« Les morts ne rient pas, le rire est lié à la vie, le rire est la seule chose à avoir de l'avenir. Il disait des sentences de ce genre, puis se taisait de nouveau. Tout à coup, au moment où on s'y attendait le moins, il éclatait de rire, un rire non contagieux, incroyablement désagréable, aussi horrible que son thé, je n'ai jamais vu une chose pareille. Sa bouche était un immense ongle noir fendu au milieu. Son rire était terriblement métallique, déshumanisé, comme si c'était le rire de l'avenir, le rire qui nous attend, un rire en boîte, un rire ni avec Dieu ni sans Dieu, ni avec livres ni sans livres, quelque chose d'indescriptible tant il était répugnant.
(...)
« "Je ne me souviens même plus de l'art, il ne me reste que des images éparpillées des troncs sciés sur lesquels je perdais mon temps", a-t-il dit en ouvrant grand sa bouche et en laissant très clairement voir les taupes qui travaillent, nuit et jour, inlassablement contre la littérature. Et j'ai eu ainsi la confirmation que Teixeira n'était pas, bien sûr, un artiste, mais un criminel moderne ou plutôt l'homme à venir, à moins qu'il ne fût l'homme déjà venu, l'homme nouveau avec son indifférence à l'égard de l'art d'autrefois et d'aujourd'hui, un homme au rire amoral, déshumanisé. Un homme au rire de plastique, au rire de la mort. »
Enrique Vila-Matas, Le Mal de Montano, p. 110-111.
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« "Je ne me souviens même plus de l'art, il ne me reste que des images éparpillées des troncs sciés sur lesquels je perdais mon temps", a-t-il dit en ouvrant grand sa bouche et en laissant très clairement voir les taupes qui travaillent, nuit et jour, inlassablement contre la littérature. Et j'ai eu ainsi la confirmation que Teixeira n'était pas, bien sûr, un artiste, mais un criminel moderne ou plutôt l'homme à venir, à moins qu'il ne fût l'homme déjà venu, l'homme nouveau avec son indifférence à l'égard de l'art d'autrefois et d'aujourd'hui, un homme au rire amoral, déshumanisé. Un homme au rire de plastique, au rire de la mort. »
Enrique Vila-Matas, Le Mal de Montano, p. 110-111.
"Horreur ! Malheur ! Salsa du démon ...", c'est curieux mais plus ils sont gores vos petits extraits et plus ça me donne envie de rigoler à belles dents !
RépondreSupprimerC'est comme Juan Asensio qui a beau en faire des tonnes et que je n'arrive toujours pas à prendre au sérieux; allez je vais me munir d'une longue queue et de jolis cornes la prochaine fois !
iPidiblue adepte du grand et du petit guignol
Pour les petits jeunes qui étaient trop frais dans les années soixante-dix je leur fais un copier-coller :
RépondreSupprimerHorreur}
{Malheur}
{Aaaah}
Oui, je suis Belzébuth
{Horreur}
Je suis un bouc, je suis en rut
{Horreur, malheur}
Oui, oui, oui, je vis dans l'ordure
{Horreur}
Je pue la sueur et la luxure
Je fume je bois, j'ai tous les vices
Et j'ai du poil partout sur les cuisses
Je vous déteste, je vous maudis
J'suis complèt'ment pourri
Quand j'vois un gosse, j'lui fous une claque
Quand j'vois une vieille j'lui piqu' son sac
Je crache, je rote, rien ne m'arrête
Car aujourd'hui c'est la fête...
C'est la, c'est la, c'est la
Salsa du démon {x4}
{Horreur, malheur}
{Aaaah}
Oui, c'est moi Vampirella
{Horreur}
Malheur à ceux qui ne m'aiment pas
{Horreur, malheur}
Oui, oui, oui, mon cœur est en fer
{Horreur}
Je fais l'amour comme une panthère
Mes amants, je les écorche vifs
Et je les fouette, je leur coupe le pif
J'fais des trucs cochons avec des chaînes
Aux minets du 16ème
Pourchassant les puceaux en fuite
Le démon du sexe m'habite
Venez là mes petits amis
Car c'est la fête aujourd'hui...
C'est la, c'est la, c'est la
Salsa du démon {x4}
{Horreur, malheur}
{Aaaah}
Oui, je suis la sorcière
{Horreur}
J'suis vieille, j'suis moche, j'suis une mégère
{Horreur, malheur}
Oui, oui, oui, sur mon balai maudit
{Horreur}
J'aim' bien faire mal aux tous petits
Je fais bouillir des mains de pendus
J'mange des crapauds, des rats tout poilus
J'fais des potions pour séduire les hommes
Puis j'les mords quand ils dorment
Dans ma marmite c'est l'épouvante
Y a des bestioles dégoulinantes
Ce soir j'fais du bœuf au pipi
Car c'est la fête aujourd'hui...
C'est la, c'est la, c'est la
Salsa du démon {x4}
Gore ? Vous trouvez cela gore, réellement ? Homme blanc bien délicat, comme aurait dit le Tarzan de Gotlib (puisqu'on en est dans les vieilleries...) !
RépondreSupprimeriPidigoux salsa muy picante
Vous avez raison ce qui est gore c'est le renvoi de Siné de Charlie-Hebdo qui est entré en défaveur à cause de Mlle de Darty ! Mais que va-t-il devenir ce petit vieux-là ?
RépondreSupprimeriPidiblue de la disgrâce en Cour et autres sujets graves sinon sérieux.
je suis désolé, mais les morts rient, qu'est-ce que vous croyez, pathétiques vivants !
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