samedi 23 janvier 2010

Quelques excuses et une vraie joie

Bon, je le reconnais, j'ai été en dessous de tout, hier : les commentaires sont tombés comme à Gravelotte sur mes deux précédents billets, les noms d'oiseaux ont fusé allègrement, et moi, comme un grand lâche, un gros péteux, je ne me suis mêlé de rien : Dorham et Tonnégrande ont bien raison de me tailler gentiment quelques croupières...

Voilà pour les excuses. La grande joie, c'est un jeune facteur barbu et néanmoins souriant qui me l'a procurée il y a environ une demi-heure, en me remettant deux toiles d'Olivier Deprez, soigneusement empaquetées et indéniablement superbes. La première est celle qui me sert ici d'illustration, la seconde... eh bien, la seconde, je n'ai pas réussi à la trouver sur son blog : vous la découvrirez lorsque l'Irremplaçable l'aura prise en photo. À tout hasard, je signale aux aimables pèlerins passant par ici qu'il en existe bien d'autres, des toiles, et qu'il est tout à fait simple d'en faire l'acquisition...

Il reste maintenant à encadrer ces deux œuvres, ce qui sera le travail de Catherine, qui a fait encadreuse quand elle était petite et québécoise, puis à les accrocher au mieux de nos possibilités – ce qui sera également le travail de Catherine, étant pour ma part, et comme nul n'en ignore, doté d'un solide goût de chiottes en matière d'accrochage.

17 commentaires:

  1. C'est une belle image de saison et un très beau cadeau.

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  2. C'est un cadeau que nous nous sommes fait ! Et tout le monde peut en faire autant...

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  3. Ce billet est plein de double sens. Par exemple, "Catherine, vous pouvez l'encadrer ?"

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  4. Si j'avais la chance de posséder ces tableaux, je ne les encadrerais pas !

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  5. Je ne connaissais pas cet artiste... Aussi suis-je allé sur son site et lu quelques texte superbes don un sur Walter Benjamin

    http://lalettredujeudi.canalblog.com/archives/theorie/index.html

    Et d'autres textes tout aussi passionnants!
    Comme quoi le net permet de superbes découvertes!
    Quand à la peinture, je ne me prononcerai pas car elle ne peut rien dire sur un écran: question de matérialité... Rien ne vaut l'oeuvre originale.
    Et c'est vrai, tout le monde peut en acquérir une. Et pour le prix d'une (petite) voiture se constituer une collection qui traversera les décénies! Alors même si je "produis" moi-même, je n'ai jamais regretté d'avoir acheté. Seul problème: plus de place pour tout mettre!

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  6. PRR : oui, on est comme ça, dans la maison...

    Paul : néanmoins, on ne peut laisser des toiles nues, sans rien...

    Hermès : Olivier Deprez est, je crois, devenu un ami (ou en train de devenir...). Pour moi, il est la preuve réelle que les blogs ne sont pas tout à fait mauvais, et les deux rencontres "en vrai" que nous nous sommes offertes ont été, pour l'Irremplaçable et moi, de vrais moment de bonheur. C'est au point que, victime d'un vrai ramollissement cérébral, non seulement nous aimons (Catherine et moi) beaucoup son épouse, mais en plus je n'aurais vraiment rien contre faire la connaissance de SES ENFANTS ! Vous imaginez la radicale remise en cause ?

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  7. Didier : Si je puis me permettre une citation sur votre magnifique blogue : "Quand on est vivant, on ne perd pas son temps à s'excuser ; on vit"
    Je n'ai pas eu le temps de lire le tutti et le quanti de ce billet, mais sachez bien que je le ferai et que je vous pardonne par avance et surtout, je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Vous voudrez bien les partager surtout (parce vous, je n'en ai rien à foutre hein !) avec Catherine et les lui signifier avec des bises dont je vous laisse le choix dans la date et le lieu. A+

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  8. Quoi ? Il y aurait eu des événements parmi les commentaires ? Ici, sur votre blog ? Naaan ! Vous nous charriez, là ?
    :-)))

    [En photo, le tableau a l'air intéressant mais c'est tout le problème de la photographie, il manque la matière pour y goûter pleinement. C'est frustrant ! :-)) ].

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  9. Une repentance pareille, tiens, ça me fait penser à Ségolène Royal en visite au Zanzibar!
    Néanmoins, comme l'aurait sûrement affirmé Nicolas Le Gros poivrot, un tel acte de contrition, ça s'arrose

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  10. Il est très chouette ce tableau. Et les autres ont l'air bien aussi. Bonjour à Catherine.

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  11. Quelqu'un pourrait-il encadrer Tonnégrande et l'attacher au mur des toilettes ?

    Moi, je ne peux pas l'encadrer.

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  12. Martin-Lothar : veuillez agréer les nôtres, très cher ! Avec le souhait que l'année soit propice aux loups-garous...

    Monsieur Poireau : ben oui, ce sont les limites d'internet...

    Tonnégrande : on a tous en nous quelque chose de Ségolène !

    Floréal : oui, Olivier Deprez est un artiste de grand talent.

    Nicolas : débrouillez-vous avec vos minorités visibles !

    Pluton : oui, ils sont superbes tous les deux, on ne regrette pas du tout notre coup de cœur.

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  13. Bon, comme je vous sens très heureux, Didier, je vais vous faire une "vraie" réflexion désagréable,à moins que vous ne l'ayez "vraiment" fait exprès, je trouve que vous avez "vraiment" exagéré du mot "vrai" dans la relation de votre "vraie" amitié avec Deprez.
    Voila c'est tout, cet usage envahissant du "vrai" dans le langage devient consternant.
    C'est une réflexion d'un "vrai"admirateur de votre style.
    Essayez d'enlever le vrai, et votre petite relation devient formidable. Vraiment!

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  14. Henri, vous exagérez, là ! En plus, ce n'est même pas dans le billet, mais dans un simple commentaire !

    Vraiment, on ne me passe rien, ici...

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  15. Connaissez-vous cette artiste dont nous parlons sur A&V ?
    http://delphinepiffre.com/

    Amon

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  16. Domaine de joie:
    Je cherchais l'inspiration mais voilà comme par magie le lieu idéal pour, à mon tour, rendre un vibrant hommage à Didier Goux qui m'a, chaleureusement réouvert la porte de son coeur meurtri. Pour honorer son sacrifice, ni gerbe, ni érection de statue, simplement une petite chanson en guise de remerciement. Comme ça, juste pour le plaisir d'offrir... quelques mots d'amour...
    Kisssssssssssss+++

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.