samedi 19 décembre 2009

Quand Flaubert inventait la Chienne de garde (nationale)

« L'affranchissement du prolétaire, selon la Vatnaz, n'était possible que par l'affranchissement de la femme. elle voulait son admissibilité à tous les emplois, la recherche de la paternité, un autre code, l'abolition, ou tout au moins “ une réglementation du mariage plus intelligente ”. Alors, chaque Française serait tenue d'épouser un Français ou d'adopter un vieillard. Il fallait que les nourrices et les accoucheuses fussent des fonctionnaires salariés par l'État ; qu'il y eut un jury pour examiner les œuvres des femmes, des éditeurs spéciaux pour les femmes, une école polytechnique pour les femmes, une garde nationale pour les femmes, tout pour les femmes ! Et, puisque le Gouvernement méconnaissait leurs droits, elles devaient vaincre la force par la force. Dix mille citoyennes, avec de bons fusils, pouvaient faire trembler l'Hôtel de Ville !

« (...) Elle était une de ces célibataires parisiennes qui, chaque soir, quand elles ont donné leurs leçons, ou tâché de vendre de petits dessins, de placer de pauvres manuscrits, rentrent chez elles avec de la crotte à leurs jupons, font leur dîner, le mangent toutes seules, puis, les pieds sur une chaufferette, à la lueur d'une lampe malpropre, rêvent un amour, une famille, un foyer, la fortune, tout ce qui leur manque. Aussi, comme beaucoup d'autres, avait-elle salué dans la Révolution l'avènement de la vengeance ; – et elle se livrait à une propagande socialiste effrénée.

« (...) D'après Mlle Vatnaz, la femme devait avoir sa place dans l'État. Autrefois, les Gauloises légiféraient, les Anglo-Saxonnes aussi, les épouses des Hurons faisaient partie du Conseil. L'œuvre civilisatrice était commune. Il fallait toutes y concourir et substituer enfin à l'égoïsme la fraternité, à l'individualisme l'association, au morcellement la grande culture. »

L'Éducation sentimentale, 1869.

46 commentaires:

  1. Et bien punaise... Quelle époque... ça dure depuis bien des plombes c'te comédie... Vive la révolution, tiens !

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  2. Les Huronnes devaient être ménopausées pour faire partie du conseil.

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  3. La Huronne ménopausée peut toujours scalper le Mohican.

    (proverbe iroquois)

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  5. a dit...
    bing encore une rencontre des esprits .... Je suis en train de lire Bouvard et Pécuchet. D'ailleurs ces deux là existent toujours. On les a vu récemment à Copenhague !

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  6. la pauvre, seule et triste ...
    je comprends maintenant vos déboires lorsque vous étiez jeune.

    http://www.lesquotidiennes.com/sexualit%C3%A9/le-f%C3%A9minisme-rend-les-relations-amoureuses-plus-harmonieuses

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  7. Clotaire : ah mais c'est l'intérêt des grands écrivains : ils voient les choses à leurs débuts...

    Catherine : ne parle pas de ménopausées, malheureuse : on va encore se faire engueuler par Mifa !

    Malavita : "scalper le mohican" : ça vous a un petit côté grivois imprécis que j'aime bien...

    PRR : d'autant plus que j'ai relu Bouvard il n'y a pas si longtemps.

    Olympe : d'abord, je rétablis votre lien.

    Ensuite : votre "étude" émane de deux AMÉRICAINES : suspectes, a priori. Ensuite, je comprends très bien que le mari d'une féministe militante ait intérêt à se déclarer satisfait de son sort (un peu comme les trois épouses d'un imam, si vous voulez).

    Enfin, votre petite ruse de sioux (ou de siouxe) pour relier ce texte de Flaubert à telle ou telle frustration de ma jeunesse (que je ne songe évidemment pas à nier, mais elles n'avaient strictement rien à voir avec le féminisme, lequel a toujours été et restez très facile à contourner : tous les beaufs au physique avantageux vous le confirmeront) me font bien rire – sincèrement, hein : je trouve la tentative amusante et de bonne guerre.

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  8. Mm. Mm. Mm. Je vois...
    Amusant. Cela se veut percutant.
    Drôle, même (presque)...
    Mais enfin:
    "D'après Mlle Vatnaz, la femme devait avoir sa place dans l'État"
    D'après Flaubert, la (bonne) femme devait (surtout) être une femme morte, dans l'agonie ou tout au mieux morte d'ennui.
    (l'autre version étatsunienne du "bon Indien qui est un Indien mort", sans doute)


    Ah... vraiment, je sens votre nostalgie suinter à travers cette citation... toutes mes condoléances!

    Certes, c'était plus facile d'être un mâle quand la "femelle" ne réclamait pas ses droits alors qu'elle assumait encore ses devoirs, évidemment...
    L'injustice n'a pas vraiment secoué l'âme de Flaubert, enfin pas toujours.
    Je comprends que cela vous plaise (faut-il mettre un smiley ou puis-je éviter de le faire?)

    Malgré tout (et je n'irai pas vendre ensuite de ces pauvres dessins au porte-à-porte, en revanche, vous êtes bien libre d'aller vendre vos livres sous le manteau après avoir fait votre leçon par citation interposée)...

    Heureusement qu'au XXe siècle les femmes ont pu enfin se dégager de la gangue gélifiante que les moeurs et les écrivains avaient composée pour elles: à eux l'impression de puissance parce qu'ils pouvaient alors sans retour de bâton jouer sans rire les dieux sur Terre; ils avaient beau jeu de déterminer qu'ils étaient sans comparaison les meilleurs, sans défauts...
    Personne pour pouvoir délégitimer leurs pauvres petites décrets, les femmes n'ayant pas encore le droit légal de les faire descendre du piédestal où ils s'étaient eux-mêmes vissés.
    C'était alors si facile de les faire taire, ces femmes, en faisant semblant de les encenser, en mettant bien sûr en valeur ce qui arrangeait les hommes et en créant de toutes pièces un petit piédestal fade et sans valeur pour celles qui:
    - se taisent (et servent silencieusement leur famille en oubliant leurs propres désirs et aspirations)
    - "restent à leur place" en étant demi-mondaines, prisonnières de maisons closes, chacune surjouant la joie d'être l'objet de ces messieurs

    Piédestal évidemment utile pour créer en regard un geste de rétorsion facile à l'égard des indomptables, des piaffantes, des estimables: les faire descendre en flammes du petit piédestal miteux créé par les mâles!
    Allez zou, on encense celles qui obéissent au désir masculin, on ridiculise (ou on tente de le faire) celles qui s'en émancipent et s'emparent de leur autonomie!

    Aujourd'hui, que les chiennes de garde évoquées par vous dans le titre puissent dire merde aux assis m'enchante.
    Elles réagissent simplement à la misogynie qui ne laisse jamais de s'évacuer chaque minute en gros bouillons nauséabonds de la fosse septique d'où elle n'aurait pas dû ressortir. (smiley? non? tant pis)

    Trop d'écrivains (on peut être bon écrivain et être très couillon par ailleurs; je fais comme vous, je prends chez eux ce qui me plaît et laisse le reste) ont (au XIXe notamment mais le XXe est presque aussi miso qu'il est maso, enfin passons) souscrit à cette "misogynie immémoriale" dont parle excellemment Dottin-Orsini dans Cette femme qu'ils disent fatale.
    (smiley, ou bien pensez à votre tension, la santé d'abord!)

    Vous pouvez bien nous l'avouer, ça ne sortira pas de ce blog: ne voudriez-vous pas être une émanation fin-de-siècle de cette tendance, toutes proportions gardées?


    Passante, en toute ironie bien sûr
    (l'autodérision, je préfère en user modérément ici, il y a suffisamment de dérision étalée partout, on pourrait confondre)

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  9. Aïe! Trop long, je suis d'accord. Tant pis, ne lisez pas, le résultat sera le même, mais j'aurais dit ce que j'avais à dire, point final.

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  10. Toutes les fois qu'il croise une idée reçue, Flaubert lui met la main au "Colet".

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  11. L'étaient civilisés, ces Hurons.

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  12. Bon. Je n'arrive pas pour l'instant à quitter ce blog... Merde...
    Alors... Je viens de m'engueuler avec la mère de mon fils au sujet de condition professionnelle. Rien d'important au premier abord. Quoique. Elle affirme ne pas pouvoir jouir de son argent à cause de mes impuissances professionnelles. Oui. Mais lorsque moi, homme, je ramenais le pognon, je devais 'partager' cet argent durement gagné, et me taire. Aujourd'hui c'est l'inverse. Et ça ne va plus. Le partage oui, mais dans un sens. Toutes ces femmes que j'ai connu et entretenu, ont ce point commun incroyable : Tu donnes, je prends. Je reçois, tu la fermes... (Mâle !)
    Je suis né en 1974 et depuis 35 ans je me pose la question de savoir pourquoi. J'ai quitté l'éducation nationale très tôt, et le travail s'en ai trouvé chaotique, mais j'ai bien rigolé.
    Ma complice, de tout les jours de la vie au Nord, est 10 ans plus jeune que moi et commence son travail dans cette éducation nationale.
    Ce qui m'amuse, car je finis par rire de la vie (pas un rire d'humoriste...), c'est que la description des femmes chez Flaubert (enfin pas toutes) correspond aux femmes que je rencontre. Elles veulent se débarrasser de l'homme et sa suprématie (et son histoire, sa religion), et lorsque que le jeu qu'elles menaient rend le soupir, elles câlinent. Et l'homme redevient important et sa vulgarité, un désir. Pourquoi se rebeller contre ce pour quoi on est fait ? Mais que veulent-elles ? Aujourd'hui, elles ne savent plus... Et moi non plus ! Aussi je lis. Mais pas n'importe qui. Donc je vais lire Flaubert. Et Pan !

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  13. tttutt tttuuttt tttuuttt...
    "je devais 'partager' cet argent durement gagné, et me taire. Aujourd'hui c'est l'inverse. Et ça ne va plus. Le partage oui, mais dans un sens."
    C'est de l'humour, sans doute... j'espère!
    Car c'est faux!
    Louez les femmes, car celles qui entretiennent leur mari/ami pendant des années ne s'en vantent pas...
    Car ce serait une occasion pour les autres de les juger elles, et non pas leurs bonhommes. Les failles de leur compagnon, c'est aux femmes qu'on le reproche, le contraire n'est jamais vrai.
    Et pourtant, que souligne-t-on dans les médias? le fait que les chômeurs seraient quittés par leurs femmes, qui n'aimeraient pas les mecs sans argent, disent-ils... Ce que je vois autour de moi et chez mes ami(e)s est la preuve toute contraire de ces mensonges médiatiques. J'en ai trop vu ainsi pour que mon expérience soit considérée comme une exception à la règle.
    Mais chut, de telles vérités, ça ne se dit pas...

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  14. Passante : « on peut être bon écrivain et être très couillon par ailleurs ». Non, justement, ça c'est rigoureusement impossible.

    Christophe : arrêtez, on dirait Nicolas !

    Mifa : à ce qu'il paraît, oui.

    Clotaire : ce que Passante omet (Homais...) soigneusement de dire c'est que, chez Flaubert, et notamment dans L'Éducation sentimentale, ce chef-d'œuvre, les hommes ne s'en tirent pas mieux que les femmes. Je me demande même s'il ne sont pas encore moins gâtés.

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  15. Cher Didier, un jour, sur "Partageons machin truc", Nicolas m'a écrit ceci (de mémoire) : "Vous venez de chez Goux. Vous êtes donc un réac."

    (N'empêche, Louise Colet... Enfin bref.)

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  16. Eh, oh, j'avais compris, tout de même ! De toute façon, si vous venez de chez Nicolas, c'est que vous êtes un gauchiste : j'vous cauz pu !

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  17. "les hommes ne s'en tirent pas mieux que les femmes. Je me demande même s'il ne sont pas encore moins gâtés."

    Je n'ai pas omis (volontairement) d'en parler, puisque cela me paraissait évident qu'il en soit ainsi. Mais je trouvais que le portrait des femmes était bien éloigné de la réalité quand celui des hommes (lâcheté, veulerie, exploitation de l'autre à son unique désir) collait parfaitement, du coup rien à redire à ce sujet... Sur ce point, d'accord avec Flaubert, je n'allais pas y revenir!

    (pfff, parfois, ma mauvaise foi ponctuelle me tire une crise de fou rire!)

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  18. à Passante : ben dis donc, dans l'art de détruire, de nier, de castrer, de faire fuir, bref, de dire des conneries, z'êtes championne...!
    Et puis attention, les médias passent leur temps à chercher un bouc émissaire. Pour peu qu'il existe d'ailleurs. C'est donc des girouettes... Un jour, c'est les méchantes femmes qui quittent leur branleur de mari, qui le rende cocu, qui vote à gauche et puis à droite et puis Modem et puis 'Zut à la fin, de toute façon il est pas beau...', et un autre jour, c'est les méchants hommes : qui fument, qui boivent, qui pètent, qui rotent, et tralalère...

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  19. Pour D. Goux : du coup, j'ai demandé à la mère Noël, ce livre (et plein d'autres dégueulasses : Nietzsche, Baudelaire, Chateaubriand...)Merci d'enrichir ma Kulture perZonnel.

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  20. (il cause bien, ce Clotaire Lothaire)

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  21. Ch.Borhen, vous avez lu le correspondance Flaubert-Colet ? quand il lui dit qu'il aimerait bien être son chausson, et tout et tout, les petits mots doux ?

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  22. Passante : je vous laisse avec Clotaire, ç'a l'air d'accrocher à donf.

    Clotaire : les cadeaux sont bels et bons : faites-en le meilleur usage !

    Suzanne : d'accord avec vous : les années 1850-1856 (qui en plus correspondent à l'écriture de Madame Bovary, sont le sommet de la correspondance de Flaubert.

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  23. Didier: j'aime bien sa correspondance de jeunesse, aussi. Ses premières lettres: 17 ou 18 ans, je crois... Il se dessine.

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  24. Et les lettres d'Égypte ! Koutchouk-Hanem, bon sang ! Rendez-nous les courtisanes exotiques et vérolées, bordel !

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  25. Goux: non, je vous remercie, je ne fonce pas tête baissée dans le petit carré rouge type mouchoir de Cholet qui sert de cape provoc' à votre ami Clo(c)lo... (Quel petit malappris, celui-là! ou bien un frustré, vous croyez? chez vous? noooonnnn...)
    (J'ai observé une chose: ce sont du reste les impuissants de nature qui accusent quelques femmes d'être castratrices: qui veut noyer son chien l'accuse de la rage... les femmes pour ces êtres-là ne sont que des chien(ne)s, ils ne cherchent donc pas le dialogue. Mais si je devais être castratrice, alors pourquoi pas, tant qu'il s'agit de réacs, allez, on peut se permettre cette entorse -sanglante- à la règle du savoir-vivre...)

    Sinon, pour Colet, je me permets de préférer une autre Louise (Louise Michel), tant pis s'il y a alors une levée de petits bâtons pervers qui voudraient à cette nouvelle se prendre pour Sade!

    (D'ailleurs, castratrice, mon oeil, j'ai gentiment fait connaître pendant des années à mes élèves du temps de mon passage à l'Ed.nat. les délices orientaux et les fantasmes flaubertiens, je me demande finalement si ne j'aurais pas dû plutôt faire passer des messages à la Dottin-Orsini pour faire la part des belles choses, au lieu de rester dans les rouages conformistes du goût littéraire modelé par les mâles... Non mais (pas Homais)!)

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  26. Et si vous n'êtes pas content du ton de ma réponse, fallait pas user de l'éternel reproche envoyé par les couillonnards - pour n'importe quelle raison, sans pertinence aucune et à tout propos - à celles qui ne s'en laissent pas conter: "castratrices!"
    Si, encore, le reproche eût été juste, mais non. Sachez utiliser des mots plus adéquats, dussent-ils secouer ou importuner!

    (d'ailleurs, dans mon humeur massacrante de ce matin, je me demande si je ne vais pas prendre mal, en plus, la parenthèse perfide et Suzanne, qui semble applaudir la flèche qu'un autre m'envoie et à qui elle semble proposer son mouchoir pour porter ses couleurs!)

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  27. Didier, avouez:

    C'est vous, Passante, en fait. Lassé de n'avoir pas de troll digne de ce nom, déçu des répliques molles des zamis de gauche, las des acquiescements sincères mais sans surprise,des dithyrambes,des critiques timides ou ineptes, amoureux éconduit de Céleste et inavoué de Oh!91, vous avez créé Passante. Passante qui s'anime de commentaire en commentaire, que je lis avec ahurissement en me disant: mais où cette Passante squattante veut-elle en venir ? Vestale et Mâ Dalton, qui vous appelle Goux, qui vous interjectionne, vous sermonne, vous lave la bouche au savon et vous morigène comme si vous étiez un bon petit gars qui ne dit que des bêtises ?

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  28. Passante : vous oubliez juste une petite chose : je n'ai traité personne de "castratrice"...

    Suzanne : oh, vous me prêtez là un talent que je suis malheureusement loin d'avoir !

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  29. Ma réponse (sur "castratrice") n'était pas contre notre hôte, mais contre votre ami Lothaire.
    (suivez un peu, Suzanne, tout de même! ou dois-je préférer dire Mam'Suzanne? puisque que nous n'avons pas été présentées?)

    Il est vrai que ma présence ici me surprend tout autant que vous. Si j'en crois le merle (qui se dispute bien lui-même en allant sur des blogs qui ne lui demandent rien, amusant de souligner que c'est ce que je fais aussi), il vaut mieux laisser en effet reposer le blog entre gens de connivence.

    Bonnes fêtes et heureuse ivresse
    Passante

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  30. Mais enfin, troller (quoi? troller, moi? jamais!) un troll, ce serait goûteux, il me semble...

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  31. @ Didier Goux

    Votre troll, c'est pas GouineMum déguisée en Passante?

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  32. Floréal : non, je ne pense pas. Affaire de style...

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  33. Passante écrit un peu comme Anna O. de chez CSP.

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  34. Passante: "madame Suzanne", ça vous a un petit côté de "Mado de Nantes"... qui me ferait presque rêver.

    Un cock shangaïais, un soir de folie,
    A pris mon avenir comme un beau cadeau
    Il m'a dit "petite, il faut qu'on s' marie,
    Tu seras la fleur d'un joli bistrot.
    De tels boniments démolissent une femme,
    Je m'voyais déjà derrière mon comptoir
    Les flics de couleur me disaient "Madame"
    Bref, je gambergeais du matin au soir....

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  35. @ Didier Goux et Manutara

    Plutôt "Sophie de roses" alors
    http://www.soded.net/
    la videuse de lardlibres
    http://lardlibres.canalblog.com/

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  36. Passante (amusée)23 décembre 2009 à 01:31

    Tiens, tiens...
    La meute des moutons réacs enragés a flairé le bon gibier...

    Voyez, Goux: vous ironisiez sur la "la meute des moutons enragés" soi-disant acharnés sur Morano, je vois ici une curée ouverte par les soins de vos hagiographes...

    (quant aux hyènes qui flairent la passante à déchirer et arrivent pour se pourlécher les babines, libres à elles d'arriver après la bataille, en bonnes lâches qu'elles sont...)

    Décidément: on n'est pas prophète en son blog, apparemment...

    Passante

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  37. Avant de parler de lâcheté (sourire ironique), Passante anonyme, vous feriez mieux d'ôter votre voile; on voit vos défenses de laie qui dépassent, remarquez...

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  38. Passante (pseudo, comme le vôtre)24 décembre 2009 à 15:34

    Ah, l'obsédée du voile... Lai(d)e vous même, allez léchez vos pourceaux dans votre boue habituelle. Nous n'allons sûrement pas garder vos cochons ensemble.
    Je vous laisse volontiers à vos propres démons.
    Par ailleurs, les seuls lais que je connaisse (ou presque) sont ceux de Marie de France.
    Dans "amour courtois", il y a "courtois", vous en connaissez la teneur? Non, il me semble...

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  39. Non Passante anonyme, vous ne me faites absolument pas penser aux lais de Marie de France, inutile de minauder bêtement pour avoir l'air fine et plus cultivée que vous ne l'êtes réellement. Consultez un dictionnaire et vous apprendrez qu'une laie est ce que vous êtes: une sanglière prétentieuse voulant se faire passer pour une danseuse en tutu montée sur pointes. La courtoisie je la pratique au boulot, on me paye pour l'être, courtoise, avec les touristes, et ils n'ont pas à se plaindre de moi.
    Contrairement à vous je tiens un blog où je ne me voile pas la face, et les seuls pourceaux auxquels j'ai eu affaire ont été les sympathisants des "indigènes de la république". Et ils vous ressemblent.

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  40. Nom d'un homme...!! C'est incroyable le pouvoir des mots... Castration... Castratrice... C'est mieux que "Salope, t'es trop con !"
    Ceci dit (et c'est pas beau, je sais), j'aime bien cette guerre de discussion sur INTERNET. A défaut de péter la tronche à tout les possédés de cette époque malfaisante, je lis avec délectation les propos injurieux, colérique, excessif de mes compatriotes. Merci Mr Goux. Merci. Vous osez créer sans le savoir, un espace de libre échange. Comme à la télé... (à la différence que ça nous touche.)

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  41. @la folle vénale:
    Venant de vous, aucune insulte ne pourrait me toucher, vous êtes trop en dessous du minimum humain supportable.
    J'ai souri en lisant: "on me paye pour l'être, courtoise, avec les touristes", c'est tellement vous...
    La courtoisie ne s'achète ni ne se vend, mais êtes-vous même capable d'avoir des sentiments positifs ou des motifs d'agir sans vénalité? vous ne savez rien proposer de gratuit que l'insulte, vous ne m'intéressez pas, ni vos déblatérations infectes.
    Tout ça dit, bien sûr, avec "l'esprit de Noël" qui caractérise le blog hôte.

    Salutations distinguées...
    (quant aux "propos excessifs", ils valent bien les perfidies détournées des uns et des autres, inutile de vous sortir du lot, Clo.(c)Lo., vous en êtes un exemplaire peu exemplaire)

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  42. @passante : Merci. Au moins suis-je reconnu.

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  43. Parce que vous auriez des "sentiments" vous? De la "distinction", de la "courtoisie" et de "l'humanité" ?

    De gratuit, venant de vous, il n'y a que la haine.

    Je vous crois, Passante, sous couvert de votre hypocrite bonté bonne, suffisamment ignoble pour pouvoir être réellement dangereuse.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.