mercredi 18 novembre 2009

Halte au chou clandestin ! (Appelons les choses par leur nom.)

On a mangé ça, ce soir : du chou farci végétarien. Forcément végétarien, puisqu'aucune viande de boucherie n'entre plus, je le rappelle, dans la maison qui est la nôtre, et pour des raisons que j'ai déjà dites.

La question était donc la suivante : comment farcir un légume sans viande ? L'Irremplaçable s'en est magnifiquement tirée, trouvant une recette de base, changeant tout pour en faire totalement autre chose (un peu comme elle a fait avec moi ces dix-neuf dernières années...) : dès qu'elle a mis la recette sur son blog de frangines je vous fais un lien (ah... voilà, c'est fait...). Mais ce n'était pas mon sujet.

Alors que nous voguions au mitan de l'apéro du soir, voilà donc qu'elle se lève, va inspecter son four sans rien demander à son homme, comme font les vraies femmes, celles qu'on épouse et pas celles qu'on lit sur internet, et annonce :

– Il y a encore beaucoup de jus. Je crois que je vais le remettre un peu à cuire, mais sans papier...

Moi (trop content de pouvoir remplir mon verre, mais faisant semblant d'être fâché) : – On ne dit pas un chou sans papier (d'aluminium), mais un chou clandestin !

On a a rit (comme des crétins) et, pendant que le jus bouillonnait gentiment, on a repris un petit verre. Durant ce temps, nos trois chiens...

Mais c'est un sujet pour le blog annexe, ça, pour la meute. Il reste que, clandestin ou pas, ce chou était hautement consommable, je l'affirme sans peur. Et, en outre, on ne me croira pas, je le sais, mais malgré son absence de papier (aluminium), il n'a fait chier personne et s'est laissé aimablement bouffer. Très chou, quoi.

14 commentaires:

  1. "On a a rit" : plus que clandestine la tournure, donc à éradiquer.

    Ah oui, comment un chou peut être clandestin sur notre bonne et vieille terre puisqu'il vient de notre bonne et vieille terre ?

    (Didier, j'ai suivi votre subliminal conseil de l'autre jour : je suis en train de faire le ménage chez moi - je parle de la vanne à commentaires. Merci.)

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  2. Comme quoi l'Irremp est bien l'instruite de chou vert (Désolé...)

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  3. végétarien et à la sauge, bravo ! "celles qu'on épouse et pas celles qu'on lit sur internet", non, mon cher Didier ! celle qu'on épouse !!! et pas "celles", mais bien celles qu'on lit (sur son lit ? ou dans leur lit ?), et bravo à Catherine pour son chou cladestin (un québécois ?).

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  4. Martin : putain d'Adèle ! j'ai failli fermer l'ordinateur sans l'avoir comprite !

    Lucia : n'oubliez pas vos petites pilules rose, de grâce ! Vous êtes dans un état à faire peur, là...

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  5. Il faut régulariser les choux sans papier.

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  6. J'ai du louper un épisode : plus de viande de boucherie ? Le lapin, le poulet et le canard, il est vrai, ne sont pas "de boucherie". Et le chou immigré, vous (vous ) le farcissez ?

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  7. Francis, je vous explique : on mange du poulet (pas trop souvent) à condition qu'il ait été élevé en plein air, qu'on lui ait joué du Mozart tous les soirs pour s'endormir, et qu'une accorte poulette lui ait fait une petite pipe avant l'égorgement : enfin, vous voyez le truc. Pareil pour le lapin. Et, en effet, ces bêtes ne sont pas, traditionnellement, considérées comme de la viande "de boucherie". Sinon, plus de porc, de bœuf, de veau, de mouton...

    Protestation silencieuse contre les conditions de vie faites à ces bestioles.

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  8. Je connais un gros cochon noir à barbe blanche. Vous pourriez le manger : il n'est pas entassé au comptoir et est nourri exclusivement de vins rouges de différentes provenances mais de qualité largement recommandée.

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  9. S'agirait-il de ces cochons que les Espagnols appellent "pata negra" et dont on fait de si délicieux jambons ?

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  10. Couprez-en donc quelques tranches : je suis sûr qu'il doit très bien aller avec la bière...

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  11. Merci m'sieur. J'ai compris. Cochon qui s'en dédit.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.