Vue générale de Varsovie en 1944 : reconstitution en 3D. |
Presque terminé Terres de sang, de Timothy Snyder. Me voilà rendu aux nettoyages
ethniques – Juifs compris – auxquels Staline s'est livré à partir de
1945 dans les territoires tombés sous sa coupe. Il est tout de même
terrible d'en arriver à se dire que, par comparaison, la guerre et
l'occupation ont été, pour les Français, les Belges, les Hollandais, les
Danois… quelque chose qui, aux yeux des Ukrainiens, des Biélorusses ou
des Polonais de l'époque aurait fait passer ces pays pour des centres de
vacances aux règles un peu strictes ; et c'est pour ne rien dire des
populations juives de ces contrées, bien entendu. Voilà des gens que
l'on ferait sourire de pitié condescendante avec notre petit et unique Oradour-sur-Glane, ainsi qu'avec nos rutabagas et nos topinambours arrosés d'ersatz de café. Comme disaient nos grands-mères : y a plus malheureux qu'nous.
Excellent mon très Cher; excellent!
RépondreSupprimerBon.
RépondreSupprimer1. C'est quoi ces anonymes qui nous cassent les couilles ?
2. Juif, c'est devenu une ethnie depuis que Hollande veut supprimer "race" de la constitution. Je comprends rien ou vous virez modernoeud ?
3 Oradour sur Glane. J'en viens. Enfin, je me comprends. C'est un piège à touristes.
4. C'est parce ce que des braves gens ont plus souffert ailleurs qu'on devrait oublier les malheurs de nos ancêtres genocidés par mégarde ?
5. C'est pas un beau commentaire, ça ?
Non, Oradour n'est pas un piège à touristes, c'est une réalité brutale. Mais c'est, chez nous, une réalité unique. Et c'est bien parce que n'en a qu'un qu'on s'en souvient. Les Oradours, en Europe de l'Est, ont été des dizaines, et même des dizaines de dizaines, soit perpétrés par Staline, soit par Hitler, soit par les deux, l'un d'abord, l'autre ensuite. Ces gens ont vécu des choses dont nous n'avons même pas idée.
SupprimerVous énervez pas le vieux. Je faisais référence à mon billet de cet été suite à mon passage à Oradour. Je me rappelle d'ailleurs de nos échanges en commentaire.
SupprimerJe ne m'énerve pas, gros abruti, et je me souviens très bien de ce billet dont vous parlez. J'ai moi-même été à Oradour, donc je sais très bien ce que vous y avez ressenti. il n'empêche que… Merde ! il n'empêche que que nous autres, occidentaux d'Europe, avons vécu, par rapport à ces peuples de l'Est, une occupation très “bisounours”, même si bien entendu le terme est inadapté.
SupprimerAh mais je ne suis pas gros et j'ai très bien compris que le gulf stream adoucit les genocideurs.
SupprimerLa photo de votre billet c'est Varsovie, Dresde, St Nazaire ou le Havre.
SupprimerA quoi bon établir une hiérarchie de l'horreur ?
Vous nous parlez de Terre de Sang que je n'ai pas lu. Mais sur le même sujet je tiens l'ouvrage de Shirer pour une bible.
Et puis vous savez Nicolas, concernant Oradour, dire comme le font certains " que les victimes dans l'église ne sont pas mortes d'un immense incendie qui n'aurait brûlé que les corps, mais pas un hôtel en bois ni un confessionnal en bois, mais de l'explosion d'un stock d'explosifs que la résistance communiste avait placé dans le clocher, explosifs qui avaient déchiqueté les corps " mène directement en prison pour révisionnisme.
SupprimerVincent Reynouard qui s'est emparé de cette histoire le sait, lui qui a désormais franchi le mur du son, inutile d'insister. Quelle tristesse, pauvre homme !
En revanche, affirmer, comme le fait Robert Hébras, un des six " rescapés " du 10 juin 1944, " que les Alsaciens dans le détachement de la division de la das Reich qui avait opéré à Oradour étaient des volontaires et non des incorporés de force, voilà un révisionnisme autorisé " écrivait l'Alsaco Manfred Stricker (22 octobre 2010), qui ajoutait : " Mais en tous les cas de révisionnisme, ce ne sont pas des historiens qui décident, mais des magistrats " ce qui est indéniable.
L'histoire, cette controverse permanente, qui évolue sans cesse, ne devrait jamais être tranchée devant les tribunaux, ça tombe sous les sens, des historiens de renom le disant.
Beaucoup d'anciens SS alsaciens combattirent par la suite pour la France Indochine. Ils devaient donc être lavés de tout soupçon, ce que fit le tribunal militaire de Bordeaux en 1953.
Le manichéisme en la matière, serait ridicule.
Je vais finir par être grossier, Dany... Vous dans une conversation entre Didier et moi sans même savoir de quoi nous parlons et sans même savoir ce que je pense du sujet, alors que j'ai fait des billets contre toutes les "lois mémorielles" depuis que je tiens un blog.
SupprimerCela étant, vous défendez le révisionnisme ce qui mérite des baffes.
Fredi, je vous jure, sans faire de chichi, quand j'ai eu l'aperçu de la photo sur mon écran, j'ai pensé au Havre en premier.
SupprimerJe ne sais pas pourquoi, sans doute mon subconscient.
Le Havre doit être une ville symbolique dans ce qui fut la reconstruction d'après guerre.
D'un côté vous avez "Rouen", un joli nom mignon.
SupprimerDe l'autre, vous avez "le Havre". Plus haché, plus menu.
Nicolas, vous perdez votre sang-froid inutilement, mon unique préoccupation consiste à se rapprocher au plus près de la vérité, si c'est encore possible, et d'écarter tout ce qui relève de la propagande. Je ne prétends rien, je n'affirme rien, je constate que l'on peut en France aller en taule lorsque l'on s'écarte de la doxa.
SupprimerJe n'appartiens à aucune coterie, contrairement à vous sans doute.
Vous faites des billets contre les lois mémorielles, bravo ! Vous tenez le bon bout !
Danny sait parfaitement de quoi vous parlez, croyez-moi. Mais l'occasion faisant le larron, si l'on peut dire, il était opportun d'évoquer les zones d'ombre sur Oradour et tout ce qui tourne autour, moi que l'on amené de force à Oradour, à l'âge de 8 ans. Si vous voulez aller plus loin sur Oradour, d'excellents documents existent désormais, et arrêtez de vivre dans un monde chimérique.
L'histoire est écrite par les vainqueurs le plus souvent, mais pas complètement, tant mieux.
La vérité, ou ce qui s'en rapproche, point barre. Vous serez d'accord.
Je ne perds pas mon sang froid et je tiens le bout que je veux. Je me répète : vous intervenez dans une conversation entre Didier et moi sans savoir de quoi on parlait. J'ai parfaitement compris ce que Didier voulait dire (pas pourquoi il le disait mais c'est son problème) et il sait parfaitement que je ne fais pas partie des bisounours dont il parle mais seul lui me connait assez, ici, pour le savoir.
SupprimerAvec vos propos sur le révisionnisme, vous êtes totalement hors sujet. L'occasion ne fait pas le larron : l'occasion fait du hors sujet. Et pire que tout : vous tenez à imposer votre vérité.
J'ai lu à peu près la même phrase dans le livre de Ian Kershaw : " LA FIN Allemagne 1944-1945", massacres et destructions en série sur le front de l'Est.
RépondreSupprimerCa ressemble davantage à de la 2D.
RépondreSupprimeret ce n'est pas stéphane hessel qui aurait déclaré un truc du genre " la france sous l'occupation n'a pas si tant souffert que cela "
RépondreSupprimerNon non, Hessel comparait la France de l'occupation à des camps de vacances par rapport aux territoires occupés de Palestine. C'est 'achement mieux !
SupprimerJ'aimerais qu'on cesse, au moins ici, de parler de ce vieillard débile : c'est lui donner une importance qui… enfin bref…
SupprimerQu'il crève rapidement est mon souhait…
Ah oui ! Et s'il crève, qui va présenter des motions débiles pendant les congrès du PS pour qu'on puisse rigoler, hein ?
SupprimerSégolène, j'ai bon?
SupprimerChut !
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