vendredi 27 juillet 2012

Comment j'ai replongé dans la France de 1970 (attention : billet islamofuge)


Catherine me l'avait dit : « Tu vas voir, c'est étonnant… » Le but, je l'avais bien compris, était de m'entraîner au Carrefour d'Évreux, et de m'esclavagiser sous couvert d'amusement. L'esclavagisme consistait à pousser le chariot et, surtout, surtout, à attendre des quarts d'heure entiers que Catherine choisisse telle barquette de fraises plutôt que telle autre, parle à l'oreille de cette épaule d'agneau, vérifie que ce paquet de café ait bien été élevé sous la mère, etc. : cruelle épreuve – longue, en tout cas.

Mais l'attraction, par laquelle elle m'avait attiré, n'était pas là. Ce qu'elle voulait me montrer, c'est à quoi ressemblait le Carrefour d'Évreux lorsqu'on on est en période de ram de jeûne d'une certaine religion, apparue il y a peu. Et, en effet, c'était très étonnant. Dans ce Carrefour de 2012, après trois ou quatre allées, j'ai eu l'impression de déambuler dans un hypermarché de 1970 : pas un Arabe, pas une Arabe, pas un “jeune” traînant entre les parkings et le magasin avec un air agressif et stupide, comme c'est toujours le cas d'habitude.

Bref, dans les allées de ce truc… que des Français. 1970, vraiment. Des Français auxquels on n'a pas envie de parler, bien entendu, tellement ils semblent stupides, tellement ils s'habillent comme des vacanciers, tellement leur graisse bloblotte sous leur short, tellement on a honte de ce que ces cons achètent, dès qu'on jette un œil dans leur caddie. Mais enfin, ils sont là, ces abrutis de Français pauvres. En espèce de shorts qui me les fait détester. N'empêche qu'ils sont tous, dans ces allées, français. Tous, par rapport à d'habitude. On comprenait bien, à ce moment, que les musulmans, les vrais habitants de ce quartier de merde, étaient en train de récupérer de leur “jeûne”, qui n'est qu'une inversion des heures de bouffe, et qu'on n'était pas près de les voir se relever. Il y avait d'ailleurs une pauvre femme, voilée, dont on comprenait assez bien qu'après avoir gorgé ses hommes la nuit précédente, elle devait venir au ravitaillement pour la nuit suivante de ses mâles inutiles.

C'était ce que que Catherine avait vu l'année dernière et qu'elle voulait me montrer : ces abrutis absents, qui font réveillon durant un mois chaque nuit, en appelant cela “jeûne”, et qui, évidemment, du coup, disparaissent des écrans radars dans la journée. C'est vrai pour ceux qui travaillent (tout le monde le sait très bien), mais grâce au ciel c'est vrai aussi pour les “jeunes” qui ne branlent jamais rien mais qui, durant le ram jeûne, cessent d'encombrer les allées du Carrefour d'Évreux parce qu'ils tentent de digérer leur “jeûne”.

Tout à l'heure, Catherine me disait : « Ça serait intéressant de savoir si les Carrefour et autres notent les vols qu'ils ont en moins au moment du ram jeûne. Je lui ai répondu qu'évidemment ils le savaient, le notaient, mais bien évidemment le gardaient pour eux : on vit quand même en régime soviétique, et il est hors de question de pouvoir dire qui fait quoi. Même en période de “jeûne”.

23 commentaires:

  1. Ça, c'est une description vitriolique de la vie quotidienne des Français, drôle, acerbe, cynique et terriblement politiquement incorrecte.
    Bravo ! Il fallait oser.

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    1. C'est comme ça : les hypermarchés rendent les cons encore plus cons et les méchants réacs encore plus méchamment réacs.

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  2. Mdame Catherine vous mènerait-elle donc à la charrette ?!

    Qui aime bien charie bien comme on dit, encore faut-il ne pas mettre la charia avant le boeuf !

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  3. À force d'observer des conneries dans le magasin, je suis sur que vous avez oublié le pinard. C'est malin.

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    1. Tiens, vous me faites penser qu'il faut que je mette au frais…

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  4. Ah! Ah! Vaiment drôle ce billet.
    Vous décrivez là un joli fait de société.
    "Les arabes et les supermarchés en temps de ramadan" aurait pu être le thème. J'imagine le sociologue irrévérencieux envers l'Etat, qui analyserait sous cet angle.

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  5. C'est un syndicat de caissiers les gens qu'on voit sur la photo?
    "Celui qui paye a droit de savoir"

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    1. À vrai dire, je n'en sais rien.

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    2. Robert Marchenoir28 juillet 2012 à 11:40

      Il s'agit vraisemblablement d'un commando musulman manifestant dans un hypermarché pour réclamer le boycott des produits israéliens.

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    3. Il pourrait s'agir d'une razzia en territoire conquis (ou réappropriation en novlangue) soutenue et pilotée par les gauchos au profit d'une foule bigarrée issue de peuples-qui-ont-beaucoup-souffert.

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  6. Je le fais pour Léon comme ça il est tranquille :
    "Ah avec un billet comme ça, ils vont se déchaîner vos laudateurs à genoux et lèche bottes habituels avec leurs commentaires gangni gna gna gna… etc etc;"

    PS : c'est vrai, je n'avais pas fais le rapprochement mais hier dans les rues de ma bonne ville on se serait cru… en France. C'est dégoûtant! pas une seule femme voilée avec ses cinq enfants en bas âge tous les dix mètres… ça faisait assez "moderne" pour le coup…

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    1. C'est d'ailleurs assez étonnant, parce que, ayant vécu en Algérie, il y a longtemps, je ne me souviens pas que les rues étaient désertes à ce point pendant le ramadan.

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    2. Cher faux Léon, le vrai Léon est tellement "démonétisé" par plus con ou plus fin que lui qu'il est obligé de forcer le trait. "Laudateurs à genoux", etc. il ne peut plus s'en tenir à ça. Tous les Léon ont amplement copié sa bêtise. Léon, le premier, va lâcher du lourd, du plus en plus lourd désormais. Sinon il disparaît purement et simplement, dilué dans sa multiplicité. "écrivain en excréments" ça c'est du Léon acculé à la montée en identification.

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  7. Cette note est si pleine de la haine d'autrui que votre nom d'"écrivain en bâtiment" semble usurpé; pour quoi pas "écrivain en excréments"

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    1. Merci Léon. Je suppose que vous êtes le premier d'entre nous. Je vois que vous avez bien compris le principe : dès que quelqu'un a envie de dire une ânerie il la signe Léon. Cette facilité est de "droit" pour vous qui en fûtes le créateur. Désormais c'est l'ânerie qui vaut authentification. Celle ci-dessus ne laisse aucune place au doute.

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    2. "Un bon Léon n'est jamais faux"
      Léon, in "de Léon aux Léon, l'unique et le multiple"

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    3. J'avoue le "Faux Léon" (plus haut) c'est moi
      Mais je fais ma repentance……
      J'ai honte!
      C'est ma faute… c'est ma très grande faute…

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    4. Robert Marchenoir28 juillet 2012 à 20:31

      Comme quoi, le jour où j'ai commencé à parler de léons au pluriel, j'avais eu le nez creux.

      Je pense qu'il faut en faire une tradition néo-moyenâgeuse (puisque le XXIème siècle est en train de nous faire retourner au Moyen-Age -- moins la pierre taillée) : une fois par an, instaurons le jour du Léon.

      Ce sera carnaval ; chacun endossera un costume de Léon, s'appellera Léon, et jouera au con.

      Il faudra bien ça, une fois par an, pour supporter la marée de connerie ambiante qui nous tombe sur le coin de la gueule.

      Et dans quelques siècles, les savants se perdront en conjectures sur l'origine de cette tradition. Nous seuls saurons qu'elle est née ici.

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  8. Avoir voulu convertir l'afro-musulman à notre mode de vie occidental, entièrement contraire à son génie propre, voilà l'erreur majeure.

    " On se rend compte maintenant à quel point la France a eu tort de coloniser l'Algérie et, généralement, l'Afrique du Nord. Nous subissons le retour de bâton de cette erreur, puisqu'en mendiants agressifs, éternelles fausses victimes, ils nous colonisent et nous ponctionnent. "

    Guillaume Faye, L'erreur passée du colonialisme et le mythe de l'exploitation néocoloniale actuelle. guillaumefayearchive.wordpress.com


    Ce retour provisoire "à la normale" - au Carrefour d'Evreux - ne pourra cacher très longtemps la réalité tant elle devient catastrophique, celle de l'Invasion.

    " Nous avons peu de temps. Le flux immigré est par trop formidable : l'ambassadeur de France en Algérie ayant admis près de 300 000 visas légaux par an pour les seuls Algériens. Nous sommes pour dire vrai, face à l'entrée brutale de plus de 600 000 afro-musulmans par an. Aucun pays ne peut tenir face à un tel flot. Loin de sonner le tocsin, tout ce qui revêt un caractère officiel traque et persécute ceux qui ne veulent pas abdiquer, ne veulent as perdre ce qui est à nous et à nous seuls : notre terre, la terre de nos ancêtres, irriguée de notre sang, de notre esprit et de nos peine comme de nos joies. "

    Tyler Durden, L'heure est grave. (Extrait) BREIZ ATAO. breizatao.com

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  9. Il y a bien longtemps que j'avais remarqué cette étrange mouvement de population, le soucis que cela représente, ces doux personnages errent la nuit, je me pose une question simple, ne devrait on pas ouvrir les magasins la nuit le mois de Jeûne pour que cette population active ne perde pas la main pour leurs habituelles occupations.

    Sur mon lieu de travail, les victimes de ce mois de jeûne commencent à se faire nombreuses, la chaleur sans doute.

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  10. Je comprends pourquoi on les appelle les d'jeûne's" maintenant…

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  11. "Des Français auxquels on n'a pas envie de parler, bien entendu, tellement ils semblent stupides, tellement ils s'habillent comme des vacanciers, tellement leur graisse bloblotte sous leur short, tellement on a honte de ce que ces cons achètent, dès qu'on jette un œil dans leur caddie. Mais enfin, ils sont là, ces abrutis de Français pauvres."

    Ji m'disais : ces cons-là de Français, qui semblent plus cons que jamais, ils ont l'habitude, hors ramadan, de côtoyer les joyeux enrichisseurs professionnels que sont censés être les irrigués et fils d'irrigués... comment se fesse donc qu'ils semblent si peu enrichis et même plus abrutis que jamais ? On nous aurait menti ?

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  12. Joli billet.

    Seulement déçu par la teneur des 4 dernières lignes qui sortent du ton général.

    Faut jamais acheter l'épaule d'agneau dans un supermerdier malheureux !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.