mercredi 21 mars 2012

Les tabous de la gauche renforcent-ils le Front national ?

Laurent Bouvet est professeur de sciences politiques. (Il est aussi blogueur, ce qui montre bien que personne n'est parfait.) Il vient d'accorder une très bonne interview (en deux parties) à la précieuse Coralie Delaume. En voici un extrait, pour vous donner envie de lire l'ensemble :

« L’immigration n’est ni une chance, ni une menace. Elle n’est qu’une question politique, économique, sociale, culturelle… qui se pose à toute grande société ouverte. Et doit être traitée comme telle, en fonction des intérêts du pays, de la zone (l’Europe en l’occurrence pour la France), et non de manière idéologique. Hélas, à gauche, on trouve en la matière encore beaucoup d’idéologie sur ce sujet. Beaucoup d’impensés et de tabous, dont le seul résultat tangible n’a pas été d’améliorer le sort de ceux que la gauche prétend défendre et aider mais plutôt de renforcer leur stigmatisation – notamment en aidant à croître les idées du Front national – et, au sein de ces populations, certaines parties radicalisées, peu enclines à l’intégration et au vivre ensemble.

« Ce qui est valable ici pour l’immigration vaut bien entendu avant tout pour l’islam compte tenu des crispations suscitées ces dernières années autour de cette religion. En bref, il me semble que l’attitude excessivement multiculturaliste d’une partie de la gauche a favorisé davantage que combattu l’influence parallèle du Front national et des extrémistes musulmans dans notre pays. Si la gauche revient au pouvoir en 2012, il faudra sortir de cette impasse et des faux débats qui y ont conduit. »

80 commentaires:

  1. On est à peu près d'accord (il faudra que la gauche arrête de dire des conneries) mais je trouve ça rigolo : c'est toujours l'autre qui est idéologue.

    Nicolas Sarkozy a mis l'Islam au centre des débat et c'est de la faute à la gauche. L'immigration a augmenté de plus de 50% depuis que la gauche n'est plus au pouvoir et c'est de sa faute...

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  2. Avec 300.000 entrées légales annuelles, la situation ne peut que s'envenimer, à moins que l'objectif soit de faire disparaître les ...

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    1. Ça fait tout de même encore 180 000 de trop…

      (Et je suis sûr que vous n'avez pas compté les clandestins, gros canaillou !)

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    2. Votre troll parlait d'entrées légales. Gros toi même.

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  3. "l’attitude excessivement multiculturaliste d’une partie de la gauche"

    Je vous trouve bien sobre dans votre façon de qualifier cette partie de la gauche représentée par les Indivisibles (puisque c'est de cela que parle le billet auquel le lien renvoie)

    Et si cette "partie de la gauche" (indivisibles, indigènes de la République, etc) n'avait rien à voir avec la gauche, quoi qu'elle en dise ? Des gens qui prennent position sur position contre la mixité dans l'espace public sont-ils de gauche ? Les gens qui soutenaient les intégristes dans l'affaire de la crèche Babylou,qui plaident pour le droit de porter burqa, d'épouser des filles mariées contre leur gré, de séparer enfants selon qu'ils mangent halal ou pas dans les écoles publiques, sont-ils de gauche ? Si oui, c'est quoi la gauche ?

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    1. Suzanne, ça n'est pas moi qui qualifie ! D'autre part si (et je le pense comme vous), ces andouilles n'ont absolument rien de gauche, eh bien que la gauche le dise et se désolidarise franchement de ces guignols malfaisants.

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  4. Ce n'est pas toute la gauche, mais j'en balance au moins un

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    1. Ne stigmatisez pas trop Blachier, je bouffe (liquide probablement) avec lui ce soir.

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    2. Mais Suzanne ne stigmatise pas Blachier, elle le cite en exemple !

      D'autre part, j'ignorais qu'il devait être mis en bière ce soir, et au KG en plus.

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  5. En stigmatisant Blachier, c'est toute la communauté protestante qu'on offense et qu'on blesse... (oui, je sais, je délire, mais je fais une overdose de "communauté musulmane", "communauté juive"). Enfin, je ne sais pas. C'est peut-être la communauté Kremlinojégounoise qu'on atteint dans sa chair, euh dans sa bière...

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  6. A votre question-titre la réponse semble évidente: Oui et pas besoin d'un M. Bouvet tout a fait respectable pour confirmer.

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  7. Didier: on a la preuve que j'odieux Nicolas ne suit aucun lien et ne comprend rien à keskoncause.

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    1. Et comment je sais que c'est le site de Romain au bout de votre lien ?

      Didier, elle tourne gâteux, la Suzon ?

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    2. Comment il se rattrape aux branches, lui !
      Nicolas: régalez bien le Jésus ce soir...

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  8. Cher Didier : ce post est excellent, je ne puis pas mieux dire ! :-))

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  9. En attendant, tout le monde fait comme si Nicolas n'avait pas posé de question. Une question pertinente - pour une fois. L'idéologie n'est-elle que du coté des multiculturalistes. Les civilisationnistes ne sont-ils pas eux aussi des idéologues ? Les monoculturalistes ? Les Corto idosarkolâtres ? Evidemment que si, puisqu'ils pensent selon un système établi invariable en toute circonstance. Sarkozy est-lui même un idéologue et sa présidence s'est inscrite dans cette idéologie. Vous me faites rire. C'est toujours l'autre qu'est pas beau, hein...

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    1. Je suis désolé, mais qu'est-ce que vous voulez qu'on réponde lorsque Nicolas nous assène que l'immigration a augmenté de 50 % depuis que la gauche n'est plus au pouvoir ? Est-ce qu'il sous-entend que la gauche, si elle avait gouverné, aurait fermé les frontières ? Reconduit chez eux TOUS les clandestins ? Et est-ce que ce n'est pas cette même gauche qui hurle mécaniquement au fascisme larvé, au pétainisme rampant, dès que l'on ose aborder le thème de l'immigration et dire qu'elle commence à poser de sérieux problèmes ?

      De plus accuser Sarkozy de mettre l'islam au centre des débats n'est pas sérieux (même si, évidemment, il se sert très bien du thème à des fins personnelles…) : l'islam EST au centre des débats, il n'y a pas eu besoin de l'y mettre. D'ailleurs, si l'immigration africaine ne posait absolument aucun problème à qui que ce soit, Sarkozy, Hortefeux et les autres auraient eu beau s'agiter, ils auraient pris un bide.

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    2. Il y a des hommes politiques de gauche qui ne sont pas comme ça,
      vous les oubliez trop rapidement. Valls par exemple. Des idéologues, il y a en de chaque bord et il n'y a rien de plus néfaste que l'idéologie. Ce sont ces idéologues qui ont confisqué la possibilité d'un débat démocratique, apaisé sur la question. Trop facile de rejeter la seule faute sur la gauche, même celle qui n'aurait qu'une vision idéologique du sujet. Moi, aussi, je suis désolé de vous le dire.

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  10. Comment ça, pour une fois ?

    Didier,

    On ne peut pas dire que la gauche fermerait les robinets mais elle n'aurait pas diminué les budgets de l'inspection du travail pour lutter contre le travail clandestin. C'est surtout particulièrement con d'accuser la gauche de tout les maux alors que les autres "font pire". C'est usant de devoir éternellement à ce genre de connerie (et un tas d'autres, comme la hausse des prélèvements obligatoires, qui est imputable à la droite, quoiqu'en disent vos trolls libéraux, ou la baisse de l'insecurité sous la droite qui est fausse).

    Continuez à taper sur la gauche, ça fait plaisir aux reacs et vous aurez le plaisir de gueuler à nouveau pendant cinq ans contre Sarko.

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    1. Mais je passe mon temps à dire que Sarkozy est très fort dans la jactance mais qu'il n'a à peu près rien fait pour lutter contre l'immigration, en tout cas pour la réduire ! Seulement, il faut reconnaître qu'à chaque fois qu'il a abordé le sujet, il a déclenché les cris d'horreur de toute la gauche "moderne" : ça n'aide pas.

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  11. "Après les assassinats de Montauban et le massacre de Toulouse, une fois de plus, une fois encore, un abject déconomètre politico-médiatique, dans lequel François Bayrou s’illustrait d’une manière particulièrement fétide, fonctionnait à pleins tubes avec toutes les techniques de l’insinuation et de l’amalgame."

    Ah, Bernard Antony met un seul n à déconomètre. Un homme de goût.

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    1. Marchenoir, retourne chez la Crevette, ici on peut répondre à tes messages et te dire que tu es un pauvre type.

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  12. Gaston : ta gueule, connard, ampoule à économie d'énergie, résidu de bidet.

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    1. Tu pourras mettre cette dernière répartie dans l'anthologie officielle de tes meilleurs commentaires, chez la Crevette, ça remontera le niveau. Libéral et totalitaire : toi et ta copine êtes en train de réussir le mariage du siècle !

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  13. C'est quand même beau le français libéral!

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  14. Au fond, si l'immigration n'est ni une chance, ni une menace, à quoi bon faire un si long entretien

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    1. parce que l'on ne parle que de cela depuis quarante ans; c'est donc qu'il y a "peut-être"un petit malaise sur ce sujet qui est devenu omniprésent même si beaucoup se cachent derrière leur petit doigt en faisant semblant qu'il ne se passe rien…
      -"circulez y a rien à voir…"
      Ben si, y a quelque chose à voir… malheureusement

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    2. "parce que l'on ne parle que de cela depuis quarante ans"

      Depuis bien plus longtemps que cela en réalité... Mais vous allez me dire : "mais les portugais, les italiens, les polonais et les espagnols, c'était pas pareil". Sauf que pour ces immigrés, ça l'était absolument. Accueil déplorable. Pire sans doute qu'aujourd'hui. Massacres de populations, parfois. Difficultés incommensurables à s'intégrer. Clichés ignobles véhiculés sur lesdites populations... Vous avez d'ailleurs, de la chance, les dessouches, que les générations suivantes aient choisi l'amnésie plutôt que la mémoire.

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    3. On ne dit pas les "Desouches", on dit les "Sales Desouches"…
      Voyez Léon, quand je parlais des gens qui se cachent derrières leur petit doigt…

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    4. Y,

      Vous avez raison, ne répondez surtout pas, ça vaut mieux ! Vous êtes une victime mon pauvre Y, personne ne reconnait le racisme ignoble qui vous pourrit la vie au quotidien. Vous êtes un mythomane.

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    5. "Vous avez d'ailleurs, de la chance, les dessouches, que les générations suivantes aient choisi l'amnésie plutôt que la mémoire."
      Mais "On" s'excuse Dorham, on s'excuse d'avoir accueilli toutes ces personnes… nous sommes vraiment un ramassis de salauds…

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    6. "Vous" ne les avez pas accueilli, Y. Ils se sont faits sans vous. Mais là n'est pas la question.

      Vous n'êtes pas un ramassis de salauds, vous-même n'en êtes pas un, il ne me viendrait jamais à l'idée de dire cela. Je ne fais qu'exprimer un fait : les français (enfin, les français, une partie des français) se plaignent de l'immigration depuis des siècles et ne cessent d'agiter les menaces de déliquescence, de destruction de la nation et du peuple français. Et chaque fois qu'on le leur rappelle, ils disent que la situation est différente, que cette fois, la menace est plus réelle. Certains - les thésauriseurs du Grand Remplacement - convoquent même les mathématiques, c'est dire si ils vont loin.

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    7. "Vous avez d'ailleurs, de la chance, les dessouches, que les générations suivantes aient choisi l'amnésie plutôt que la mémoire."

      Ce que je voulais dire par là, c'est que ces populations ont en grande partie préféré l'assimilation à l'intégration, quitte à nier tout ce qui constituait autrefois leurs origines, leur culture. Ils sont du reste, aujourd'hui, un grand nombre à être devenu des électeurs fidèles du FN.

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    8. Ce dont on parle depuis 30 ans c'est de populations qui ne veulent pas s'insérer dans la société française ou qui ne le peuvent pas culturellement. En plus, les conditions économiques ne sont plus du tout réunies pour les aider à le faire si elles le voulaient / pouvaient.
      Pour le reste, vous avez raison, Dorham. Changer de pays n'a jamais été simple. Pour les migrants comme pour les autochtones. D'ailleurs, une proportion significative de ces immigrants du début du XXè siècle sont repartis chez eux ou sont partis ailleurs (pour les italiens, en tout cas). C'est marrant qu'aujourd'hui, où notre beau pays est réputé si moisi (racisme, ghetto, discriminations), il y ait si peu de retours volontaires...

      Les dernières vagues d'immigration font débat (euphémisme) car la comparaison avec les vagues précédentes est désastreuse.
      Ceux des anciens immigrants qui restaient décidaient de devenir français: francisation des prénoms, pas d'exigence de morue ou de pizza à la cantine de l'école (comme les petits maghrébins de mon école dans les 70s qui ne réclamaient pas du hallal), pas de signes ostentatoires d'appartenance communautaire dans la rue, structure familiale conforme aux normes du pays d'accueil, travail, serrage de dents quand on se faisait traiter de rital en se disant que cela allait passer (et c'est passé). Pas d'émeute, pas de revendication d'accomodements, pas de demandes de repentances et pas de "mémoire" théatralisée des difficultés de l'arrivée...
      Et si, lors d'un match France-Italie, le vieil italien supportait l'équipe du pays de ses pères, cela ne sortait pas du salon. On n'a jamais vu de drapeaux esp/pol/it sur les Champs Elysées comme on voit des drapeaux algériens par exemple.
      Et cela s'est bien passé. Et cela permet d'avoir une base pour établir de bonnes comparaisons.

      Mais pour faire le lien avec le billet de Didier Goux, c'est aussi parce qu'une proportion (médiatiquement bruyante) de la population française de souche soutient aveuglément les comportements condamnables et les sottes revendications d'une partie des nouveaux immigrants que le débat enfle depuis tant d'années.

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    9. C'est assez curieux ce refus systématique de penser que cela "ne puisse plus être pareil"…
      C'est pourtant une idée parfaitement concevable. D'abord le nombre, 15 millions ces quarantes dernières année ensuite les cultures d'origine, mais cela a été dit cent fois…
      Oui, ce n'est pas pareil, ce qui en rien ne rends les nouveaux immigrés plus "stigmatisables" pour employer un vocable si pratique) que les anciens. Non ce n'est Plus pareil car notre situation aussi a changé, la France n'est plus ce qu'elle a été au dixeuvième, et n'est plus une terre d'accueil pour des populations déprimées pour X raisons. Tout a changé, ce n'est donc plus pareil…
      Et nous ne sommes pas Coupables d'avoir accueilli des millions d'immigrés qui aujourd'hui nous le reproche… alors que notre société vacille y compris pour ces raisons là, même si c'est difficile de l'admettre.
      Cordialement

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    10. Pulcino,

      Et bien, là, ça me semble argumenté. Les migrants d'hier et d'aujourd'hui sont différents ? Ils le sont. Je ne le nie pas. Et je dirais même mieux. Ils l'étaient entre eux, avant que les arabes ne viennent en nombre sur le territoire. Et celles d'aujourd'hui le sont aussi. On observe de très grandes différences entre les immigrations portugaise et italienne. Ou entre les immigrés d'origine asiatique et les autres. Ou entre les immigrés d'Afrique du Nord et ceux d'Afrique Noire.

      Beaucoup d'italiens sont restés, une grande majorité en réalité et je l'ai noté, même vécu, ils ont préféré l'assimilation à l'intégration. La France tolère mal - je ne le critique pas - les communautés et ceux qui ont refusé cette solution sont sans doute partis ailleurs - une minorité, ce qui est - vous avez raison - à mettre au crédit du peuple français.

      Je consens également à relever que les réticences françaises vis à vis de l'immigration s'expriment bien moins violemment qu'il y a un siècle. L'Histoire française a connu des massacres de populations italiennes, par exemple. Et des ratonnades antan. Rien de tel aujourd'hui, bien heureusement.

      En revanche, il me semble malhonnête de penser que les immigrés de "l'ancien temps" (pardonnez le raccourci) n'étaient pas revendicatifs. Ils l'étaient. Mais ils l'étaient sur des questions avant tout sociales. Ils étaient particulièrement actifs dans les mouvements ouvriers et ont obtenu pour certains des avancées significatives. Les revendications des immigrés d'Afrique du Nord sont certes différentes, mais elles me semblent davantage un prétexte qu'une véritable lutte s'inscrivant dans une volonté de prééminence religieuse. C'est là que nos analyses diffèrent.

      "Et si, lors d'un match France-Italie, le vieil italien supportait l'équipe du pays de ses pères, cela ne sortait pas du salon. On n'a jamais vu de drapeaux esp/pol/it sur les Champs Elysées comme on voit des drapeaux algériens par exemple."

      A quelle époque vous référez-vous ? C'est amusant que vous oubliiez d'intégrer les portugais dans le lot. Car si l'on se reporte à l'Histoire récente, on pourra remarquer que les dernières rencontres France - Portugal (notamment lors de la coupe du monde 2006), ont permis de voir combien le patriotisme portugais était non seulement vivace (avec force drapeaux) et combien il était même encouragé par les hommes politiques et les médias. Caressé dans le sens du poil. Je vous rappelle par ailleurs, puisque vous parlez de football, que la République elle-même est bien loin d'être indivisible. En France, on n'attend pas les arabes pour siffler la Marseillaise. Lors d'une finale de coupe de France, elle le fut copieusement par les supporters corses de Bastia et bretons de Lorient.

      Voyez ? Rien n'est simple. Et la disparition des populations immigrées du territoire de France n'y changerait à mon avis pas grand chose.

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    11. Y,

      Je ne dis pas que tout est "pareil", mais que cet argument (tout a bien changé) nous a toujours été servi. Pourquoi vous croire davantage que ceux qui vous ont précédés et à qui l'Histoire a donné tort ? Je ne récuse pas par principe ; je fais preuve de doute et de méfiance envers les arguments tout faits, surtout quand ils ont le tort d'avoir été répétés pendant plusieurs décennies.

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    12. "Pourquoi vous croire davantage que ceux qui vous ont précédés et à qui l'Histoire a donné tort ? "

      L'histoire! c'est qui celui là?
      et tord de quoi?
      Je (nous les Dessouches comme on dit avec mépris) ne suis coupable de rien… La France a été et est encore extrêmement généreuse en matière d'accueil de populations exogènes et il est vrai que cela est en train de se retourner contre elle, que c'est devenu un instrument perpétuel de culbalisation. Je n'ai rien fait, je ne suis pas coupable de la misère des immigrés, mes parents n'étaient pas de collabos ,nous ne sommes pas des monstres, même s'il y a eut des événements condamnables comme ils s'en passent partout dans le monde depuis la nuit des temps, mais pas plus ici qu'ailleurs et peut-être même moins ; je ne suis pas raciste ni xénophobe, la société française n'est pas raciste ni xénophobe comme il est "subliminalement" expliqué dans tout les médias (spécialement de gauches), je dis que tout a changé et qu'il faut que notre politique en matière d'accueil change aussi ; Il arrive un moment ou un phénomène s'arrête nous en sommes là… Ce n'est pas ma faute, ce n'est pas ma très grande faute… Comme le disait Régis Debray : "pour établir une dictature ce n'est pas la peine de mettre des chars dans les rues, il suffit de culpabiliser les masses… " bravo, vous êtes très fort.

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    13. Mais, ça va pas la tête !

      Vous vous relisez un peu ? Qu'est ce que c'est que ces pleurnicheries ? Ce sentiment de victimisation ?

      Oui, je le maintiens, l'Histoire a donné tort à ceux qui vous ont précédé et qui ont affirmé que les immigrations (de masse) italienne, portugaise, espagnole, polonaise, finiraient par détruire la nation et le peuple français. Eux aussi avaient des arguments, faisaient des recoupements, des comparaisons, affichaient des raisonnements. Oui, pourquoi vous croire davantage qu'eux, qui se sont trompés ? Je ne vous insulte, ne cherche pas à vous culpabiliser. Je ne suis pas français de souche, mais je le suis de nationalité, je suis blanc, latin, européen, je n'ai pas honte de l'Histoire du pays qui m'a vu naître, ni de celui de mes origines et ne préfère nullement celle des pays étrangers (petite précision pour vous dire que vous ne m'aurez pas sur ce terrain là) - même si les mœurs de la Florence de la Renaissance me révulsent, soit dit en passant.

      Je ne fais que poser cette simple question. Pourquoi porter plus de crédit à vos opinions qu'à celles de vos prédécesseurs, qui étaient somme toute similaires ? Ils n'étaient pas plus affabulateurs, trouillards, malhonnêtes, dans la majorité des cas... Alors pourquoi? C'est une question toute simple et sans aucune arrière-pensée, Y.

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    14. Ce n'est pas le fait que l'on parle d'immigration qui me dérange, Y, mais ce "tout a changé" qui est utilisé depuis des décennies pour vilipender l'immigration. Oui, tout change, toujours, constamment. Tu parles d'un argument !

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    15. "Je ne vous insulte, ne cherche pas à vous culpabiliser."
      SI
      " Je ne suis pas français de souche, mais je le suis de nationalité, je suis blanc, latin, européen,"
      Ca m'est assez égal pour vous dire la vérité

      "même si les mœurs de la Florence de la Renaissance me révulsent, soit dit en passant."
      Vous ne faites pas votre âge…

      "Je ne fais que poser cette simple question. Pourquoi porter plus de crédit à vos opinions qu'à celles de vos prédécesseurs, qui étaient somme toute similaires ?"
      Non, c'est faux elles ne le sont pas similaires.

      " Oui, tout change, toujours, constamment."
      Oui c'est vrai et c'est la raison pour laquelle tout cette immigration n'a plus de sens aujourd'hui.

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    16. Vous avez mis le doigt sur ce qui nous sépare: la nature des revendications des immigrés actuels qui me semble spécifique ce qui n'est pas votre cas. Rien à ajouter car je ne pense pas que nous parviendrons à nous convaincre l'un l'autre.

      Pour l'histoire des drapeaux, je pense qu'en 2006, les français d'origine portugaise n'ont juste pas voulu laisser le terrain aux maghrébins. Avant ce type de manifestations n'existait pas!

      "Et la disparition des populations immigrées du territoire de France n'y changerait à mon avis pas grand chose."
      OK, je serais assez d'accord pour qu'on essaie ça. Plus de foulards, toujours des racailles mais bien de chez nous. Je suis d'accord. On pourrait passer plus de temps à dénoncer l'acharnement collectiviste des degôches.
      Voyez?
      Bonne journée.

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    17. On ne sera pas d'accord, c'est vrai.

      "Pour l'histoire des drapeaux, je pense qu'en 2006, les français d'origine portugaise n'ont juste pas voulu laisser le terrain aux maghrébins. Avant ce type de manifestations n'existait pas!"

      Là, en revanche, c'est vraiment faux. Le patriotisme portugais a toujours été présent et n'a jamais disparu. Il est exactement tel qu'il y a dix, vingt ans. Les portugais en France représentent une communauté qui est tout sauf "ouverte". Mais passons. En revanche, vous avez peut-être raison de dire que les revendications très "patriotiques" des immigrés les plus récents, leur attachement à leur culture, au détriment du processus d'intégration (voyez ?, je ne le nie pas, je nie seulement que ce soit irrémédiable), incitent sans aucun doute les descendants d'immigrés plus lointains à creuser pour déterrer leurs anciennes origines. Ou à s'en trouver d'improbables. Ils se posent des questions sur leur identité qu'ils ne se seraient peut-être jamais posés. Je le reconnais volontiers.

      Mimétisme que l'on ne peut toutefois reprocher aux activistes régionalistes d'un peu partout qui, quant à eux, rejettent tout ce que représente la nation française. Problème qui apparemment ne pose problème à personne.

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    18. J'oubliais.

      Bonne journée à vous aussi.

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    19. La majorité de ce que je connais sur la communauté portugaise de France, je le tiens de Luis Rego donc je vous crois sur parole!
      Tout est très raisonnable dans votre propos mais il y a un petit truc qui m'ennuie et qui nous fait retomber sur le billet de Didier Goux -qui, s'il nous fait la grâce de nous lire, doit être heureux que nous en soyons toujours à discuter du sujet qu'il a lancé:
      - le patriotisme portugais très présent: je suis content pour eux, vous aussi semble-t-il;
      - les immigrés ont des revendications "patriotiques": no comment de votre part;
      - ou ils s'en inventent d' "improbables" no more comment;

      Dans cette histoire le seul qui n'a pas le droit de parler d'idendité, c'est le pauvre benêt de français qui n'a pas un patriotisme allochtone à revendiquer! Car cela, la gauche (vous, je ne sais pas) ne le lui permet pas.
      C'est embêtant pour lui, car il peut légitimement se dire qu'il lui manque quelque chose.

      C'est aussi ennuyeux pour tous nos nouveaux "invités" à qui on ne propose pas d'alternative à ce que vous appelez leurs "revendications patriotiques".

      Vous pensez que les choses vont s'arranger. J'ai de gros doutes.

      Enfin, bonne journée (à nouveau)

      Juste pour finir, arrêtez avec les activistes régionalistes, c'est de la pure foutaise. La plupart du temps, il ne s'agit que d'une poignée d'hurluberlus, à part peut-être en Corse, où ils sont en plus accompagnés de mafieux.

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    20. Pulcino : pour ce qui est l'identité française c'est très simple et c'est l'autre jour à France Inter : "tous les français sont des enfants d'immigrés"
      Comme je ne suis pas un enfant d'immigrés je ne suis donc pas français… c'est logique et je n'ai plus qu'à aller me faire voir ailleurs si j'y suis…
      Plus sérieusement : " les français sont des italiens en colère…"

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    21. "La plupart du temps, il ne s'agit que d'une poignée d'hurluberlus, à part peut-être en Corse, où ils sont en plus accompagnés de mafieux."

      Vous avez raison. Allez, je le reconnais. L'argument est fallacieux.

      "Dans cette histoire le seul qui n'a pas le droit de parler d'idendité, c'est le pauvre benêt de français qui n'a pas un patriotisme allochtone à revendiquer! Car cela, la gauche (vous, je ne sais pas) ne le lui permet pas.
      C'est embêtant pour lui, car il peut légitimement se dire qu'il lui manque quelque chose."

      Vous avez raison de dire "pas vous peut-être" parce que du coup, je peux vous le confirmer. Moi, personnellement, je ne suis guère patriote. Ni d'ici, ni d'ailleurs. Enfin, bien sûr, tout dépend de ce que l'on inclue sous le terme "patriote". Mais cela n'engage que moi. J'ai le droit de ne pas l'être.

      J'aime la France, la France est mon pays (je n'en ai pas d'autre en réalité malgré mes origines) mais les signes extérieurs de la patrie (le drapeau, l'hymne, les trucs et machins sacrés de la République) me laissent froid.

      En tout cas, je ne dénie ce droit à personne - et je suis persuadé que le problème ne se situe pas là - et du reste, je vais même vous dire mieux, je le dénie encore moins aux français qu'aux populations étrangères qui vivent sur le sol français et qui glorifient très souvent un fantasme dans lequel se niche une vague idée de leur pays d'origine.

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    22. Mais Pulcino, on peut être patriote et d'ailleurs ! Les italiens l'ont prouvé. Aux Etats-Unis, il y a énormément de patriotes et ce pays n'est réellement constitué que d'immigrés. Voyez l'unité de ce peuple, affichée après les attentats du 11 septembre. Est-on capable de cela ? Pourquoi non ? C'est en partie ce qui me fait dire que le problème français est plus profond que celui qui est posé par les ratés considérables de ce que l'on appelait autrefois l'intégration.

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    23. Bien sur que l'on peut être patriote sans "être l'imbécile heureux né quelque part" de Brassens. Encore faut-il le vouloir!
      Et je pense qu'aujourd'hui beaucoup de jeunes arabes -notamment- ne le veulent pas. Et cela pose un vrai problème.

      Mais doit-on vraiment les blâmer? Doit-on les blâmer quand la minorité bobo-gauchisto-etc (les mots me manquent parfois pour désigner les quejaimepas) médiatiquement si bruyante traite de fasciste toute forme de patriotisme autre que la révérence à la Révolution Française (et encore, prise comme un bloc, à la Clémenceau)?

      En interdisant, en diabolisant tout débat, cette gauche mondialiste pour laquelle le métissage (de quoi, de qui, on s'en fout, du métissage, c'est tout) est l'alpha et l'oméga de la pensée a la responsabilité du fait que l'immigration soit perçue comme un problème par un nombre croissant de français.

      Mais en qualifiant de rance, moisi, fasciste l'idée que la France est belle, grande, ancienne et respectable, cette sus-dite gauche a de plus empêché une proposition acceptable de "patrie" (même de facade) aux nouveaux arrivants.

      La responsabilité de cette gauche est double: elle est pour partie à la base du problème d'intégration des nouveaux arrivants et elle empêche par ses slogans que l'on puisse en parler sereinement.

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    24. L'indulgence systématique n'est jamais bonne pour qui que ce soit, je suis d'accord. Et je consens tout à fait à dire qu'une partie de la gauche - pseudo-gauche ou gauche de façade si vous voulez mon avis - a une responsabilité. Mais je persiste à dire que cette responsabilité est partagée, notamment par une partie de la droite française qui a fait de son credo le refus systématique, quasi pavlovien de l'immigration, même lorsqu'elle ne posait que des problèmes tout à fait mineurs. Il s'agit là de deux camps, idéologiques, qui ont confisqué la possibilité d'un débat. C'était mon propos de départ.

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    25. "…de la droite française qui a fait de son credo le refus systématique, quasi pavlovien de l'immigration…"

      Non mais je rêve! C'est la droite qui a fait entrer les immigrés; Pompidou et le patronat de l'époque et (d'aujourd'hui) les faisait venir pas bateaux entier pour empêcher les salaires d'augmenter d'une part et pour bétonner les banlieues d'autre part afin de construire des logements "modernes" pour la classe moyenne qui les fuira une dizaine d'années plus tard… et la gauche qui lorsqu'elle fût au pouvoir fît une politique de droite a suivi le mouvement.

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    26. "L'Histoire française a connu des massacres de populations italiennes, par exemple" écrit Dorham.
      Quelqu'un a l'exemple ?
      Célestin

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    27. Célestin,

      Un exemple ? Le massacre des italiens d'Aigues-Mortes. Par exemple...

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    28. Y,

      Vous le faites exprès. J'ai écrit "une partie de la droite française..." En omettant le "une partie", vous faites preuve d'une malhonnêteté assez effarante.

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    29. Dorham : merci pour l'info sur cette émeute, que je ne connaissais pas (car je ne suis pas Français et je n'ai jamais résidé en France). Vous dites aussi "par exemple". Quels sont les autres exemples que votre réponse suggère ?
      Célestin

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    30. Anonyme:
      pour le "massacre" des italiens d'Aigues-morte : http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_des_Italiens_d'Aigues-Mortes
      (Si vous regarder bien vous trouverez, malheureusement ,ce genre de fait divers dans à peu près tout les pays du monde. Mais il n'y a qu'en France qu'un certain nombre d'aigris en tirent des conclusions hâtives et qui comme par hasard les arrangent bien. Pas d'amalgame Dorham, pas d'amalgame…

      Dorham vous êtes un sophiste

      pour Sophiste : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme

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    31. Y,

      Mais je n'ai jamais dit que c'était une spécificité française. Mais voyez-vous, je suis français, à défaut de l'être de "sang" (si cela existe) et nous parlons en l'espèce de la situation française. J'ai du reste dit que les crispations françaises étaient heureusement bien moins violentes aujourd'hui qu'il y a un siècle. En toutes lettres. Hélas, c'est vous le sophiste, c'est vous qui focalisez sur un détail de mon propos, pour ne pas répondre sur le fond. Oui, tout a changé, et alors ? L'exemple du massacre d'aigues-mortes n'est là que pour prouver que le problème posé par l'immigration est plus ancien qu'on voudrait bien le dire et que les italiens, autrefois accusés de tous les maux, n'ont pas contribué à détruire le ciment de la République Française, comme cela fut défendu avec ardeur et force arguments.

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    32. Le problème n'est pas ce que vous dites, le problème c'est ce que vous laisser supposer, ce que vous laissez planer en semant ici ou là dans vos propos des "faits" plus ou moins tronqués, et des "effets" et qui laissent planer un doute sur les français, la France etc…
      SI j'étais votre psy, je dirais qu'On a un peu le sentiment à vous entendre que vous même vous ne savez pas très bien où vous voulez en venir. En vérité on a un peu l'impression que vous ne croyez vous pas vraiment à ce que vous laisser entendre… qui est pourtant toujours destiné à haïr ce que vous "affirmer" fortement aimer"… Vouv chercher désespérément des raisons de nous détester, je dis bien nous puisque vous vous excluez vous-même en répétant à qui mieux mieux que vous n'étes pas français. Mais détester vous le plus? Nous ou vous? Mais heureusement je ne suis pas psy alors je ne dit rien.
      Cordialement et bonjour chez vous. La séance est terminée… mais je ne doute pas un instant que vous allez me renvoyer la balle et disant que "c'est celui qui le dit qui l'est"… encore une fois.

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    33. Y,

      Je serais bien en peine de vous renvoyer la balle, tant votre commentaire est incompréhensible. Simplement une chose : il n'y a pas de sous-entendu dans mon propos. Il n'a rien de caché, je ne laisse rien "planer", "sourdre". C'est vous qui imaginez des choses que je n'écris pas. Je ne vous psychanalyserai pas car je tiens la psychanalyse pour l'une des plus vastes escroqueries. Je vous dirai simplement avant d'en rester là que ce que vous faites là s'apparente à un procès d'intention. Ce qui, en soi, n'est pas très grave : je ne suis en effet pas susceptible.

      Une petite mise en abyme cocasse.

      Un commentaire plus haut que le vôtre, j'écris :

      "Mais voyez-vous, je suis français"

      Et vous écrivez pourtant ;

      "je dis bien nous puisque vous vous excluez vous-même en répétant à qui mieux mieux que vous n'étes pas français. "

      Faudrait voir à arrêter d'écrire n'importe quoi, Y.

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  15. "François Bayrou est favorable à l’ouverture de la PMA aux paires de femmes." (Réponse de François Bayrou à l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens)

    Les paires de couilles, je vois ce que c'est, mais les paires de femmes ?

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    1. J'ai une explication : avec La Crevette, qui est une femme, et toi, Robert, qui n'est pas un homme (en tout cas pas un vrai, qui accepte le débat franchement), vous faites une sorte de "paire de femmes".
      J'ai bon ?

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    2. Allez voir chez la Crevette, je suis devenue une star. Tout le monde discute pour savoir s'il faut ou non dialoguer avec moi, si j'ai le niveau, et tout ça. On retrouve même ce bon vieux XP, qui revient sur la méchanceté de Didier ayant laissé s'exprimer le vilain Yanka, alors qu'il aurait voulu pouvoir l'insulter sans risquer de réponse. C'est un spectacle vraiment fascinant de voir tous les nuisibles du libéralisme facho se serrer les coudes parce qu'il y a un certain marco polo qui leur fait rien que des misères. Et tout ça sur un blog où les commentaires ne sont ouverts qu'à eux, où l'on reproduit ses propres commentaires sur d'autres blogs, mais sans les interventions des autres et en leur interdisant l'entrée. C'est une conception du libéralisme absolument unique en son genre, et même, en vérité, une conception d'internet tout à fait originale, où l'on étale ses commentaires privés en public. Enfin, je n'imaginais pas disposer d'un tel pouvoir de nuisance, au point que mes contradicteurs sont obligés de se réfugier sur un blog ami aux entrées filtrées, pour se remonter mutuellement le moral. Je suis peut-être, sans le savoir, en train de devenir un mythe de la blogosphère, un genre de commentateur craint et respecté, et quelquefois détesté, bien sûr, puisque tout vrai penseur est solitiaire et dérangeant. Le plus dur pour moi va être de garder la tête froide, de ne pas m'emballer. Je sais désormais que des gens me lisent et ressentent mes discours en profondeur, que quelques-uns en sont bouleversés, et commentent sur leur propre blog chacune de mes interventions. Une sorte de phare. Je promets solennellement de ne pas abuser de ce pouvoir, d'assumer cette nouvelle et écrasante responsabilité de meneur dans la modestie et le courage.
      Trop de gens comptent sur moi.

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    3. Marco,

      C'est amusant, non, de la part de gens qui lancent l'adjectif "totalitaire" à tout bout de champ dès qu'ils font face à un avis contraire ? Ou pour des "catholiques", dont la religion, est la celle de la parole, du dialogue et de l'écoute...

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    4. Le totalitarisme, c'est précisément le fait de croire que l'on a le droit de ramener sa fraise partout, d'intervenir où l'on veut sans en avoir la permission, d'entrer chez les gens, de les insulter et de tagger "Leulibéralisme sainul" sur les murs, ou de vouloir les contraindre à recopier scrupuleusement ce qu'on leur dicte ("bouhou ils ont enlevé mes commentaires géniaux"). Effectivement, c'est assez "amusant" que vous ne compreniez pas ça. Disons que ça fait rire beaucoup de monde à vos dépens. Ce qui est amusant aussi, c'est de voir des gens à la fois se plaindre de ne pas avoir le droit d'intervenir sur un blog, tout en continuant à lire tout ce qui s'y écrit pour voir ce qu'on dit sur eux, puis faire mine ensuite de ne pas être narcissiques pour le moins du monde. Jamais vu deux pitres pareils.

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    5. Vous, vous êtes un pitre, mais semblable à des milliers d'autres.

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    6. Par ailleurs, le Diable, je me fous du libéralisme. Les ultra-libéraux (et avec eux, les néo-cons) sont ultra-minoritaires et le resteront. C'est triste mais c'est vrai... Il leur reste un espoir : l'exil.

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    7. Marco Polo, je vous rassure, pour ma part je ne regarde pas sous le lit si vous y êtes avant de me coucher.

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    8. Merci Dorham. Je suis sidéré par cette nouvelle tendance du catholicisme.
      J'aurais presque envie de me faire protestant, tiens.

      Merci Amiral,j'expérimente un sentiment de toute puissance, c'est nouveau pour moi, et du coup je suis un peu triste de ne pas hanter vos nuits. Cela viendra.

      Merci aussi à toi, ami diabolique ; tu manquais à l'appel, mais les cris des libéraux torturés t'ont réveillé et te voilà, au poste de vigie, toujours prêt à m'apporter ton soutien.

      Le Grand Marco Polo, qui fait trembler la blogosphère et dont tout le monde parle, vous salue bien.

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    9. Tiens, c'est une idée ça.
      Je devrais essayer avec mes mômes : "si tu ne manges pas ta soupe, j'appelle Marco Polo qui viendra te dévorer."
      Brrr...
      Je sens qu'il y en a qui vont redemander de la soupe.

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    10. N'empêche, ça fait peur de se retrouver sous les feux de la rampe, comme ça, tout d'un coup.
      Merci d'entretenir ma légende, Aristide !

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  16. Puisque vous parlez d'immigration-invasion, souvenez de la manière dont ont été accueillis les pieds-noirs en France en 1962. N'en a-t-on pas entendu des "ils viennent prendre notre boulot", "quels sans-gène" (parce qu'ils parlaient fort et qu'ils avaient un accent et des manières), dans quoi on les a relogés ? Ces gens n'étaient pas "dessouche", mais un congloméra de descendants d'italiens, d'espagnols, de portugais, de maltais et ... d'exilés français ou de descendants de soldats de l'invasion. De bons français quoi, qui forment, eux-aussi, une forte communauté ... du côté de l'extrème droite. Ils ont ouvert la voie à l'immigration musulmane qui, pour des raisons économiques existait déjà mais à un moindre dégré (le regroupement familial n'existait pas). Ce n'était pas une immigration "voulue", mais à peine tolérée, ces pauvres rapatriés qui se sont bien débrouillés avec les assistanats métropolitain en demandant des compensations pour leurs pertes matérielles que l'Etat Français, donc nous, avons règlé rubis sur l'ongle ...

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  17. Mais ne racontez pas n'importe quoi, Françoise. Oui c'est vrai, j'étais petite à l'époque mais je m'en souviens, les pieds-noirs rapatriés étaient un peu vus comme des pièces rapportées. Mais qui s'en souvenait encore 10-15 ans plus tard? Personne. Assimilés, absorbés les pieds-noirs. Et que représentent leurs descendants aujourd'hui numériquement? Probablement pas grand-chose de plus que leurs parents, tandis que les dernières vagues d'immigration et leurs descendants représentent bcp plus. Oui, il y en a qui votent FN, très certainement, mais pas ou guère plus en proportion que de non-pieds-noirs.

    Dhoram et ses petits drapeaux de footeux, vraiment à côté de la plaque, comme toujours. Mais qu'est-ce que les drapeaux portugais ont de commun avec les drapeaux maghrebins dans ces manifestations de supporters? Rien. Le Portugal est une province de l'Europe (mise à mal comme la Grèce par la troika mais ça n'a rien à voir), que les supporters portugais soient résidents au Portugal, en France, en Belgique ou ailleurs. Les pays du maghreb ne sont pas des provinces de l'Europe. Les brandir sur les Champs Elysées, les hisser sur l'hôtel de ville de Toulouse (comme ça a été fait) n'a pas du tout la même signification.

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  18. Vous ne vivez pas en France, Floréale, et même si votre famille y est encore, elle n'habite pas le sud-ouest ... Au fait, vous allez vraiment mieux, c'est bien.

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  19. Non, mais j'y vais tout de même souvent, du moins jusqu'à présent. Et ma famille, en dehors de la région parisienne, vit au sud de la Loire.

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