dimanche 27 octobre 2013

Était-il nécessaire de descendre aussi bas ?


J'aurais aussi bien pu ne pas m'en apercevoir, aller me coucher directement. Mais l'habitude a voulu qu'avant d'éteindre le récepteur magique, mon index se mît à jouer avec la télécommande. C'est ainsi que j'ai fait irruption, around midnight, sur la deuxième chaîne, celle qu'il devient difficile d'appeler sans pouffer “de service public”. Et qui découvrai-je alors, dans le fauteuil réservé aux invités du pitre Ruquier ? Alain Finkielkraut. Il tentait de parler, mais ses propos étaient en grande partie couverts par les continuels aboiements aigus d'un roquet hors-champ : Aymeric Caron. Tout en reconnaissant à Finkielkraut le droit de participer à diverses émissions dans le but de faire connaître et vendre son Identité malheureuse, je me suis demandé s'il était bien raisonnable, pour cela, de descendre aussi profondément dans l'abjection divertissante et d'accepter de tendre ses mollets aux chicots noirâtres du bruyant petit cador déjà nommé. Ma question est restée sans réponse ; et comme le spectacle était décidément trop triste, j'ai changé de chaîne pour aller voir la fin de Scream 3.

63 commentaires:

  1. Pas tt a fait d'accord avec vous. Finkielkraut a tout de même pu s'exprimer assez clairement et assez longuement avant que l'autre roquet ne vienne essayer de le contrer. Rien à voir donc avec le naufrage de Ce Soir Ou Jamais de l autre jour.
    Je l'ai même trouvé plutôt en forme AF et bien plus clair et posé que dans d'autres interventions TV.
    Je pense aussi que la nullité du roquet était un excellent faire-valoir pour l'intelligence et la clarté de Finkie. Après, que ce dernier aille se commettre chez Ruqier, il s'est très bien à quoi il s'attend et hélas, il y a peu d'émissions TV - donc permettant de toucher un grand public - qui donnent aussi longuement la parole à un écrivain.

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  2. Pour une fois Finky a pu parler, et le roquet s'est bien ridiculisé. Sans exagérer un silence attentif régnait dans le public.

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  3. Pour une fois, sur cette photo, Finkielkraut a cette belle gueule d'intellectuel qu'on voudrait toujours lui voir : tenue faussement négligée et lunettes bien droites sur le nez, regard qui en dit long, direct à la caméra.
    Hélas ! Ce n'est pas toujours le cas. L'avoir vu, l'autre vendredi, perdre les pédales chez Taddéi, m'a fait me jurer de ne plus jamais essayer de le voir "accepter de tendre les mollets" aux nullités de la télé qui se prennent pour des cadors.
    Pourtant j'essaierai tout de même de récupérer cette émission sur internet puisqu'un de mes amis m'a assuré que Finkielkraut avait réussi à ridiculiser les fameux cadors.

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  4. L'oeil noir de la caméra les fascine comme celui du python.

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  5. Pas d'accord. Finkielkraut a pu s'exprimer à loisir, ce qui a rendu son message plus accessible et a sans doute été utile en quelque façon. Faut-il abandonner les strapontins médiatiques aux seuls idiots gauchistes ? Ce qui vous gêne, n'est-ce pas plutôt le fait de devoir "partager" votre Finkielkraut, et une certaine idée de l'intelligence et de la culture, avec des bouseux ? Ce que je peux comprendre, d'ailleurs. Il y a toujours quelque chose de pénible à supporter le décalage des genres. Mais au moins on ne peut pas accuser Finkie de ne pas affronter la réalité.

    Le vrai moment intéressant a été celui où il a fallu qu'il explique ce qui le différenciait de Marine Le Pen, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'était pas très convaincant. Il est difficile de mesurer la part de sincérité et d'opportunisme dans cette profession de foi anti-Le Pen, sachant que Finkielkraut perdrait toute place dans les médias s'il se montrait plus complaisant à l'égard du diable. Voyez Renaud Camus par exemple. C'est pourtant là que son discours le conduit logiquement, comme l'ont compris les commentateurs agressifs.

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    1. J'ai trouvé que l'explication de sa différence avec Marine Le Pen était extrêmement clair : lui se pose les questions, sans tabous et sans tomber dans la paranoïa alors qu'elle, a déjà les réponses (elle croit les avoir) et est dans l'accusation et la désignation des coupables.

      Finkie rend coupable les gouvernant alors qu'elle rend coupable les étrangers.

      La différence est conséquente !

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    2. Là vous évoquez plutôt les différences que vous voyez, vous, entre elle et lui, ce qui est tout à fait légitime bien sûr, mais je parlais quant à moi de la différence mise en avant par Finkie lui-même, et tout ce qu'il a trouvé à reprocher à Marine Le Pen c'est d'avoir dit, le lendemain de l'exécution de Merah, que faire venir des étrangers à la pelle c'était faire venir des milliers de Merah. Pour le coup, je n'ai pas trouvé ça très clair, comme reproche à Marine.

      D'autant que c'est assez juste, il me semble. Ce n'est pas dans nos crèches de Creuse ou du Cantal que l'on trouve beaucoup de jeunes gens prêts à faire exploser un jour les têtes de petites filles juives.

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  6. Si je me suis trompé, tant mieux ! Ce court billet n'était qu'un instantané, puisque je suis arrivé sur France 2 alors que le roquet aboyait et que je n'ai pas tenu plus de cinq minutes.

    La question "de fond" reste néanmoins posée : doit-on s'abaisser à se soumettre aux questions et remontrances d'un Ruquier ou d'un Caron lorsque l'on est Finkielkraut ? Muray a toujours refusé de paraître sur un plateau de télévision…

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    1. C'est peut-être une obligation envers son éditeur.
      Il se doit de faire la promo, comme les acteurs lorsque un film sort sur les écrans.

      Je vois mal Finkielkraut relancer les animateurs pour se faire inviter
      Au niveau com, il en est encore au crétacé, ce brave homme.

      Ça doit se passer un autre niveau.

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    2. Quand ont est Finkielkraut (c'est-à-dire un très bon vendeur de livres), on n'est pas tenu d'obéir à son éditeur. Du reste, on n'est jamais tenu de le faire.

      J'en profite pour préciser que je ne trouve rien de choquant à ce que lui (ou d'autres) se rendent dans certaines émissions ou journaux de télévision. Mais celle-là, tout de même… accepter de se devoir répondre aux jappements d'un Caron, de devoir s'expliquer face à ce roquet…

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  7. Il faut parfois mettre les mains dans la merde et Dieu quand ce moment, elle est encore gratuite mais bientôt les socialiste la taxeront comme tout ce que produit ce pays, sauf pour eux comme de bien entendu.

    Ce qui me donne la nausée, c'est que je paye une redevance pour engraisser ces misérables, on devrait disposer d'un appareil pour les occire comme dans le film 'Kamikase" de Didier Grousset avec Galabru.

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  8. Wikipedia nous apprend que ce Caron est un "fervent défenseur de la cause animale". Voilà pourquoi il s'est transformé en chien méchant.Ne me remerciez pas, c'était juste pour faire avancer le schmilblick.

    Duga

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  9. Je n'ai pas vu, Hélas, j'ai renoncé à regarder cette émission.
    On a pas gagné Austerlitz en restant bien assis dans un fauteuil à écrire des livres pour un auditoire somme toute assez limité : il faut chevaucher le canasson, son sabre au clair, et foncer dans le tas.
    Bravo A Finkelkrault et à quelques autres d'avoir ce courage.
    “Il arrive un moment où il faut se mettre en accord avec ses arrières pensées” disait le grand Charles…

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  10. Pas vu mais AF est en tête des ventes docs et essais, peut être que ça excite l'animosité de certains citoyens de bisounoursland ?

    http://www.lexpress.fr/culture/livre/palmares-des-ventes-heureux-finkielkraut_1294238.html

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  11. Je l'ai sans doute déjà ailleurs, mais paraître dans le Spectacle de son plein gré, sans que ce soit pour lui nuire gravement, est toujours une collaboration. Même y paraître contre son gré est souvent un grave échec qu'il vaut mieux prévoir, tant on risque d'y être déformé ou avili, de ne pas y paraître en ennemi.
    La République peut remercier Fienkielkraut d'être entré de son plein gré dans la galerie des glaces du pouvoir. Fienkielkraut lui est naturellement nécessaire. Qui cela étonnera-t-il ?

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    1. Je l'ai sans doute déjà évoqué ailleurs

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    2. Vous avez raison : Finkielkraut est naturellement nécessaire à la République et, comme vous sans doute, je m'en réjouis !

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  12. Être attaqué publiquement par des gens que tout téléspectateur ne peut percevoir que comme des imbéciles ne constitue-t-il pas la meilleure des promotions? À la limite, Fienkielkraut n'avait pas besoin de parler, ni même d'être présent...Un "Fienkielkraut-latex", sur le modèle du Gaston-Lagaffe-latex, aurait suffi.

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  13. un peu plus tôt dans l'après-midi (mais pas en direct je crois), Richard Millet était sur Paris Première, chez Naulleau. Il a fait un passage plus bref et plus fulminant que celui d'AF à ONPC le soir, mais on entendait la même indignation d'être condamnés pour ce qui n'a pas été écrit, ou pire : pour ce qui a été "lu entre les lignes"

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  14. On ne dira jamais assez de bien de Aymeric charogne.

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    1. D'un autre côté, je trouve assez insultant, et je m'en veux, de comparer cette crevure à mes chiens, qui sont en tous points exemplaires.

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    2. Mais vous parlez de "roquet", pas de chien.
      La nuance est réelle.

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  15. Le plus beau, c'est que ceux qui n'ont pas vu l'émission la commentent quand même, et parmi ceux qui l'ont vue, certains font des réflexions de diva, je ne suis pas allé jusqu'au bout: Ruquier berk, etc., et d'autres qui reconnaissent l'avoir regardée jusqu'au bout, ne font aucun autre commentaire que: ce Caron, quel roquet! Ces journalistes, quels imbéciles!

    Emily

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    1. Caron utilise la fameuse technique du fasciste qui se respecte : le procès d'intention avec le fameux :"Vous avez écrit ça mais en fait vous voulez dire ça".

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  16. Scream 3 ?
    Etait-il nécessaire de descendre aussi bas en matière de visionnage de films d'horreur, Monsieur Goux ?
    (J'avais vu le Scream 1, ce qui me semble amplement suffisant. Vos goûts en matière de films me plongeront toujours dans des abîmes de perplexité).

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    1. Le Sceam 3 est très bien, en ce sens qu'il est exactement semblable au Scream 2, lequel ressemblait comme un jumeau au premier de la série : j'attends avec impatience et jubilation anticipée le Scream 4

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    2. Réjouissez-vous Monsieur Goux : il y a déjà un Scream 4, et un Scream 5 va bientôt être sur les écrans

      http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Scream-5-sera-le-dernier-de-la-saga-On-a-deja-bien-profite-de-cette-vache-a-lait-3862497

      (et ne croyez pas que ça s'arrêtera en si bon chemin : l'article nous apprend qu'il y aura ensuite une série télé. ..Alors, heureux, Monsieur Goux ?)

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    3. Je le sais bien, qu'il existe un quatrième volet ! Je l'ai sans doute déjà vu, du reste. J'attendrai donc le cinquième avec patience. Pour ce qui est de la série, en revanche, je vais peut-être en rester là…

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  17. Ne tapez pas sur Caron, il a bien du méric...

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  18. Robert Marchenoir27 octobre 2013 à 20:39

    Je me dois de rendre hommage aux petites et grandes Librairies Indépendantes Degauche où je me suis rendu récemment : elles ont "le" Finkielkraut en pile, bien en évidence.

    Les mauvaises langues diront peut-être que les libraires ne savent pas ce qu'il y a dedans. Mais ils ont aussi le dernier Laurent Obertone en pile, comme ils avaient le premier.

    Malgré leurs dénégations, les libraires sont des commerçants. Quand ça vend, eh bien ils en ont besoin.

    C'est une grande marque, Finkielkraut. Ils sont obligés de le mettre dans le circuit.

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    1. Oui, passé un certain seuil de notoriété, et surtout de ventes, les écrivains n'ont plus grand-chose à craindre des roquets. Mais il faut le passer, ce fucking seuil…

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  19. Cher Didier,
    Je confirme les dires d’Anna. Finkielkraut a été fort attentivement écouté, personne pas même Ruquier n’a tenté de le déstabiliser et les crachements de venin de Caron ont déchaîné Natacha Polony qui l’a fait taire en criant plus fort que lui. Tandis qu’ils se querelleraient, Finkielkraut a dit en souriant qu’il allait se retirer pour les laisser. Le schtroumpf à lunettes Caron s’est fait moucher comme un gamin.

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    1. C'est donc bien ça : je suis passé, assez malencontreusement, au moment le pire. Du reste, dans son journal daté d'avant-hier, Renaud Camus dit qu'il a eu Finkielkraut au téléphone et que celui-ci s'est déclaré fort satisfait de son passage dans l'émission. donc…

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    2. Oui, c'était très étonnant : pendant la première demi-heure, on avait même l'impression d'assister à un cours magistral de Finkielkraut, avec un public attentif et tout à fait bienveillant. "L'identité malheureuse" a certainement gagné ce soir-là de très nombreux lecteurs, ce qui était tout de même le but recherché.

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  20. "Oui, et ?"

    Puisque vous avez l'air de souhaiter que je m'exprime plus avant sur le fond, voici:

    Un vieux fond réac, raciste, nationaliste, rêvant à une restauration autoritaire a toujours en effet fait partie de "l'identité française" et c'est sans doute à cette partie-la que Finkielkraut fait les yeux doux, il ne sait pas ou ne veut pas savoir que cette partie-là, honteuse, déconsidérée par ses outrances et son histoire, une majorité de Français, par bonheur n'en veut pas, Finkielkraut (qui bien entendu exploite en plus un filon commercial) n'accepte pas que dans l'identité française, la partie supérieure, la plus belle, la plus généreuse, la plus universelle et dont on n'a pas à rougir, c'est le siècle des lumières, les droits de l'homme, les solidarités, et le vivre ensemble. C'est ça la culture française, sa singularité dans le monde, son identité, c'est cela qui peut créer de l'intégration.

    Emily


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    1. Bravo ! bravo ! arcibravo ! Après cette belle profession de foi, il ne vous reste plus qu'à lire le livre de Finkielkraut pour savoir ce qu'il a à dire exactement.

      En tout cas, merci pour ce morceau de bravoure, qui m'a mis de bonne humeur dès le matin.

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    2. Tsoin Tsoin Zimboum Tralala !
      A quatorze ans, on s'enflamme facilement. On consulte le Catalogue Général de la Bien-pensance illustrée, et on déclame ça à tout va.
      Quand elle sera grande, Emilizolie comprendra.

      Duga

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    3. Le siècle des lumières, c'est bien celui avec les écrits les plus racialistes et les plus nationalistes de la langue française ?

      Oui, c'est ça...

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    4. Surtout en quoi le "vivre ensemble" fait partie de l'identité française ?

      Expliquez moi comment un concept inventé il n'y a même pas 5 ans peut faire partie d'une identité millénaire ?

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  21. Oui, contrairement à nombre de vos contributeurs, j'ai lu Finkielkraut et ce livre particulièrement, mais, c'est vrai, je n'avais pas les yeux de Chimène et je n'étais pas converti d'avance, quant à savoir ce que dit exactement Finkielkraut, ce "mal-aimé" des médias pourrait-on croire à vous entendre parler, qui bat pourtant toutes les estrades médiatiques, je crois que même si on est beaucoup plus stupides que vous on a tous compris ce qu'il veut dire.

    Emily

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    1. Ce n'était donc pas une blague ? Vous pensez vraiment ce que vous avez écrit ? Le vivre ensemble, les solidarités, tout ça ?
      J'ai vraiment cru que vous étiez ironique.

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    2. Troisième post et toujours pas pigé ce que vous reprochez exactement à Finkielkraut, à part son goût immodéré de l'argent ("qui bien entendu exploite en plus un filon commercial").

      Est-il maurassien ? raciste ? antisémite ? moisi ? xénophobe ? ...
      Est-il de droite ? (mes doigts tremblent de dégoût au moment d'écrire cette phrase)

      Je n'ai pas lu ce livre, je n'ai pas vu le débat.
      Mais j’aimerai savoir ce qu'il dit exactement, puisque que parait-il " on a tous compris ce qu'il veut dire".
      Sans vouloir vous commander, bien sur ...

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  22. Merci à Aline, lectrice attentive ! Cet adjectif "attentif", je l'avais employé parce que je ne voulais pas employer le cliché de "silence religieux". Et là tout à coup je me rends compte que c'était ce qu'avait écrit comme dédicace Saint Finkie (comme dit Georges) : « à Anna, auditrice attentive », parce que je l'avais remercié pour ses émissions du samedi matin sur France Culture, tout cela se passait un samedi de septembre à la librairie Le divan (elle n'existe plus je crois), à l'époque j'aurais aimé réecouter l'émission où Jospin se faisait le défenseur du voile à l'école, et en face de lui il y avait un intellectuel arabe qui le suppliait de comprendre que ce n'était pas une bonne chose, même beaucoup plus grave. Je n'ai pas osé le demander à A.F., comme j'ai été bête !

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    1. Robert Marchenoir28 octobre 2013 à 16:41

      La librairie Le Divan existe toujours, mais elle a déménagé :

      http://www.librairie-ledivan.com/

      Elle est même ouverte le dimanche, ce qui est très, très mal. Elle fait ainsi l'apologie du consumérisme et détruit la vie de famille. Je pense qu'une plainte en référé de la CGT s'impose. On ne peut pas laisser ainsi le champ libre à l'appât du gain et à l'ultra-libéralisme.

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  23. Je n'ai absolument rien contre le fait que Fink puisse s'exprimer, mais les différentes fois où j'ai pu le voir, je ne l'ai jamais trouvé très clair dans ses démonstrations.
    Il m'a toujours plus ou moins donné l'impression d'être pris dans une agitation fébrile contre des moulins à vent.

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  24. "Le vivre ensemble, les solidarités, tout ça ?"

    Je me doute bien que pour vous ce sont des gros mots!

    Emily

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    1. Pas des grots mots, non : des mots creux, comme en utilisent toutes les propagandes du monde depuis qu'il est monde, lorsqu'elles ont à faire passer des pilules amères et qu'elles les enrobent de sucre pour contenter les imbéciles.

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    2. Ohmaisqu'ellémimi!
      C'est vrai, Emilie, que Finkelkrault à trouvé le bon truc pour se faire un maximum de blé : être Maurassien, ça paye!
      C'était çà ou le fouteballe… ou pis encore : la chanson française… Mettez-vous à sa place.

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  25. "des mots creux",

    Ah oui, et pour vous les mots non creux sont sans doute: ségrégation, racisme, iniquité, peine de mort, haine de l'autre, etc.

    Emily

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    1. Vous avez oublié torture, légalisation du viol et noyade collective des nègres : soyez un peu à ce que vous faites, bon sang !

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    2. Avec tout vos ”mots“, on fait de très jolis colliers de nouilles… C'est ”citoyen et participatif“

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    3. Emily,

      Vous devriez un plus vous plonger dans la culture immigrés et leur art du vivre ensemble, je pense que vous irez de surprises en surprises et certainement pas des bonnes ou des gentilles.

      Vos gentils immigrés se détestent cordialement entre eux, un exemple les africains appellent les antillais les "Moiqua", les arabes du moyen orient ont du mépris pour les nord-africains et des avis comme cela, on peut en trouver des centaines mais vous ne les entendrez pas dans vos milieux bien pensant.

      On vous berce d'illusions mais je vais croire que l'on vous a bercée trop fort, votre tête a tapé dans le mur à plusieurs reprises.

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  26. Merci à Robert Marchenoir ! (pour l'adresse de la librairie, mais pour la plainte c'est lui qui voit …)

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    1. Robert Marchenoir30 octobre 2013 à 22:40

      Je vais vous dire, Anna : ils mériteraient que quelqu'un porte plainte, et qu'ils soient condamnés à de lourds dommages et intérêts.

      L'hypocrisie des libraires traditionnels est à couper le souffle. Ils accusent Amazon de cumuler la réduction de 5 % et la gratuité des frais de porc, mais cela fait belle lurette qu'eux-mêmes ont "oublié" cette réduction légale (pourtant bien modeste) sous toutes ses formes, y compris sous forme de carte de fidélité.

      J'étais l'autre jour dans une Grande Librairie Intellectuelle et Historique de Paris, et je demande innocemment s'ils ont "toujours" un système de carte de fidélité, donnant royalement droit à une remise de 5 % au bout de 10 achats, comme cela se faisait il y a un paquet d'années.

      Réponse embarrassée de la vendeuse : ah, euh, non, désolé, toussa.

      C'est pas qu'ils n'en auraient pas les moyens : la librairie en question est une filiale d'un très grand éditeur français.

      Le même jour, au cours de la même visite, j'entends successivement :

      1) un vendeur glisser à un client à l'air important, uniforme d'intellectuel, sans doute un pipole du demi-monde académique : "vous direz à la caisse qu'on vous fasse la remise" ;

      2) un acheteur réclamer (et obtenir) la "réduction étudiant".

      Et ce n'est pas la première fois que j'entends des clients, à la caisse de Librairies Indépendantes de Gauche de la Capitale du Monde et de ses Environs, réclamer et obtenir "la réduction" dont ils estiment visiblement qu'elle leur est dûe en raison de leur qualité, et non en raison de la quantité des livres qu'ils achètent. Cela en vertu d'une politique non affichée, et appliquée uniquement aux petits copains.

      C'est donc l'hypocrisie du socialisme dans toute sa splendeur :

      1) on attaque un concurrent américain qui a du succès parce qu'il apporte réellement un meilleur service ;

      2) on demande au gouvernement de faire une loi sur mesure pour gêner ce concurrent ;

      3) on se prévaut d'une prétendue remise légale de 5 %, bien qu'elle ait été sournoisement enterrée dans le silence le plus complet par à peu près tout le monde ;

      4) et au lieu de jouer cartes sur table, d'appliquer la même remise à tout le monde, de vendre moins cher à ceux qui achètent plus (ou toute autre condition franche et ouverte), on continue en douce de faire la petite remise ridicule aux petits copains, à ceux qui sont du même monde, aux fonctionnaires, aux profs, aux Degauche professionnels, aux membres de la caste.

      En plus, il faut se fader, dans ces Temples de la Culture et du Savoir, des affichettes qui vous insultent en tant que client d'Amazon, qui proclament que chaque salarié embauché par Amazon fait disparaître plusieurs emplois dans les librairies (sur quelle base ? c'est du pipeau complet !), qui vous accusent de détruire la nature et les petits oiseaux en vous faisant livrer des livres à domicile par des gros camions poilus qui pètent du CO2...

      Ces abrutis ne se rendent même pas compte que quelqu'un qui se rend souvent dans les librairies a toutes les chances d'être aussi un gros client d'Amazon.

      Que ces gens-là crèvent la gueule ouverte.

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  27. "Vous avez oublié torture, légalisation du viol et noyade collective des nègres : soyez un peu à ce que vous faites, bon sang !"

    J'aurais pu en effet, je pense, si j'étais remonté assez haut dans ce site, mais je me suis contenté de reproduire ce que je retrouve récemment sous votre plume et dans les commentaires approuvés par vous ou en tout cas non contestés, de votre fan club.
    Sur les nègres et le singes, j'avais en effet pas mal de références dans l'épisode Taubira où vous êtes tous surpassés.

    Emily

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  28. Emily,
    Un petit conseil en passant. Ne vous fatiguez pas. Vous discutez en ce moment même avec des gens qui voient ce qu'il y a lieu de voir. Des gens qui connaissent la valeur des mots - leurs mots sont emplis quand les vôtres sont creux. Vous discutez avec des gens qui ont les livres de leur coté, voire la pensée toute entière et qui ne dévoient jamais rien, des gens que le prêt à penser n'effleure jamais - il a trop les jetons le prêt à penser - des lumières dans les ténèbres, des gens qui savent ce qui sauvera notre bon pays du marasme et de la déliquescence. Vous avez à apprendre d'eux. Ils sont les ainés que toute jeune, vous devez écouter. Religieusement, oserais-je dire. Vous comprendrez en vieillissant, qu'ils vous disent. En vieillissant, on récolte des bons de savoir, voyez-vous. Et gratuitement, encore...

    Vous ne pouvez être sincère, Emilie, vous ne pouvez être sérieuse, ni courageuse, ni résistante, eux seuls le sont. Ils ne vous entendront jamais.
    C'est le problème avec les gens qui voient ; ils sont souvent sourds.

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    1. Chère Émilie (pardon d'(écrire votre prénom correctement),

      Dorham traverse apparemment une période difficile pour lui. Il a affirmé haut et clair, il y a quelques années, qu'il serait toujours de gauche, il était très sûr de lui. Je lui avais dit, à l'époque, plutôt pour rire, qu'il avait tout l'équipement pour cesser de l'être et devenir, donc, "réactionnaire". C'est précisément ce qui est en train de lui arriver, pour une raison simple et malheureuse, qui risque de vous être difficilement compréhensible : il est intelligent et voit les choses qu'il aurait préféré ignorer. Quand ça a commencé, il a choisi de se taire, je le comprends : ce n'est pas facile. Là, il a une espèce de sursaut qui le pousse à se précipiter sur vous qui racontez à peu près n'importe quoi. Dorham sait très bien que vous racontez n'importe quoi, avec votre vivre-ensemble, votre racisme, etc. Mais vous êtes la dernière petite fille à quoi sa jeunesse terminée peut se raccrocher ; simplement parce qu'il a "pensé" comme vous, il y a longtemps.

      Allez, bonne nuit à tous les deux.

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    2. Je me trompe peut-être, mais je crois que notre ami Dorham s'exprimait au second degré. Je ne pense pas qu'il ait changé à moins que...


      Duga

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    3. Ah ? Dorham s'exprimerait "au second degré" ? Au second degré par rapport à quoi ?

      Dohram a fermé sa gueule depuis deux ou trois semaines, voire davantage. Tout d'un coup, il ressurgit, comme ça, comme un imbécile qui a passé trois mois sans s'occuper de rien. On se fout de la vie de Dorham, qui ressurgit pour faire le merveilleux défenseur de cette imbécile d'Émilie

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    4. Hola, halte au feu ! C'était juste une modeste remarque, une humble hypothèse.
      Pour l'anecdote et pour répondre à votre question, je pense que Dorham a répondu avec ironie, le second degré consistant ici à écrire le contraire de ce que l'on pense. C'est d'ailleurs en fonction de cela que je lui ai répondu.

      Désolé
      Duga

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  29. AF a donné un exposé magistral de sa pensée pendant la première 1/2h. de son intervention dans une salle coite. Pas même un murmure. Par la suite, le playboy potiche a tenté l'ouvrir, exposant son nouveau brushing, et n'a véritablement eu besoin de personne pour atteindre les sommets encore vierges de la stupidité. Aurait-il rêvé faire pis qu'il n'y serait jamais parvenu; bref, un maître cet homme! Mince, j'oubliais : le playboy portait une chemise noire fabuleuse, de haute qualité, bien entendu sur-mesure, dont il avait pris soin d'ouvrir le 3eme bouton (eh oui!) dévoilant un peu plus avant son torse tanné mais épilé, j'imagine que Cécile Duflot doit se caresser en l'admirant chaque samedi — et pas que Cécile D.

    AF a toujours eu besoin qu'on lui laissât l'espace de temps nécessaire pour exprimer et développer sa réflexion sur un sujet donné. Il l'a eu, c'est indéniable et l'éloge silencieux et si attentif des jeunes du public est la preuve de la réussite de son entreprise samedi soir.

    Il faut reconnaitre aussi que pendant l'exposé magistral du début, les clowns animateurs de service ont rapidement décroché. On supposera que le public aussi. Et il m'a fallu une très grande concentration également pour suivre et se raccrocher aux petites branches de notre ridicule savoir. AF est absolument fabuleux.

    Si vous le pouvez, écoutez-le sur les émissions dites "replay". Vous passerez une heure rare, une heure de très haut vol.

    Les commentateurs, à l'instar de monsieur Gout, ont beaucoup de style et je les admire beaucoup. Ils ont été un peu obtus avec Emily, à mon avis. Mais chacun est libre. Excusez cette incursion; bien que lisant quotidiennement monsieur Gout, je ne commente pas, ne m'en reconnaissant pas les capacités à être pertinent. Vous excuserez donc mon propos si vous le trouvez décousu ou inapproprié. Mon amitié pour AF est la seule raison qui m'a poussé à tenter ce commentaire.

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  30. Cher Dorham, heureux de te retrouver tout en constatant qu'en filigrane, sauf erreur, tu me ? nous ? qualifies de vieux kroumirs enkystés et sourdingues. Peut-être sommes nous devenus sourds à force d'entendre des déclarations à la sauce Emily, typiquement un déluge de rubriques de la bien-pensance qui relève plus de la masturbation verbale que de la confrontation avec le réel.
    J'aurais préféré qu'elle nous dise qu'elle partage sa chambre avec un ou une immigré(e). S'il y avait une leçon à me donner, cela aurait du être celle-là. Car chez moi, vu mon grand âge, 2 chambres sont désormais libres et c'est le chat qui en profite.

    Désolé mais pas comme d'habitude
    Amicalement
    Duga

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.