Je l'ai dit dans mon journal, je ne sais plus exactement quand : Plieux est un monstre qui va bouffer son propriétaire. C'est en train de se produire. Renaud Camus a cessé d'être un auteur P.O.L, ce qui lui retranche à peu près la moitié de ses revenus. On ne peut pas tellement en vouloir à Paul Otchakovsky-Laurens : depuis trois ou quatre ans, Renaud Camus n'écrit pratiquement plus rien pour lui, sinon ce petit roman confidentiel nommé Loin.
Le temps de Renaud Camus est pris essentiellement par les Demeures de l'esprit (publiées par Fayard). C'est très bien fait, les Demeures de l'esprit, vraiment. Mais c'est un guide, et encore. Et plus on avance, dans cette collection, plus on recule : le dernier volume, “France du Sud-Est” est à peine supérieur à ce qu'aurait fait un bon écrivain en bâtiment. Pendant ce temps, pendant les semaines et les mois où il court derrière l'argent qu'exige le moloch Plieux, Renaud Camus n'écrit rien.
On peut comprendre Otchakovsy-Laurens : Camus ne lui donne plus rien – et à nous non plus, ses lecteurs. Qu'en est-il de Jean Puyaubert, par exemple ? De ce “tombeau” que les lecteurs du journal attendent ? Et quoi de ces livres dont nous n'avons même pas idée et qui, avant, surgissaient, comme ça, un éloge de ceci, un chien Horla par-là ? Maintenant, nous savons ce qui nous attend : un volume du journal et ces sempiternelles Demeures de l'esprit dont on comprend de mieux en mieux qu'elles ne s'arrêteront jamais, mais qu'elles nous empêchent de lire d'autres livres qui ne s'écrivent pas, parce que le temps manque, parce que Camus semble avoir renoncé à être écrivain, parce qu'il court après le moloch, après Plieux. Qui, certes, est est un beau rêve, mais qui, je crois, nous prive de ce livre, ou de celui-là, ou encore d'un autre.
Je ne me résous pas à ce que je subodore. Je voudrais que ce Camus-là se remette à écrire des livres dont je n'ai pas idée.
Je comprends que l'on se fasse vampiriser par un truc pareil.
RépondreSupprimer(les chaises de jardin, même recouvertes, c'est d'un inconfort...)
Si vous saviez combien je vous comprends Monsieur Didier. J'ai eu pas plus tard qu'il y a 3 jours des nouvelles de mon très cher Yanka, par mail, qui se trouve depuis plusieurs semaines déjà et sinon plus, des années je dois dire.., coincé dans l'écriture. Je ne pense pas qu'il ne s'agisse de renoncement cher ami, c'est, vous savez, ce mot, ces maux que l'on nomme dépression : ça dure cinq ans généralement. Faites-leur donc confiance, patience, ils mijotent, ces chers écrivains..
RépondreSupprimerAprès l'élection présidentielle, les choses de la vie devraient tranquillement reprendre leur souffle.. Tout doux Monsieur Goux.
Sand
Je voudrais que ce Camus-là se remette à écrire des livres dont je n'ai pas idée.
RépondreSupprimerPareil pour moi, avec une nuance:
Je voudrais que ce Camus-là se remette à écrire des livres dont je n'ai pas honte.
Léon, vous avez honte des livres des autres vous? Mais votre empathie ne connait donc pas de limite? C'est beau comme la romaine ça dites donc.
RépondreSupprimerC'est un couvent, on n'y sacrifie tout.
RépondreSupprimerLéon, dans ma dernière phrase je voulais dire que vous êtes bon comme la romaine, vous aurez rectifié de vous-même, j'en suis sûr.
RépondreSupprimerUn Moloch peut aussi en cacher un autre : le Moloch In-nocent, toujours plus avide de temps, de communiqués, de discours, d'interviews, de libelles, de signatures, de colloques, de forums, de soutiens, d'alliances bizarroïdes, ce Moloch-là me semble aussi particulièrement redoutable...
RépondreSupprimerAh oui, il y a ça aussi, c'est vrai.
SupprimerLe Moloch nous harcéle
RépondreSupprimerBref...
RépondreSupprimerMaintenant qu'il n'est plus candidat, il peut en effet se remettre à écrire.
En espérant que ce ne soit pas pour payer les tuiles cassées de Plieux...
Ou bien il n'a plus rien à dire et qu'il assume alors ce qu'il est: un bourgeois sans déscendance qui cultive sa tombe.
Un jour on l'encense, un autre jour on l'accable.
RépondreSupprimerOh, mais je ne l'accable nullement ! Ce que j'essayais d'exprimer, c'est à la fois un regret et un souhait. Car je reste persuadé que Camus a encore de “vrais” livres à écrire.
Supprimer« Je voudrais que ce Camus-là se remette à écrire des livres dont je n'ai pas honte. » Léon est la réincarnation de Patrick Sansano, et je m'y connais, en réincarnation.
RépondreSupprimerJ'ai un doute : il ne parle jamais de Muriel Machin…
SupprimerJe ne pense pas qu'il s'agisse du même homme derrière l'écran, mais que ces deux entités sont les hypostases d'une même Personne. Ce culot et cette sottise, à cette dose-là, démontre indiscutablement qu'il s'agit bien d'un Patrick Sansano. Le Patrick Sansano a été détecté jusque dans les confins de l'univers, et même dans certain lac, en Écosse. Nous avons des enregistrements et des photographies qui ne laissent aucun doute.
SupprimerC'est en effet difficile de vous surpasser, où devrais-je descendre?
Supprimer"Atrabilaire, méprisant, antimoderne, réactionnaire, misogyne, orgueilleux, las, obsédé, raciste, homophobe"
Moi qui imaginais Plieux en château de Machecoul et Renaud Camus en nouveau Gilles de Rais, je suis déçu. Ça n'est qu'une demeure bourgeoise, à l'image de ces Demeures de l'esprit. La plupart sont des maisons d'écrivains, d'artistes, de savants. Pas de quoi enflammer l'imaginaire. On est loin de la littérature.
RépondreSupprimerMoralité : si vous voulez écrire des livres (de vrais livres), n'achetez pas de château. Soyez nomade, comme Rilke ou Nietzsche. Ou bien contentez-vous d'un petit pied-à-terre.
Plieux, comme demeure bourgeoise, vous repasserez ! Et je ne suis pas non plus d'accord avec la phrase suivante : les Demeures de l'esprit, justement, ont ce pouvoir d'enflammer l'imaginaire, de déclencher la rêverie.
SupprimerEt si Camus-romancier rétrécissait ? C'est un effet de l'âge normal. Aussi, ses engagements politiques n'ont-ils pas eu un effet absorbant, desséchant ? Il a perdu beaucoup en descendant de ses hauteurs, il s'est épuisé, confiné en se lançant dans les opérations politiciennes, et y a gagné une odeur de renfermé qui risque de lui coller longtemps à la peau.
RépondreSupprimerOui, tout cela est possible. En l'occurrence, je pensais moins au romancier, qui ne m'a jamais vraiment emballé, qu'au “moraliste” (je mets des guillemets car je ne suis pas sûr que le terme lui agréerait).
Supprimer"moraliste-essayiste" ?
SupprimerCamus a chuté. Dès qu'il s'est acoquiné avec les Identitaires, il a chuté. Un écrivain ne peut pas se lancer dans le combat politique comme au temps de Hugo et Chateaubriand, en préservant son univers mental, sa force créatrice, voire sa grandeur et sa hauteur de vues, ou alors il reste tout seul s'il ne veut tremper dans aucune manœuvre salissante avec des alliés douteux. Ses lecteurs qui ont inlassablement répondu quand on l'accusait injustement d'antisémitisme se retrouvent désemparés quand on voit qu'il fraie avec des personnes dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils ne sont pas très clairs sur ce point. Comment pourrait-il écrire maintenant Loin alors qu'il est dedans ?
Avec la vente de Plieux, il peut se payer un deux pièces - cuisine à Palaiseau...
RépondreSupprimerC'est qui Muriel Machin ?
Une actrice (ou chanteuse ?) morte depuis des lustres, dont le nom m'échappe et dont seul le Patrick Sansano en question était une espèce d'amoureux inconditionnel.
SupprimerMerci, j'avais remarqué le Sansano ( le Labeuche était pas mal non plus ), mais j'avais échappé à Muriel. Moraliste, au sens de Chamfort ou La Rochefoucauld, ne me parait pas incongru. Il a bien essayé de remplacer moral par moeursal, mais moeursaliste, c'est vraiment très moche... Quand même, si Loin est effectivement une petite chose, l'Inauguration de la salle des vents est un très grand roman.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec vous (à propos de L'Inauguration).
SupprimerMerci pour votre compliment K2R - et de vous souvenir de moi.
SupprimerDidier, si je suis d'accord avec vous sur le constat que vous faites de l'indigence des dernières ouvres de Renaud Camus, je ne pense absolument pas que la faute en revienne à son château : pour moi ses plus beaux livres ont été écrits dans les années 90, et il a acquis son château en 1991 dans un état de délabrement.
RépondreSupprimerNon, je rejoins Emmanuel : je pense qu'une partie de la faute revient au PI. Camus "politicien" (dont on peut malgré tout louer le courage et l'intégrité)s'est pris au sérieux, a oublié le jeu sur les différents registres de langage, et le bathmologue graphomane s'est mué en idéologue obsessionnel - il n'y a dès lors plus de place pour un écrivain. Je pense par ailleurs qu'il n'est pas impossible que Camus ait compté se servir, peut-être à son insu, de cette expérience politique pour avoir matière à ouvrage - mais il s'est trop pris au jeu.
De plus, il n'est pas insensé de penser que la vie de couple, stable, si elle réussit à l'homme, n'a pas réussi à l'écrivain. Trop heureux ? Est-ce un hasard si les derniers très beaux volumes de son journal, à savoir Outrepas et Rannoch Moor, sont remplis de stupéfaction, voire même de circonspection à ce sujet, comme si une culpabilité liée à cette perte qu'entraîne ce nouvel équilibre rendait suspecte l'écriture : combien de fois n'y écrit-il pas des phrases disant en substance "là je me rendis compte à quel point je suis heureux" ?
Cette perte est-elle inéluctable ? Certaines pages nous permettent encore d'espérer, comme la dernière de ce livre catastrophique qu'est Krakmö.
Pascal, je n'ai nullement parlé d'indigence ! Je persiste à trouver que les Demeures de l'esprit sont des livres très agréables à lire : je leur reproche seulement de “bouffer” tout le temps de l'auteur, qui n'est donc plus disponible pour autre chose.
SupprimerDe plus, si l'entrée en politique peut avoir joué un rôle, il n'en demeure (!) pas moins que c'est bel et bien Plieux et non le parti de l'In-nocence qui oblige à cette course épuisante et sans espoir après l'argent nécessaire à sa simple survie. Vous parlez des années 90 : je suis d'accord avec vous qu'elles furent particulièrement fécondes. Mais vingt ans ont tout à l'heure passé, et l'énergie est peut-être moins fidèle aux rendez-vous quotidiens.
Et puis, en effet, ce satané parti de l'In-nocence doit lui aussi prendre énormément de temps.
Le château de Seix, 1992, au temps pour moi (sic).
SupprimerAh, oui, parlons-en de la grande époque où nous avions soupçonné Georges, à la suite du témoignage de Didier —on les connait les journalistes — d'avoir crée et animé un Patrick Sansano, plus vrai que nature.
RépondreSupprimerAnna, j'ai toujours dit que si Georges avait effectivement créé Sansano, il serait alors un génie. Et je fus fort déçu de devoir admettre qu'il n'était pas l'auteur de la créature…
SupprimerÊtes-vous réellement la vraie Anna Ruperti ? Je m'étonne…
SupprimerRêveuse bourgeoisie...
RépondreSupprimerLire sous la plume de Suzon que "Camus a chuté" (sic) ne peut que me donner très envie de le soutenir, et de soutenir, contre tous les détracteurs du "Camus politique", qu'il s'agit d'une extraordinaire aventure qui, loin de le "dessécher", de l'appauvrir, and so on, le grandit, et l'amène sans doute en des lieux que peu (c'est une litote) d'écrivains de notre temps auront jamais la chance de connaître. Il faut vraiment ne pas savoir lire pour penser que Renaud Camus pouvait faire autrement que d'en arriver là, et les quelques nostalgiques de l'écrivain-écrivain (homme de lettres) me semblent absolument négligeables, dans leur pauvre "jugement", et je préfère ne même pas parler du pauvre Fredi : « Ou bien il n'a plus rien à dire et qu'il assume alors ce qu'il est: un bourgeois sans déscendance qui cultive sa tombe. »
RépondreSupprimerAller là il faut aller, sans s'embarrasser des "conseils" des "lecteurs" (Mon Dieu, et puis quoi encore…), voilà ce qu'est l'art. Des Vaisseaux brûlés à l'In-nocence, il y a un fil rouge que seuls les étriqués qui se répandent sur la Toile avec force moulinets et "leçons" en tous ordres n'aperçoivent pas. Il ne faut pas confondre Renaud Camus avec ses soldats et ses prêtres, ni avec sa cour, quels qu'ils soient.
Lors de la création du parti de l'In-nocence, il me fut demandé pourquoi j'étais là, et j'avais bredouillé que je lisais depuis toujours Renaud Camus comme un écrivain politique, au meilleur sens du terme (le plus large, et profond, donc). Je m'étais ensuite excusé de cette phrase auprès de l'intéressé, car j'avais eu l'impression, disant cela, de l'avoir réduit à n'être qu'un écrivain politique, d'avoir minimisé sa force poétique et littéraire. Depuis, j'ai considérablement amendé mon sentiment, et je pense qu'il a trouvé une nouvelle voie, toute littéraire, en germe dans toute son œuvre antérieure, et qui ne demande qu'à ouvrir de nouveaux chemins, ce qui se fait, jour après jour, je n'en doute pas.
"L'odeur de renfermé", parlons-en ! Suzon est bien placée pour en parler, en effet, ainsi que toutes les petites marionnettes qui s'agitent dans la bloge. L'odeur de renfermé, je la sens partout, ici et là, dans toutes les boutiques à écrivaillons qui ont bien trop peur de se frotter au réel, ce que tous les grands écrivains du passé ont toujours fait, contrairement aux petits romanciers glabres de notre pauvre époque POLinisée.
hum... je reconnais que "a chuté" n'est pas du meilleur goût, cher Georges. Oh, vous dites du mal de Fredi aussi, maintenant ? Fredi qui vous aimait tant, et dont vous honoriez le blog ? Et avec Carine et Beuche ça va, ça ne va plus ou ça va mieux ? ?
RépondreSupprimer"Lors de la création du parti de l'In-nocence, il me fut demandé pourquoi j'étais là"
RépondreSupprimerLOL ! Il y en a qui ont bien du se le demander, quand vous avez publié sur votre blog les discussions de leur forum privé... Pauvre Georges...
George possède un sens critique très développé, il parle comme un fan de Justin Bieber.
RépondreSupprimer"toutes les petites marionnettes qui s'agitent dans la bloge. "
RépondreSupprimerDont Georges n'est pas, ne fait pas partie, car Georges n'est pas un blogueur, rappelons-le.
Oui, oui RC est un moraliste, n'ayons pas peur des mots, c'est devenu un moraliste à la remorque de Marine Le Pen, quelle chute!
SupprimerMais je l'aime toujours Georges.
SupprimerEt son blog également. (souvent je me régale de sa lecture)
N'empêche oui, tous ceux qui fréquentent RC de près ou de loin me font penser non pas à une secte comme l'a dit quelqu'un, mais bien à une rêveuse bourgeoisie
Quant à la phrase qu'il cite, elle est évidemment malheureuse, l'exemple type des propos imbéciles dont j'ai le secret de fabrication.
SupprimerA propos de bons blogs, connaissez-vous celui-ci ?
RépondreSupprimerUn billet sur le fil. Il est bien difficile d’y trouver l’équilibre. A tel point que son auteur modère son propos dans ses commentaires… ce qui n’est pas le cas des autres intervenants.
RépondreSupprimerIl est terriblement injuste ce procès lapidaire que l’on fait ici à Renaud Camus. Et puis chacun y va de sa petite touche acide : « des livres dont je n’ai pas honte », « Ou bien il n'a plus rien à dire et qu'il assume alors ce qu'il est: un bourgeois sans descendance qui cultive sa tombe », « On est loin de la littérature », « Il a perdu beaucoup en descendant de ses hauteurs, il s'est épuisé, confiné en se lançant dans les opérations politiciennes, et y a gagné une odeur de renfermé », « l'indigence des dernières ouvres de Renaud Camus », « Loin est effectivement une petite chose », « ce livre catastrophique qu'est Krakmö », « “France du Sud-Est” est à peine supérieur à ce qu'aurait fait un bon écrivain en bâtiment ».
N’en jetez plus…
Oh oui, georginou, faites-moi mal !!!
RépondreSupprimerGrégoire : et quand bien même Renaud Camus n'écrirait plus rien ?
RépondreSupprimerJe ne suis pas tout à fait d'accord avec Didier "à peine supérieur à ce qu'aurait fait un bon écrivain en bâtiment" . Je me sers du Journal de Camus comme guide de voyage en France. Pas pour les itinéraires, les adresses, mais parce que je trouve belle l'alliance des mots, des pierres et des paysages. Le paysage devient littéraire et la littérature promenade. Je le dis rapidement et maladroitement, mais n'importe quel guide, même mieux documenté, bien écrit, ne me donnerait pas cette sensation.
On lui reproche de ne plus produire ? On ne devrait jamais reprocher ça à un écrivain. Un écrivain change, vieillit, peut s'amenuiser, se contraindre, s'éteindre. Il n'est pas programmé pour faire de l'écrit comme une abeille du miel. Relire Le Lac de Caresse, les tomes anciens de son Journal, ils sont toujours là.
Ah, bon, Fredi, vous nous rassurez ! Espérons que pour une fois, cette grande amitié tiendra le coup et que votre fidélité saura émouvoir l'Ami Loyal qu'est Georges !
RépondreSupprimerJe ne peux pas croire que le Château de Plieux qui n'a pas coûté plus de 300 000 euros à son propriétaire puisse constituer une telle entrave à sa liberté.
RépondreSupprimerOu bien, s'il ne s'agit que d'argent, je suis certain qu'il lui reste suffisamment d'amis pour l'aider dans son oeuvre...
Acheter un château n'est rien. C'est le restaurer, le chauffer et le maintenir debout qui coûte.
SupprimerD'ailleurs en parlant de Totalgaz, demain on flambe ma belle-mère...
RépondreSupprimerCondoléances à vous tous, qui j'ai bien compris le message…
SupprimerLéon, je ne connais pas bien ce Justin Bieber, donc je me garderai bien de vous contredire. Mais la référence à un musicien de l'ampleur de Bieber pour "saisir" Georges me semble justifiée et me rappelle que j'avais moi-même, autres temps autres lieux, jugé que la production de Georges évoquait un Gérard Lenorman de l'époque de "Voici les clés". La suite est musicalement décevante même si l'oeuvre conserve une cohésion d'ensemble appréciable. Je m'en étais innocemment ouvert au reste de la société. Je crois me souvenir que l'accueil fût plutôt sarcastique, même de la part de Didier Goux que je croyais alors plutôt proche de mes thèses. Je considère que son revirement à propos des livres de Camus (et en particulier des "Demeures de l'esprit") me rend justice, bien tardivement il est vrai ! J'avais signalé dès 2004 ma préférence pour l'excellente revue "Demeures et autres crépi" soutenue par la Fondation Leroy-M. Cher Léon, je sens en vous un possible compagnon de route. Je m'en réjouis.
RépondreSupprimerPourquoi pas, vous êtes le bienvenu (voyez je suis tellement habitué que je vous fais les honneurs d'une maison qui ne m'appartient pas,il est vrai qu'en tant que "grand remplaçant", mon temps arrive)? Parfois je me sens malgré tout un peu seul,mais la tâche n'est pas si difficile, en dehors du tenancier, on a affaire la plupart du temps à une meute de militants extrémistes assez obtus.
SupprimerJe maîtrise.
Pfff…
SupprimerDans ma maison vous viendrez
SupprimerD'ailleurs ce n'est pas ma maison
Je ne sais pas à qui elle est
Je suis entré comme ça un jour
Il n'y avait personne
Ah Léon Léon Léon roi de Bayonne roi des couillons!
SupprimerMerci cher Didier, bises à Catherine.
Tous les Camus ne se tuent pas en Renault.
RépondreSupprimerEt Renaud, cher Didier, devrait en effet se faire appeler Albert plutôt qu'Arthur.
Mais je l'avais prévenu : qu'allait-il foutre dans cette galère (bagnole) ? (mon commentaire a été détruit : ses molosses sont impitoyables !)
Personne ne m'écoute ici ou ailleurs !
(Georges : c'est du 2012 degrés hein — on se calme !)
Il faut dire à Renaud Camus de tenter RING Editions, lancé par l'agent de Maurice G. Dantec. Renaud Camus a eu quelque différent avec l'agent en question il y a quelques années, mais en personnes intelligentes on peut faire quelque concession sans se compromettre.
RépondreSupprimerLancement de la maison d'éditions le 13 Juin prochain...
http://www.ring.fr/