jeudi 23 août 2012

La voix de la France


J'ai tout à fait conscience, ayant choisi un tel titre, de me livrer à un odieux détournement de texte, bien digne du nauséabond indécrottable que je suis. Mais tant pire, comme disent les enfants. Voici donc :

« Ils entrent sans vergogne, s'installent partout, se vautrent, jettent leurs détritus, déballent leurs provisions ; il n'y a rien à respecter, pas de pelouses interdites, on peut aller et venir partout, amener ses enfants, ses chiens, l'entrée est libre, je suis un jardin public livré à la foule le dimanche, le bois un jour férié. Pas de pancartes. Aucun gardien. Rien avec quoi on doive compter. »

Nathalie Sarraute, Martereau, Bibliothèque de La Pléiade, p. 191.

103 commentaires:

  1. "Ils entrent sans vergogne"

    Oui, enfin, en étant humbles avec le passeur tout de même.

    "s'installent partout"

    Oui, enfin, surtout à Bobigny... Vachement moins à Saint Germain en Laye, en comparaison...

    "se vautrent"

    ça dépend du mètre carré, une famille de 10 tient très difficilement toute allongée dans 25 mètres carré...

    "jettent leurs détritus"

    Vous les conservez les vôtres ? Pour faire collection ?

    "déballent leurs provisions"

    Vous les laissez dans vos sacs de course ? Cela dit, faudrait savoir, on m'avait dit qu'ils étaient venus sans rien.

    "il n'y a rien à respecter, pas de pelouses interdites"

    Ah, les pelouses interdites, c'était le bon temps, les pelouses à sang bleu, là où les "georges" du grand monde pouvaient deviser à propos de Wagner toute l'après-midi sans être dérangé par les pauvres...

    "on peut aller et venir partout"

    Je propose le rétablissement du rideau de fer.

    "amener ses enfants, ses chiens"

    En même temps, on râle quand on les oublie dans notre bagnole.

    "l'entrée est libre"

    Tiens, c'est une idée, ça, et si on taxait les passeurs ?

    "je suis un jardin public livré à la foule le dimanche, le bois un jour férié. Pas de pancartes. Aucun gardien. Rien avec quoi on doive compter."

    Exactement bravo, c'est dit tout haut ce qu'on pense tout bas. En France, on a le droit de tout faire, y a pas de flics, pas de lois, ni de tribunaux. Rien que des étrangers qui nous volent notre identité ma bonne dame...

    Belle démonstration. Et qui fait sens...

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  2. En tout cas n'allez pas sur la pelouse de la Villette chercher la tranquillité.
    Musique à fond les ballons tout le temps, pour le calme on repassera.
    C'est là-bas, et dans mon immeuble aussi, que j'ai réalisé à quel point la tranquillité
    était un bien rare, et que j'aimerais connaître les intentions de vote de ces emmerdeurs
    qui mettent la musique à fond les ballons.
    Depuis quand le bon-plaisir d'une personne devrait l'emporter sur la tranquillité pour tous.
    Quand on a des voisins, c'est du pur égoïsme que de mettre la musique pendant des heures,
    et de croire que les gens vont apprécier ce qu'on leur force à écouter.
    La tranquillité doit primer sur cette jeunesse qu'en a rien à foutre des autres,
    et qui vote à gauche!

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  3. De mieux en mieux, Dorham. Avec votre petite démonstration laborieuse et gonflée de vent vous avez prouvé une fois pour toutes et très démocratiquement que vous êtes le plus con des commentateurs de chez DG, de très loin. Votre humour est l'esprit ce que le Club Dorothée est au festival de Bayreuth.

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    1. Je verse une larme et je reviens...

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    2. Ah merde. Je croyais que c'était moi. Dorham, tu fais chier.

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  4. Mais non mais non, Dohram Pierre et Georges, l'explication est beaucoup plus simple que çà : Nathalie Sarraute à l'instar de Didier Goux (et de moi même) est une crypto-Fasciste tendance "presque nazi", comme la plupart des français finalement…

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  5. Au lieu de vous engueuler, vous feriez mieux de lire Sarraute, moi j'dis.

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  6. Vous battez votre record de mauvaise foi, Dorham.
    Vouloir empêcher n'importe qui d'aller n'importe où, c'est donc vouloir rétablir le rideau de fer ?
    J'imagine en conséquence que vous laissez n'importe qui s'installer dans votre appartement, en toute bonne conscience catholique, surtout s'ils s'agit de Roms, n'est-ce pas ?

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    1. Marco,

      Évidemment que c'est de mauvaise foi, autant que citer ainsi Sarraute avec tout plein de sous-entendus. Du reste, il me semble que Didier n'en fait pas mystère puisqu'il parle lui-même de détournement. De là à penser comme ce guignol faussement décadent de Georges qu'il s'agit d'une démonstration, il y a un pas que seuls les mous du bulbe franchiraient... Vous savez, Marco, pour redevenir sérieux, derrière cette volonté qui vous semble simple : "Vouloir empêcher n'importe qui d'aller n'importe où", on peut entendre plusieurs choses, par exemple, exprimer la volonté de limiter l'immigration parce qu'elle serait aussi néfaste aux immigrés qu'aux accueillants (qui dans certains cas n'auraient même pas eu le choix) mais on peut aussi entendre cette vieille France nostalgique de l'ordre ancien, de ce temps béni où les petites gens restaient des petites gens, à l'instar des Églises des anciens temps, dirait Suzanne, où les loqueteux avaient leur place, et les comtes syphilitiques la leur...

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    2. Robert Marchenoir23 août 2012 à 16:12

      "Cette vieille France nostalgique de l'ordre ancien, de ce temps béni où les petites gens restaient des petites gens, à l'instar des Églises des anciens temps."

      Et moi qui pensais que "l'ascenseur social était cassé"...

      Il faudrait savoir.

      Attention, un stéréotype ou un préjugé peut en cacher un autre. Et des fois, ça fait une méchante collision, car ils viennent en sens inverse.

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  7. Les Roms?
    C'est Niet! Niet! Niet!
    Séparons la France en deux.
    Une moitié avec les gens de droite, et une moitié avec les gens de gauche.
    Chacun pourra vivre avec ses idées, sans incohérence, et on arrêtera de nous gaver
    avec tout ce que le planète a de moins reluisant!
    On verra chez qui ça pète le premier, et comme ça ils garderont toutes leurs merdes,
    et ils auront un tas de jeunes embrigadés pour les distraire, une rose à la main!

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  8. Ah, non ! Pourquoi ce serait encore Dorham le plus con ? Et moi alors ? On me met toujours derrière parce que je suis une FEMME. C'est dégueulasse.

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    1. C'est absolument normal, c'est de la galanterie en fait.

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  9. ""jettent leurs détritus"
    Vous les conservez les vôtres ? Pour faire collection ?

    non, mais j'évite de balancer mes sacs poubelles par les fenêtres.

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    1. Très bon, je vois à quoi vous faîtes allusion!
      Même l'électro-ménager y passe!

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    2. J'ai une blague mais je vais m'abstenir...

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    3. Vous voyez, Georges ? C'est ça être éduqué.

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    4. Oubliez l'éducation, ici les gens en ont, faîtes votre blague!

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    5. 'Z'avez pas raconté votre blague Dorham...

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  10. (Chassez un Fredi Maque, vous aurez un Pierre au galop...)

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    1. Suzanne, Avec une machine à laver sur le dos, il galope quand même pas très vite.

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    2. Ah! Ah!
      Excellente celle-là!

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  11. 1 Rom, ça va! 3 Roms bonjours les dégâts!

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  12. Dorham: les prie-Dieu avec le nom des nobles du coin... Oui, mais il me semble qu'en ce temps-là (le XlXème béni..) et jusqu'au début du vingtième, il y avait, compte tenu des normes de l'époque, moins de haine du pauvre qu'il y en a maintenant. Un devoir de charité à défaut de Charité, et, je ne sais pas comment le dire, la reconnaissance des qualités morales du pauvre bon chrétien, honnête qui serait à égalité avec le riche là-haut, quand il aurait rendu sa barque.
    Là, chez nos gugusses d'extrême-droite, c'est de la répulsion pour le pauvre, pour le populo, à l'état pur. C'est nié dans la conversation (Comment, moi qui suis petit fils de femme de ménage, fille d'agriculteur miséreux ?) De qui parle Carine, quand elle évoque ceux qui jettent leurs ordures par les fenêtres ? En même temps, elle n'a pas tort: plus le quartier est pauvre, plus il est sale, jonché d'ordures et de crachats, et c'est la rengaine. Donnez de l'argent aux pauvres, ils le boiront. Faites manger de la viande aux noirs, ils deviendront violents. Il n'y a plus, chez les cathos d'extrême-droite qui se prennent pour les nouveaux croisés, cette espèce de pudeur, ce respect du pauvre de l'Evangile, qui devait beaucoup à l'hypocrisie sans doute, mais qui rendait les catholiques d'autrefois moins méchants vis à vis des moins riches, instruits, cultivés... Sans parler de la Charité réelle qui animait des missionnaires ou tous ceux qui rejoignaient des bienfaiteurs comme soeur Emmanuelle ou Mère Theresa, pour les plus récents, espèce en voie de disparition, sinon disparue. Les gens comme Georges fonctionnent comme des automates avec un bouton "nostalgie on". Ils mélangent des souvenirs de leur enfance où il n'y avait pas de quartiers pleins d'Arabes et où une fille pouvait sortir dans la rue en robe sans se faire insulter, où les parisiennes étaient élégantes, où la France était plus agricole et le saucisson meilleur, avec une société idéale qui n'a pas existé, ou dont on ne veut pas voir le côté sombre des jolis souvenirs dorés.
    Sur le blog de Georges, j'ai vu, au moment des apéros saucisson-pinard, la petie vidéo d'une publicité SNCF pour le métro des années50 ou 60. On y voyait de jolies dames, des monsieurs bien habillés, mais pas TROP bien non plus, l'image qu'on avait du peuple de Paris d'alors, petits cols de velours et bibi sur la tête.... et, évidemment, pas un seul noirouarabe à traîner dans le décor. Pas un seul clodo non plus, ce qui est encore plus pubicitaire, si on pense au peuple de clochards qui vivaient dans le métro à cette époque-là... Et, Evidemment, notre petit Georges de brâmer: ah, que c'était beau, le Paris d'alors, ahhhh, la Frrrance d'alors, celle d'avant....

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    1. Puisqu'on parle de Paris et de ce ridicule apéro. On pouvait voir sur le net de vieilles photos de La Goutte d'Or d'antan. Comme c'était beau, alors ! Ces lieux de la haute cochonaille et du petit canon. Du Paris pittoresque. Au fait, ces gens sont-ils parisiens ? L'ont-ils jamais été ? On pourrait aussi montrer des photos du Mouffetard d'antan qui est devenu un quartier chic alors que c'était naguère le quartier de la saleté et des épidémies. Suis-je bête, personne ne photographiait le Mouffetard de ces années là car c'était aussi un coupe-gorges...

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    2. On voit bien, chère Suzanne, que vous n'avez jamais vécu en HLM dans un quartier sensible.
      Il y pleut des sacs poubelles. Vous l'ignoriez ?

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    3. Les pauvres de chez moi étaient propres.
      Les cousins de mes parents, mineurs dans le Pas de calais, ne roulaient certes pas sur l'or.
      Mais c'était un concours permanent de propreté, de beauté des rideaux aux fenêtres, de salons rutilants même si mal meublés et sans fauteuil à oreilles.
      Si pour vous, pauvreté signifie saleté, je ne sais pas où vous avez grandi, mais chez moi et les miens, c'était tout le contraire.
      Le pauvre était digne.
      Tout a changé, c'est vrai…

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    4. Replongez-vous illico dans les "Mémoires d'un paysan bas-breton", ce très cher Déguignet vous remettra en mémoire ce qu'était alors la pauvreté en un temps ou, dites-vous, elle était digne et respectée.

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    5. Bonsoir,

      Suzanne j'imagine que vous parlez de ce genre de photos là, où tout le monde à Paris est évidemment "whiteofcourse" !

      http://www.20minutes.fr/culture/diaporama-332-photo-302597-les-parisiens-sous-loccupation-lexposition-polemique

      Désolé, je ne suis pas suffisamment techniquement cultivé pour déguiser le lien!

      En tous cas, ravi de voir que la blogosphère cultivée ne sombre pas corps et âme dans la détestation de l'arabe!

      J'adore Renaud CAMUS et son aventure littéraire! J'adore aussi Victor HUGO (que plus personne ne lit)!

      A la finale Hugo journaliste et politique s'est souvent planté! On réhabilite un peu aujourd'hui Napoléon III, dit Le Petit!

      Laissons l'histoire juger!

      Le papa de Rimbaud était officier de bureau arabe à Sebdou (cercle de Tlemcen), et selon nos extrémistes, dans le fils, il y a un peu le père...

      Je passe régulièrement chez l'hôte de ces lieux (dont je savoure le journal depuis son début) mais sans jamais commenter!

      Je profite de cette occasion pour saluer Didier GOUX, et j'aurais une pensée pour lui, lorsque la semaine prochaine, je lirais son journal sur la plage des Andalouses, à quelques kilomètres de la Base aérienne de Bou Sfer, où il a vécu ces jeunes années (avant que l'Armée de l'Air ne doive évacuer urgemment en quelques jours, en décembre 69 ou 70, les autorités algériennes accélérant le calendrier d'Evian...P.S. Je n'ose imaginer, que, à l'inverse, un ultimatum ukase Camusien l'imposant, l'ensemble des contre-colonisateurs ne doivent évacuer le territoire "français" en quelques jours!!!)!

      Je m'arrête là, je ne suis pas doué pour les commentaires, surtout après 2/3 whiskies!!

      Peut-être à mon retour quelques photos de cette plage (hélas bondée cause fin du ramadan) et de l'entrée de la base (où trône le nez en l'air un Mig 17 donné à jeune république démocratique. etc. etc.algérienne par feu Monsieur Nasser).


      Youcef B. d'Avignon selon M. Marchenoir racaillemuzzcaïddebanlieuebruleurdebmw!

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    6. Moi je ne lis pas Hugo mais j'habite place Victor Hugo. Ça compense.

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    7. Mon cher Youcef, l'évacuation s'est faite à la fin de décembre 1970. Sinon, pour je ne sais quelle raison, nous fréquentions très peu la plage des Andalouses. Les jeunes dont je faisais partie se contentaient de la petite plage qui se trouvait juste en face de la mini-cité (deux bâtiments en équerre…) militaire d'Aïn-el-Turck, à laquelle on ne pouvait accéder que par un étroit sentier qui descendait le long de la petite falaise. Avant cela il fallait traverser un terrain vague qui n'est peut-être plus terrain vague aujourd'hui.

      Sinon, le dimanche, nous allions en famille à une très grande et très belle plage à peu près déserte, située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest et qui s'appelait quelque chose comme Madaq (orthographe évidemment non garantie).

      Tant que vous ne brûlez pas les Volvo V 70, en tout cas pas celles de Normandie, vous avez ma bénédiction.

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  13. Carine, si les ordures sont mises en sac avant d'être balancées par la fenêtre, c'est du gâchis, au prix où est le sac poubelle. Il est vrai que le pauvre est con.

    Ah, oui, nos pauvres à nous, les blancs pauvres, étaient propres.

    Pas de nuance dans le passé ripoliné...

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  14. ... le blanc pauvre était propre. et travailleur. et sobre. Puis il a été contaminé.

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  15. (par les Ritals, d'abord, moi je dis).

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  16. "On voit bien, chère Suzanne, que vous n'avez jamais vécu en HLM dans un quartier sensible."

    Moi si, dans le Val de Marne, et en Seine St Denis. Je n'ai jamais vu ça.

    "Le pauvre était digne.
    Tout a changé, c'est vrai…"

    Quelle grotesque conclusion !!!

    A la fin des années 70, je me souviens qu'à Champigny-sur-Marne, il y avait des familles d'italiens qui vivaient à je ne sais combien dans de petits pavillons crasseux sans tout-à-l'égoût. Dieu sait qu'on les disait sale, bagarreur, insolent, sans manières. Ah ça, le pauvre était digne, il était digne et surtout, il ne faisait chier personne, c'est à cela qu'on le reconnaissait. Les familles de mineurs en Moselle, on leur a permis de construire des baraques n'importe où. Il parait même que certaines sont parties en fumée à cause d'émanations gazeuses. Le pauvre a perdu ses enfants dans l'écroulement de son toit. Mais il ne râle pas, il est digne le pauvre, il accepte sa condition. Le problème, c'est que maintenant, les pauvres, ils postulent, ils sont indignes...

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    1. Bon allez, c'était bien...

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    2. J'ai grandi dans les Halles crasseuses à l'époque où les pavillons fonctionnaient encore. J'ai grandi dans un appartement que l'on considérerait aujourd'hui comme indigne avec en plus les chiottes sur le palier. Arrivé à l'âge d'homme, mon premier appartement ressemblait furieusement à celui de mon enfance. Sixième sans ascenseur, gogues sur le palier, etc. Je ne m'en suis jamais plaint. A l'époque, malgré la pauvreté, personne ne se plaignait et si les bâtiments étaient crasseux, ils n'étaient pas aussi infects que les hlm des quartiers où, au mieux, on pisse dans la cage d'ascenseur, dans les escaliers, où l'on jette ses ordures par la fenêtres (vu lorsque j'habitais vitry/seine).

      La différence ? Le type de population.

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    3. Oui. Maintenant, ils aiment se laver, les cons. Des arabes et des nègres, je parie.

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    4. Dans leur appart c'est propre, mais tout autour, ça représente l'Etat pour eux.
      On sait la haine qu'ils peuvent vouer à la France tout en recevant des carresses quand
      ils envoient leurs gamins faire des conneries.
      En attendant, maman fainéante balance les ordures par la fenêtre !

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    5. C'est pour un concours de platitudes ?

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    6. Robert Marchenoir23 août 2012 à 19:24

      C'est juste pour un concours de vérité.

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    7. Dorham
      "Moi si, dans le Val de Marne, et en Seine St Denis. Je n'ai jamais vu ça. "
      Moi aussi, à Rosny-sous-Bois, jadis (93).
      Et j'ai souvent vu ça, les sacs poubelles qui sortaient par les fenêtres et venaient s'écraser à vos pieds, au mieux.
      Continuez à nier le réel, ça va vous mener bien loin…

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  17. Ah, si, moi j'ai vu les ordures par la fenêtre. Il suffit de se balader dans certains quartiers à Rennes, on trouve au petit matin plein de détritus au pied des immeubles, et il ne faut pas raser les murs, les cannettes tombent du onzième à moitié pleines. Mais vous savez quoi ? ça se soigne. Un comité de quartier énergique, des réunions d'habitants, et la répression s'il le faut peuvent améliorer considérablement les choses. ça, je l'ai vu aussi.

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    1. A moitié pleines, Suzanne ?...c'est beau de conserver son optimisme par ces temps décadents.

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    2. Solveig: ha ha ha !(oui mais une canette à moitié pleine fait plus mal qu'une canette à moitié vide, pour qui la reçoit).

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  18. On dirait que personne ne veut comprendre que l'opposition pauvres/riches est aujourd'hui complètement dépassée. Si des quartiers entiers de nos villes sont salopés ce n'est pas parce qu'on y trouve des "pauvres", mais parce qu'ils sont occupés par des gens sales, qui sont sales par culture. Il suffit de se balader dans les quartiers pauvres de départements pauvres mais non colonisés (comme la Creuse) pour s'apercevoir que tout y est propre. Je le sais parce que je vis dans l'un de ces départements pauvres mais français, où il est par exemple inutile de fermer sa voiture.

    Il faut être d'une naïveté sans bornes pour continuer à croire que les gens deviennent délinquants (ou sales) parce qu'ils sont pauvres. Les vietnamiens aussi, quand ils sont arrivés en France, étaient pauvres, mais ils ont tendance à ne pas le rester. C'est étrange. Même remarque avec les Roms, cette lie de l'humanité. Comme s'il suffisait de leur trouver du travail pour qu'ils cessent d'être des prédateurs, des pouilleux et des parasites ! Autant leur demander de nier leur culture, de se renier eux-mêmes. Ce que personnellement je leur demanderais, bien sûr, si j'en avais le pouvoir, car il y a des cultures qui ne méritent pas de vivre. Imaginez un Conquistador moderne, bobo comme il faut, au XVIe siècle, discuter gentiment avec le sacrificateur en chef aztèque venant de manger le coeur de sa 247e victime : "Surtout ne changez rien, toutes les cultures se valent, enrichissons-nous de nos différences, etc."

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacrifice_humain_chez_les_Azt%C3%A8ques

    Moi je n'ai pas peur de dire que la culture arabo-musulmane est une abomination, même si la culture rom est pire encore. Et je suis très content que les Aztèques aient décidé, sur recommandation européenne, de se mieux comporter.

    Et ça n'a rien à voir avec la pauvreté.

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    1. Si je vois un arabe sortir de la douche, je vais être emmerdé, moi...

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    2. Baladez-vous dans les villes arabes, Nico, et vous verrez ce que "tas de merde" signifie.
      Ou alors allez à saint-Gilles-du-Gard, c'est plus proche et tout aussi dégeu, pour les mêmes raisons. Les 40 % du FN correspondent très exactement, je pense, à ce qu'il y reste de population française.

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    3. Mouais, sur le caractère spécifiquement sale de la culture arabo-musulmane, je ne suis pas convaincu qu'il s'agisse du défaut le plus probant.
      La pauvreté me semble le critère principal, ainsi que le problème des infrastructures (tout à l'égout, eau, électricité), problème qui concerne une bonne part de l'Amérique du Sud, de l'Asie, de l'Inde.
      La propreté et le soin de jeter ses ordures aux endroits appropriés est effectivement un problème culturel mais qui me semble accessible à l'éducation à condition là encore qu'existe un système performant de ramassage des ordures.
      Au sujet de la propreté, j'ai été surpris lors d'échanges avec des étrangers de voir la mauvaise réputation des français dans ce domaine précis.

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    4. Regardez les gitans en Espagne, le quartier de la Mina à Barcelone par exemple.
      Le quartier était propre au départ, ils ont tout détruit, et maintenant se plaignent que le gouvernement
      espagnol les laisse dans la crasse.

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    5. DSL : vous oubliez que les Arabes sortent de leurs cabanes pouilleuses depuis 150 ans à peine, et certains y vivent encore. Ces peuples n'ont pas la même histoire que la nôtre. Pourquoi, malgré tout leur fric (l'Algérie est immensément riche par exemple) sont-ils incapables de construite quoi que ce soit de valable ? Non, cela n'a rien à voir avec la pauvreté, mais tout avec la culture. Il se trouve que le travail n'est pas une notion très répandue et très valorisée dans le monde arabo-musulman. Aux émirats, tous les travailleurs sans exception sont étrangers (asiatiques le plus souvent), esclaves modernes que nos richissimes pauvres du désert peuvent s'offrir, comme jadis ils allaient chercher leurs bras et leurs jambes en Afrique noire.
      Question de culture, encore et toujours.

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  19. La pauvreté (du moins pas totale) n'a jamais empêché l'éducation...

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  20. Il est plus facile de virer quelques roms que de s'occuper de 10 millions de musulmans surtout quand est socialiste et que 95 % de ce corps électoral a voté pour Culbuto, d'ailleurs le camarade Normal les a remerciés en leurs souhaitant une bonne fin de Ramadan.

    C'est amusant tout ce monde qui a vécu dans des HLM pourris, personnellement j'ai vécu dans un appartement correct et tous mes copains de classe vivaient Coron, malgré que ce soit des gens du commun comme diraient nos élites, ils ne se plaignaient jamais même lors des coups de grisou.

    Les coupables ne sont pas les immigrés mais les fouteurs de merde qui sont prêts à n'importe quel compromis pour bouffer du caviar et ils souvent à gauche.

    Juste pour mémoire , nous fêtons le 73 éme anniversaire du pacte germano-soviétique, quand je vous disais que ces gens sont capables de tout.

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    1. "Malgré que" : nos élites disent vraiment n'importe quoi...

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    2. Je fais ce que je peux pour être au vôtre qui je dois l'avouer mais difficile à atteindre mais je ne désespère pas, après quelques litres de boisson alcoolisée quelqu' en soit l'origine , j' aurais peut être une possibilité de l'atteindre.

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    3. Ah mais tu peux continuer à débiter les mêmes âneries, tu es déjà couvert de ridicule.

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    4. Si le ridicule tuait , tu serais déjà mort!

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  21. Mordelol avec la Creuse. Ya toujours quelqu'un qui te balance la Creuse si propre, si pauvre et si digne. Je n'avais personnellement RIEN contre la Creuse, mais je commence à m'en méfier.

    Blanc Becque a raison. Lisez le livre admirable qu'il recommande. Et surtout, ne regardez pas de témoignage sur la France des années cinquante, d'avant l'invasion, jamais. Pas de photos surtout du tas de fumier devant la porte, du cidre qu'on donnait aux enfants, de la mare boueuse, de la table grasse couverte de mouches, à l'époque ou les Allemands et les Flamands, par exemple, avaient des locaux rutilants. Franchement, vous n'avez rien vu, rien lu, vous n'avez pas de parents, de grands-parents ?

    Cette discussion est idiote. Nous on est propres, et eux sont sales.

    Bien sûr qu'il y a plein de cités poubelles, que les ascenseurs tombent en panne à cause de la pisse qui les dézingue, on sait tout ça. Mais si vous savez reconnaître à l'odeur la crasse de chez nous et l'étrangère, vous êtes fortiches. Et encore plus fortiches de vous imaginer -alors que, sincèrement, y croyez-vous vous mêmes ?- qu'une fois les étrangers balayés comme des ordures qu'ils sont, mille géraniums fleuriront aux fenêtres tandis que les escaliers sentiront le propre dans nos immeubles enfin rendus au peuple authentiquement français
    Vive la Creuse ! mettons le prochain gouvernement (FN à n'en pas douter) à Guéret ! Vive la France de Guéret !

    Enfin les heures les plus propres de Notre Histoire!

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    1. Ou vivez vous cher Suzanne?

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    2. Ou sont les arguments, Suzanne ?
      Connaissez-vous la Creuse, Suzanne ? Savez-vous que c'est l'un des trois départements où l'on trouve le plus de pauvres proportionnellement à la population, avec le Cantal ? Savez-vous que ces deux départements sont aussi les plus sûrs de France ? Et rayon propreté, Suzanne, on y est imbattable. Et la Lozère, vous connaissez ? La Lozère, avec ses 75000 habitants, devrait aussi être un hâvre de paix, et pourtant elle est moins sûre que son voisin le Cantal. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'on y a fait venir il y a 20 ans, 800 Arabes, lors d'un vaste programme d'échange culturel (gag), et que ceux-là ont fait venir quelques potes à eux. Et voilà comment on salope l'un des plus beaux département de France.

      Votre description de l'ancienne France est à pleurer de honte pour vous. Figurez-vous que le tas de fumier, qui vous semble si horrible dans la France de 1950, existe toujours devant les fermes d'éleveurs, en Creuse ou dans le Cantal,mais ça n'a rien à voir avec la saleté. La bouse de vache mélangée à la paille ne sent pas mauvais, et constitue un excellent engrais. Vous n'y connaissez rien. Et les mouches, en pays de vaches, il y en a aujourd'hui autant qu'en 1950, figurez-vous.
      Cela fait combien de siècles que vous n'avez pas visité la campagne ?

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    3. C'est sur que la paille enlève la mauvaise odeur de la bouse de vache. C'est scientifique. D'ailleurs la merde propre n'est pas sale.

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    4. Dès qu'on parle de merde certain ramène leur nez.

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    5. Nico, vous ne connaissez rien à la bouse de vache, extraordinaire produit qui fait la richesse des pays d'élevage. Et non, ça ne sent pas mauvais. C'est comme ça. Allez vérifier au lieu de faire le savant.

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    6. De toute façon, qu'est-ce qu'une mauvaise odeur ? C'est une odeur que l'on nous a appris, quasiment dès notre naissance, à considérer comme mauvaise. La puanteur, c'est vachement culturel, comme truc, quelque part.

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    7. Marco, je ne peux pas, j'ai laissé mes bottes à la ferme.

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    8. Robert Marchenoir23 août 2012 à 20:32

      La puanteur, c'est vachement culturel, comme truc, quelque part.

      Voui. Protestons contre l'insupportable stigmatisation qui frappe la merde, fruit de stéréotypes moyenâgeux. Il est bien évident que c'est une construction sociale qui nous fait qualifier la merde de nauséabonde.

      Il faut rejeter ces préjugés d'une autre époque. Une seule solution, l'éducation. C'est en accoutumant les enfants à l'odeur de la merde dès le plus jeune âge qu'on leur permettra de choisir plus tard leur style de vie préféré, à base de parfum de lavande ou d'effluves d'égout.

      Accessoirement, ils auront aussi le droit d'adopter les idées nauséabondes qui vont avec.

      http://didiergouxbis.blogspot.fr/2011/03/my-name-is-bond-nausea-bond.html

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    9. Vous confondez peut-être votre merde avec celle des vaches, Robert.
      Toutes les merdes ne sentent pas pareil.
      Vous êtes tous des citadins ou quoi ?

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    10. Putain ! Je veux bien reconnaître une légère ébriété mais je ne peux m'empêcher d'avoir envie de défendre Marchenoir quand je vous un imbécile penser qu'il est le seul à connaître la campagne.

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    11. "Mais si vous savez reconnaître à l'odeur la crasse de chez nous et l'étrangère, vous êtes fortiches."

      Suzanne, il n'y a plus de "crasse de chez nous dans les logements sociaux" et vous le savez bien.
      Sauf peut-être dans ceux qui sont occupés indûment par nos ministres et députés…

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    12. Mais qu'est-ce que vous a fait Guéret !
      Je connais Guéret, il y a un très chouette marché aux cochons, ce qui en fait une ville fondamentale, et une excellente pâtisserie sur la place centrale.
      Et la région est vraiment très belle, oubliée des cons, repeuplée par des immigrés néerlandais, allemands, anglais et belges.
      C'est très cosmopolite, t'vois ?

      Je ne sais pas si les armuriers vendent des balles enduites de saindoux. Chui perplexe…

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    13. Oui Suzanne, les pauvres d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier. L'Etat-providence et l'immigration afro-maghrébine sont passés par là.
      Et oui, les pauvres d'hier, sans aucunement être des saints, avaient des qualités qui ont largement disparu chez ceux d'aujourd'hui.

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    14. Nico, vous êtes un misérable insulteur de bas étage ; incapable de produire le moindre argument, vous voilà obligé de soutenir Marchenoir. Triste et brutal épilogue qui en dit long sur vos véritables tendances d'extrême droite libérale.

      En Breton que vous êtes, je vous soupçonne de connaître surtout la merde de porc, qui elle, c'est sûr, ne sent pas la rose. Mais vous devriez être capable de distinguer un cochon d'une vache, quand même. L'un des deux quadrupèdes porte des cornes, je vous laisse deviner lequel, histoire de ne pas trop vous mâcher le travail.

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    15. Allez, un petit cours pour finir, parce que je suis généreux.
      Toutes les fermes d'Auvergne présentent, non loin de la maison d'habitation, un beau tas de fumier obtenu, à la sortie de l'étable, grâce au merveilleux outil poétiquement nommé "sauterelle", sorte de tapis roulant élévateur dont vous trouverez dans ce lien une illustration moderne :

      http://www.tecnitude.com/dn_manubloc_acier/

      Mais la bouse de vache ne doit pas être entassée seule. Il faut l'aérer. Comment ? Le génie de notre peuple de paysans a depuis longtemps reconnu les vertus de la paille, notamment de seigle (la plus cultivée jadis), qui a l'étonnante caractéristique d'être creuse, ce qui en faisait un excellent isolant pour les toits de nos antiques chaumières, et, pour nos tas de bouses, un merveilleux pourvoyeur d'air, air dont la circulation se trouve ainsi assurée au plus profond du tas de merde dont l'usage, je le rappelle, n'est pas seulement décoratif : il s'agit bien avant tout d'aller l'épandre dans les prés en guise d'engrais.

      La bouse, ainsi constamment aérée, sèche et, ô miracle, ne sent pas mauvais. Disons que sans sentir précisément la rose, la bouse ainsi obtenue ne sent pas non plus la merde, raison pour laquelle les tas de fumier restent possibles dans nos villages reculés, et en général ne font même pas peur aux Hollandais évoqués par Carine qui viennent repeupler nos campagnes, pour peu que ceux-ci aient eu la bonne idée de venir humer par eux-mêmes lesdites campagnes, au lieu de se laisser effrayer par Suzanne.

      Donc oui, je confirme que les tas de fumier non loin de l'habitation paysanne n'ont pas disparu, qu'ils ne sont pas la marque d'une misère noire des campagnes de 1950, et qu'ils sont parfaitement acceptés aujourd'hui encore dans les régions où ils ont leur usage, et où, fort étrangement si l'on en croit Robert et Nico, la puanteur est très faible. Beaucoup plus faible en tout cas que dans n'importe quelle ville.

      Mais on attend de la part de Suzanne, Marchenoir et Nico, l'explication savante et combinée de la forte fréquentation touristique du Cantal et des coins les plus reculés du Puy-de-Dôme, lieux où sévissent en masse les fameuses sauterelles entasseuses de bouse, où les mouches n'abondent pas mais pullulent littéralement, sans parler des tables en bois crasseuses où l'on mange à même le bol creusé dedans (là j'invente : la réalité de cette mythique "table à bols" n'est pas tout à fait assurée).

      C'était le quart d'heure de défense et illustration de nos amis les bouseux des campagnes sordides. A vous les studios.

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    16. Merci Marco de vous être donné la peine de (fort bien) écrire tout cela, qui me rappelle de bonnes tranches d'enfance -pas si lointaine. Quant à l'odeur du fumier, on la retrouve systématiquement en arrivant à Machecoul (que quelques facétieux appellent Cachemmoul). J'ignorais la précision de ces gestes.

      J'ignore s'il faut se réjouir pour le Cantal et la Creuse de la perpétuation de ces pratiques, mais dans la (désormais petite) banlieue de la ville du Premier sinistre, toutes les tenues maraîchères qui s'étendaient de Nantes aux bleds -pardon bourgs- voisins sont devenus des lotissements aux maisons plus pompeuses les unes que les autres. Maintenant, ce sont de bas immeubles qui gagnent du terrain.

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    17. Oui, c'est le destin des ceintures de grandes villes.
      Les petites aussi sont touchées par le cancer des lotissements, mais beaucoup moins. Le pire que j'ai vu c'est à Manosque, avec une vallée de la Durance défigurée en quelques années par une succession de lotissements et de centres commerciaux.

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  22. Je ne peux pas parler pour les autres, mais en ce qui me concerne il est tout à fait certain que ce qui me dérange chez "nos" musulmans, c'est leur misère.
    En fait, c'est la pauvreté qui me dégoute !
    Et tous ces pauvres qui sont au milieu ! En plus !
    D'ailleurs, si on était envahis de millions d'adhérents à une secte de merde....mais qu'ils soient propres, et surtout riches, je supporterai sans doute ça très bien. J'adorerai, même, probablement.
    Et puis, ça me ferait plein de copains, tous ces riches qui arriveraient, et on se moquerait des pauvres, tous ensemble, les nouveaux, moi et mes potes, comme on le fait déjà... mais on serait plus nombreux.
    Ce serait notre vivreensemble entre gens-qui-n'aiment-pas-les-pauvres.

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    1. Dixie, tu crois qu'ils vont saisir le 2ème degré ?
      Je n'en suis pas certaine…

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    2. Mais je suis sérieuse Carine : puisqu'on nous a dévoilées, que maintenant tout le monde à compris que notre truc c'était la haine et le mépris envers les classes populaires...faut qu'on assume^^
      Je te laisse j'ai rendez vous avec des Saoudiens, ont va fêter un truc muz dans une villa sur la cote. C'est des gens vraiment super sympas et puis il ont des sortes de petits esclaves de couleur qu'on torture un peu à l'heure du digestif, je ne peux pas rater ça.

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  23. Je vais dire une saloperie, mais ne mangent-ils pas avec leurs mains?

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  24. Tiens, à propos des hôtes: l'expo Misia SERT à ORSAY:

    Trois maris: un juif Thadée NATANSON (un métèque mais pas n'importe qui), un américain Alfred EDWARDS, milliardaire, puis un espagnol José Maria DERT!

    Droguée, un peu lesbienne (avec Coco) homophile (Diaghilev, etc.), inspiratrice pendant des décennies de l'avant-garde de la peinture, de la mode de la musique et des ballets typiquement s FRANçAIS!!!

    http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-detaillee/page/0/article/misia-reine-de-paris-32546.html?tx_ttnews[tx_pids]=591&tx_ttnews[tt_cur]=32546&tx_ttnews[backPid]=223&cHash=2ffb5f3b43


    Youcef Avignon bis

    C'est le dernier, juré, je ne commente plis jamais (comme beaucoup j’imagine, le lendemain gueule de bois, on a honte de ce qu'on a dit, on n'ose pas relire et encore moins lire les "éventuelles" réaction, puis on disparaît - "dispar est" comme dit RC).

    D'où cette règle dans les fameux guides du savoir vivre modernes: ne jamais SMSer, Mailer blogger ou commenter après 21 H ou un apéro arrosé!!!

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    1. Ah mais tu crois qu'on est tous à jeun, ici, et qu'on n'aura pas honte demain ?

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    2. Nicolas a raison ! Et rassurez-vous : j'ai fait des commentaires post-apéritifs bien pis que celui-ci, qui se tient ma foi assez bien.

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  25. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  26. Juste une réponse à la question "Où habitez-vous" et à la remarque " "vous n'avez pas été à la campagne depuis des siècles". j'ai un blog, dans lequel il y a un libellé "qu'elle est belle ma campagne". J'habite depuis longtemps dans un lieu dit de quelques maisons, à deux kilomètres d'un village de peu d'habitants avec boulangerie et cafés mais sans boucherie ni tabac, à sept kilomètres d'une pharmacie, à quinze kilomètres d'un cinéma et d'un collège public, et à moins d'une heure d'une Fnac, d'une mosquée et de cités achélème standart.
    Je suis ahurie par les commentaires qui sont les miroirs inverses de la bisounourserie céleste, tout aussi ridicules, sinon plus. Hommage au porc, à la bouse, à nos pauvres propres dans leurs immeubles propres. Ce n'est pas avec ça qu'on va lutter contre l'islamisme, hélas. (Hélas parce qu'il faut lutter contre l'islam, je crois que je suis assez offensive là-dessus, sans ambiguïté)

    Quant au truc de "t'as pas vécu là, tu peux pas savoir"... Mais quelle connerie, quelle connerie ! On peut vivre trente ans dans le même endroit, et ne rien VOIR, et démontrer de mille façons éclatantes qu'on n'a jamais rien vu d'autre que ce qu'on a voulu voir.
    (Lisez "Pays perdu" de Pierre Jourde)

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    1. AH AH ! Pays perdu, je connais ! Mais je ne saisis pas ce que vous voudriez faire dire à ce récit ambigu. Pouvez-vous développer un peu ?

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    2. Je serai sans doute le seul à relever cette évidence : comparer les campagnes et les villes relève de l'absurdité. Dans les villes, tous les quartiers pauvres furent aussi des quartiers sales. Visuellement sales. C'est une réalité historique. C'est la nature même de la ville qui crée du reste cet effet. Pisser dans l'herbe et pisser dans un parking, vous verrez très facilement où la différence se situe. Documentez-vous sur l'histoire de la Bièvre par exemple, qui fut recouverte par mesure de salubrité publique. Il n'y avait pourtant pas d'immigrés subsahariens à la fin du 19ème siècle.

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    3. Et vous osez parler d'ignorance ou de déni de la réalité... Mais, ce qui m'énerve tant et qui énerve Suzanne, ce n'est pas que l'on puisse dire que l'évolution de notre société soit mauvaise. Elle l'est, objectivement, et elle l'est aussi pour tout un tas d'autres raisons que celles que vous citez. C'est cette espèce de nostalgie, de transformation du passé, de glorification de soi (n'est-ce pas aussi un déni de réalité ?) qui nous posent problème.

      Marco Polo, vous êtes quelqu'un d'intelligent. Ce que vous dites plus haut du conquistador et de l'aztèque ne vous ressemble pas. C'est tellement bête et caricatural. Dès que l'on pose la question de l'immigration sur la table, vous perdez toute mesure.

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    4. Mais je suis bien d'accord sur le fait qu'on ne peut pas comparer villes et campagnes ! C'est Suzanne, je crois, qui a parlé du tas de fumier et des mouches, pour nous faire comprendre que nous avions quand même bien progressé, pour dénoncer cette "nostalgie à deux balles", alors que notre passé, en réalité, selon elle, était sale et pauvre. Je me suis contenté de montrer que loin d'être une chose du passé, le fumier et les mouches existent toujours, et que ça n'a rien de bien sale. J'exaltais donc plutôt la modernité, en l'occurence.

      Sur le fait que les quartiers populaires de nos villes étaient forcément sales, jadis, je ne suis pas sûr d'être d'accord avec vous, en revanche. D'abord parce que nous ne traitions pas jadis les déchets comme on fait aujourd'hui, et que ces déchets étaient aussi très différents. Difficile, par exemple, d'être enseveli sous des tonnes de sacs poubelles, en 1850. Y avait-il autant de murs lépreux hier qu'aujourd'hui ? J'en doute également. Une bonne partie du sud de la France se distingue aujourd'hui par sa capacité à ne pas crépir ses murs de parpaings, ceux-ci généralement mal posés d'ailleurs, sans parler des kilomètres carrés de bitume et de terrains vagues que notre modernité bétonneuse n'a pas manqué de produire à la chaîne... Voilà des laideurs dont les Anciens, en tout cas, savaient se passer.

      je vais aller encore plus loin, et vous parler d'art populaire. Ces Anciens, ces bouseux, ces pauvres en haillons dont nous parlent, des trémolos dans la voix, les admirateurs de la modernité progressiste, étaient pourtant capables de réaliser de petits chefs-d'oeuvre, encore aujourd'hui méconnus : linteaux de porte en pierre sculptés de motifs géométriques et floraux, pendules ornées, objets de la vie quotidienne somptueusement décorés, comme les coffrets de mariage, etc. Allez visiter les musée d'art populaire de Riom ou de Gap, par exemple, et vous aurez du mal à trouver minables et dénués de goût ces paysans illettrés de jadis, je vous l'assure.

      L'habitat ancien, maisons ou granges, était fort bien conçu et bellement agencé. Je crois très sincèrement que bien des pouilleux de jadis avaient plus de goût et d'esprit artistique que la plupart de mes élèves d'aujourd'hui, abreuvés aux canons de la modernité, c'est-à-dire gavés de télé et de sa sous-culture kitsch ou trash.

      Sur le dialogue du conquistador et de l'Aztèque, je fais un second message.

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    5. à propos du conquistador et de l'Aztèque, vous vous contentez, Dorham, d'affimer que ma position est caricaturale et bête. J'aimerais savoir pourquoi.

      Le but était d'illustrer l'idée que toutes les cultures ne se valent pas, et que certaines ont bien fait de disparaître. Je sais pertinemment aussi que la monstruosité de la culture aztèque a été instrumentalisée par les conquérants pour éradiquer une culture, mais les Espagnols n'ont pas eu à exagérer cette monstruosité : tous les historiens ou presque en conviennent. Je vous renvoie à la page wikipédia sur le sujet, qui résume assez bien les choses et offre quelques images de codex illustrant les diverses pratiques de meurtres et de tortures des Aztèques, qui dépassent franchement l'imagination.
      Qu'y avait-il à sauver ici ?

      Et cela ne m'empêche pas d'admirer les pyramides amérindiennes, et cet art extraordinaire, bien que tendu vers le mal, que les Mayas ou les Aztèques nous ont laissé. Il y a sûrement quelques belles réalisations architecturales nazies, je suppose.

      Non, je vois pas encore où j'aurais fait preuve de bêtise. Il va falloir m'éclairer sur ce point !

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  27. Marco Polo, gépaltemps, la vraie vie m'appelle de partout.
    "Pays perdu" n'est pas ambigu du tout. Ambigu, ça veut dire "j'ai pas tout compris, je réserve mon opinion pasque je sais pas quoi dire ?"
    Si le mot n'avait pas quelque chose de sépia, je dirais qu'il s'agit d'un document. Jourde parle de son village et surtout d'un monde qui a foutu le camp. Il décrit minutieusement (et quelle belle écriture!) les gestes, le vin rouge qui coule dans un verre pour invités en traversant une toile d'araignée. Tout y est, le beau et le pas beau. Les villageois se sont tellement reconnus dans ce livre qu'ils ont caillassé l'écrivain. Ils n'ont pas vu ce qu'il avait mis d'amour et de tristesse dedans.
    Parfois, quand je me promène, je prends des photos des vieilles maisons, des arbres, des chênes, des fermes. Parce que je les trouve beaux, parce que je les aime, parce que je sais que dans six mois, un an, la vieille maison aura des volets en plastique blanc, le chêne sera abattu, la mare avec des saules transformée en piscine pour les petits-enfants. Je suis sensible aussi aux transformations du paysage, qui accompagnent celles des habitants. Beaucoup de vieux partout qui racontent encore leur histoire, leur maison construite pierre par pierre, avec les brouettes et les chariots à bœufs. Il y a souvent un vieux ou une vieille qui sort, qui a peur qu'on envoie la photo du chêne près de son puits aux monuments historiques ou au comité de défense des Arbres Remarquables, et qui a peur aussi de se retrouver, sait-on jamais, dans le OuestFrance, illustration de "voyez ces sauvages-là dans quelles conditions ils vivent".
    Et je ne réponds plus, gévraimentpaltemps.

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    1. Dommage de ne plus vouloir répondre, mais peut-être que vous changerez d'avis.
      Il se trouve que je connais bien Pierre Jourde et son "pays perdu". Je suis l'un des rares peut-être à pouvoir vous dire, si cela vous intéresse, quel est le vrai village dont il parle, et que l'on peut visiter à l'occasion, c'est instructif.
      Pierre Jourde est bien originaire de ce village, mais n'y a pas vécu. Il y passait les fêtes de Noël quelquefois. Pour son livre, il a condensé plusieurs personnages en un, attribuant des tares diverses et dispersées à un seul individu, lequel (lesquels, car le procédé a été reproduit) n'ont pas apprécié. Evidemment il ne fallait pas caillasser l'auteur pour autant.

      Il se trouve que Jourde évoque souvent la merde à ses dires partout répandue dans ce village. Il se trompe. Cette merde c'est de la bouse, et tous les villages du Cantal en sont couverts, sauf l'hiver (parce que les vaches sont à l'étable). J'ai visité le village plusieurs fois, avant le livre et après. Jourde ne connaît pas vraiment ce pays, et c'est pourquoi les indigènes lui en ont tant voulu d'en parler si savamment. Ils ne se sont pas reconnus dans ce récit : ils y ont été trahis.

      Le livre est bon cependant, mais ce n'est pas un reportage.

      D'accord en revanche avec votre touchante évocation des belles choses qui disparaissent.

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  28. Je suis un peu comme Suzanne, j'ai un temps limité. Je serai donc quitte pour le reste de la journée. La culture aztèque, vous le savez très bien puisque vous le dites vous-même, ne se limite pas à son peu de respect de la vie humaine. Tout comme la culture occidentale ne se résume pas à sa capacité à faire progresser les sciences et les techniques. En Europe, au XVIème siècle, on pouvait aussi trouver une forme très pointue et très institutionnalisée (et religieusement légitimée) de raffinement dans l'art de la torture. Je vous renvoie au règne d'Henry VIII en Angleterre (voir les châtiments subis par les opposants à Sa Majesté Tudor) ou à L’inquisition Espagnole. Le respect de la vie humaine, dans nos sociétés, est en réalité très récent. Il en va de même pour la protection de l'enfance, pour prendre un exemple très frappant, alors même que les Évangiles en font un véritable impératif. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Europe a baigné dans le catholicisme mais que le catholicisme ne l'a pas pénétrée. Est-ce que toutes les civilisations se valent ? Mais je n'ai jamais dit ça. C'est une question que je ne me pose pas, comme je ne cherche pas à comparer les mérites de mes voisins. C'est une question puérile à mon sens. Je n'apprécie pas plus que vous cette mode qui consiste à se haïr soi-même lorsque l'on est blanc et occidental. Je n'apprécie pas plus cette mode réactionnaire qui consiste à tout repeindre, en rose de préférence, et à noircir toutes les civilisations étrangères, quitte à faire du révisionnisme historique - comme on le fait depuis quelques temps à propos de l'apport des civilisations arabo-musulmanes.

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  29. Vous ne pouvez pas vous en tirer à si bon compte, Dorham, et ne pas aller au bout de la discussion serait dommage, puisqu'on touche à quelque chose d'essentiel.
    Vous dites que nous autres, les réacs, avons tendance à repeindre en rose le passé de la France. Ce n'est pas mon cas, et je considère par exemple que l'Ancien régime a été heureusement remplacé par la République (mais malheureusement celle-ci a du mal à tenir ses promesses). Il n'empêche que la beauté était plus présente jadis que maintenant, j'en suis persuadé (cf. mon apologie de l'art populaire, ci-dessus).

    Il ne s'agit pas de salir les cultures exotiques. Il y en a de fort belles, de fort passionnantes, et aimées de beaucoup de réacs d'ailleurs : la Chine, le Japon, l'Inde...
    Vous me permettrez d'avoir un doute sur la profondeur et l'intérêt de la culture du Monomatopa.

    Quant aux Aztèques, il est trompeur de comparer leurs moeurs avec celles des Anglois des temps anciens ou encore celles de l'inquisition. Il y a vraiment une différence de nature dans l'horreur, et pas de degré. Jamais on a vu des prêtres de l'inquisition monter sur un piédestal et ouvrir le thorax de centaines et de centaines de prisonniers pour leur bouffer le coeur.

    La différence est dans le caractère institutionnel, visible et officiel de l'horreur. Même chez les Nazis on n'est pas allé aussi loin dans la mise en scène du meurtre de masse, le transformant en rituel sacré. On est plus proche de la messe noire qui, si elle a existé en France, est toujours restée secrète et combattue. Je ne vois aucun rapport entre l'inquisition et le délire sanguinaire aztèque, désolé. On ne peut pas tout mettre dans le même sac et dire que tout se vaut. Que les nazis sont aussi coupables que Franco (ou l'inverse) parce que les uns et l'autre ont tué des innocents. A ce niveau de généralité, plus aucun discours n'est possible.

    Il y a eu de l'horreur chez nous aussi. Regardez la mort du pauvre régicide Damiens, il n'y a pas si longtemps, en France, qui a révulsé tout le monde. Mais précisément : tout le monde a été révulsé par le spectacle ! Même les bourreaux ! Et on a mis fin à ce type de mise à mort qui était déjà exceptionnel. On n'en a pas fait le coeur d'une religion, le fond le plus sacré d'une culture, comme c'était le cas chez les Aztèques.

    Quant au monde arabo-musulman dont l'apport serait nié, vous y allez fort. On nous rabache au contraire, comme un mantra, que tout ce qu'il y a de bon chez nous vient d'eux. Il faudrait plutôt féliciter tous ceux qui essaient de rétablir l'équilibre et la simple vérité.

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    1. "Jamais on a vu des prêtres de l'inquisition monter sur un piédestal et ouvrir le thorax de centaines et de centaines de prisonniers pour leur bouffer le coeur."

      Vraiment, je ne me défile pas Marco, j'ai vraiment un milliard de trucs sur le feu. Bon, je réponds au moins là-dessus. Est-ce le nombre qui vous remplit d'effroi ? Parce que des éviscérations, des émasculations publiques au fer chaud, avec un nombre prévu et acté par décision de justice de retournement dans les boyaux avant trépas, sur place publique, il y en eut un nombre effarant sous Henry VIII (je ne parle pas des nazis parce que j'ai essayé de mettre en rapport des époques plus ou moins identiques), lorsque sa légitimité fut menacée en tant que monarque mais aussi en tant que chef de son Église et bien sûr, on faisait de Dieu la pierre angulaire de ces assassinats légaux.

      La différence entre nos civilisations et celles des aztèques (ou d'autres) tient peut-être en ceci que nous avons conçu des états. Nous n'avons pas tué, massacré, fait preuve de sadisme tout à fait au nom de Dieu (même si...), peut-être, mais en tout cas très souvent au nom de la raison d'état. N'allez pas me dire que le massacre de la St Barthélémy par exemple n'était pas un massacre institutionnalisé. Non seulement il le fut, mais il fut plus que cela. Il le fut en premier lieu durant les premières heures avant de basculer dans le massacre total, comme bien souvent dans l'Histoire de l'Occident. Lorsque l'on se documente très sérieusement sur la question, on s'aperçoit que c'est l'homme de la rue, le quidam, le péquin (le pauvre, hé oui, ce gentil pauvre d'antan) qui prit le relais et que sa soif de sang fut impossible à contenir. Il y eut plusieurs vagues de massacres, comme on le sait. A l'aube de la première nuit de tueries, on découvrit au Cimetière des Innocents des aubépines en fleurs. Ce fut pour les parisiens (majoritairement catholiques) la certitude que Dieu était avec eux et les massacres durèrent ainsi plusieurs jours, malgré les ordonnances royales. La pulsion de mort est intrinsèque à l'être humain et à mon sens, il ne caractérise aucune culture. Une simple fleuraison inattendue, hors saison, peut suffire à déclencher un massacre...

      Dans le fond, je me fous des aztèques et je ne cherche pas à dire que leur civilisation est merveilleuse à tout point de vue. Ce qui me dérange, c'est que vous pensiez réellement que nous ne sommes pas nous aussi des bêtes sauvages. Que vous refusiez de le voir. Nos états, nos civilisations comme les êtres humains qui les composent. Vous avez l'air de penser que tout cela est derrière nous. Pourtant, cette tendance n'a rien à voir avec le degré de civilisation. Voilà ce que je crois et voilà pourquoi je pense que votre raisonnement est biaisé.

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    2. Vous vous trompez sur un point important, Dorham.
      Quand il y a eu des massacres monstrueux lors des guerres de religion, il y eut des gens pour les condamner, ne serait-ce que Montaigne par exemple. Vous ne pouvez pas dire que l'acquiescement à l'horreur est comparable dans notre civilisation et dans celle des Aztèques. Vous auriez pu citer les Romains, assez doués dans le registre de la mise à mort, mais vous trouverez aussi des auteurs latins qui ne trouvaient pas amusants du tout ces spectacles.

      Bien sûr que l'homme est partout capable du pire, la question est de savoir si telle ou telle civilisation l'y incite particulièrement, voire valorise religieusement ce pire. La civilisation aztèque était essentiellement tournée vers le massacre rituel. Les guerres servaient essentiellement à se procurer des prisonniers à sacrifier. Leur Etat (puisque Etat il y avait) était organisé dans ce but. De même la civilisation arabo-musulmane est fondée sur la razzia et l'esclavagisme. Mahomet est un assassin égorgeur et pillard. C'est comme ça. C'est dans les textes les plus sacrés de l'Islam, raconté en toutes lettres. Le révisionnisme consiste à raconter que Mahomet était un gentil garçon, apôtre de la paix et tout ça. Si Jésus avait fait le quart du huitième de ce qu'a fait Mahomet, je ne serais pas chrétien.

      Il y a cette idée qui traîne, selon laquelle on ne saurait juger les autres cultures parce qu'enfermés dans la nôtre, ce qui nous rendrait obligatoirement ethnocentriques. Léo Strauss a balayé tout cela d'un très bel argument. Le fait même que nous soyons capables de juger notre propre culture montre qu'il existe un étalon du Bien au-delà de nos simples habitudes de pensée. Ce n'est pas seulement parce que nous n'avons pas été éduqués dans le cannibalisme que nous ne sommes pas cannibales : nous savons que le cannibalisme n'est pas acceptable. Il se trouve que ce décentrement, cette capacité à juger au-delà de notre propre culture, est proprement occidental (et j'ajouterais que depuis peu cela existe aussi au Japon et existera peut-être bientôt en Chine). Les Arabes se moquent du reste du monde ; ils sont incapables de prendre de la hauteur et de juger leur propre culture - sauf ceux, bien sûr, qui s'occidentalisent, et il y en a pas mal. De là par exemple le nombre dérisoire de traductions en arabe.

      Mais il se trouve que j'ai aussi d'autres petites choses à faire, aussi j'en reste là.

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  30. Robert Marchenoir24 août 2012 à 15:28

    Je ponds un commentaire qui se veut innocent et humoristique sur la merde pour rebondir sur celui de Didier, sans prendre qui que ce soit à partie, et Marco Polo se lance dans une série de répliques furibardes où il se met à fustiger mon opinion sur la merde, en me cherchant querelle à propos de son odeur.

    Marco Polo prend là une sérieuse option pour le 2012 Gold Award of ze Troll de Compétition : venir chercher la merde à quelqu'un, alors qu'on n'a pas été sonné et que ce n'est pas le sujet, en tentant de créer une polémique à partir de rien sur l'odeur de la merde... Chapeau, l'artiste !

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    1. Pas d'accord, Robert : ce fut l'occasion de dire beaucoup de choses intéressantes sur la merde, il me semble.
      Merci en tout cas de me prêter autant d'attention.
      Il y a aussi une discussion sur les Aztèques et leur belle civilisation, si ça vous tente.

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  31. Nous subissons des attaques de la part de l'Islam conquérant,
    tout cela fait partie d'une guerre implicite (mosquée et boucherie appelées "la conquête"),
    et le ps a beau jeu de les considérer comme des actes isolés.
    La gauche détourne le regard des problèmes, j'ai horreur de ça.
    Personne ne méprise les pauvres à part la gauche, qui n'a de cesse
    de leur monter le bourrichon contre les riches.
    Si quelqu'un trouve que c'est un joli jeu de monter les gens
    contre les autres, dans le seul but de conserver des électeurs,
    alors cette personne méritera le plus grand mépris.

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  32. Pardon de n'avoir pas participé : j'étais occupé à m'endetter pour cinq ans auprès de Mme Volvo. Bref, je me suis mis dans la merde. Ou dans le fumier, je ne sais plus.

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    1. Les papillons de nuit volent autour des vases.
      Mais les vases de nuit, malgré les aquilons,
      Ne voleront jamais autour des papillons.
      (de chépaqui)

      Voilà cher Didier, c'était la ma contribution pour alléger l'atmosphère.

      Merci cependant à Marco, Suzanne, Dprham (et Robert, sans qui comme le souligne Marco, toutes ces digressions n'auraient pas eu lieu) d'avoir mené à bien quelques échanges constructifs.

      Ah, et comment va madame Volvo ? Sont-elles fabriquées en France, au moins, ces belles automobiles ? Boudiou !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.