Lui : Contrôle des billets, s'il vous plaît !
Moi : Je n'en ai pas, je suis arrivé à la dernière minute (mensonge éhonté, j'avais comme à l'accoutumée un gros quart d'heure d'avance).
Lui (très urbain) : Dans ce cas, monsieur, il faut nous chercher dans le train afin que nous vous établissions un titre de transport.
Moi : Je sais, mais je préfère m'asseoir et lire.
Lui (la mine soudain réjouie) : Mais vous savez que, dans ce cas, je suis obligé de vous faire payer le double du tarif ordinaire ?
Moi (d'un sérieux cardinalesque) : Je m'en fiche, je suis pété de thune.
Lui : ...
Moi : Je n'en ai pas, je suis arrivé à la dernière minute (mensonge éhonté, j'avais comme à l'accoutumée un gros quart d'heure d'avance).
Lui (très urbain) : Dans ce cas, monsieur, il faut nous chercher dans le train afin que nous vous établissions un titre de transport.
Moi : Je sais, mais je préfère m'asseoir et lire.
Lui (la mine soudain réjouie) : Mais vous savez que, dans ce cas, je suis obligé de vous faire payer le double du tarif ordinaire ?
Moi (d'un sérieux cardinalesque) : Je m'en fiche, je suis pété de thune.
Lui : ...
Menteur !
RépondreSupprimerOui, c'est bien ce que je dis. Un reste de "honte civique" (si vous me permettez l'expression) m'a empêché de lui dire que j'avais fait exprès de ne pas prendre de billet. La prochaine fois, j'essaierai, pour voir.
RépondreSupprimerPardon de poser LA question stupide, mais c'est las seule qui m'intéresse : Pourquoi ne pas prendre de billet ?
RépondreSupprimerPersonne ne se mouille, sur l'In-nocence, hein…
RépondreSupprimerGeorges : pour une raison que je reconnais être très stupide. Lorsque les contrôleurs ne passent pas (ce qui arrive, sur ma ligne) quatre fois sur cinq), je suis furieux car j'ai l'impression d'avoir jeté le prix du billet par la fenêtre. S'ils passent et font un trou dans mon billet, alors je suis satisfait. C'est con, non ?
RépondreSupprimerA quoi faites-vous allusion, à propos de l'In-nocence ? (Je veux dire : à quel "fil" ?)
Décidemment, en voiture ou en train, il ne vous arrive que des caguades ! :P
RépondreSupprimerPas taper.
Ca va Georges ?
Toujours des envies de meurtre ?
À ça.
RépondreSupprimerOui, Bédénicte, toujours, je suis né avec.
RépondreSupprimerAh, oui, la musique ! Je suis obligé d'attendre ce soir pour l'écouter, car, dans un bureau partagé par quatre personnes, c'est un peu délicat...
RépondreSupprimerMoi je l'ai écoutée, mais comme Georges me parle plus, j'y parle plus non plus !
RépondreSupprimerCatherine dans le bac à sable.
C'est de famille, décidément, cette habitude de tordre les faits…
RépondreSupprimer"Mou des genoux", qu'il a dit, le zozio innocent !!!
RépondreSupprimerAh non, vraiment, ils sont trop forts, à l'In-nocence ! Trop forts ! MDRLOLPTDR
Dites donc, vous êtes pire qu'Ingrid dans votre genre pour faire chier les petites gens !
RépondreSupprimerImaginer une vie de geolier du rail, 40 ans à demander à des abrutis qui sentent l'ail et le mauvais vin un bout de papelard dont vous vous foutez éperdumment ...
iPidiblue sans valise, ni ticket sur le Goux-Express;
« je suis furieux car j'ai l'impression d'avoir jeté le prix du billet par la fenêtre. »
RépondreSupprimerC'que vous pouvez être nocent, alors !
Georges calme-toi ou on t'envoie sur le Tibet-Express t'occuper du ballast avec une petite pelle et un balai par 5000 mètres d'altitude ...
RépondreSupprimeriPidiblue anti-Lama pro-Chinois
Men fous, je leur distribuerai le Prolétaire au passage, j'en ai encore des tonnes à écouler.
RépondreSupprimer"Quand les contrôleurs ne passent pas, j'ai l'impression d'avoir jeté le prix du billet": ça, c'est ben vrai, mon fieu!
RépondreSupprimerPar ailleurs, "nous chercher dans le train", quelle rigolade! Où donc? planqués entre deux essieux en train d'écluser?????
J'aurais aimé faire ça. Dans une autre vie où j'aurais été pétée de thunes. Autrement, c'est moins drôle.
RépondreSupprimerSeriez vous un des ces gauchisse qui prônent la gratuité des transports pour tous ?
RépondreSupprimer:-)
s
RépondreSupprimerpour gauchisses
Une aventure semblable m'est arrivé en Normandie. Je monte dans le Corail à Caen pour Paris. J'avais un billet, mais je n'avais pas composté (en Belgique, on ne composte pas, si bien que ça m'était passé au-dessus du bourrichon). Le contrôleur arrive, après plusieurs kilomètres. Il me dit que j'aurais dû le prévenir en montant dans le train. Il veut me coller une amende. Je lui explique que je n'ai pas composté parce que je viens de Belgique et que... Il me demande alors mes papiers, et comme je m'apprête à les lui donner, je lui dis quelque chose avec le mot « wagon ». Il me dit alors : « Ça va, Monsieur, c'est bon », et il me poinçonne mon ticket. Pour le coup, j'en étais ahuri. C'est mon amie d'alors, Normande, riant en écoutant l'histoire, qui m'a permis de comprendre : en Belgique, on ne prononce pas « vagon » mais « ouagon », si bien que le contrôleur n'avait pas besoin de mes papiers pour reconnaitre ma qualité de Belge.
RépondreSupprimerBon Didier, vous savez ce qu'il vous reste à faire. La prochaine fois qu'un controleur exigera de voir votre billet et que vous en serez fort dépourvu, plutôt que de tester la théorie du prix du billet jeté par la fenêtre qui risque d'avoir fort peu d'echo favorable,prenez votre meilleur accent belge et dites lui:"Godverdam, monsieur le controleur, je vous ai cherché partout dans le ouagon mais je ne savais pas vous trouver" Ajoutez que vous venez de Knokke- le-Zoute, ça ne peut pas faire de mal!
RépondreSupprimerYanka et Manutara, MDR, comme on dit !
RépondreSupprimerJe retiens l'idée ! En plus, en tant qu'Ardennais, je devrais être crédible...
RépondreSupprimerMais non. Il vous suffirait de dire avec un fort accent bruxellois (réécoutez un peu Brel, « Les bonbons », et entrainez-vous) : « Godverdomme, fieu : j'ai septante ans, tu sais, et à mon âge je vais pas courir dans ton ouagon pour des carabistouilles comme le compostage de mon billet ! »
RépondreSupprimerDans le fond, ce serait plus facile pour vous d'essayer la variante québécoise, puisque vous avez sous la main un exemplaire de cette bizarre configuration humaine. Je suggère une forte offensive qui débuterait par : « Mon osti de vieux chien sale... »
RépondreSupprimer...tu tu vas-tu m'achaller longtemps avec ton câaaaliss de billette ? M'a t'dire, mon homme, j'en ai rien à sacrer !
RépondreSupprimerCet accent québécois, il commence à nous lasser un peu…
RépondreSupprimerC'est une affaire entre Catherine et Ygor Yanka : je refuse de m'en mêler, il n'y a que des coups à prendre...
RépondreSupprimerOh mais je ne désirais pas de censure ! Juste dire que cet enthousiasme-là a fini par me lasser, c'est tout. Mais la première fille dont j'ai été amoureux, l'avait bien, cet accent. Aujourd'hui, une très jolie blonde me fait aimer l'accent du nord… Incroyable !
RépondreSupprimerAh, l'accent du Nord, il faut vraiment être TRÈS amoureux, à mon sens. Un peu comme celui de Franche-Comté, dans un autre genre.
RépondreSupprimerC'est ce que je croyais aussi…
RépondreSupprimerTant que ça ne lasse pas Didier, les autres, hein ....
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