Bien entendu, il ne s'appelle pas Stéphane Marchepied. Mais je trouve que ça sonne bien. Donc, Stéphane Marchepied. En revanche, il est réellement pharmacien, ce con. On ne sait pas où. On va supposer que Stéphane Marchepied est pharmacien dans le sud de la France. À Uzès, par exemple, simplement parce que j'aime bien Uzès et que je tiens à procurer une de ses dernières joies à Stéphane Marchepied.
Donc, Stéphane Marchepied tient échoppe d'apothicaire, sur l'espèce de mini-boulevard extérieur qui ceint la vieille ville d'Uzès ; voilà pour le décor.
Stéphane Marchepied, dans mon esprit, a environ 36 ans. Sa femme (ah, oui, parce que, évidemment, comme tout bon pharmacien qui se respecte, notre Marchepied est marié - il a fait un mariage d'amour), appelons-la Virginie : un pharmacien a droit à une Virginie, et notamment à celle-ci qui est jeune (elle a cinq ans de moins que lui, est pharmacienne également : c'est même comme cela qu'ils se sont connus), blonde, gentille, pas trop chiante, pas folle non plus de la fellation, mais bon. Ils s'aiment.
Ils ont un enfant. Appelons-le Sébastien, parce que Sébastien Marchepied, ça sonne comme une promesse d'avenir, et peut-être qu'il reprendra la boutique. Pour l'instant, ils comptent bien ne pas s'arrêter là, d'autant que, à Uzès, une pharmacie, ça douille, si on peut dire. Leur enfant est un fils, ce qui remplit Stéphane Marchepied d'une espèce de fierté, et Virginie d'une sorte de regret. Ils sont fermement décidés à doubler la mise, lui pour former un embryon d'équipe de... il ne sait pas de quoi, mais un embryon d'équipe ; elle pour disposer d'une oreille compatissante et féminine, le jour où il s'agira de se plaindre amèrement de son pharmacien. Ils sont heureux.
Ce jour, 16 juillet 2008, Stéphane Marchepied s'apprête à entrer dans l'histoire, ou, en tout cas, dans le journal de 20 heures. Il s'en donne les moyens. Il embarque le petit Sébastien sur le siège bébé fixé à l'arrière, et go on, my boy. On va dire qu'il fait un demi-tour de périph' uzétien (en sens unique) et qu'il s'arrête à proximité de la mairie. I y a des arbres, certes (on peut aller vérifier), mais sa voiture est au soleil. Et alors ? On a beau être pharmacien, on est quand même du sud, merde ! Stéphane Marchepied vaque...
Environ trois heures plus tard (trois heures : oui, oui), un passant, s'étonnant de voir un enfant mort de deux ans et demi dans une voiture garée au soleil, alertera les forces de l'ordre. Trop tard. Plus de Sébastien. Tout sec, tout bleu. Fin de l'histoire.
Ce n'est pas une petite nouvelle que je vous ai pondue. C'est une information qui a été donnée hier soir au journal de je ne sais quelle chaîne de télévision.
Pourquoi vous raconté-je cela ? Pour la conclusion, par moi adressée à Stéphane Marchepied : C'EST BIEN FAIT POUR TA GUEULE, GROS CON ! J'espère que tu vas souffrir atrocement le restant de tes pitoyables jours. (Je te conseille la corde, personnellement.)
Et je trouverais normal que Virginie aille pomper le voisin, histoire de se remettre, même si cela ne la remettra de rien. Et d'oublier la pharmacie.
Donc, Stéphane Marchepied tient échoppe d'apothicaire, sur l'espèce de mini-boulevard extérieur qui ceint la vieille ville d'Uzès ; voilà pour le décor.
Stéphane Marchepied, dans mon esprit, a environ 36 ans. Sa femme (ah, oui, parce que, évidemment, comme tout bon pharmacien qui se respecte, notre Marchepied est marié - il a fait un mariage d'amour), appelons-la Virginie : un pharmacien a droit à une Virginie, et notamment à celle-ci qui est jeune (elle a cinq ans de moins que lui, est pharmacienne également : c'est même comme cela qu'ils se sont connus), blonde, gentille, pas trop chiante, pas folle non plus de la fellation, mais bon. Ils s'aiment.
Ils ont un enfant. Appelons-le Sébastien, parce que Sébastien Marchepied, ça sonne comme une promesse d'avenir, et peut-être qu'il reprendra la boutique. Pour l'instant, ils comptent bien ne pas s'arrêter là, d'autant que, à Uzès, une pharmacie, ça douille, si on peut dire. Leur enfant est un fils, ce qui remplit Stéphane Marchepied d'une espèce de fierté, et Virginie d'une sorte de regret. Ils sont fermement décidés à doubler la mise, lui pour former un embryon d'équipe de... il ne sait pas de quoi, mais un embryon d'équipe ; elle pour disposer d'une oreille compatissante et féminine, le jour où il s'agira de se plaindre amèrement de son pharmacien. Ils sont heureux.
Ce jour, 16 juillet 2008, Stéphane Marchepied s'apprête à entrer dans l'histoire, ou, en tout cas, dans le journal de 20 heures. Il s'en donne les moyens. Il embarque le petit Sébastien sur le siège bébé fixé à l'arrière, et go on, my boy. On va dire qu'il fait un demi-tour de périph' uzétien (en sens unique) et qu'il s'arrête à proximité de la mairie. I y a des arbres, certes (on peut aller vérifier), mais sa voiture est au soleil. Et alors ? On a beau être pharmacien, on est quand même du sud, merde ! Stéphane Marchepied vaque...
Environ trois heures plus tard (trois heures : oui, oui), un passant, s'étonnant de voir un enfant mort de deux ans et demi dans une voiture garée au soleil, alertera les forces de l'ordre. Trop tard. Plus de Sébastien. Tout sec, tout bleu. Fin de l'histoire.
Ce n'est pas une petite nouvelle que je vous ai pondue. C'est une information qui a été donnée hier soir au journal de je ne sais quelle chaîne de télévision.
Pourquoi vous raconté-je cela ? Pour la conclusion, par moi adressée à Stéphane Marchepied : C'EST BIEN FAIT POUR TA GUEULE, GROS CON ! J'espère que tu vas souffrir atrocement le restant de tes pitoyables jours. (Je te conseille la corde, personnellement.)
Et je trouverais normal que Virginie aille pomper le voisin, histoire de se remettre, même si cela ne la remettra de rien. Et d'oublier la pharmacie.
J'ai egalement lu cette info hier et j'aprouve tout a fait votre conclusion mon cher Didier.
RépondreSupprimerPS : j'ai mis "les esclaves" chez moi pour vous (ceux de Florence mais aussi les deux de Paris)
Vous auriez fait un bon père finalement.
RépondreSupprimerà mon avis Elle, elle va tomber folle ..
RépondreSupprimerdgeargies
Autre info tout aussi épouvantable et sordide ce matin :
RépondreSupprimerUn gamin de 10 ans a poignardé son père pour défendre et tenter de protéger sa mère .
Le "brave père" de famille, sous le coup d'une énième muflée frappait à tour de bras sa compagne ( enceinte, petit détail au passage ).
Je ne peux penser que personne ne savait, je ne peux penser que personne n'a entendu...
Mes pensées vont à ce gamin et à ce que ces "braves gens" lui ont fait subir.
Commentaire compatissant du journaliste :
" Le père sortira de l'hôpital dans les heures qui viennent."
Et le gamin ? Qui va s'occuper de ses blessures ?
Ah, le gamin, ça, le gamin, il va falloir s'en occuper, du gamin, hein, sûr…
RépondreSupprimer« Environ trois heures plus tard (trois heures : oui, oui), un passant, s'étonnant de voir un enfant mort de deux ans et demi dans une voiture garée au soleil… » : tu casses un peu le suspens, là.
RépondreSupprimerL'enfant, il devait être inanimé plutôt, non ? J'ai jamais vu d'enfant mort – Inch Allah ! –, mais les gosses ont souvent tendance à s'endormir dans des positions invraissemblebles, avec les membres pendant, etc.
Juste je me lève ( oué et je suis ravie qu'il soit 10h).
RépondreSupprimerOn a trop souvent tendance à se conforter dans ce que les autres pensent de nous.
Sébastien a trop dû entendre qu'il était parfait.
Mais l'été, il y a sans doute autant d'enfants morts noyés ou étouffés que de chiens abandonnés sur les routes.
Ou alors pas assez d'infos pour qu'on en parle bien plus qu'en hiver?
Des bizettes.
C'est fou quand même d'être aussi distrait
RépondreSupprimerJ'ai cassé le suspense parce qu'il était tard et que j'avais envie d'aller me coucher !
RépondreSupprimerEt, moi, aussi, il m'arrive de m'endormir le membre pendant, je n'en fais pas toute une histoire pour autant...
J'approuve aussi. Sauf s'il y avait happy hour au bistro.
RépondreSupprimerDepuis quand êtes-vous à RESF ? Encore des cachotteries ..;
RépondreSupprimeriPidiblue y-a plus de sans coeur ou ouvrez les écluses
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/07/17/01016-20080717ARTFIG00220-isere-le-pere-donne-sa-version-du-drame-.php
RépondreSupprimer« Mais l'été, il y a sans doute autant d'enfants morts noyés ou étouffés que de chiens abandonnés sur les routes. »
RépondreSupprimerMais oui, bien sûr, Mélina, bien sûr.
Ce genre de connerie est déjà arrivée il y a quelques mois. Même scénarion, le mari qui emène l'enfant et qui oublie qu'il est derrière. Ils en ont même fait une pub pour Peugeot, sauf que les chiares sont plus grand.
RépondreSupprimerC'est peu être une nouvelle forme d'avortement post natal ???
Oh je voulais une fille, pas un garçon, ou, merde qu'est ce qu'il est moche ce mome...
Je crois que Didier a une dent contre les pharmaciens ...
RépondreSupprimeriPidiblue pamphlet contre M.Homais
Et pendant ce temps-là, ça chauffe à la bourse.
RépondreSupprimerIl va souffrir. Ce billet est ignoble.
RépondreSupprimerMarcel
Marcel,
RépondreSupprimerCe n'est pas le billet qui est ignoble mais le père qui oublie son môme dans sa bagnole.
Calmez-vous, Marcel : il ne le lira pas.
RépondreSupprimerNicolas : vous êtes un défenseur parfait !
Je remets le lien tronqué proposé par sk†ns.
Didier, S'il a un bon avocat, ce texte pourrait vous occasionner quelques ennuis...
RépondreSupprimerDans le lien que vous donnez, je lis : "au lieu de déposer son fils dans sa famille pour le faire garder"
RépondreSupprimerLa "famille" ne s'est pas inquiétée de ne pas voir arriver le petit ??? Cela semble faire beaucoup de négligences.
geneviève : j'imagine mal le père faire un procès à Didier Goux pour son blog, après avoir barbecueté son gamin dans sa bagnole... enfin...
RépondreSupprimerDidier : pas mal votre billet sur le supplice de Sébastien. Il existe aussi des cons qui stockent des toxiques ( genre Paraquat )dans des bouteilles de bière. Ils finissent tôt ou tard par les boire par inadvertance... Y'a une justice quand même.
RépondreSupprimerInvraisemblable. En tant que mère, je suis incapable de comprendre un fait divers pareil. Et dire qu'il y a des gens pour produire explications et circonstances atténuantes. Tout le monde peut oublier, ai-je même lu.
RépondreSupprimerEh bien non. En 14 ans je n'ai jamais oublié ma fille nulle part, ni au supermarché, et encore moins dans ma voiture! Ja-mais!
Quand on prend la responsabilité de faire des gosses, ils deviennent la priorité n° 1 de tous les instants.
Comme disait Coluche, y en a qui font des mômes parce qu'ils ne peuvent pas avoir de chiens. Eh bien je ne traiterais même pas un chien comme certains traitent leurs mômes!
Didier fait un blog de fille ?
RépondreSupprimerO_o
Georges, si ça continue, faudra que ça cesse, ce plagiat.
RépondreSupprimerJe vais finir par croire que vous êtes amoureux de mes mots que vous ne comprenez pourtant pas.
Faudrait en causer à Didier.
Des bizettes
Merde, où est-ce que j'ai posé mon gamin, moi ??
RépondreSupprimerVidez vos poches tout le monde.
C'est merveilleux, vous êtes de merveilleux parents, responsables, attentifs, scrupuleux, vous devez tous être irréprochables et avoir la conscience parfaitement tranquille.
RépondreSupprimerEh bien moi je pense que ça peut en effet arriver à tout le monde, cette horreur, et qu'il est peu facile d'accabler cet homme, de derrière vos écrans silencieux.
Merci Georges.
RépondreSupprimerMélina, j'adore quand vous vous exprimez, vraiment. Comme je n'y comprends rien, je me dis que ça doit être ça, la poésie. Et je me rendors, heureux.
RépondreSupprimerJe n'ai pas compris. De quoi me remerciez-vous, Bénédicte ?
RépondreSupprimerGeorges, de la justesse de votre commentaire.
RépondreSupprimerJe suis de votre avis.
Georges, vouliez-vous dire "un peu facile" ?
RépondreSupprimerAh! c'est pas ici qu'on oublierait un blogueur égaré trois plombes sous le soleil ...
RépondreSupprimeriPidiblue et la conscience professionnelle du taulier
PS le petit postera tout à l'heure, prière de lui répondre toutes affaires cessantes.
Bénédicte et Georges, je suis aussi de votre avis. Personne n'a la conscience vraiment nette. Quant à mon anecdote malheureusement banale, j'ai annoncé moi-même au père la mort de son gosse qui avait bu le poison référencé prédédemment, embouteillé sans malveillance aucune. Circonstances éprouvantes croyez moi, tant l'homme était laminé par le remors.
RépondreSupprimerPluton très sérieux pour une fois...
@ Balmeyer
RépondreSupprimerIl y en a même qui ont fait payer des droits ... d'auteur (?) pour le récit d'un crime qu'ils avaient commis en toute connaissance de cause. Alors ...
@ Georges
On peut laisser traîner de l'eau de Javel, de la soude caustique, des allumettes, "oublier" de fermer une fenêtre, "oublier" de mettre la ceinture à son gamin, tout ce que vous voulez. Mais OUBLIER son enfant (qui plus est trois heures durant), NON, jamais. Pour que ce soit arrivé, il faut qu'il y ait derrière ça des troubles graves.
Je veux bien qu'on "oublie" la grand-mère, ou la belle-mère (encore plus...) sur le bord de la route, mais c'est tout. Et encore ne s'agit-il plus ici d'un véritable oubli, mais d'un acte "manqué" !
Ah. Ca y est je l'ai retrouvé, il était sous la voiture.
RépondreSupprimerJe vous laisse, je vais déposer mon chien sur l'A7.
En attendant, voilà une jolie histoire :
RépondreSupprimerhttp://police.etc.over-blog.net/article-3164361.html
Moi aussi je suis de votre avis, Georges... sur les blogs, sur les "commentaires".
RépondreSupprimerMarcel
Benedicte : où ça, sur l'A7 ? J'ai une fille qui adore récupérer les chiens perdus sans collier.
RépondreSupprimerDidier : oui.
On peut m'adopter ... je ne suis pas exigeant !
RépondreSupprimeriPidiblue chien perdu sans collier
Vous connaissez ce calembour de Francis Blanche rapporté par Michel Galabru sur l'enquête de veau ?
RépondreSupprimeriPidiblue Corentin enquête de veau
Bon, j'ai lu tout le monde, mais ne réponds à personne : aujourd'hui, journée de merde et très longue. Ça ira mieux demain...
RépondreSupprimervotre mansuétude vous perdra, didier.
RépondreSupprimerHier à Saint-Marcel......................................
RépondreSupprimerMarcel
Marchepied ferait il des émules ???
RépondreSupprimerHier nouveaux drame, un cousin certeinement de Marchepied à oublié sa gamine de trois ans dans sa voiture sur le parking de son usine.
A la suite de Kris, il y a du nouveau, maintenant des collègues de travail justifient l'oubli ! Vu sur bfm tv, une grande gueule à casquette rouge sur le parking d'Areva "il suffit d'avoir la tête ailleurs ou d'avoir des soucis et on peut complètement oublier, oui". COMPLETEMENT
RépondreSupprimerQu'ils les tuent tout de suite ces gosses oubliables ça ira plus vite. Quel monde ignoble
Regardez, moi par exemple, j'avais complètement oublié que vous existiez...
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