand je ne comprends pas pourquoi, ou le tronquage de réponses et les agressions en meute sans pouvoir répondre, ça m'enrage."

    C'est vous qui le dites, Suzanne, et quand je signale que c'est exactement ce que j'ai subi chez la Crevette, vous me traitez de malpoli. Petite incohérence à mettre sur le compte de la solidarité féminine, peut-être.

    Nicolas : votre blog n'est pas votre jardin à pastis, pas plus que celui de la Crevette n'est son salon. Je ne peux pas voir votre jardin ou son salon depuis mon écran, mais seulement vos blogs, qui sont offerts à tous et, en principe, ouverts à tous. Ou alors, encore une fois, fermez la porte et mettez un mot de passe.

    C'est quand même logique, non ?

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  47. J'aime bien passer chez vous m'sieur Didier, par contre chez vos commentateurs il y a des vrais pipelettes.

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  48. El Camino,

    Ca va toi ?

    Marco Polo,

    Mais je ne vous interdit pas de passer ni même de commenter, je vous insulte et j'efface vos commentaires si vous ne comprenez pas que vous n'êtes pas le bienvenu.

    Il faut donc que vous (je parle en général, vous ne commentez pas chez moi) soyez tarés pour revenir...

    C'est quand même logique, non ?

    Vous pouvez voir mon jardin si vous faites l'effort devenir dans ma rue. Vous pouvez aussi l'éviter, c'est aussi bien.

    C'est quand même logique, non ?

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  49. Pas trop logique, non (connaissez-vous la définition du mot ?), et pas sympa en plus.
    Moi qui voulais tant boire un pastis dans votre jardin.

    Ce que je ne comprends pas, c'est ce besoin d'insulter les gens. On est tous frères, quand même.

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  50. Eh bien voilà, cette discussion du jour répond aux questions mieux que je ne saurais le faire ! On n'est pas d'accord, on argumente les uns contre les autres, et ça reste cohérent et plus ou moins dans la ligne du sujet initial : rien à redire.

    Le seul truc un peu perturbant, c'est que j'arrive à être d'accord successivement avec chacun des intervenants – au moins en partie.

    Je me demande si je ne vais pas aller me pendre.

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  51. Tous frères ??? Ah non, merde, faut pas pousser tout de même ! Voudriez pas qu'on s'enfile en couronne, en plus ?

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  52. Marco,

    Après cinq ans de blogage, j'ai consulter qu'insulter le type pour le faire le type que vous voulez faire dégager est la méthode la plus rapide (ensuite, il faut ne pas lui répondre, ou si vous avez le temps, effacer ses commentaires).

    L'autre jour, Didier, pour une raison que j'ignore (mais croit deviner), a été obligé de fermer les coms puis de rédiger ce billet. C'est plus de boulot.

    L'insulte est efficace. Et souvent juste.

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  53. Marco polo: incohérence ? Non, j'ai créé mon blog et je lui ai répondu dessus sans aller me plaindre chez une de ses copines. Essayez, vous verrez, c'est facile.

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  54. De mon côté, je n'ai pas trouvé de solution unique qui vaudrait pour tous, donc je continue à piloter mon blog à vue, avec plus ou moins de bonheur, tout en prenant les choses (et les engueulades entre commentateurs) beaucoup moins à cœur qu'avant. Mais j'ai moins de lecteurs et de commentateurs que vous tous, donc c'est plus simple, je pense.
    Sinon, le plus redoutable quand un blog a du succès, c'est quand il se produit ce qu'il se passe, par exemple, chez Assouline. Côté commentaires, c'est un véritable océan "d'accros-entre-soi", un déluge incompréhensible et rébarbatif dans lequel le commentaire de passage ne peut que disparaître corps et biens.

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  55. Sophie : entièrement d'accord avec vous. (Décidément, c'est une manie, aujourd'hui, d'être d'accord avec tout le monde…) Je me suis moi aussi résigné à piloter à vue, comme vous dites, à réagir au cas par cas.

    Ce que vous dites des sites très fréquenté est exact aussi. C'est je pense pour cela que Causeur a décidé de n'ouvrir plus les commentaires qu'aux seuls abonnés. Et c'est encore pour la même raison que je ne risque jamais un orteil dans les commentaires de FDesouche.

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  56. J'ai tout lu. J'ai tout compris. Je vais créer mon propre blog.

    Il règnera dans ce blog une ambiance mauvais vieux. Le moindre commentaire bon enfant en sera banni.

    Ça m'ennuie un peu pour les autres blogueurs car devant l'étalage des moindres replis de ma fascinante personnalité je crains que leur audience ne s'étiole.

    Number ones de tous les wikios, tremblez !

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  57. Marco : (Pardon pour cette petite remarque défoulatoire sur une blogueuse pas très réglo, qui vous laisse poster un message, vous insulte et bloque ensuite vos réponses... Il y aurait beaucoup à dire sur les méthodes minables de certains blogueurs qui ne jouent pas le jeu).


    Je ne me souviens pas spécialement avoir été grossière envers vous Marco(quoiqu'il est vrai que selon mes critères "gauchiste" est vraiment la pire insulte qui soit!) mais je me souviens effectivement de commentaires assez perfides de votre part que j'ai donc refusés (je ne vois pas ce que cela apporte au "débat", tout simplement).
    Et Nicolas a raison **: lorsque j'ouvre ma porte, je ne connais pas forcément très bien les personnes qui entrent chez moi et c'est au bout d'un moment (pas tout de suite!) que les vociférations ou perfidies se manifestent; il est alors trop tard et je prends une décision drastique en catastrophe...


    **Nicolas : "Quand je prends l'apéro dans mon jardin, tout le monde peut rentrer en sautant le petit muret. S'il est poli et sympathique, il aura droit à un Ricard, à la limite, si j'ai envie. Si, à un moment, il ne comprend pas qu'il est temps de partir, je perds patience et je l'insulte."

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  58. :0) En fait, il ne faut surtout pas avoir beaucoup de lecteurs, hahaha !
    (Ne me tapez pas, Nicolas.)

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  59. Ah mais je n'en ai pas beaucoup, juste des gros. Et lourds.

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  60. Nicolas n'a que très peu de lecteurs, seulement il fait des langues à Mme Wikio.

    (Hein ? Mais non j'l'ai pas dit…)

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  61. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  62. Didier,

    Wikio is dead comme on dit en rosbif. Enfin, sera mort mi octobre (vous devriez lire mes blogs).

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  63. "Il règnera dans ce blog une ambiance mauvais vieux."
    Ha ha ha ! excellent, j'ai hâte d'aller voir ça !

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  64. Crevette, c'était peut-être avec un autre de mes pseudos, car "je suis légion" (blague pour initiés).

    Ce que je vous reproche, c'est de "modérer" selon vos envies, sans qu'on sache si ça va passer, quelle est la règle. Un coup ça passe, un coup ça bloque, et en plus tout le monde dit du mal de vous sans que vous puissiez répondre, c'est pas gentil.

    Vous me direz : la vie n'est pas gentille. C'est vrai, mais le pauvre catholique que je suis l'a mal vécu, venant de vous.
    (Là, je vous la fais aux sentiments).

    Faut-il créer son propre blog pour régler le problème ?
    Facile à dire, Suzanne : je ne suis pas à la retraite, j'ai quatre gosses (mais pas de chats, ça compense - reblague à usage interne), bref, pas trop le temps de m'y coller tous les jours. J'interviens ici et là, surtout chez Didier en fait, parce que j'habite un trou paumé où les conversations intellectuelles sont peu fréquentes... Et puis quand on est un facho dans mon genre, lire ce que racontent d'autres fachos est une respiration, un moment de poésie dans un monde de brutes.

    (J'espère que ça pleure dans les chaumières, maintenant).

    Voila. Et j'ajouterais que les gens intelligents ne sont pas seulement ceux qui font les billets. Il y a dans les commentaires des perles extraordinaires. Je ne parle pas de moi, même si j'espère ne pas trop faire baisser le niveau.

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  65. vous décidez d'ouvrir un blog – idée qui, en soi, aurait dû suffire à vous alarmer sur votre santé mentale.

    En effet.
    A quoi bon vouloir ensuite psychanalyser vos commentateurs. Ils ne sont que le reflet de vos névroses. De plus c'est une erreur de considérer un blog comme une oeuvre d'art dont il conviendrait d'en chasser les pigeons de mon genre qui viennent y déposer leurs fientes. Pire: c'est ridicule et prétentieux.
    En fait il n'y a pas d'alternative: soit on admet qu'un blog est un espace public fréquentable 24h sur 24, (ce qu'il est), soit on prend les mesures coercitives que l'on juge necessaires (cf Georges qui se trouve si beau en son miroir). Mais en aucun cas on joue à la vierge effarouchée.
    Vous avez je crois, Didier, tout faux sur la question.

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  66. Bon j'ai pas tout lu vous avez un nid de jack'asseurs dans vos afficionados. Mais Bon pour faire simple faites donc come Vladimir ilitch prenez un commissaire trollitique ,et collez le au feedback.

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  67. Ceci dit Georges sait écrire des lettres d'amour.
    Qui se passent de commentaires.

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  68. "Ha ha ha ! excellent, j'ai hâte d'aller voir ça !"

    D'abord, merci Suzanne. Ensuite, je ne sais pas quand, si jamais, je commencerai.

    Parce que, figurez-vous, j'ai une serre à monter, un carré de fraises à replanter, des choux et des mâches à semer, un étage à isoler, plein de bouquins à lire (et absolument rien à en dire), bref, je suis occupé.

    Toutefois, vu l'engouement général que provoque ma décision, il va m'être difficile de ne pas y donner suite.

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  69. Je passe tard, tenir un blog demande beaucoup d'énergie et de temps encore plus si l'on décide de filtrer les commentaires .

    Laisser toutes libertés sur les dialogues exposent le maître du château aux saillies de coupeurs de gorges.

    Que faire, laisser les loups hurler sauf si les propos peuvent poser des problèmes au maître du château.

    On peut aussi insulter et effacer les commentaires des indésirables mais ces gens là pour moi sont des tartarins.

    Évangile selon Saint Marc: " Mc 5:9- Et il l'interrogeait : " Quel est ton nom ? " Il dit : " Légion est mon nom, car nous sommes beaucoup. ".

    Ou alors la série " Je suis légion" une BD en 3 tomes.

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  70. @ Jacques Etienne,

    Mauvais vieux, vous ne parlez pas des odeurs, pour les bruits j'aimes voisins.

    @ La crevette ,

    4 loupiaux,je compatis chez moi ils sont aussi au nombre de 4 et je les appelle les "bouffeurs de temps"; même plus le temps de rien juste de faire le gros lourd sur quelques blogs ou je suis souvent virer.Ah la la, ces maîtres de château , ils n'ont pas le sens de l'humour ou de la contradiction surtout les enfants de François.

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  71. mon gouzounours...

    Avait-elle conscience, Catherine, en appuyant sur la touche "enter" de son clavier, que ce mot familier, intime et un peu ridicule, allait à cet instant "T" se trouver propulsé en Patagonie, au fin fond de la Sierra Leone en passant par lamotte Beuvron ?

    Je suis tout à fait d'accord pour un peu de modération

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  72. C'est très amusant de vous constater débordé par ces gens. J'en ris sans méchanceté mais j'en ris !
    :-))

    [J'ai vu qu'on parlait de légumes après j'ai laissé tomber. S'il fallait en plus lire TOUS les commentaires alors qu'on vient sur un blog pour le taulier ! :-) ].

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  73. Comme l'écrivit un Camus (Albert, pas Renaud, désolé) : "Ceux qui écrivent clairement ont des lecteurs ; ceux qui écrivent obscurément ont des commentateurs"
    Je pense que vous êtes l'exception à une telle règle, cher Didier.
    C'est pourquoi, (entre autres) je viens rarement vous emm... avec mes conn...
    Bien à vous (et mille bises à Catherine)

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  74. Me relisant, j'ai peur de ne pas avoir été clair : je pense que vous écrivez clairement, Didier.
    Continuez et laissez aboyer les caravannes.
    C'est clair ?

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  75. Et maintenant on a droit aux commentateurs qui viennent dire qu'ils ne commentent pas, s'en vantent, et attendent des remerciements du blogueur.

    Rien ne nous aura été épargné.

    Quand je parlais d'asile de fous, je ne croyais pas si bien dire.

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  76. J'aime mieux les commentateurs qui ne commentent pas plutôt que ceux qui squattent. Marco est en train de comprendre. Finalement, ce billet de Didier aura été utile.

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  77. @ Porco Malo
    Ben oui, et si vous saviez comme je vous emmerde en plus.
    Sachant que je ne suis pas forcemment en désaccord avec ce que vous avez écrit, notamment sur ce billet.
    Comprenne qui pourra.
    Je vous signale au passage que je suis sans aucun doute un des plus anciens lecteurs de ce blogue pourri.
    C'est pas vrai Didier ?

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  78. Pareil ! Mais non seulement je suis parmi les plus anciens mais je suis probablement le plus gros ancien.

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  79. Dites, Didier, sur ce coup là, vous l'avez échappé belle, vous auriez pu avoir Dorham répondant à chacune des andouilles.

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  80. Bon, si on me traite d'andouille maintenant (que j'adore, saucisson étant) je m'en vais et je ne commenterai plus jamais sur ce blogue pourri que je continuerai — malgré tout et tous — à lire tous les jours.
    Voilà.
    Ah mais !
    PS : mais non Nicolas, vous n'êtes pas gros. Arrêtez de vous faire du mal.

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  81. C'est bien ma veine : juste au moment où je parviens à m'échapper de l'asile, j'apprends, primo, que le blogue de Didier Goux est à son tour devenu un repaire d'aliénés, et, secundo, que les sans-blogue logorrhéiques n'y sont plus les bienvenus...

    Qu'il me soit malgré tout permis, en guise comme qui dirait de baroud d'honneur, de participer moi aussi au grand concours uroluditélémétrique qui vient d'être ouvert, visant à désigner le plus ancien lecteur-commentateur vivant de la prose blogogouxienne. Certes, je ne saurais moi-même prétendre au titre, mais j'aime mieux dire que les deux petits jeunes qui semblent espérer pouvoir monter sur le podium peuvent toujours courir.

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  82. Ah Chieuvrou, nous nous demandions ce que vous deveniez : ) Heureuse de vous relire.

    Fredi, et c'est la dernière fois que je vous réponds, mais si vous suiviez au lieu de blablater en emmerdant tout le monde tellement vous êtes ennuyeux, le "gouzounours est un pseudo affectueux inventé par Suzanne et qui m'avait beaucoup fait rire.
    Pas la peine de répondre, je ne lirais pas.

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  83. C'est bien aimable à vous, Catherine.

    Bon dimanche à tous deux.

    (et là, je serre les fesses pour ne pas subir l'accusation infamante de complaisance envers le blogopape de la « droite extrême »...)

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  84. Pour ce qui concerne la querelle des anciens, je dois dire que c'est en effet le sieur Chieuvrou qui doit monter sur la plus haute marche (à condition de ne considérer que les trois candidats en lice, car sinon, Georges vous bat tous à plates coutures, puisqu'il fut bel et bien le tout premier). Vient ensuite Martin Lothar pour l'argent, puis Nicolas pour le bronze. Mais rien n'est définitif, car si un P/Z ou un Guillaume Cingal viennent faire valoir leurs droits, tout le monde redescendra de deux places…

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  85. Et le café, il est prêt le café ? Nan parce que c'est pas tout ça…
    :-)

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  86. Bon, si Poireau revient, moi je me casse.

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  87. Catherien, vous êtes chez vous, je ne fais que passer pour le café !
    :-)

    [Tiens pas d'insultes, c'est cool ! :-) ].

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  88. "Que faire? comme dirait Lénine" est une de mes blagues familiales préférées...haha.. Mettre l'électricité suffira t il? j'ai bien peur que non.
    Perso j'ai choisi la solution blog invisible lu par deux lecteurs..mébon, c'est pas le style de la maison.. moyennant quoi, il faut être vraiment bouché à l'émeri pour ne pas comprendre de quoi il s'agit.. ah mais justement! (Salut t'à toi Dame Bêtise.. Toi dont le règne est méconnu..) c'est bien de non intelligence dont il est question.. il faut être d'intelligence avec le discours tenu par le blog et son auteur pour suivre au petit galop derrière le train de sa pensée..bon des fois, ça va trop vite le taulier est en tgv, et les autres en espadrilles (je me lâche sur la métaphore, c'est dimanche..) comme le billet sur Proustalors, y'a comme un léger (?) décalaaaage..
    Marco et Fredo , je sais pas à quoi vous ressemblez IRL (dans la vraie vie) / et je ne veux pas le savoir.../ mais ici vous avez l'air de deux imbéciles pontifiant, sans finesse et sans culture (et je dis rien de la pique anti Ma'ame Crevette (qui, by the way, à CINQ enfants et pas 4..,,mais une fille ça compte sans doute pas, haha -- celle là, elle était facile)
    Pour en revenir à Marcel, on en est plus à se marier avec "une femme qui |n'était| pas son genre" et je dois dire que supporter les remarques de (au hasard Mildred..) perso ça m'a fait fuir .. cette petite personne suffisante et pourrie de condescendance (preuve de l'atrophie des neurones, soit dit en passant) n'envisage même pas que son interprétation des choses puisse être fausse..

    ah et voilà la bonne nouvelle du moment: Marchenoir est de retour.. et je dois dire dans une forme OLYMPIQUE sisi!! Geargies

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  89. Geargie, la Crevette a NEUF enfants ! 6 garçons et 3 filles : )

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  90. Ah, Catherine m'a pris de vitesse !

    En plus, le temps qu'on en cause, elle en est peut-être déjà à dix, allez savoir avec ces cathos…

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  91. C'est dimanche et je me prépare pour aller à la messe. Les insultes seront pour demain mais si vous étiez intelligent, vous les entendriez !

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  92. Chère Irrempe, justement pris d'un doute affreux, j'étais en train de verifier si c'était pas plutôt six... là je dis rien, je m'incline, ( d'ailleurs, y'a comme un goût de pomme?? => y'en a aussi ;-)
    bonne matinée, tiens je vais me reprendre un café.. Geargies

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  93. Monsieur Goux,

    Si vous lancez une pétition pour le retour de Guillaume Cingal, sachez-le, je signe.

    Monsieur Poireau,

    Votre malencontreux Catherien fait dangereusement écho au Raffarien d'un ancien ministre de l'Intérieur devenu qui l'on sait. Étant donné le vent d'épuration qui semble souffler sur ce blogue, je ne saurais trop vous conseiller d'être plus vigilant.

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  94. Chieuvrou : oh mais il lui arrive de passer, surgissant comme de nulle part au moment où on l'attendait le moins…

    Sinon, vu le nombre de commentaires, vous avouerez que mon épuration est plutôt soft.

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  95. C'était tellement mieux au début, quand on avait que trois/quatre commentateurs. Des vrais, des purs...

    "pas la peine de répondre, je ne lirais pas".

    C'est le genre de propos qui mériterait une analyse précise. Symptôme de dépression ou attitude de racaille ?

    Maintenant, je vais dire la vérité que tout le monde voit sans oser la dire, ce qui me vaudra sans doute l'excommunication :

    Ce blog serait beaucoup mieux si les habitués ne se donnaient pas tous les droits, y compris celui de dire n'importe quoi et d'être impolis, voire carrément grossiers. Le problème, ce n'est pas le troll de passage, mais les "amis" (ou l'indispensable épouse) du blogueur qui prennent leurs aises et empêchent les autres, les nouveaux, de s'exprimer, qui les rabrouent et les minabilisent sans ménagements alors qu'ils n'ont rien à dire, sinon des "salut toi, ça faisait longtemps", ou des "Hé les jeunes, n'oubliez pas que c'est nous qu'on est les plus anciens ici".
    Sans doute par peur de voir quelque chose leur échapper, un privilège, une relation particulière avec le taulier. Quelque chose qui donne l'impression d'exister.

    Et maintenant que j'ai franchi la ligne rouge, je pousse le bouchon encore plus loin, brûlant tous mes navires :

    Quelqu'un peut-il retrouver dans les archives de ce blog, que je suis depuis pas mal de temps, la trace d'une seule intervention pertinente, ayant un peu de fond, de la part de Catherine ?

    Alors soit l'on veut des interventions intelligentes et on laisse les gens s'exprimer en fonction de ce qu'ils ont à dire, et pas de leurs rapports personnels avec le blogueur, soit on fait un petit blog familial sympa, et on arrête de se la péter grave en ayant des exigences de prof de fac.

    Et puis ce serait bien de donner une autre image de la femme que celle de la bobonne qui vient remettre de l'ordre dans le bordel de son tendre époux.
    Le féminisme a encore du chemin à faire.

    Bon. On ne pourra pas m'accuser de faire de la lèche, au moins.

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  96. Pardon pour le Catherien, faute de frappe sans intentions !
    Mais compter sur mon intelligence, je trouve ça très optimiste !
    :-)

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  97. Didier: il vous arrive même de faire des billets sur les épurations des autres sur leurs carnets virtuels à eux, lorsque qu'il leur arrive de virer les pénibles insultants et même pas drôles.

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  98. Clémentine : je laisse à Catherine le soin de vous répondre. Si elle en a envie…

    Poireau, si vous commencez à répondre aux provocations de Chieuvrou, vous êtes foutu !

    Romain : oui c'est vrai. Mais c'est que, justement, je n'ai nulle envie d'épurer, moi !

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  99. Et qui va écrire le centième commentaire ?

    Ah, merde, c'est moi…

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  100. Faudrait que vous effaciez un commentaire pour que celui-ci puisse se retrouver centième.

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  101. "Maintenant, je vais dire la vérité que tout le monde voit sans oser la dire,"

    Tiens ! Y'a l'autre connassse de Clémentine qui se prend pour Dieu Le Père...

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  102. Toujours aussi élégant le Nicolas...

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  103. Oui, hein ? Mais ne mérite-t-elle pas ce qualificatif vu que, finalement, son commentaire est largement plus grossier que le mien...

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  104. Le gros patapouf frisé et vulgaire qui défend bobonne tandis que Clémentine avec justesse clame la dure réalité de l'endroit vicié. Affligeant comme tout l'ensemble de ce blog suffisant et xénophobe à souhait.

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  105. Si je puis me permettre de nous écarter un temps de l'intéressant débat « connassse contre gros patapouf » qui s'amorce, je signale, s'il y en a que ça intéresse, que je suis prêt en ce qui me concerne à céder les hypothétiques droits que me vaudrait ma toute relative ancienneté sur ce blogue contre un bon plat de lentilles (d'Auvergne ou du Berry, au choix).

    Je ne vois pas, sinon, au nom de quelle sagesse supposée de membre historique du premier, deuxième ou troisième cercle, un quelconque pékin, fût-il là depuis le temps désormais lointain qui vit Didier Goux pousser son premier vagissement bloguesque, pourrait s'aviser de réclamer auprès du couple princier l'excommunication de tel ou tel fâcheux. Du reste, pour autant que je me souvienne, les intervenants se bouffaient tout autant le nez qu'aujourd'hui à cette époque bénie où nous étions jeunes et beaux, et le regard empli d'espoir, il y a quatre ans, un siècle, une éternité... (veuillez m'excuser, mon côté Joe Dassin, sans doute).

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  106. Chieuvriou, en matière de logorrhée vous faites assez fort vous aussi.

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  107. Vous avez raison, Chieuvrou, on a toujours bouffé du nez, par ici – et le mien y est passé plus souvent qu'à son tour. Vous noterez que ça n'a jamais empêché mes contradicteurs imperturbables de parler régulièrement de mes courtisans confits en dévotion.

    C'est curieux, je me faisais une toute autre idée de la dévotion. Du confit aussi, d'ailleurs.

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  108. Monsieur de La Tour : je suis d'accord avec vous, ce blog est parfaitement suffisant. C'est bien pourquoi je ne comprends pas qu'on puisse s'obstiner à aller en lire d'autres.

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  109. "Ma'ame Crevette (qui, by the way, à CINQ enfants et pas 4."
    Mdr, j'ai beaucoup ri ! Le même dit:
    "bon des fois, ça va trop vite le taulier est en tgv, et les autres en espadrilles". Ca se savoure.

    Bon, là, ce soir quand je repasserai ici, j'aurai l'impression d'être la bonne femme qui sort toute cabossée de la mêlée dans la nouvelle pub voiture (j'ai pas fait attention à la marque, comme pour toutes les pubs). Vous savez celle qui commence par "vous zavez pas vu un ballon ?" (pur fantasme, car personne ne prendra la peine de me répondre ^^ et c'est tant mieux)
    Mais c'est juste une impression parce que je suis partie 8 jours avant la mêlée générale, pour ne plus revenir, comme vous le constatez.
    On n'aime pas les gens qui commentent ou essaient de commenter, ici quand ils ne sont pas de la caste et même s'ils sont globalement en phase avec ce qui est dit dans les billets. Fallait juste le savoir, maintenant, on sait.
    Je suis globalement d'accord avec les remarques de Marco Polo et je suis très surprise du ton et de la violence de Catherine sous le billet précédent. Il y a une façon de dire les choses, vous êtes de fausses personnes bienveillantes. Vous avez derrière le clavier des gens qui ne se vexent vraiment pas facilement.
    Bref, ça ne vous peinera pas quand je vous aurai dit que je suis déçue. Et je n'ai plus du tout envie de vous rencontrer dans la vraie vie.
    Je sais ce que vous pensez, je l'entends d'ici "ah ça m'étonnait aussi qu'elle ne la ramène pas, celle-là ! (variante: cte conne)
    Tschüß
    Schluß

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  110. Vous êtes en forme, Didier.

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  111. Eh ben voilà, c'est fait j'ai créé mon blog ! C'est le p'tit père Nico qui va être content ! Je vais tâcher de le faire à mon image : con, borné et sans intérêt; à mon avis, c'est bien parti !

    http://je280950-vudescollines.blogspot.com/

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  112. Tant pis pour vous, M'sieur Goux ! Fallait laisser la modération et zapper mon commentaire, comme vous l'avez fait l'autre jour. Là, vous avez toujours le pouvoir de le supprimer.
    Remarque vipérine: Georges ne se précipite pas pour répondre à vos nombreux appels du pied, on dirait. Etrange, ça. Mais pas tant que ça car il est plus raisonnable et conscient que nous tous.
    Reschluß.

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  113. Frédi,

    Ah mais, je veux, que je suis logorrhéique. Je ne disais d'ailleurs pas autre chose dans mon message de cette nuit, dans lequel transparaissait ma peur indicible de bientôt, pour cette raison, devenir à mon tout tricard en ces lieux, ce dont je ne me serais sans doute pas remis, malgré le titre envié de victime de la Réaction que je n'aurais pas manqué d'exhiber après ça.

    Cela étant, en ce domaine, pour le bien de chacun, je ne suis plus, savez-vous, que l'ombre de moi-même. Eh oui, Plus ne suis ce que j’ai été / Et ne le saurois jamais être.

    Snif.

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  114. Bravo et merci Clémentine, c'est très exactement cela.

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  115. "Tiens ! Y'a l'autre connassse de Clémentine qui se prend pour Dieu Le Père..."

    Que disais-je, au fait, à propos des amis du blogueur qui n'ont rien à dire mais interviennent quand même, toujours avec élégance et surtout pertinence ?

    Ce qui est bien avec Nicolas, c'est l'adéquation parfaite entre la forme et le fond.

    Que répondre ?
    heu... :

    "toi même !"

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  116. Clémentine,

    A propos des commentaires abjects comme le votre (le précédent), tout a été dit plus haut, je vous engage à lire le billet de Didier et les commentaires de ceux qui tiennent un blog, pas des clowns qui se permettent de donner des conseils et leur avis sans même savoir ce qu'est tenir un blog.

    J'en profite pour féliciter Jacques Etienne.

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  117. @Carine:
    J'ai croisé DG récemment à Paris: il distribuait des flyers pour son blog avenue Montaigne et rue de La Boétie.

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  118. Monsieur Goux,

    Je vais me permettre d'être vulgaire avec un intervenant qui est de vos relations, vous pourrez ensuite m'interdire ou supprimer mon commentaire.

    Cher Jegous ici vous n' êtes point le taulier du site , votre seule raison raison d’être car autrement vous seriez inexistant car à part passez votre vie dans les bistrots que faites vous , RIEN.

    J'attends toujours un mail et un endroit où votre clavier ne sera vôtre bouclier, Judas.

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  119. aïe ayaye, je crois qu'on a choppé une gouine du LGBTP toussa.. oh my!! Geargies

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  120. Chieuvrou : ♥

    [Pour répondre à Didier ! Je dois être fou… :-) ].

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  121. Papy,

    Bois un verre d'eau ça ira mieux.

    Quant à mon mail, il n'est pas très difficile à trouver. Cela dit j'ai une fonction pour rediriger ce que je reçois vers la poubelle, n'ayant pas la moindre envie d'entretenir une correspondance avec toi. D'ailleurs, je me demande pour qui tu te prends à imaginer que tu pourrais m'intéresser.

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  122. Monsieur Jegous

    Aucun besoin d' entretenir quoique soit avec vous mais simplement une simple envie de te faire un lifting à coup de pompe mais tu n'en es pas capable , ce comportement a un nom.
    Sinon tu me donne mail.

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  123. "D'ailleurs, je me demande pour qui tu te prends à imaginer que tu pourrais m'intéresser."
    Lol de chez lol.

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  124. A peine rentrée au pays du rugby et trouver une si belle mêlée !
    J'interviens juste un instant pour m'adresser à Nico :
    Pour la plupart des gros il est en général avantageux de perdre quelques kilos....dans votre cas n'en faites rien, restez comme vous êtes : ça ne vaut pas l'effort.

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  125. Blogonaute: Voyageur virtuel de la blogosphère qui dépose son A.D.N numérique sur ton paillasson pour t'inciter à venir examiner son nombril.

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  126. Ah ! Les furies qui encouragent les menaces physiques. Bon. Je suis lâche et basta.

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  127. Bon, 128 commentaires me semble être le nombre idéal. On va donc en rester là pour ce billet-ci, les invectives ayant désormais un peu tendance à se mordre la queue.

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