"Toute croisée des chemins est une rose des vents"
C'est-à-dire une infinité de possibles : les grands espaces, géographiques, bien sûr, mais aussi intellectuels et spirituels. J'adore. J'ai envie de rapprocher cet aphorisme de cette phrase de M. A. Ouaknin : "Le chemin est un risque... Ne demandez jamais votre chemin à quelqu'un qui le connaît car vous ne pourrez pas vous égarer".
Georges, je sais, c'est un raccourci. Cette phrase est extraite du livre de M.A Ouaknin, intitulé "C'est pour cela qu'on aime les libellules", très exactement dans le passage où il relate une de ses rencontres avec son "maître" dans le Jardin du Luxembourg (p. 24 de l'édition Calmann-Lévy, 1998). Cette phrase est prononcée par son "maître". C'est mieux comme ça ? :-)
"J'étais assis sur un banc près de la fontaine Médicis quand un homme, LA SOIXANTAINE, que je voyais de promener assidûment dans les allées, vint s'asseoir à côté de moi" (p. 17) "L'enthousiasme n'avait quitté ni la parole ni l'esprit de mon maître qui questionnait, répondait, évoquait tout à tour Kafka, Blanchot, Derrida, rabbi Nahman" (p. 41) Cela étant, je suis ouverte à vos explications !
Il me semble pourtant que c'est très clair. La phrase que vous citez (et que cite le maître de Marc-Alain Ouaknin) est de Rabbi Nahman de Braslav, qui est mort en 1811.
"La phrase [...](et que cite le maître de Marc-Alain Ouaknin) est de Rabbi Nahman de Braslav, qui est mort en 1811".
Merci de cette précision. Je n'ai pratiquement rien lu de Rabbi Nahman et le contexte dans lequel apparaît cette citation ne permet pas - au premier abord - de la relier à lui, alors que page 40 on lit : "Ne voulant, ne pouvant terminer, je m'en remets pour l'instant à la parole d'un maître hassidique (qui a toujours refusé d'être maître), rabbi Nahman de Braslav. "Il est interdit d'être vieux".
A propos des auteurs "juifs", kabbalistes, voici une citation d'Emmanuel Levinas (rapportée par M.A. Ouaknin), sur le rôle du lecteur : "“Dans chaque mot et chaque lettre, il y a un oiseau aux ailes repliées, qui attend le souffle du lecteur. Et lorsque le lecteur interprète, l’oiseau déploie ses ailes, et il ne faut pas oublier de sauter sur son dos, pour monter vers l’infini.” Vous me direz ce que vous en pensez ? (si vous avez le temps)
"Toute croisée des chemins est une rose des vents"
RépondreSupprimerC'est-à-dire une infinité de possibles : les grands espaces, géographiques, bien sûr, mais aussi intellectuels et spirituels. J'adore.
J'ai envie de rapprocher cet aphorisme de cette phrase de M. A. Ouaknin :
"Le chemin est un risque... Ne demandez jamais votre chemin à quelqu'un qui le connaît car vous ne pourrez pas vous égarer".
Oui, sauf que la deuxième phrase que vous attribuez à Ouaknin n'est pas de lui.
RépondreSupprimerGeorges, je sais, c'est un raccourci. Cette phrase est extraite du livre de M.A Ouaknin, intitulé "C'est pour cela qu'on aime les libellules", très exactement dans le passage où il relate une de ses rencontres avec son "maître" dans le Jardin du Luxembourg (p. 24 de l'édition Calmann-Lévy, 1998). Cette phrase est prononcée par son "maître".
RépondreSupprimerC'est mieux comme ça ? :-)
"Rien que d'y penser, ça me fatigue..."
RépondreSupprimerC'est une question d'entrainement.
Caminante, no hay camino,
RépondreSupprimerse hace camino al andar.
Antonio Machado.
Ah bon, Ouaknin a rencontré Rabbi Nahman de Braslav AU JARDIN DU LUXEMBOURG ???
RépondreSupprimerDites-donc, il est sacrément vieux, votre Ouaknin !
"J'étais assis sur un banc près de la fontaine Médicis quand un homme, LA SOIXANTAINE, que je voyais de promener assidûment dans les allées, vint s'asseoir à côté de moi" (p. 17)
RépondreSupprimer"L'enthousiasme n'avait quitté ni la parole ni l'esprit de mon maître qui questionnait, répondait, évoquait tout à tour Kafka, Blanchot, Derrida, rabbi Nahman" (p. 41)
Cela étant, je suis ouverte à vos explications !
Il me semble pourtant que c'est très clair. La phrase que vous citez (et que cite le maître de Marc-Alain Ouaknin) est de Rabbi Nahman de Braslav, qui est mort en 1811.
RépondreSupprimerça me fait penser aux phrases qui sont écrites sur les assiettes, dans les entrées.
RépondreSupprimer"La phrase [...](et que cite le maître de Marc-Alain Ouaknin) est de Rabbi Nahman de Braslav, qui est mort en 1811".
RépondreSupprimerMerci de cette précision. Je n'ai pratiquement rien lu de Rabbi Nahman et le contexte dans lequel apparaît cette citation ne permet pas - au premier abord - de la relier à lui, alors que page 40 on lit :
"Ne voulant, ne pouvant terminer, je m'en remets pour l'instant à la parole d'un maître hassidique (qui a toujours refusé d'être maître), rabbi Nahman de Braslav. "Il est interdit d'être vieux".
Bonne journée.
Suzanne : ¡ vous êtes cruelle (et injuste) avec Nicolàs !
RépondreSupprimerGeneviève et Georges : ne croyez pas que je me désintéresse de votre échange : c'est juste que j'ignore tout des gens dont vous parlez...
De toute façon c'est des Juifs !
RépondreSupprimerC'est curieux, je m'en doutais...
RépondreSupprimerOui, pourtant ils ont honte, mais quand-même…
RépondreSupprimerA propos des auteurs "juifs", kabbalistes, voici une citation d'Emmanuel Levinas (rapportée par M.A. Ouaknin), sur le rôle du lecteur :
RépondreSupprimer"“Dans chaque mot et chaque lettre, il y a un oiseau aux ailes repliées, qui attend le souffle du lecteur. Et lorsque le lecteur interprète, l’oiseau déploie ses ailes, et il ne faut pas oublier de sauter sur son dos, pour monter vers l’infini.”
Vous me direz ce que vous en pensez ? (si vous avez le temps)