Dans l'une des nombreuses lettres quotidiennes, celle du 27 novembre 1939, que Sartre écrivit à Simone de Beauvoir durant toute la “drôle de guerre”, alors qu'il était mobilisé en Alsace et elle demeurée à Paris, j'ai bloqué les roues sur cette phrase :
Donc, hier, il pleuvait des Suisses, pas de sondage.
Il m'a fallu plusieurs secondes pour réaliser que ce mot, “Suisses”, devait être compris en son sens catholique et romain ; et que, donc, ce jour-là, il était tombé des hallebardes. Je me suis tout de suite senti mieux.
Vous pouvez nous excuser de ne pas laisser de commentaire subtil et intelligent les 8 mai ?
RépondreSupprimerBa dé broblème, mein Herr !
Supprimer(Après tout, je vous en excuse déjà tous les autres jours de l'année…)
Oui. Mais les autres jours, je d' fais des efforts...
SupprimerAh, d'accord…
SupprimerPourquoi dit-on couramment : "Fume, c'est du Belge !" ?
RépondreSupprimerSi les Belges c'est de la neige, ça se fume ou ça se sniffe ?
Je suis complètement paumée, moi !
En ce temps-là, les bistrots étaient mal chauffés, mais le café était servi dans de l'argenterie.
RépondreSupprimerdans des tasses à queues ouvragées
Supprimerje peux risquer une hypothèse
RépondreSupprimerl'expression vient du Nord où l'on allait s'approvisionner en tabac outre_Quiévrain car c'était nettement moins cher
on pouvait donc proposer une clope aux potes en les incitant à accepter en leur disant que'ils ne ruineraient pas leur donateur
on pourrait dire aujourd'hui fume c'est de l'andorran ou de l'espagnol
ou encore "fume, c'est de l'électronique !"
SupprimerPas vilaine, la Simone. Dommage qu'elle n'ait écrit que des bêtises.
RépondreSupprimerPas d'accord, ses différents mémoires sont fort intéressants (La Force des choses, notamment).
SupprimerAh oui, bien sûr. Je pensais à son féminisme à deux balles, il est vrai encore dépassé par le gender aujourd'hui. Mais sinon, pas vilaine, hein ?
SupprimerTant pis pour les bêtises qu'elle a écrites. Ce sont celles qu'elle a faites qui ont été graves.
SupprimerSurtout pour elle.
Quelle idée d'avoir sacrifié sa vie à Sartre qui, peut-être, n'en demandait pas tant.
Et dire qu'ils n'étaient même pas de même sexe.
Marco : pas spécialement "mon genre", mais vilaine, en effet. En revanche, elle a vieilli très vite.
SupprimerMildred : Où êtes-vous allé chercher qu'elle avait "sacrifié" quoi que ce soit à Sartre ?
Et pour ce qui était des amours du même sexe, elle semble ne s'être privée de rien…
Cette idée de "sacrifice" est en effet très étrange ! Beauvoir n'a au contraire rien sacrifié du tout, ni sur le plan de l'écriture (et il faut n'avoir rien lu d'elle, comme cela semble être le cas de notre Marco Polo national, pour affirmer qu'elle n'a écrit "que des bêtises"...) ni sur celui de la vie privée : voir par exemple les "Lettres à Nelson Algren".
SupprimerOn ne dit plus "Il tombe des hallebardes".
RépondreSupprimerOn dit "Il tombe des comptes secrets"
Duga