J'ai toujours beaucoup aimé l'expression se polir le chinois, servant à désigner l'acte masturbatoire au masculin. Très certainement en raison de son aspect profondément énigmatique (énigmatique pour moi : j'attends avec impatience les érudits, les argotologues qui ne vont pas manquer de débarquer en foule sur ce blog).
Car si on comprend très bien l'emploi du verbe polir ainsi que son dérapage pronominal, une question demeure : le chinois ! Pourquoi précisément un chinois ?
Ne serait-il pas tout aussi agréable et exotique de s'astiquer le Sud-Coréen, se vernir le thaï, se raboter le birman (technique plus hard) ou bien encore s'encaustiquer l'Annamite ?
Il sort d'où, bon sang, ce chinois irréprochablement poli (comme seuls savent l'être les Chinois), dressé sur ses ergots et la tête près du bonnet ?
Car si on comprend très bien l'emploi du verbe polir ainsi que son dérapage pronominal, une question demeure : le chinois ! Pourquoi précisément un chinois ?
Ne serait-il pas tout aussi agréable et exotique de s'astiquer le Sud-Coréen, se vernir le thaï, se raboter le birman (technique plus hard) ou bien encore s'encaustiquer l'Annamite ?
Il sort d'où, bon sang, ce chinois irréprochablement poli (comme seuls savent l'être les Chinois), dressé sur ses ergots et la tête près du bonnet ?
Le chinois,c'est parce qu'il a l'oeil bridé, non ?
RépondreSupprimerLe Chinois, avec la photo (excellente) du chat, ça me fait penser au chat de Léautaud.
oeil bridé et peau éburnée.
RépondreSupprimerpas mieux que Suzanne.
RépondreSupprimerTiens, une fausse vieille...
RépondreSupprimerSuzanne : oui, mais alors, ce serait un chinois cyclope ? Du genre : on se polyphème le chinois...
RépondreSupprimerFranchement de ma vie d'homme, c'est bien de polir, avec mon chinois, une japonaise, que j'ai trouvé de très agréable. Ça se lime, ça se visse, ça s'enfonce, ça se cloute et ça se tringle. J'arrête, rideaux !
RépondreSupprimerc'est pour ça qu'on dit de le Pen le Pen à jouir ?
RépondreSupprimerDidier, où est passée la vidéo précédente?
RépondreSupprimerCe qui est bien, avec un sujet pareil, c'est que je ne sors pas de l'ambiance "Mondaine" qui est mon lot. Aucune solution de continuité, c'est parfait.
RépondreSupprimerEt quand chinois poli, point de polichinelle, dans le tiroir j'entends...
RépondreSupprimerOn va pas chinoiser !
RépondreSupprimerPluton : elle était trop lourde, je l'ai virée ! Mais vous pouvez la retrouver ici.
RépondreSupprimerPauvre chat !
RépondreSupprimerMerci Didier !
RépondreSupprimerPour la docte assemblée et sans prétention aucune.
RépondreSupprimerIl existe tout de même depuis la nuit des temps, une référence sacrée et révélée : le plaisir des Dieux sourate 1 verset 4.
Du dieu Vulcain, quand l'épouse friponne
Va boxonner loin de son vieux sournois,
Le noir époux, que l'amour aiguillonne,
Tranquillement se polit le chinois.
Va-t-en, dit-il à sa fichue femelle,
Je me fous bien de ton con chassieux;
De mes cinq doigts, je fais une pucelle,
Masturbons-nous, c'est le plaisir des dieux.
Coach Berny.
Héphaïstos, qui croit son épouse friponne,
SupprimerN’en souffre pas beaucoup, car lui-même est sournois ;
Donc, aussitôt qu’Éros de son dard l’aiguillonne,
Il ouvre sur sa table un vieux livre chinois.
Contemplant les portraits de mille anges femelles,
Il révise l’amour, et le plaisir des yeux.
Son coeur étant ému surtout par les pucelles,
Il imite Diogène, alors qu’il est un dieu.
1000 anges femelles ?
SupprimerV'là qu'les anges ont un sexe et on ne me dit rien.
Chinois : Cône métallique servant de tamis pour passer les sauces... Cherchez l'erreur !
RépondreSupprimerJ'ouvre le Dictionnaire érotique de Pierre Guiraud à l'article « chinois » :
RépondreSupprimerCHINOIS « pénis »
Jeu de mot sur « habitant de l'Empire du Milieu, de l'Empire Céleste » (v. ce mot). Il est surtout employé dans la locution se polir le chinois.
Et l'Empire Céleste, c'est évidemment le sexe de la femme. Le con, quoi !
RépondreSupprimerJe crois bien qu'à une certaine époque, tout asiatique était simplement dénommé chinois sans précision géographique !
RépondreSupprimer:-))
Le Chinois ! Le Chinois ! Le Chinois ! (si la photo est votre Chinois à vous, Didier, je consulterai d'urgence.)
RépondreSupprimerDidier bonjour, connaissez vous l'expression, "avoir les chinois pendus par les nattes,"
RépondreSupprimerSe polir le chinois c'est pas de F. Dard ?
Yanka : votre explication m'agrée : je l'adopte !
RépondreSupprimerFidel : je ne connais pas, non. Que veut-elle dire ?
Pour "se polir le chinois", je pense que Dard (!) s'est contenté de l'annexer.
Et on va arrêter de se branler là-dessus...
Pourquoi, après tout, les Chinois, ne seraient-ils pas des gens polis ? Avons-nous des leçons à leur donner en ce domaine ? Abandonnons ces réflexes chauvins qui ne nous grandissent pas (cette dernière remarque ne constituant évidemment aucunement une allusion à un quelconque "grand chauve"). Avec mes remerciements bien sicncères.
RépondreSupprimerL'Empire du Milieu...
RépondreSupprimerpour leur petit robinet...
j'te jure....
J'ajoute quand même aux autres propositions, cette partie de la définition du TLF, qui pourrait avoir inspiré l'argot: «MUS. Bonnet, chapeau, pavillon chinois. Instrument de musique ayant des formes propres à la Chine, composé d'un disque de cuivre à clochettes disposé au bout d'un bâton qu'on agite en mesure.»
RépondreSupprimerJ'avoue que le bâton qu'on agite en mesure fait réfléchir...
RépondreSupprimerLa Chine est aux antipodes de la FRANCE.
RépondreSupprimerEn effet, lorsqu'un français se couche, il a le chinois qui se lève...
ARAURIS.