mardi 30 septembre 2008

Défendons la laïcité !

Mais sachons s'adapter...

23 commentaires:

  1. "sachons nous adapter", non ?

    (Enfin, moi je dis ça et j'invente des aétonies partout !).

    Suivons le lien...
    :-)

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  2. En tant que laïc, je trouve l'article juste (bien qu'il extrapole pas mal à partir d'une situation donnée, ce qui est assez commode pour la démonstration). Mais en même temps, que le conseil soit à 20h45 ou 20h30... On s'en fout, non ?

    Par contre, c'est clair, il faut arrêter et fissa de déprépucer les garçons. Même si les américains essaient, sur l sujet, de nous vendre le concept en tant que "soin préventif" !!
    A quand une campagne télévisée pour la sauvegarde du prépuce ?
    :-))

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  3. Sur trois commentaires, vous en avez un qui vous reprend sur la langue (à juste titre mais là n'est pas la question), un second qui dévie l'argument du billet sur ces Amerloques hygiénistes (au passage ils n'essaient rien du tout, ils coupent depuis plus de 50 ans ce qu'ils savent "inlavables" correctement par leurs femelles pudibondes) et le dernier qui reprend l'argument des barbus radicaux qui nous traitent d'islamophobes à la moindre critique de l'islam ; c'est cool d'être bloggeur taurin par les temps qui courent, hein ?

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  4. @dom
    C'est quoi, ça: "inlavable correctement par leurs femelles pudibondes"! Pas foutus de se laver eux-mêmes? Ou les femelles en question sont toutes des putes?

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  5. @orage.. il s'agit du prépuce des enfants males non lavés par leur mère...

    c'est assez intéressant tout ça mais "la porte ouverte à l'engrenage.. " je me demande ? comme image?

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  6. orage, oui, voir la réponse de geargies

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  7. J'ai lu en partie l'article, pas terminé parce que - qui a dit déjà : "quelle connerie la guerre" ? Et je n'en dis pas plus pour ne pas nourrir la bête.

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  8. Vraiment, y a un truc que je ne comprends pas. Vous êtes peut-être un peu nerveux de l'épiderme, mais... Depuis quand les hommes politiques ont le courage de changer les moeurs ? Depuis quand considère-t-on qu'ils ne font jamais qu'accompagner les minoritarismes ? Histoire de se prémunir des mauvais vents ?

    En quoi cela présage d'une islamisation de la société ? A un moment donné, faudra vraiment expliquer, hein, entrer dans le lard du sujet autrement qu'en pointant du doigt un délai d'un quart d'heure dans une réunion, ou un choix de viande halal dans une cantine scolaire.

    Je ne comprends pas que vous ne parveniez pas à deviner l'opportunisme qui se cache derrière toute cette farce grotesque. C'est la minorité musulmane aujourd'hui, ce sera autre chose demain. Les retournements de veste sont la belle garantie de cette république, comme elle a su l'être de la prétendue socialisation de la France.

    Quand autrefois, de vieilles rombières imagninaient les chars russes sur le point d'écraser les pavés de "la plus belle avenue du monde", on croit aujourd'hui que les barbus vont nous manger l'esprit et la culture.

    C'est faux et toute notre Histoire peut le démontrer facilement.

    Vous pourriez lire ce livre de Roth "Le Complot contre l'Amérique" pour comprendre ce qui prémunit génétiquement (désolé pour la provoc) un peuple de certains dangers.

    Ou alors, vous n'êtes en fait pas si cyniques que ça ; vous êtes de vrais naïfs...

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  9. Dorham : il faudrait vous répondre longuement et, étant au boulot, je n'ai guère le temps. De plus, je nous sentirais partis pour la sempiternelle discussion sur ce type de problème, laquelle ne mène jamais nulle part, vous le savez aussi bien que moi. en fait, on peut la résumer très facilement : vous me pensez naïf, je vous crois aveugle.

    Voilà.

    Juste une chose : nos laïcards, si pointilleux lorsque Benoît XVI pointe le bout de son nez, restent toujours étrangement silencieux et bienveillants, dès qu'il s'agit de l'islam et de ses empiètements : vous avez une explication convaincante, de cette "vigilance à géométrie variable" ?

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  10. "nos laïcards, si pointilleux lorsque Benoît XVI pointe le bout de son nez, restent toujours étrangement silencieux et bienveillants, dès qu'il s'agit de l'islam et de ses empiètements : vous avez une explication convaincante, de cette "vigilance à géométrie variable" ?"

    Mais, je vous ai déjà répondu (vous êtes de mauvaise foi, là) et à plusieurs reprises, j'ai abondé, Didier...

    Il fait bon taper sur les cathos, les musulmans font davantage flipper. On est hyper précautionneux avec les juifs également, notez bien.

    Alors, on se défoule sur les cathos, ils risquent pas de vous bruler des drapeaux (peut-être des carrés hermès à la limite).

    j'ai une réponse ; la même que précédemment : les hommes politiques sont de vrais trouillards...

    En ce moment, ils essaient de noyer le poisson, de ménager les uns puis les autres. Comment dirais-je, nous avons là une belle troupe de procrastinateurs...

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  11. Et puis quoi, vous bossez maintenant en plus...

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  12. Dorham : je ne parlais pas des hommes politiques, en l'occurrence (à leur sujet, nous sommes d'accord), mais plutôt de vous, de moi, des autres, des "élites", des gens qui squattent les médias, des blogueurs, etc.

    Pour le boulot, c'est pas la mine non plus, hein !

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  13. Et bien comment voulez vous que je réponde à cette question ? Je suis parfaitement bien disposé à l'égard des cathos (enfin, pas tous), en étant moi-même un...

    Je mesure d'ailleurs que nous avons là peur-être l'une des religions qui s'est le plus réformé de toutes et c'est elle qui est le plus souvent prise pour cible. Allez comprendre.

    Moi ? J'attends que les musulmans trient le bon grain de l'ivraie, qu'ils se réforment. 6 siècles séparent ces deux religions. Il y a six siècles, le catholicisme, c'était pas terrible terrible ; on peut raisonnablement dire que la majorité des fidèles n'y comprenaient rien au catholicisme (ou, ils y comprenaient justement quelque chose et il cherchait à s'en prémunir).

    Quand on sort de la caverne, Platon le dit, on ne peut plus y revenir...

    Et, en fait, je constate justement un revirement chez les angélistes d'hier qui comprennent mieux pourquoi ils font fausse route. Vous verrez...

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  14. Et, de toute façon, moi-même, je ne suis pas un laïcard. Je suis attaché à la laïdcité, mais tout ce qui est sans nuances et totalitaires m'agace. Donc, quand le pape rentrer à l'Elysée, franchement, ça ne me fait rien. Pour moi, ça ne fait pas entrer l'Eglise dans l'Etat. Vous voyez ?

    Toutes ces choses qui sont citées ici ou là sont souvent davantage symboliques qu'autre chose. Et les symboles...

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  15. Dorham : j'aimerais y croire, moi aussi. Mais c'est oublié une chose essentielle : le Coran est censé être la parole de dieu lui-même. A ce titre, elle n'est ni amendable, ni ne peut être soumise à discussion. C'est bien pour cela que la distinction actuelle entre islam et islamisme est artificielle (et inventée par les Occidentaux pour se rassurer à bon compte) : les plus intransigeants des imams, et Ben Laden lui-même, ne se réclament de rien d'autre que du Coran, et non d'une lecture particulière.

    Alors que la Bible, et ce depuis l'origine, ayant été écrite par des hommes, appelle la glose, les interprétations, les hésitations, voire les revirements.

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  16. Pour "laïcard", ce n'est évidemment pas vous que j'avais en tête.

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  17. Oui, Didier, je m'en doutais.

    Je connais cet argument selon lequel le Coran est un texte de Dieu lui-même ; et vous avez raison de dire que cela constitue un frein véritable à toute réforme.

    On peut aussi relever dans la religion juive que la torah elle-même exclut toute réforme. L'Ancien testament chrétien comporte des apocryphes qui ne figureront jamais dans la Bible juive.

    Et, si l'on en croit les Evangiles, la contradiction apportée à cette ensemble de règles (comme le loi par exemple de la répudiation, contestée par le Christ) a certainement précipité la crucifixion de quivoussavez.

    Les Evangiles eux-mêmes, s'ils ont été écrits par des hommes, sont considérés comme témoins de véritables paroles de Dieu. Ceux de Luc et de Mathieu. Celui qui fonde la religion étant celui de Jean, tout à fait particulier, bien plus théologien que les autres, plus humain que les autres, et à part les évènements historiques, qui peuvent être narrés de manière approximative (considérant un concept temps relativement mal apprécié à l'époque), les paroles rapportées du Christ sont considérées comme exactes, véritables, indubitables.

    Cela n'a pas empêché la réforme et même certaines conceptions théologiques complètement contradictoires avec les textes eux-mêmes...

    Je considère donc que c'est un obstacle mais qu'il est surmontable. Comment l'a surmonté le christiannisme (surtout vis à vis de la violence et de la simplicité de certains textes de l'Ancien Testament) ? D'une manière très simple qui consiste à expliquer que Dieu s'exprime aux hommes dans une vérité qu'ils peuvent comprendre. Simplement pour commencer, avec la Génèse (rappelons que le langage de l'époque ne permettait quasiment aucune abstraction), puis de manière plus complexe avec des textes comme "L'ecclésiaste", puis enfin, dans le verbe, avec Les Evangiles.

    Autrement dit, ce n'est pas l'homme qui parle la langue de Dieu, mais Dieu qui parle celle de l'homme, et qui, lentement l'accompagne.

    Considérons aussi que Jean a bien cadenassé son affaire, puisque qu'il explique que Jésus révèle à ses apotres que Dieu ne sera plus avec les hommes comme avant, c'est à dire, en chair et en os, mais toujours là, de manière différente, par l'Esprit, l'Amour...etc. Difficile d'apporter une contradiction future dans ce cas.

    Bref, je suis interminable, mais tout cela me semble heureusement surmontable (d'ailleurs, il suffit de considérer l'évolution des pays du Moyen Orient qui étaient sur le bon chemin avant de replonger dans l'obscurantisme (sans doute, la lumière du dehors de la caverne, qui les a trop éblouis ; mais ils reviendront).

    On peut noter enfin que quand une religion atteint son sommet de forme, ensuite, l'athéisme se développe. On pourra observer cela bientôt, quand les communautarismes se seront tus.

    Ceci étant une conjecture sans doute...

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  18. Dorham : je reviens cet après-midi. Là, j'ai lecture-sur-canapé, puis déjeuner...

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  19. Dorham : vous devriez vraiment lire René Girard : je peux me tromper mais je pense que c'est un auteur pour vous.

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  20. @dorham et didier
    petit commentaire dont vous n'avez rien à cirer mais que je dirai quand même: c'est un grand plaisir de vous lire

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  21. Vraiment intéressant, Orage, je suis d'accord.

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  22. Didier,

    je vais m'y résoudre alors...
    Balmeyer en dit pas mal de bien il me semble (je ne prétendrais pas qu'il s'agit d'une caution essentielle)...

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  23. Orage,

    en fait, j'ai l'impression que Didier et moi avons décidé de faire l'impasse sur nos mauvais caractères respectifs...(sales gosses, dit Didier)

    Nous retomberons sans doute un jour ou l'autre dans nos travers, mais le dialogue est quand même une vertu appréciable :)

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