mercredi 28 mars 2012

La pauvre vie des riches


L'existence des riches – également appelés les nantis, par opposition aux méchants –, l'existence des riches, disais-je, est un perpétuel calvaire. Prenons l'exemple de ce qui les attend prochainement, pour mieux nous faire comprendre. Dans environ un mois et demi, l'Endive batave – également appelé, notamment dans le Nord et en Belgique, Chicon comme la lune – va s'installer à l'Élysée. Aussitôt, les riches imprévoyants, ceux qui ne se seront pas carapatés à temps, vont se faire ratiboiser. De plus en plus à mesure que le quinquennat avancera, puisque, par ailleurs, on continuera de creuser la dette en cédant à toutes les revendications des fonctionnaires amis de Marchenoir et en nourrissant toujours plus grassement nos chers hôtes arabo-africains. Au bout de cinq ans, nos riches de départ seront devenus d'authentiques pauvres. C'est alors que Chicon se fera virer comme un malpropre de son bureau, car son impéritie aura fini par se voir. C'est donc la droite, peut-être même le diable Sarko en personne, qui reviendra au pouvoir. Or, que fait-elle, la droite, quand elle est au pouvoir ? Hmm ? Elle taxe les pauvres, les étrangle, les asphyxie – y compris lorsque ces pauvres sont d'anciens riches : pas de détail.

Quand on voit ce qu'on voit et qu'on sait ce qu'on sait, il y a des matins où l'on se réveille très content de ne l'être pas, riche.

89 commentaires:

  1. Lol.

    Je vais aller chanter l'Internationale et je reviens, hein...

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  2. J'espère que Robert va bientôt venir en ces lieux pour traiter à peu près tout le monde de communiste. J'ai hâte.

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    1. Je crois que c'est encore un peu tôt pour lui. Attente et espérance…

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  3. En plus, c'est un lève-tard, ah ben dis-donc, le libéralisme, c'est vraiment le droit de rien foutre !

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    1. Ne soyez pas mesquin : il y a des gens qui préfère travailler jusque tard dans la nuit. Donc, le matin, ils dorment (ou ils cuvent…).

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    2. C'est ce qu'on dit ! Et puis, évidemment que je vais être mesquin, y a pas de petit plaisir Didier.

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  4. Je vous sens défaitiste. Votre endive batave n'est pas encore installé au Château même si l'on peut supposer que la bêtise humaine puisse lui donner quelque coup de main en ce sens. Au pire s'il emménageait, 5 ans c'est présumer de ses capacités.

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    1. Lol.

      On va vraiment se marrer, alors !

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    2. Corto, la démocratie, ça lui plait moyen, c'est donner du caviar à des cochons.

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  5. Peut-être faudrait-il une petite provocation supplémentaire, pour attirer Marchenoir en ces parages.
    Celle-ci par exemple, qu'il serait très curieux que le "socialiste" hollande taxât vraiment les riches, alors que le "socialisme" au pouvoir leur a toujours été favorable. Je ne crois pas qu'il y ait en France un seul riche pour s'effrayer vraiment de l'arrivée au pouvoir d'un type qui a déjà prévenu les financiers de la City qu'il ferait tout pour qu'ils continuent de s'en mettre plein les poches.
    Si c'est tout ce que vous avez, comme épouvantail, vous n'allez pas faire peur à grand monde.
    Il y a bien évidemment plus de "libéralisme" et de "marché" que de "socialisme" dans la doctrine dudit batave.

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    1. Sinon, on pourrait toujours parler des postiers qui volent des colis. Des instituteurs qui font étudier aux élèves des chansons de Cat Stevens. Des employés de mairie qui dorment pendant les heures de boulot. Je ne sais pas. Franchement, aujourd'hui, Marco, vous n'y mettez pas du vôtre.

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    2. Vous oubliez les logements de fonction dans l'Education nationale. Un vrai problème, qui profite à 0,2 % de cette profession de salauds. (private joke)

      Là je fais un effort, hein ?

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    3. C'est pas mal. Mais le mieux serait de parler d'une profession communément admise comme étant "défavorisée". Marchenoir rappliquera derechef pour nous expliquer que "pas du tout, ces mecs sont des nantis". Comme les éboueurs, les balayeurs, les aides-soignantes, les infirmières...

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    4. Si en plus Hollande pouvait redonner du travail aux financiers Parisiens, ça m'arrangerai...

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    1. Oui ! En plus je l'ai truandé à mort et me suis fait des roubignoles en platine !

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    2. Donc vous êtes blindé de pognon et vous serez tondu après l'élection de l'endive.

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    3. Pour une endive, "braisée" serait plus adapté.

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    4. Didier,

      Lisez mieux la petite ligne en italiques, toute petite, en bas du document de cession. Il indique que je dois vous payer en drachmes. Les italiens ont inventé l'escroquerie, Didier.

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  7. Comment ça pas riche ?
    Avec tout ce que vous rapportent les Brigades Mondaines (dont tout foyer de France et de Navarre possède au moins un exemplaire)?
    La ruse est grossière.
    Mais vous ne vous en tirerez pas comme ça. On vous dénoncera, et vous serez ratiboisé en place public, comme vous le méritez.
    A moins que vous n'ayez un cousin fonctionnaire, auquel cas on pourra peut-être s'arranger.

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    1. Mes deux parents sont fonctionnaires retraités : ça va l'faire ?

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    2. Hum, ils sont Blancs je suppose ?
      Ca risque d'être insuffisant.
      Vous n'auriez pas un ancêtre Noir ou Sarrasin, quelque part dans votre arbre généalogique ?
      Ca aiderait grandement.

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    3. J'ai un fils intermittent du spectacle, ça compense, non ?

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    4. Ah oui, très bien l'intermittent ! Je sens que notre cote remonte, là.

      En plus, il n'y a pas si longtemps, il couchait avec une noire : big bonus !

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    5. Je précise que big bonus n'est pas le nom de la demoiselle en question.

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    6. Il couchait avec une Noire ?
      Oh, excellent! Si en plus vous pouvez prouver qu'il vote socialiste l'affaire sera entendue : vous n'êtes pas riche. Pas plus en tout cas que notre futur Président ou notre ex-futur Président (qui lui aussi aimait bien les Noires).

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    7. Il y a quelque part sur ton blog la photo de la demoiselle, mais je ne sais pas comment la retrouver. Chieuvroux nous manque !
      Je signale aussi qu'il m'a "emprunté" ma voiture… et qu'il vote probablement socialiste.

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    8. Ce serait quand même mieux si il votait EELV.

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    9. Il ne doit pas voter puisqu'il est censé être anarchiste !

      (Et je précise que, il y a une quinzaine d'années, il était punk-à-chien…)

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    10. Je me souviens bien de la photo de ce billet, représentant le fils et sa compagne noire qui vous maintenaient prisonnier dans votre bureau. Ont-ils eu un bébé depuis ?

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    11. Pas à ma connaissance, non (ni à celle de Ludovic apparemment…). En fait, Bamboulette a rapidement été évincée au profit d'une Desouche.

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    12. C'est là où on peut se rendre compte de la beauté de la France. Cette volonté de la "conservation" qui nous anime. En France, on en encore des communistes, des anarchistes, des trotskistes, des gaullistes et même des centristes. On est un vrai musée sur pattes. C'est chouette, non ?

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    13. Par contre, l'authentique punk-à-chien, élevé sous la mère et toput, commence à se faire rare.

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    14. Tout à fait vrai. Le rastafarisme n'a plus trop la cote non plus...

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    15. Cela dit, la devise du punk, c'était no future. C'est donc logique...

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  8. Un type qui connait bien Eric Woerth.

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  9. Ratiboiser les riches, c'est d'un commun ! Je propose une solution réellement novatrice (http://je280950-vudescollines.blogspot.fr/2012/03/un-vrai-programme-anti-pauvres.html. Serai-je suivi ?

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  10. Hélas dépourvue d'esprit, comme on aurait dit au XVIIIe, je ne peux que savourer celui de ce salon et me retirer sur la pointe des pieds...

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  11. Hugues Escqlin28 mars 2012 à 12:30

    Le socialisme a été incarné, bon an mal an, par des personnalités dont toutes ne furent pas médiocres.
    Qu'il ne se trouve qu'un type comme Hollande pour le représenter et penser un instant que ce même type puisse être élu, lui, petit fromage allégé de Batavie, me laisse pantois puis me fait rigoler.
    J'entends déja son petit cri (étouffé) de dépit au vu des résultats, qu'au Japon, on transcrirait par:

    Aîe
    Coup de pied au
    Cul

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  12. Tiens, les riches seraient moins moraux que les autres, d'après une étude :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/peut-on-etre-riche-et-honnete-fois-gilleklein-318377.html

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  13. En voilà un bel éventail on dirait un paon en pleine parade reçu 5 sur 5 en ce beau mois de Mai et de mets tant attendus dans nos assiettes, c'est d'un chic ! Par ailleurs, il est bien certain que se pavaner ainsi suscite quelques chicaneries étant donné qu'entr' Hollande et Sarko celà ne tient qu'à une plume si je puis me permettre le train de l'oiseau en roue..
    On me dit que le chicon est aussi un bourgeon de la chicorée ou endive de Bruxelles, alors il se peut bien évidemment que la Belgique devrait trancher la part économique et couper la poire en deux plutôt que la pomme de la laitue romaine ! Il n'y a pas à chiquer vous me direz, l'un ou l'autre on poursuit pour 5 ans, on mâchera du tabac en attendant !
    Un conseil, le mieux est de se payer le luxe d'être pauvre en ces périodes histoire de voir venir, devenir riche est tellement excitant ! Hum j'adore

    Sand ..
    PS : je me languis de Marchenoir.

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  14. Vous vous languissez ? Vos désirs sont désordre.

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  15. A propos de riches, j'aime beaucoup cette réponse d'un politicien américain (John Raese, si ma mémoire fonctionne encore) à qui on demandait comment il avait bâti sa fortune: "j'ai gagné mon argent à l'ancienne, je l'ai hérité".

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  16. J‘observe que ni le taulier ni aucun des vivaces esprits qui font des manières dans ce salon n’ont répondu à la bestiale question de Romain Blachier : "Qu’est-ce qu’un riche ?" On n’est pas chez la princesse Mathilde en train de disséquer les vapeurs de Marcel Proust, on est chez l’écrivain en bâtiment, soutier chauffant sa chaudière aux BM vendus au poids. Faut être con-crêt.
    Alors ? Qu’est-ce qu’un riche, messieurs ? Masturbez-vous pour définir le seuil au-delà duquel votre ticket de pauvre n’est plus valable. Blachier attends ; ça le stresse, on comprend, pour lui c’est important vu que ni Blum ni Calvin, trop futés, ne lui ont donné la soluce. Surtout, si vous avez la réponse, ne la lui donnez pas, ça foutrait en l’air le business-plan du second-couteau-prompu-à-l’ancienneté-roue-de-secours-en-cas-de-proxénétisme-aggravé ! Car "faire payer les riches" rapporte vachement : Tout le monde va payer puisque tout le monde est le riche de quelqu’un…

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  17. Blachier, Plouc, un riche c'est pas compliqué, c'est un gus qui gagne plus que moi (quel salaud!).

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    1. Non, non, non, ça ne va pas. Sinon Hollande ne pourrait taxer qu'une poignées de gens. Vous imaginez la cata ?
      Reprenons.
      Un riche c'est d'abord un salaud d'égoïste. C'est pas moi qui le dit mais Marco Polo et il a l'air de s'y connaitre (smiley...).
      Et comment on reconnait un salaud d'égoïste?
      Au fait qu'il ne veut pas donner son sale argent à ceux qui sauraient en faire un meilleur usage que lui.
      Donc un riche c'est quelqu'un qui est contre la redistribution.
      Et comment reconnait-on quelqu'un qui est contre la redistribution?
      Au fait qu'il ne vote pas socialiste, mais comme on il est difficile de savoir ce que les gens votent il faut trouver un autre critère.
      Alors on pourrait dire que tous ceux qui ne tirent pas leurs revenus de ce que redistribuela puissance publique peuvent être légitimement soupçonnés de ne pas être très favorables à la redistribution.
      Donc un riche c'est quelqu'un qui n'est pas fonctionnaire, pas membre d'une profession subventionnée, pas bénéficiaire de la charité publique, etc.
      Là je sens qu'on s'approche de la définition désirée.
      Evidemment ça a besoin d'être affinée, mais on s'approche.

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    2. Je ne suis donc pas riche. Je m'en doutais déjà un peu, remarquez !

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    3. Aristide a bien essayé de remplir le rôle de Marchenoir, mais ça ne marche pas. Carmaba, encore raté !
      Ah, cet Aristide, il est impayable.

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  18. Le plouc, faute !
    J'ai répondu il me semble. Et plutôt justement...

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    1. Non ! Vous répondez sur UN cas particulier... "Un riche est qq'un qui connaît Eric W" C'est un peu court jeune homme ! Même si le susdit a un carnet d'adresses que je soupçonne long comme le bras, ça la fait pas pour faire la recette escomptée par la Roue-de-secours. Ce que sous-entend la question de Blachier, c'est "quelle est la définition du riche", c'est à dire le critère qui dira si Dcon l'est ou pas, Dorham, lePlouc-em', DGoux, etc. idem...

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    2. Ben, non, je crois que tous les riches connaissent bien Eric Woerth. Moi, je ne connais pas Eric Woerth, donc je ne suis pas riche. Le syllogisme est imparable à mon avis.

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  19. @ Goyboy : Et le désir s'accroît quand l'effet se recule ( Pierre Corneille " Polyeucte " ) .. Mais je me fais une joie de vous en faire grâce !

    Sand

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  20. Aristide, Alors oui, mais non. On peut tout à fait être farouchement opposé à la redistribution, mais quand même demander les aides auxquelles ont a droit parce qu'essayer de récupérer un peu du pognon qu'on vous vole, c'est quand même normal. C'est mon cas avec ce qu'on me verse pour le petit mousse (je vous rassure c'est pas énorme et de très loin inférieur à ce qu'on me rackette).

    Donc il faudrait plutôt dire qu'un riche est quelqu'un qui met plus au pot que ce qu'il récupère.

    Mais là encore ça ne marche que modérément bien, vu que certains fonctionnaires, dont l'impôt est fictif vu qu'ils sont payés avec le pot commun et qu'ils en remettent un peu dedans (simple tour de passe-passe pour avoir l'impression de participer) sont quand même bien pétés de thunes...

    C'est complexe.

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    1. Rassurez-vous Amiral, je n'ai jamais dit que tous ceux qui touchent de l'argent public sont des "non-riches" ou des redistributionnistes. Avec presque 57% du PIB qui passe en dépenses publiques qui aujourd'hui peut prétendre ne pas toucher d'argent public?
      Je pensais en fait à tous ceux qui tirent l'intégralité ou l'essentiel de leurs revenus de la puissance publique.

      Plus largement, ce que je voulais dire, sur le ton de la plaisanterie, c'est qu'il me semble que pour la gauche la notion de "riche" est essentiellement une notion morale, pas une notion économique, même si elle se présente sous une forme économique.
      Le riche qui est riche parce qu'il touche de l'argent public, comme l'Endive Cuite, n'est pas un vrai riche. Si ses 16000 euros bruts de revenus mensuels (à la louche) provenaient d'une activité commerciale, il serait un vrai riche.
      C'est un peu comme aux Etats-Unis : un Noir républicain n'est pas vraiment un Noir, une femme qui n'est pas féministe ne compte pas vraiment comme une femme.
      Bien entendu lorsqu'il s'agit d'impôt vous êtes obligés de fixer des seuils, des plafonds, d'établir des barèmes. Bref de quantifier précisément "les riches".
      Mais comme dans le fond ce qui est visé ne peut pas être traduit par des chiffres le débat n'a jamais de fin. "Les riches" n'ont jamais finit de payer.

      C'est pourquoi désormais je propose, afin de clarifier les débats, de désigner par le terme "les riches" ceux dont les revenus sont largement au dessus de la moyenne, et par le terme Lériches ceux que la gauche entend faire payer.

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  21. Oui, bon, des fonctionnaires pétés de thunes, ce n'est quand même pas le cas général.
    Sinon, rien à dire sur le fait que les riches seraient moins moraux que les autres ? C'est le genre d'étude scientifique qui vous amuse, pourtant, Aristide ! (smiley de même).

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  22. Marco Polo, d'où le "certains" que j'ai adroitement mis avant fonctionnaires. C'est comme les poissons volants, ça définit pas l'espèce mais ça existe quand même.

    Sinon pour votre étude, ce qui est interessant c'est que les riches deviennent moins "moraux" une fois riches, pas avant. L'étude démontre que des pauvres qui deviennent riches deviennent aussi "moins moraux". Ce serait lié au fait que les riches ont moins besoin des autres. Donc rien de surprenant.

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  23. Très juste, Amiral.

    Quant à la question de la définition du riche, c'est toujours le problème du seuil : à partir de quel revenu par mois, ou de quel niveau de compte en banque, est-on riche ? Il n'y a pas de réponse précise, mais est-ce si grave, ou si étonnant ? Il n'y a pas non plus de réponse précise à la question "à partir de quand est-on malade ?". En fait, on est toujours plus ou moins malade. En revanche, quand on a un cancer, on sait franchement qu'on l'est, malade. Autant il est difficile de définir un seuil, autant certains cas ne posent pas vraiment problème. J'imagine que c'est la même chose pour la richesse. Quelqu'un qui touche 10000 euros pas mois aura du mal à ne pas se définir comme riche, alors que c'est plus difficile pour quelqu'un qui ne gagne "que" 4000 euros, tandis que celui qui, en France, touche 350 euros peut sans difficulté être reconnu pauvre (s'il n'a pas des millions planqués quelque part, bien sûr). Disons qu'il y a quand même un grand nombre de cas qui ne souffrent pas beaucoup d'hésitations.
    je soupçonne les tergiversations sur le problème du seuil d'être une petite entourloupe pour éviter de réfléchir vraiment à la question.

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  24. Marco Polo, petite entourloupe peut-être. En attendant je ne vois pas l'intérêt de la question en tant que telle. Que voulez vous que ça fasse à quelqu'un de normal, donc pas jaloux maladif ou puissamment paranoïaque, ce que gagne son voisin? En tous cas je sais que je me tape de savoir ce que vous gagnez vous ou n'importe qui d'autre sur ce fil et en France... A part les foutballeurs qui eux sont vraiment des enculés de première. Et souvent bronzés en plus.

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    1. Ah mais j'essayais seulement de répondre à une question récurrente, posée ici même, c'est tout.

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  25. Les neuf réalités économiques que chaque citoyen devrait connaître avant de voter

    Par Charles Gave
    Président de l’Institut des Libertés
    (Extraits)

    Depuis 1978 (date du début des statistiques dans ma banque de données), le poids de l’Etat n’a cessé de croître, cycle après cycle comme en fait foi la tendance linéaire (droite des moindres carrés).

    Depuis 1978, le taux de croissance moyen sur les sept années précédentes est passé de prés de 4 % à un peu plus de 1%, ce qui ne peut s’expliquer ni par la démographie, ni par l’évolution technologique ni par la globalisation, puisque des pays similaires a la France n’ont pas connu une telle évolution (Suède, Canada etc.…)

    L’explication est fournie par le graphique suivant qui fait la synthèse des deux premiers.

    Comme chacun peut le voir, passé un certain point (entre 30 et 40 % du PNB), la hausse du poids de l’Etat dans l’économie déclenche une baisse structurelle du taux de croissance de l’économie sous jacente. Un poids plus élevé de l’Etat, partout et toujours a amené a un ralentissement de la croissance.

    La raison en est très simple : Dans le secteur de l’économie libre, quand une activité n’a plus de clients solvables, elle disparaît. Rien de tel dans les le secteur public qui continue à gaspiller capital et main d’œuvre. Ces gaspillages entraînent une baisse du taux de croissance structurel. C’est pour cette raison que l’URSS a sauté et que le mur de Berlin est tombé…

    Plus l’Etat croit en pourcentage du PNB, plus le chômage augmente, comme le montre fort bien le graphique ci-dessous.

    Tout semble indiquer que la France va connaître une forte augmentation du chômage dans les mois qui viennent, ce qui semble avoir bien commencé.Une règle approximative serait que chaque fois que l’Etat ou les collectivités locales embauchent un fonctionnaire cela « crée » deux chômeurs.

    La différence essentielle entre le secteur public et le secteur privé se trouve dans le mode de financement.Le secteur public, en particulier en France puisque les pouvoirs politiques n’ont pas présenté un seul budget en équilibre ou en surplus depuis 1973, tend à être toujours en déficit.Une augmentation de son poids se traduit donc toujours par un recours accru à l’emprunt et donc par un recours accru a la dette.

    Imaginons que la France décide de faire faillite sur sa dette et refuse de payer les intérêts qu’elle s’est engagée à verser. Dans ce cas, et comme le montre le graphique suivant, le déficit du budget serait encore d’environ 3 .5 % de son PNB.

    Le but de la classe politique Française, tous partis politiques confondus, a été de distribuer des avantages non gagnés à l’électorat de notre pays.

    Le paradoxe extraordinaire est que pendant cette même période, ces mêmes élites ont voulu a tout prix nous coller dans un régime de taux de change fixe avec un pays qui non seulement ne commettait pas les mêmes erreurs mais qui en plus essayait de corriger celles qu’il avait pu commettre, l’Allemagne pour ne pas la nommer.

    Aujourd’hui plus de 60 % des dettes émises par l’Etat Français sont détenus par des étrangers, qui donc d’abord nous prêtent de l’argent pour que nous puissions payer nos fonctionnaires et ensuite nous re- prêtent de l’argent pour que ces fonctionnaires puissent acheter des biens produits à l’étranger.

    L’Euro est l’outil qui permet aux rentiers Français d’avoir un niveau de vie supérieur à celui qui devrait être le leur. Cette prime au rentier est payée par les entrepreneurs et les travailleurs du secteur privé.Mais cela veut dire en termes simples que le niveau de vie Français d’aujourd’hui n’est pas un niveau de vie gagné, mais bien un niveau de vie emprunté.

    Jamais, et je dis bien jamais, la situation économique de notre pays n’a été aussi critique, sans que nous soyons en guerre.De grands malheurs peuvent venir accabler la France et sa population a échéance relativement rapprochée.

    http://institutdeslibertes.org/category/economie/

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  26. Maintenant que vous avez vu ce qui se passe dans un pays quand les fonctionnaires y prennent le pouvoir, regardez ce qui se passe dans une ville quand ce sont des fonctionnaires noirs qui y prennent le pouvoir :

    "Ninety-seven percent of the bus and train operators at the Washington Metropolitan Area Transit Authority are black, with only six white women out of more than 3,000 drivers, according to Metro documents — a lack of diversity at one of the region’s largest employers that has led to an acknowledgment of failure in affirmative-action documents and spawned a series of lawsuits."

    "The homogeneity, interviews with dozens of current and former Metro workers indicated, is a proxy to a clubby culture of favoritism in which merit has little to do with promotions, and accountability, such as noting safety violations, is a career death knell."

    "In typical examples, court and Metro records show, a black man who spent eight years in prison for dealing PCP was promoted to a high-level management position soon after his release, and whites in the same positions as blacks with far less seniority are inexplicably paid less."

    "With Metro’s budget chronically strained and reports of mismanagement coming more regularly than trains, interviews and internal records depict a likely root: an environment in which hardworking employees are actively excluded and those who rise are those willing to do the bare minimum — never causing a stir by flagging rampant safety violations, reporting malfeasance or proposing improvements."

    “When the accident happened in 2009, I called a supervisor and said, ‘Is this the one we all dreaded?’ The way workers do their jobs, we all knew it was a matter of time. … The inept get promoted, and the capable get buried. Smart people were put in the corner, ostracized and given nothing to do,” said Christine Townsend, who sued Metro for discrimination and won."

    "It is a culture in which a white male engineer near completion of a Ph.D. was passed over for a management position in favor of a black man who was barely literate, multiple staffers said."

    “The average rider wouldn’t believe the things that go on. There are so many easy things we could do to make the system better,” a station manager said. “But they’d never put me in charge because they know I’d make sure others actually did their jobs. They don’t want change. It’s go along to get along.”

    http://www.washingtontimes.com/news/2012/mar/26/metro-derailed-by-culture-of-complacence-incompete/

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  27. Un peu comme les juifs dans la finance, quoi. Là le dernier accident date de 2008.

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  28. En petite forme, je trouve, le Marchenoir...

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  29. ...Tandis que Dorham, lui, nous éblouit encore et toujours par la nouveauté de ses informations, par la lucidité de ses analyses, par l'insondable richesse de ses contributions.

    Le poussah de gauche, vautré sur le divan de ses certitudes, gavé par la conviction de son bon droit, soulève une demi-paupière, esquisse péniblement un geste de mépris de la main, et articule dans un grognement à peine compréhensible : Notre Majesté n'est pas convaincue ; que le petit peuple revienne soumettre ses suppliques à la Cour un autre jour ; peut-être alors, si tel est Notre bon plaisir, daignerons-Nous faire semblant d'agréer quelque placet.

    Le Degauche, par défaut et par construction, occupe la redoute de la Supériorité Morale. Il n'a nul besoin de justifier sa position, pas plus que la Lune n'a besoin de justifier son existence, ou le chat de prouver son miaulement.

    Le Degauche a raison, punktschluss.

    En conséquence, il appartient au non-Degauche, et au non-Degauche seul, de revenir sans cesse à l'assaut pour tenter de faire valoir sa cause. Si tant est que les Autorités Intellectuelles et Morales en place acceptent de considérer sa requête ce jour-là, selon leurs humeurs, la hauteur des marées et l'âge du capitaine.

    Seulement, voilà : le Degauche n'est jamais disponible à l'heure dite ; il est toujours indisposé ; ses éminentes fonctions l'occupent toujours à quelque tâche plus importante.

    Le Degauche ne s'estime pas tenu aux mêmes règles que le commun des mortels.

    Il fait donc semblant de participer à un débat ; semblant de considérer les arguments de ses adversaires ; semblant de se soumettre aux conventions philosophiques.

    Mais c'est un escroc. Il n'a jamais eu les intentions qu'il affiche. Dès le début, il est venu à la table avec son jeu de cartes biseautées.

    Dans la mentalité de voyou de ces gens-là, "En petite forme, le Marchenoir", est censé servir de réfutation à cinq pages d'analyse économique d'un type qui a passé cinquante ans de sa vie à étudier l'économie et les marchés.

    Et qui a prouvé la pertinence de ses thèses en faisant fortune.

    C'est sûr que "Dorham" est infiniment supérieur à des gens comme ça.

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    1. Eh ben voilà, c'est déjà mieux. Il suffisait de pousser encore un peu plus le bouchon.

      Ce qui me sidère, Robert, c'est votre faculté à aligner des phrases. Ici par exemple, plus de vingt lignes pour répondre à une plaisanterie de sept mots ! Niveau rentabilité, retour sur investissment et productivité, c'est un peu poussif, je trouve.

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    2. Ce qui est drôle surtout, c'est que :

      1 - Robert pensait que j'avais là l'ambition de débattre et donc de réfuter quoi que ce soit.

      2 - Que j'ai lu ses commentaires.

      Robert, je vous le dis gentiment. Je plaisantais. En fait, je m'en fous de vos histoires de fonctionnaires. Complètement.

      Ah, et je ne me prétends supérieur à personne. "Ce n'est pas mon genre", comme dirait Sarkozy...

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  30. Etre infiniment supérieur à un type qui ne pense qu'à faire fortune sur le dos des autres n'est pas très compliqué...

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  31. Bien sûr. Quand on fait fortune, c'est forcément sur le dos des autres. La vieille chanson marxiste.

    Quand bien même, je remarque que les Degauche ne sont pas gênés tant que ça par le fait de faire fortune sur le dos des autres.

    Quand il s'agit de chanter les louanges des criminels, par exemple les braqueurs de banques, là, soudain, "faire fortune sur le dos des autres" devient tout à fait bénin, voire symathique à leurs yeux.

    Deux poids, deux mesures. Ils font semblant d'être pour l'égalité, mais ils veulent simplement tous les avantages pour eux, en piétinant la loi s'il le faut.

    La "justice sociale", quoi.

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  32. "Il fait donc semblant de participer à un débat ; semblant de considérer les arguments de ses adversaires ; semblant de se soumettre aux conventions philosophiques.

    Mais c'est un escroc. Il n'a jamais eu les intentions qu'il affiche. Dès le début, il est venu à la table avec son jeu de cartes biseautées."


    Marchenoir parlant de lui-même.

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    1. Gaston : l'homme qui écrit pour ne jamais rien dire, ou alors pour dire que c'est suikidikiyé. On voit tout de suite le niveau stratosphérique de ses interventions.

      Cela dit, je serais curieux de comparer quelques IP. On pourrait avoir des surprises.

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    2. Très fort, Bob. On voit que vous vivez dans le petit monde d'internet et de ses fabuleux complots.

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  33. Pas du tout, Bob, il n'y avait aucune connotation péjorative dans ma remarque (si envers vous...). Je gagne très bien ma vie, personnellement, forcément sur le dos des clients de mon employeur : une banque de détail. Qui vit des agios et autres frais payés par des braves gens...

    Il se trouve que je pense sincèrement que si les banques facturaient un peu moins d'agios à leurs clients à qui ils ont elles-mêmes vendus des produits qui les ruinent (et qu'ils ont eu la faiblesse de prendre) tout en distribuant un peu moins de pognon aux actionnaires... voire à leurs cadres supérieurs... le monde irait bien mieux.

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    1. "Si les banques facturaient un peu moins d'agios à leurs clients à qui ils ont elles-mêmes vendus des produits qui les ruinent (et qu'ils ont eu la faiblesse de prendre)..."

      Vous voulez dire, par exemple, la banque quasi-publique Dexia, qui a vendu aux collectivités locales françaises des prêts risqués prétendument impossibles à comprendre, pour financer l'achat des voix des Français par la distribution d'allocations et de postes de fonctionnaires en tous genre ?

      Autrement dit, un gang de communistes (l'Etat) suscite la création d'un autre gang de communistes (Dexia) qui va "prêter" de l'argent à un troisième gang de communistes (les collectivités locales) pour arroser de pognon un quatrième gang de communistes (les troupes serrées de fonctionnaires locaux), le tout verrouillant le pouvoir de la mafia stato-gauchiste qui se mord ainsi la queue ? Tout en conservant le fablieau bien commode de lébanks qui étranglent la pôôôvre France innocente et ses ponctionnaires en haillons ?

      Ce qui n'empêche pas le troisième groupe de communistes de hurler, quand la bombe explose, qu'ils n'avaient rien compris aux prêts qu'on leur "proposait" (mais ils n'ont rien demandé, hein : juré-craché ! il y a un démarcheur en produits financiers toxiques qui les a harcelés le soir chez eux, à l'heure du dîner, en coinçant le pied dans la porte !).

      Autrement dit, ils expliquent au bon peuple qui paye leur salaire : nous sommes des cons finis, des abrutis totaux et des incompétents notoires, nous en sommes fiers, et c'est pour ça que vous devez nous soutenir et faire condamner nos complices ! Heu, pardon, la vilaine banque Dexia qui a rien fait qu'à nous OBLIGER à prendre du pognon DONT ON NE VOULAIT A AUCUN PRIX, tellement nos budgets sont équilibrés au poil de cul près !

      On y croit, on y croit...

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    2. On a bien fait d'attendre : les communistes sont enfin là.

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    3. Non Bob, je parle des banques privées qui sont sauvés par l'état et qui bénéficient de taux dérisoire pour des prêts dont elles bénéficient de l'émanation libérale de ces état qu'est la BCE. Pas la peine de pondre des tartines tartines pour dévier des sujets.

      La culture, c'est comme la confiture.

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    4. L'Etat doit laisser faire faillite les banques en difficulté. C'est ce qu'ont toujours dit les libéraux. Ils n'ont jamais varié sur cette doctrine.

      Ce sont les étatistes qui ont tenu à sauver les banques privées, ce qui ne fait que reporter et aggraver le problème.

      Ce sont les étatistes de droite et de gauche qui hurlent qu'il faut "sauver l'emploi" quand une entreprise privée de quelque importance risque de faire faillite.

      Curieusement, le Degauche pense qu'il faut absolument sauver une usine au bord de la faillite, mais pas une banque.

      Pourtant, dans les deux cas, l'emploi est menacé (du moins à court terme). J'en conclus qu'il y des travailleurs qui sentent bon (les ouvriers d'usine) et d'autres qui puent des pieds (les salariés de lébanks).

      Cela étant, le Degauche, hypocrite comme pas deux, comme toujours, hurle sur les super-profits faits par lébanks en faillite (??? - il faudrait savoir...), mais je n'en ai jamais encore entendu dire qu'il fallait laisser faire faillite les banques en difficulté.

      Ce que les libéraux, eux, ont explicitement et officiellement déclaré. Les écrits correspondants existent. Il est facile de les retrouver.

      Serait-ce parce que les conventions collectives des employés de banque sont particulièrement avantageuses, qu'elles sont les héritières du temps pas si lointain où les grandes banques françaises étaient nationalisées, et que le langage marxiste-guerrier de rigueur contre lébanks ne doit tout de même pas aboutir à se mettre à dos des bataillons de "travailleurs" bien protégés, même guichetiers de banque ?

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    5. "Pas la peine de pondre des tartines pour dévier des sujets."

      Oui, c'est ça : ne parlons surtout pas des turpitudes des étatistes de droite et de gauche... Dexia n'est pas un problème... Les communes françaises ne sont pas menacées de faillite... Tout est normal...

      Le Grand Chef à Plumes Degauche a décidé que le sujet était les turpitudes des banques privées, donc pas question de parler des turpitudes des banques apparemment privées qui sont en fait des banques publiques, ni d'aborder le délicat sujet de la connivence entre étatistes de droite et de gauche et banques privées.

      Le coupable est toujours leulibéralisme, ne l'oublions pas.

      Lébanks et leulibéralisme.

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    6. Encore des tartines. Les libéraux n'existent pas ou plus exactement ne représentent rien. Personnellement, non degauche, je n'ai pas demandé à ce que soient sauvées les banques privées, celles qui continuent maintenant à faire des profits surréalistes. Je ne suis pas étatiste, juste partisan d'une protection des plus faibles donc favorable à une législation favorable à une meilleure répétition du pognon et protégeants ces cons de pauvres.

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  34. Oui, oui, bien sûr, des tartines.

    Ce qui ne va pas dans le sens Degauche, c'est toujours des tartines. Ou du blabla. Comme c'est commode !... Ca vous évite, à vous, d'avoir à vous donner un tout petit peu de peine pour justifier vos positions.

    Il suffit de dire : des tartines, et ça passe pour un argument. C'est sûr qu'à ce prix-là, ça vous évite, à vous, d'écrire des tartines. Les gauchos, toujours champions pour en faire le moins possible...

    Mais j'apprends maintenant que vous seriez "non-degauche" !... Je suppose que c'est pour cela que vous affichez un logo François Hollande 2012 sur votre blog, et que vous y soutenez le parti socialiste.

    Peut-être êtes-vous un militant d'extrême-gauche qui considère que le PS est de droite ? Et qui appelle tout de même à voter Hollande ? Peut-être que vous dites tout simplement n'importe quoi ?

    Vous dites que vous êtes favorable à une législation tendant à une meilleure répartition du pognon (et non répétition, je suppose), et protégeant ces cons de pauvres.

    Mais c'est exactement la définition du socialisme ! C'est un critère distinctif de la gauche ! Et vous prétendez que vous n'êtes pas de gauche ?

    Si vous soutenez que le pognon "doit être mieux réparti", et réparti par des lois, et non par le jeu du marché et des contrats, eh bien cela veut dire que vous êtes étatiste.

    Les anti-étatistes, c'est à dire les libéraux, pensent qu'il ne rentre pas dans les prérogatives de l'État de "répartir" le pognon. Comme si l'État était propriétaire de tout le pognon que se produit en France, et comme s'il avait la faculté (et la légitimité) de le "répartir" !...

    Vouloir "une meilleure distribution des richesses" par l'intermédiaire de l'État, c'est précisément être étatiste.

    Les libéraux veulent une meilleure prospérité pour tous par l'effacement de l'État et son repli sur ses vraies missions, comme la sécurité. C'est exactement le contraire.

    Enfin vous dites que les libéraux sont très peu nombreux. On se demande alors pourquoi les Degauche hurlent sans cesse à l'influence écrasante de l'ultra-libéralisme, et lui attribuent les trop nombreux maux de la société.

    Si les libéraux sont si peu nombreux, comment se fait-il que le libéralisme soit partout et opprime tant de gens ? Peut-être les Degauche racontent-ils des conneries, peut-être n'y a-t-il précisément que des traces de libéralisme en France, mais au contraire un étatisme forcené et massif ? Peut-être cet étatisme est-il justement la cause de la pauvreté, de la faible croissance et du chômage ?

    C'est exactement ce que démontre Charles Gave dans son étude basée sur trente ans de statistiques économiques en France. Étude étayée, précise et argumentée, à laquelle vous ne vous êtes même pas donné la peine de commencer à envisager d'opposer un début de réfutation argumentée, en dehors de : "tartines".

    Si tant est que vous l'ayez lue...

    Évidemment que les libéraux sont très peu nombreux en France. Cela relève de l'évidence. Les libéraux passent leur temps à s'en plaindre.

    Je note chez vous la reprise de l'éternel argument socialiste : vous êtes peu nombreux, donc vous avez tort.

    Une preuve de plus que l'essence du socialisme est le totalitarisme.

    Nul besoin de discuter les opinions non-Degauche, puisqu'elles sont en infériorité numérique. La force et la justesse se confondent dans l'idéologie Degauche. C'est bien pourquoi le fascisme est issu de la gauche.

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  35. J'ai juste dit que je n'étais pas étatiste en répondant à votre remarque sur l'état qui sauve les banques et ne devrait pas le faire.

    Je suis d'accord avec vous, mon vieux. Sur ce point là. Que les entreprises privées se démerdent sans l'état.

    Je reste degauche pour autant.

    Mais comme vous ne comprenez rien, vous éprouvez le besoin de raconter des tartines de conneries.

    "vous êtes peu nombreux, donc vous avez tort." Je n'ai pas dit ça, non plus... J'ai laissé entendre que votre combat est perdu. Donc arrêtez de nous casser les burnes avec des tartines sans le moindre intérêt.

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  36. A propos de Gave, grand économiste :
    "Et qui a prouvé la pertinence de ses thèses en faisant fortune"

    Bernard Tapie aussi à fait fortune.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.