Ce billet sera sans commentaire, tiens (je veux dire : sans commentaire émanant de moi ; vous, vous faites ce que vous vous voulez, bien sûr). Sur un blog, je lis cette phrase :
Un projet initié par les Stones pour réunir le Grand Swingin' London de l'époque, avec des groupes et des personnalités aussi divers que les Who, Hendrix, Lennon.
En commentaire, je me permets cette observation :
Cela dit, si vous pouviez arrêter d'initier des projets, vous me feriez bien plaisir, allez !
Didier Goux, élitiste gonflant et puriste à la con
Je m'attire illico cette cinglante (je suppose) réplique, de la part d'un des séides du taulier :
Si j'interpète DG,
j'imagine que ça ne doit pas se dire, sans doute, "initier un projet", ça ne doit pas être correcte, dans la langue figée et archaïque qui est celle de DG.
Ce doit être un "modernisme" qui écorche ses vieilles oreilles aurignaciennes.
Or tu as écris, Dorham :
"Un projet INITIE par les Stones pour réunir le Grand Swingin' London de l'époque".
Ce qui te vaut un coups de règle sur les doigts.
Y'a vraiment des gens qui s'ennuie, dans la vie...
Sur quoi le tenancier d'applaudir :
Doudourou,
Aaaaaah ouaiiiiiiis !
Même pas réalisé, c'est dire si ce texte était destiné au jugement de Maître Cappello :)
Je continuerai à user de l'expression, même si elle est foireuse (et que je me foute de savoir pourquoi elle l'est). D'autant plus que les extra-sound ne sont pas fait pour montrer qu'on a de la plume, juste pour parler de musique simplement.
Ce genre de concept abscons qui met en phase les idées de partage et d'humilité...
(et puis, quand on est à coté de la plaque, on pratique l'art de la diversion, c'est plus pratique...)
J'ai tout de même conclu (provisoirement, je suppose : j'ai le don d'agacer ces jeunes gens, notamment lorsque je dis des choses simples et qui devraient être évidentes pour tout un chacun) :
Roudoudou a tout compris !
(Ce qui ne laisse pas de me surprendre.)
L'Aurignacien-cien à sa mémère
On s'amuse bien, dans la blogosphère, et en particulier sur les blogs littéraires...
Un projet initié par les Stones pour réunir le Grand Swingin' London de l'époque, avec des groupes et des personnalités aussi divers que les Who, Hendrix, Lennon.
En commentaire, je me permets cette observation :
Cela dit, si vous pouviez arrêter d'initier des projets, vous me feriez bien plaisir, allez !
Didier Goux, élitiste gonflant et puriste à la con
Je m'attire illico cette cinglante (je suppose) réplique, de la part d'un des séides du taulier :
Si j'interpète DG,
j'imagine que ça ne doit pas se dire, sans doute, "initier un projet", ça ne doit pas être correcte, dans la langue figée et archaïque qui est celle de DG.
Ce doit être un "modernisme" qui écorche ses vieilles oreilles aurignaciennes.
Or tu as écris, Dorham :
"Un projet INITIE par les Stones pour réunir le Grand Swingin' London de l'époque".
Ce qui te vaut un coups de règle sur les doigts.
Y'a vraiment des gens qui s'ennuie, dans la vie...
Sur quoi le tenancier d'applaudir :
Doudourou,
Aaaaaah ouaiiiiiiis !
Même pas réalisé, c'est dire si ce texte était destiné au jugement de Maître Cappello :)
Je continuerai à user de l'expression, même si elle est foireuse (et que je me foute de savoir pourquoi elle l'est). D'autant plus que les extra-sound ne sont pas fait pour montrer qu'on a de la plume, juste pour parler de musique simplement.
Ce genre de concept abscons qui met en phase les idées de partage et d'humilité...
(et puis, quand on est à coté de la plaque, on pratique l'art de la diversion, c'est plus pratique...)
J'ai tout de même conclu (provisoirement, je suppose : j'ai le don d'agacer ces jeunes gens, notamment lorsque je dis des choses simples et qui devraient être évidentes pour tout un chacun) :
Roudoudou a tout compris !
(Ce qui ne laisse pas de me surprendre.)
L'Aurignacien-cien à sa mémère
On s'amuse bien, dans la blogosphère, et en particulier sur les blogs littéraires...
"La langue fliquée et archaïque qui est celle de DG", ah! vous voyez qu'il avait raison Roland Barthes : votre langue est fasciste !
RépondreSupprimeriPidiblue, et na ! comme disait Cléopatre à César.
Non seulement elle est fasciste, mais il lui arrive d'être chargée.
RépondreSupprimeriPidigoux viva la muerte
bon, c'est pas que je crève d'envie d'initier quoi que ce soit. Et surtout pas de projets.
RépondreSupprimerMais au final, on fait quoi avec un projet ?
(non j'irai pas dans les commentaires de Dorham pour voir si vous avez donné la réponse.)
C'est la même chose pour le verbe "encourager" qui a, semble-t-il, disparu de notre dictionnaire (réactionnaire, il va sans dire)
RépondreSupprimerOn n'encourage plus une équipe, on la "supporte"... Braves gens !
Not that I support all of the projects you initiate, but...
RépondreSupprimerAllez vous plaindre chez les voisins d'outre manche. Amusant de quelle manière le vocabulaire anglais s'infiltre dans la langue française alors que la plupart d'entre vous n'arriveraient même pas à commander une bière en briton.
Ce qui ne me dit toujours pas comment on projette en français tiens.
Nef : ébaucher, former, lancer, mettre en oeuvre, élaborer, réaliser (qui déplairait à André Gide, mais enfin...), etc.
RépondreSupprimerInitier, en français "aurignacien", signifie : révéler, apprendre, instruire, mettre dans le secret de.
Le sens "non aurignacien" de ce verbe est un plat décalque de l'anglais initiation (lancement, etc.). C'est du français de petit bureaucrate.
Geneviève : vous avez raison, mais vous trahissez l'aurignacienne qui est en vous ! De plus, il est certains blogueurs que l'on "supporte", en effet, alors qu'il ne nous viendrait nullement à l'idée de les encourager.
Nef : nos deux derniers commentaires se sont croisés...
RépondreSupprimeret maintenant le quizz: les who, hendrix, lennon, qui est mort qui ne l'est pas? qui viendra, qui ne viendra pas?..
RépondreSupprimerdgeargies
Moi je trouve cela tellement triste…
RépondreSupprimerInfatigable Didier :))
RépondreSupprimerAucun intérêt !
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSuis-je bête, je reviens, je vous rédige un truc et entre les deux, je me rends compte que mon premier message disait vrai...non, non, ça n'a aucun intérêt !
RépondreSupprimerA la prochaine Didier.
(vous êtes comme un bon vieil épisode des Feux de l'Amour)
Quand Mick Jagger voit une porte rouge, il veut la peindre en noir dans sa sympathie pour le diable, alors avec un comportement si étrange pourquoi n'initierait-il pas un projet ?
RépondreSupprimerCe qui me fait songer que les parôles des standards anglo-saxon sont souvent d'une niaiserie absolue sauvée par leur musicalité, notre mauvais anglais et les champs lexicaux.
Calque de l'anglais et proximité de « initial » surtout.
RépondreSupprimerJe dis bravo au bonhomme Goux, toujours sur le qui-vive pour défendre nostre tant savoureux languaige.
Je suppose que vous connaissez Le Dicomoche ?
Dorham : votre comparaison avec Les Feux de l'amour me réjouit au plus haut point (vraiment) !
RépondreSupprimerYgor : grand merci pour le dicomoche, que je ne connaissais pas. Je crois que je vais de ce pas lui donner plus de «visibilité», tiens...
Les autres : merci d'avoir initié un commentaire ici.
Et tant qu'à faire, voici pour vous initier à la « gentlemanerie » odieuse.
RépondreSupprimer"4. SC[iences]. Amorcer, engager, mettre en œuvre la phase initiale d'un processus. Initier une réaction chimique. Les dictionnaires d'ancien français attestent l'existence du mot inition, inicion, du latin initium, au sens de « commencement », employé par Jean de Meung, Froissart, etc. Le verbe initier, du latin initiare, est de même attesté au XVIe siècle, notamment chez Rabelais : « Quartiers [de lune]... croissans, initians... » On en retrouve un exemple isolé chez Chateaubriand : « Pierre, évêque de Rome, initia la papauté ». Cet emploi se retrouve dans toutes les langues latines, et n'est pas en soi condamnable. Toutefois il se répand abusivement dans les textes politiques, administratifs, journalistiques, alors que le français dispose de verbes ou de locutions tels que commencer, inaugurer, engager, entreprendre, lancer, être à l'origine de, mieux adaptés à traduire les diverses nuances de la même idée."
RépondreSupprimerPiqué dans le dictionnaire de l'Académie Française".
Froissart, Rabelais, Chateaubriand ne doivent guère égarer leur plumes par ici, sinon gare au goudron !
Marcel
Pitié Yanka ! Didier n'a pas besoin de guides de ce genre !
RépondreSupprimerOh, bon ! Si même François-René prend parti pour Dorham, maintenant...
RépondreSupprimerJe retourne me coucher, tiens.
Allez, tout le monde au plume !
RépondreSupprimerMarcel
"Piqué" dans le Littré (j'aime beaucoup la phrase qui illustre l'article 4 !) :
RépondreSupprimer1 Introduire à la connaissance et à la participation des mystères de certaines divinités chez les païens.
Le reste pour son Dieu montre un oubli fatal, Ou même, s'empressant aux autels de Baal, Se fait initier à ses honteux mystères. [Racine, Athalie]
[...]
Les Athéniens faisaient initier leurs enfants de l'un et de l'autre sexe dans ces mystères de fort bonne heure, et se seraient regardés comme criminels s'ils les avaient laissés mourir sans leur procurer cet avantage. [Rollin, Histoire ancienne]
2 Il se dit, par extension, d'une religion quelconque. Initier les païens à la religion chrétienne.
[...]
3 Fig. Admettre, recevoir quelqu'un dans une société, dans une compagnie. Nous l'avons initié parmi nous.
Il [Rochester] s'établit au milieu de ce qu'on appelle la cité [à Londres], quartier des gros bourgeois et des riches marchands.... son dessein, au commencement, n'était que de se faire initier aux mystères de ces habitants fortunés. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]
Faire admettre, faire recevoir.
Non, sans doute, s'écria la marquise de la Jeannotière, que ses charmes avaient initiée quelquefois dans le beau monde. [Voltaire, Jeannot et Colin]
4 Fig. Donner la connaissance d'une chose, mettre au fait d'une affaire, d'une science, d'un art, d'une profession, etc.
La thèse où il demandait si l'homme a commencé par être ver, piqua tellement la curiosité des dames, et des dames du plus haut rang, qu'il fallut la traduire en français pour les initier dans des mystères dont elles n'avaient point la théorie. [Fontenelle, Geoffroy.]