Le 13 août 1944, alors qu'il va quitter Paris d'une minute à l'autre,
l'un des derniers appels téléphoniques d'Ernst Jünger est pour Paul
Léautaud. En quelques phrases rapides, ils se disent l'estime qu'ils ont
l'un pour l'autre, et leur souhait commun de pouvoir se revoir, une
fois le cauchemar général dissipé. Deux hommes, deux écrivains, qui sont
à la fois dans la guerre et au-dessus d'elle.
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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.