Il semble qu'Elstir soit allé au bout de la fatigue lisible dans son regard sur la 2ème photo. J'imagine votre douleur. Une lectrice compatissante. Cyrielle.
Une maladie, que l'on savait incurable depuis le début (il y a deux ans environ), et qui, progressivement, est devenue tout à fait hors de contrôle malgré les soins incessants.
Je me souviens d'un des premiers billets consacrés à Elstir, vous y disiez que Swan, malheureux d'être envahi, ne se souviendrait pas plus d'une semaine que fut un temps où le chiot n'était pas encore là... Bon, avalanche de malheurs chez vous. Soignez-vous bien les uns les autres, et ne buvez que du bon vin.
On a beau s'y attendre ... Compassion pour cette grosse peluche dont le regard profond dit qu'elle sait sur la 2ème photo et qu'elle est fatiguée. Compassion pour vous, sa famille.
Il se passe quelque chose de curieux avec les animaux, c'est qu'on est de suite ému en voyant la photo d'un chien qu'on ne connaît pas, alors qu'avec les humains, c'est en général quand on connaît la personne qu'on s'émeut.
Une amicale pensée, avec ces vers qui ont traversé la nuit des siècles :
"Nous l'appelions Taureau. Un griffon aux poils sombres... / Taureau chasse aujourd'hui sur la piste des Ombres, / Sans bruit... J'écoute encore, assis près du foyer, / Mais je ne l'entends plus, dans la nuit, aboyer." ("Tombeau d'un chien", dans l'"Anthologie Palatine")
Et ces mots-ci, plus récents :
"Tout se mélange. Il n'y a pas la vie d'un côté, la mort de l'autre. (...) Très avant dans le territoire du chagrin, le bonheur a encore ses enclaves, ses bons moments, ses rémissions. (...) Très tard, il y a encore des jours heureux — c'est déjà de l'autre côté. Il y a de jolies promenades, mais c'est au pays des ombres."
Mince. J'ai toujours un coup de bambou redoutable quand je perd mon compagon de chien.je vous l'espère moins fort. Mais bon tout ceux que j'ai eu sont encore avec moi parfois. Au detour d'un chemin. Ou dans le vent des hautes herbes. C'est con comme on s'attache a ces attrapes coeurs.
Rien pu écrire à la lecture du billet précédent. Je n'avais pas les mots. C'était trop. Aujourd'hui encore ...cette année est en effet catastrophique ....vieilles mais sincères amitiés.
J'ai perdu bon nombre de chiens au fil du temps. C'est toujours un crève-coeur. Je pense aussi souvent à eux qu'à mes parents. Vous devez être bien tristes! Je remercie Emmanuel F. pour ces vers que je ne connaissais pas.
Je n'ai pas eu le courage de laisser un mot hier soir, après avoir lu ce billet. Je suis désolée pour vous de la perte de votre si jeune chien. Ce n'est plus un millésime de merde c'est une véritable scoumoune chez vous ne ce moment. Etes vous sûrs de ne pas avoir été "marabouté"? Je vous souhaite une belle journée tranquille à tous deux.
Je pensais à l'émouvant montage photo de Madame Goux, avec votre Balbec qui attendait Elstir sur le chemin de la Côte Blanche. Cela date d'il y a quelques semaines seulement...
Aujourd'hui les deux chiens se sont rejoints pour toujours.
Bonjour Monsieur Goux Je n'avais pas eu le temps de passer vous lire depuis un certain temps et, en rattrapant mon retard de lecture, je viens d'apprendre que, dans un bref laps de temps, vous avez perdu votre grand-mère, votre père, et un de vos chiens. Ce n'est vraiment pas du tout un bon début d'hiver pour vous et votre Irremplaçable. Courage, et toutes mes plus sincères condoléances.
Merde, merde et merde ! J'espère qu'il existe un paradis pour les braves chiens des bonnes gens. Amitiés aux survivants Swann et Bergote, et aux maîtres qui n'en peuvent mais. Année de merde... mais c'est le fumier qui fait pousser les roses.
Roh le pépère.
RépondreSupprimerJe pense à vous..
Il semble qu'Elstir soit allé au bout de la fatigue lisible dans son regard sur la 2ème photo. J'imagine votre douleur. Une lectrice compatissante. Cyrielle.
RépondreSupprimerIl était jeune, ce n'est pas juste, bises à vous deux et caresses aux autres chiens qui doivent être déboussolés.
RépondreSupprimerMais que s'est-il passé ?
RépondreSupprimerUne maladie, que l'on savait incurable depuis le début (il y a deux ans environ), et qui, progressivement, est devenue tout à fait hors de contrôle malgré les soins incessants.
SupprimerIl est très beau.
RépondreSupprimer
RépondreSupprimerBien à vous et à votre Irremplaçable épouse.
Majeur
Je me souviens d'un des premiers billets consacrés à Elstir, vous y disiez que Swan, malheureux d'être envahi, ne se souviendrait pas plus d'une semaine que fut un temps où le chiot n'était pas encore là...
RépondreSupprimerBon, avalanche de malheurs chez vous. Soignez-vous bien les uns les autres, et ne buvez que du bon vin.
C'est la première qu'une mort apprise par un blog m'émeut, je crois.
RépondreSupprimerToute mon amitié. J'imagine combien la maison va sembler vide.
Elle avait l'air mignonne cette petite bête.
RépondreSupprimerMillésime de merde en effet ! Nicole se joint à moi pour vous assurer tous deux de notre amitié.
RépondreSupprimerLecteur très fidèle, mais silencieux jusqu'ici, je vous fais part de ma réelle tristesse.
RépondreSupprimerSimon
On a beau s'y attendre ...
RépondreSupprimerCompassion pour cette grosse peluche dont le regard profond dit qu'elle sait sur la 2ème photo et qu'elle est fatiguée.
Compassion pour vous, sa famille.
Un si beau chien, je compatis !!! que dire de plus...
RépondreSupprimerAmicalement
Il se passe quelque chose de curieux avec les animaux, c'est qu'on est de suite ému en voyant la photo d'un chien qu'on ne connaît pas, alors qu'avec les humains, c'est en général quand on connaît la personne qu'on s'émeut.
RépondreSupprimerVoilà, c'est ça!
SupprimerVivre parmi les hommes serait insuportable sans nos doux et beaux compagnons.
Majeur
@Georges
Si vous le permettez, une caresse pour elle.
Oh, je suis désolé, M et Mme Goux!
RépondreSupprimerIl était si beau!
Mais il a été aimé et soigné... Une courte vie mais belle quand même....
Amicalement
T.Fellman.
C'est vraiment triste ; bien affectueusement à tous les deux, courage.
RépondreSupprimerUn de mes amis a également perdu un chien adorable que j'aimais beaucoup.Tout cela est bien triste . Amitiés à tous les deux.
RépondreSupprimerUne amicale pensée, avec ces vers qui ont traversé la nuit des siècles :
RépondreSupprimer"Nous l'appelions Taureau. Un griffon aux poils sombres... / Taureau chasse aujourd'hui sur la piste des Ombres, / Sans bruit... J'écoute encore, assis près du foyer, / Mais je ne l'entends plus, dans la nuit, aboyer." ("Tombeau d'un chien", dans l'"Anthologie Palatine")
Et ces mots-ci, plus récents :
"Tout se mélange. Il n'y a pas la vie d'un côté, la mort de l'autre. (...) Très avant dans le territoire du chagrin, le bonheur a encore ses enclaves, ses bons moments, ses rémissions. (...) Très tard, il y a encore des jours heureux — c'est déjà de l'autre côté. Il y a de jolies promenades, mais c'est au pays des ombres."
Amitiés
RépondreSupprimerEffectivement, les éclaircies se font rares actuellement. Bon courage.
RépondreSupprimerAmitiés.
Geneviève
Mince. J'ai toujours un coup de bambou redoutable quand je perd mon compagon de chien.je vous l'espère moins fort. Mais bon tout ceux que j'ai eu sont encore avec moi parfois. Au detour d'un chemin. Ou dans le vent des hautes herbes. C'est con comme on s'attache a ces attrapes coeurs.
RépondreSupprimerLe Paradis des chiens a gagné une nouvelle recrue !
RépondreSupprimerRien pu écrire à la lecture du billet précédent. Je n'avais pas les mots. C'était trop. Aujourd'hui encore ...cette année est en effet catastrophique ....vieilles mais sincères amitiés.
RépondreSupprimerC'est pas vrai !
RépondreSupprimerDécidément, c'est une mauvaise saison pour nos amis canins...
Je suis désolée pour Catherine et vous.
Et pour Georges...
Je sais même pas quoi dire... Ça me rappelle des souvenirs bien moches.
RépondreSupprimerCompatisserie.
Oui, année de merde. Une pensée pour les autres gâteux de la meute.
RépondreSupprimerJ'ai perdu bon nombre de chiens au fil du temps. C'est toujours un crève-coeur. Je pense aussi souvent à eux qu'à mes parents. Vous devez être bien tristes!
RépondreSupprimerJe remercie Emmanuel F. pour ces vers que je ne connaissais pas.
Triste année en effet, mais je suis certain que vous saurez sortir de cette spirale , avec toute ma sympathie.
RépondreSupprimerJe n'ai pas eu le courage de laisser un mot hier soir, après avoir lu ce billet. Je suis désolée pour vous de la perte de votre si jeune chien. Ce n'est plus un millésime de merde c'est une véritable scoumoune chez vous ne ce moment. Etes vous sûrs de ne pas avoir été "marabouté"?
RépondreSupprimerJe vous souhaite une belle journée tranquille à tous deux.
Désolée, vraiment.
RépondreSupprimerAdieu au bon gros pépère (non, pas toi Didier )
RépondreSupprimerIl me reste de bons souvenirs d'auvergne en sa compagnie (et la votre aussi ).
Je pensais à l'émouvant montage photo de Madame Goux, avec votre Balbec qui attendait Elstir sur le chemin de la Côte Blanche.
RépondreSupprimerCela date d'il y a quelques semaines seulement...
Aujourd'hui les deux chiens se sont rejoints pour toujours.
De tout cœur avec vous. T.Fellman.
Bonjour Monsieur Goux
RépondreSupprimerJe n'avais pas eu le temps de passer vous lire depuis un certain temps et, en rattrapant mon retard de lecture, je viens d'apprendre que, dans un bref laps de temps, vous avez perdu votre grand-mère, votre père, et un de vos chiens. Ce n'est vraiment pas du tout un bon début d'hiver pour vous et votre Irremplaçable.
Courage, et toutes mes plus sincères condoléances.
Vous êtes un peu en avance sur le programme : mon père est encore vivant, à l'heure où j'écris ces lignes…
SupprimerExcusez-moi, j'avais lu trop vite, comme souvent d'ailleurs.
SupprimerMerci à tous.
RépondreSupprimerTout ça c'est de faute des socialistes... Ca ne serait jamais arrivé avec Sarkozy au pouvoir !!
RépondreSupprimerHa merde, Sarkozy est aussi socialiste....
Merde, merde et merde ! J'espère qu'il existe un paradis pour les braves chiens des bonnes gens. Amitiés aux survivants Swann et Bergote, et aux maîtres qui n'en peuvent mais. Année de merde... mais c'est le fumier qui fait pousser les roses.
RépondreSupprimerPartis comme on l'est, on se serait foutu de se piquer avec leurs épines et de choper le tétanos…
SupprimerDésolé, sincèrement.
RépondreSupprimer