lundi 22 avril 2013

La gauche qui comprend la droite qui aime la gauche qui admet la droite – et ces juifs suicidaires agenouillés devant leurs bourreaux

Comment commencer ce billet ? Par les juifs qui placent eux-mêmes leur tête sur le billot, ou par ces timides jeunes gens qui osent enfin se prétendre de droite mais ne rêvent au fond que d'obtenir des blanc-seings de leurs “mâles dominants” de gauche ? C'est difficile. Je sens bien que les deux sont liés, mais tout de même : dans un cas (les blogueurs de droite propres sur eux, terrifiés à l'idée de déplaire à leurs amis progressistes), on ne risque à peu près rien. On se croit de droite comme d'autres se pensent de gauche, on espère être aimé par tout le monde, c'est-à-dire qu'on courbe la tête devant toute idée se présentant, portée par le vent de la modernité la plus modernitudoïne. C'est pour cela que le blogueur ******, qui se pense de droite, a des tas d'amis "à gauche" : ce qu'il veut, c'est être aimé, et si possible par ceux qui, normalement, devraient le détester. Donc, il passe son temps à expliquer à ses amis de gauche qu'il est "comme eux", aussi progressiste, aussi moderne, aussi… aussi ce qu'ils veulent : il sera toujours d'accord avec eux – toujours.

Maintenant, les juifs. Les juifs de gauche. Ces juifs qui passent leur temps et leur énergie à démontrer que les musulmans ne rêvent que de s'accorder avec eux. Appelons-les : les juifs schizophrènes. Ces juifs qui ont tellement bien assimilé l'Occident qu'ils en deviennent aussi cons que nous. (Quand je dis : nous, je pense évidemment à ces traîtres à eux-mêmes que l'on égorgera un  jour ou l'autre (je plaisante, mais à peine).) 

Donc, les juifs de gauche. Par exemple Guy Birenbaum. Ou Claude Askolovitch (avec qui j'ai bu des coups répétés, à l'époque où on était jeunes tous les deux, mais bon…). Ou d'autres, plus vieux ou plus récents. Qui ne savent rien faire d'autre que de défendre les gens qui vont (et admettent parfaitement leur volonté de le faire) les détruire. Les éliminer. Les éradiquer. Les musulmans veulent détruire les juifs. Ils le disent. ils sont francs (et souvent très cons, grâce au Ciel). Néanmoins, les Birenbaum et les Askolovitch pensent que leurs ennemis sont les blondes-à-poussettes. Ils sont persuadés que les Arabes qui s'installent massivement dans ce pays s'inclineront très bas devant eux, parce qu'ils leur auront tracé le chemin,  qu'ils se seront prosternés devant eux, qu'ils auront proclamé leur supériorité, etc.

Les Birenbaum et les Askolovitch sont des juifs oublieux. Oublieux de ce qui est arrivé à leurs pères, grands-pères, etc.  Personnellement, si j'étais un grand-père ou un arrière-grand-oncle de Claude ou de Guy, je leur cracherais à la gueule. Et je leur demanderais ce qu'ils trouvent de si séduisant chez ces musulmans qui ne songent qu'à les détruire – et qui le disent.

Mais ni Claude ni Guy ne peuvent penser cela. Parce qu'ils sont (ou croient être) de gauche, ils deviennent incapables de concevoir qu'ils ont des ennemis. Ils pensent que le fait de dire qu'ils n'ont pas d'ennemi suffit à supprimer toute notion d'ennemi. Ils tendent la main aux musulmans, ils leur sourient, et donc tout va s'arranger.

Ces juifs-là sont des cons. Ils mourront les premiers, prouvant par là qu'il n'est pas si facile de tirer les leçons de l'histoire. Mais ils mourront sans doute le sourire aux lèvres, ravis de leur progressisme, puisque leurs égorgeurs ne porteront pas l'uniforme ni la casquette que l'on voit dans les films.

Je ne crois pas avoir d'amis juifs. Mais si j'en avais, le leur conseillerais de s'éloigner d'un Birenbaum (ou d'autres du même genre), qui gagne sa vie à leur mettre la tête sur le billot, en toute plaisanterie, n'est-ce pas  ?

47 commentaires:

  1. Z'êtes toujours aussi con, vous...

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  2. Soit vous n'avez rien compris, soit vous prenez vos lecteurs pour des cons. Sûrement un peu des deux, comme dans la vraie vie.

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  3. J'en ai quelques uns, mais ce sont de purs salauds (normal, je suis moi-même un salaud, puisque de droite). Jeunes ils faisaient partie du Bétar, ces fameux nazis juifs (j'en ris encore). D'ailleurs, la plupart ont quitté la France pour Israël. Certains se sont même engagés dans Tsahal. Les autres savent bien que depuis la rue des Rosiers et Copernic, ce n'est pas l'estrême drouate qui commet des attentats antisémites, qui tabassent les juifs, qui taguent des insanités sur les synagogues, qui se répandent en injures diverses sur le net, etc.

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  4. Billet intéressant.

    Mais le postulat de départ est faux : Birenbaum, Askolovitch et consort n'ont absolument rien de juif, si ce n'est leur patronyme.

    Bruno Bettelheim (tiens, tiens ...), dans son livre "Le cœur conscient", raconte son passage dans les camps de Dachau et de Buchenwald en 1938, et il décrit une certaine catégorie de prisonniers , issus des couches supérieures de la société, et qui étaient incapables d'envisager que le système puisse les emprisonner par décision arbitraire, voir seulement par erreur.

    Ces prisonniers perdaient rapidement toute prise sur le réel, et étaient souvent les premiers à disparaitre.

    "Les autres détenus", raconte Bettelheim, "les appelaient les musulmans"...

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    1. Robert Marchenoir25 avril 2013 à 16:13

      Si je me souviens bien, selon Primo Levi, les "musulmans" n'étaient pas spécifiquement des prisonniers incapables de survivre parce que venant des couches supérieures de la société, mais tous les prisonniers dont on pouvait prévoir, pour diverses raisons (faim, affaiblissement, incapacité à travailler...) qu'ils seraient prochainement sélectionnés pour l'exécution.

      Et je ne crois pas qu'il donne d'origine à ce terme.

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    2. Tout à fait exact : le terme musulman désignait, dans les camps nazis, les moribonds, ceux qui étaient passés au-delà d'une certaine frontière impalpable et allaient immanquablement mourir dans les heures suivante, à la rigueur le lendemain. L'équivalent dans les camps communistes : les crevards, ou plus exactement le mot russe correspondant.

      Pour ce qui concerne l'emploi de musulman dans ce sens, en effet, personne n'en a d'explication certaine, ainsi que le dit Primo Levi.

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  5. Robert Marchenoir23 avril 2013 à 00:34

    Il existe une séquence fascinante, tirée d'un documentaire israélien, dans laquelle une activiste juive d'un pays d'Europe, militante de l'aide aux sanpapiés, reconnaît que les Juifs n'ont plus leur place dans le pays en question, qu'ils ont perdu la partie, qu'ils vont devoir bientôt partir pour ne pas risquer leur vie face à l'invasion immigrée.

    Elle dit cela devant un immigré clandestin musulman qu'elle a elle-même invité dans son appartement, auquel elle a elle-même facilité le séjour et le maintien dans le pays.

    Le journaliste israélien qui l'interroge, incrédule, pose quelques questions apparemment neutres qui dévoilent cet espèce de suicide froidement planifié.

    Ajoutons que si cette femme s'exile (aux Etats-Unis ? en Israël ?), les non-juifs de souche, eux, resteront dans leur grande majorité. Ce sont eux qui souffriront le plus de la pathologie juive qui conduit à de tels comportements.

    Eux n'ont pas de pays de secours, dans lequel ils peuvent émigrer en claquant des doigts.

    Il y a quelque temps, des Juifs français ont fait une démarche collective auprès du gouvernement américain, pour être autorisés à immigrer au titre de réfugiés politiques.

    Sans surprise, cette pétition ne concernait que les Juifs, et a été recouverte, à ma connaissance, d'un manteau de silence total parmi les médias traditionnels.

    Donc, oui, c'est suicidaire pour eux, dans une certaine mesure, mais c'est aussi une façon de foutre la merde, puis de se casser en laissant les autres, les non-juifs, barboter dedans.

    De même, vous n'avez jamais lu dans les médias français un seul mot sur ce témoignage vécu et relaté par un blogueur digne de foi : amenant une élève dans une école de la proche banlieue parisienne, le jour de la rentrée scolaire, il avait été stupéfait de découvrir qu'une des classes avait été transformée en ghetto juif.

    A la demande des intéressés, visiblement. La totalité des élèves affectés à cette classe avait des noms juifs.

    L'objectif était transparent : protéger les élèves juifs des risques d'exactions, bien réels, de la part des élèves musulmans de cette banlieue fortement enrichie en diversité.

    Le résultat, bien évidemment, étant que les petits Français de souche héritaient d'une proportion fortement accrue d'élèves musulmans dans leurs propres classes. Visiblement, le risque d'exactions envers les non-juifs, les parents juifs s'en foutaient complètement.

    1) Je fous la merde en militant pour le remplacement de population, 2) je me protège de la merde que j'ai moi-même créée, 3) les autres peuvent aller se faire foutre.

    Je me demande si ce genre de comportement est de nature à se faire bien voir, en général.

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    1. C'est où, dans quelle école ?

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    2. Robert Marchenoir25 avril 2013 à 21:46

      Je ne sais pas. Peut-être à Montreuil.

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    3. Ben oui, c'est ça l'antisémitisme. C'est comprendre cela.

      J'aurais jamais cru lire ça de vous.

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  6. La dernière phrase me semble vraiment de trop.
    Sinon, il est permis de voir les choses autrement que dans des rapports binaires (droite/gauche, juifs/musulmans, etc.) :
    http://tinyurl.com/cjvcq74

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    1. Robert Marchenoir23 avril 2013 à 12:55

      Pourquoi la dernière phrase serait-elle de trop ? Parce qu'il serait interdit de se demander si l'antisémitisme n'a pas des bases rationnelles, et donc justifiées ?

      La dernière phrase n'est que la conclusion logique des précédentes.

      Si vous partez du principe que les Juifs sont le seul peuple, dans l'histoire, à n'avoir jamais nui à l'intérêt des autres, et donc à n'avoir jamais suscité d'hostilité justifiée (par opposition à une hostilité irrationnelle qui serait l'antisémitisme), vous pourriez, en effet, poser cette question. Si, en revanche, vous vous dites qu'une telle hypothèse est grotesque parce que hautement improbable (et d'ailleurs démentie par l'histoire), vous ne faites pas cette remarque.

      Votre article, auquel vous renvoyez, est basé sur une assertion parfaitement fausse. Vous écrivez :

      "Israël est fondé sur un concept de citoyenneté, « l’Etat Juif », basé à la fois sur la religion, mais aussi sur l’ethnicité : les Juifs athées bénéficient autant du « droit au retour », du droit à la nationalité israélienne d’office, que les Juifs croyants , et c’est là le plus grand paradoxe de cette affaire : cet Etat, qui justifie en partie son existence par le génocide nazi, a adopté les mêmes critères de discrimination ethnique que les nazis.

      Comme tout Etat, il s’est ensuite inventé une mythologie pour justifier son passé : la soi-disant descendance des Juifs actuels des habitants des royaumes de Juda et d’Israël d’il y a 2000 ans (1) est l’équivalent des mythes français de « nos ancêtres les Gaulois » ou allemand de « nos ancêtres les Aryens », tous deux fabriqués au XIX ème siècle pour donner a posteriori une base historique à de nouvelles constructions politiques.

      Aujourd’hui, quelles sont les bases légitimes de l’existence de cet Etat ?"


      Vous prétendez donc que ce qui fait l'identité juive, c'est uniquement la religion. Vous prétendez qu'il n'y a pas de base ethnique au judaïsme, et que le fait pour Israël de se baser sur une logique ethnique est équivalent à l'idéologie nazie. Vous prétendez que les Juifs d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec ceux de l'Antiquité.

      A vous en croire, les Juifs religieux d'aujourd'hui auraient acheté leur religion au supermarché au XIXème siècle, en hésitant entre l'islam, dont on parlait beaucoup à la télé à cette époque, et le shintoïsme japonais, qui était en promotion à ce moment-là.

      Quant aux Juifs non religieux, eh bien... On ne sait pas. Je suppose qu'ils se disent juifs uniquement pour faire leurs intéressants et nous casser les pieds.

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    2. Robert Marchenoir23 avril 2013 à 12:57

      C'est quand même le summum de la chutzpah et le comble du sophisme que de prétendre que se défendre contre l'extermination, c'est la même chose qu'exterminer. C'est le comble du culot que de suggérer que l'assassin et la victime, c'est la même chose. En somme, les nazis ont massacré les Juifs parce qu'ils étaient juifs, par conséquent les Juifs devraient oublier qu'ils sont juifs, et faire comme si la judéité n'existait pas ?

      Vous êtes de gauche, par conséquent vous refusez jusqu'à l'absurde les réalités biologiques (et historiques).

      Les Juifs, ce n'est pas une religion. C'est, avant tout, un peuple. Qui a utilisé sa religion de façon particulièrement efficace, au sens de l'évolution et de l'histoire, pour survivre chez les autres, malgré le fait qu'ils étaient dépourvus de pays.

      Vous prétendez que les Juifs actuels ne descendent pas des Juifs de Judée d'il y a 2 000 ans. (Ce qui vous permet, au passage, de glisser que les Français n'existent pas eux non plus et ne descendent pas des Gaulois.)

      C'est parfaitement faux. Des dizaines et des dizaines d'études scientifiques ont prouvé, au-delà de tout doute, que les Juifs du monde entier sont génétiquement proches les uns des autres, et distants des peuples au sein desquels ils vivent. Ce sont précisément leurs règles religieuses qui leur ont permis cette endogamie, malgré leur dispersion et leur petit nombre. Et comme chacun sait, "Juif croyant" ne veut pas dire grand' chose en la matière. Les règles sociales imposées par les religions survivent longtemps après que la foi a disparu.

      Aucun enfumage idéologique ne pourra effacer cette réalité. Les Juifs sont un peuple, et les Juifs viennent de la région qui s'appelle Israël aujourd'hui.

      Accessoirement, le peuple juif est bien antérieur à l'islam, au nom duquel les "Palestiniens", aujourd'hui, dénient le droit des Juifs à vivre en Israël, et à Israël le droit d'exister.

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    3. Je ne vais pas parasiter le blog de Didier Goux avec un débat sur mon article, ni faire ici de la retape pour mon blog; sachez seulement que Shlomo Sand n'a fait que rappeler des faits aujourd'hui admis par tous les historiens, à savoir:

      1 -il n'y a jamais eu de diaspora; l'empire romain n'a jamais pratiqué la déportation des populations conquises, il n'avait d'ailleurs ni les moyens matériels, ni de raisons de le faire;

      2- la diffusion du judaïsme s'est faite par conversions (le judaïsme, jusqu'à Constantin, était une religion très prosélyte en concurrence avec le christianisme), et notamment par conversions entières de pays qui voulaient échapper à la guerre entre chrétiens et musulmans;

      2- l'essentiel des juifs ashkénazes descend des Khazars, l'essentiel des juifs sépharades des Kabyles (l'endogamie religieuse assurant ensuite une certaine homogénéité ethnique à ces deux groupes sans rapport entre eux).

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    4. Robert Marchenoir24 avril 2013 à 16:13

      Bien sûr. Il n'y a pas eu de diaspora. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a des Juifs un peu partout dans le monde, et qu'ils n'ont un pays que depuis 1948.

      En fait, l'existence des Juifs est un complot antisémite. Les antisémites voulaient absolument persécuter des gens, et ils n'avaient personne sous la main. Ils ont donc inventé le concept de "juif", et ils ont collé cette étiquette sur des gens qui n'en pouvaient mais, et qui passent leur temps à nous expliquer, comme Shlomo Sand, qu'ils ne sont pas juifs, mais enfin tout de même un peu (sinon il s'appelleraient Robert Dupneu), mais cela dit le peuple juif n'existe pas.

      La fameuse histoire des Khazars est fortement contestée. Elle est d'ailleurs un argument favori des antisémites. ("Les ashkénazes sont brillants et réussissent dans la société ? Oui, mais ce ne sont pas vraiment des Juifs, ce sont des Khazars, ça prouve bien que les Juifs sont des imposteurs...")

      Il faudra que Shlomo Sand nous explique la suprenante similarité génétique des Juifs à travers le monde entier, si, comme il le prétend, le peuple juif "a été inventé".

      Les "faits" que "rappelle" Shlomo Sand ne sont certainement pas "admis par tous les historiens". Ils sont, au contraire, fortement contestés. Son livre est avant tout un manifeste politique tendant à délégitimer l'existence d'Israël. A ce titre, il est évidemment très à la mode en France.

      http://www.thedailybeast.com/newsweek/2010/06/03/the-dna-of-abraham-s-children.html

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    5. Shlomo Sand, c'est le “bon Juif” des gauchistes ; ils ne tarissent jamais d'éloges à son sujet.

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    6. "Il faudra que Shlomo Sand nous explique"

      Quand un échange atteint le niveau d'irrationalité où quelqu'un vous répond en vous demandant de lui expliquer ce que votre commentaire vient d'expliquer, il vaut mieux arrêter.
      Mais avec ce sujet-là, c'est toujours comme ça.

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    7. "...ce que votre commentaire vient d'expliquer..."

      Il n'y a absolument aucune explication dans votre commentaire.
      Seulement, comme le souligne Marchenoir, quelques phrases lapidaires que vous exigez de prendre pour argent comptant.

      Il faut être complétement ignare pour balancer un truc comme "l'essentiel des juifs séfarades descendent des Kabyles", en rayant totalement de l'histoire la présence juive en Espagne, et la dispersion de cette communauté en 1492, laquelle s'est répandue sur la quasi totalité de l'Europe (de Bordeaux à Amsterdam) et de l'Orient (de Tanger à Istanbul).

      Spinoza, un kabyle ?

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  7. "Je ne crois pas avoir d'amis juifs. Mais si j'en avais, le leur conseillerais de s'éloigner d'un Birenbaum (ou d'autres du même genre vomitif), qui gagne sa vie à leur mettre la tête sur le billot, en toute plaisanterie, n'est-ce pas ?"

    J'ai des amis gay. Même si c'était inutile, parce qu'ils ne sont pas idiots, je leur ai conseillé de ne jamais se marier avec leur copain, si la loi passe.
    Parce que c'est aussi une façon de se mettre la tête sur le billot, ou plutôt, au bout de la grue, quand les muzz auront le pouvoir.
    S'ils l'ont un jour…

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  8. Médiévalement parlant, c'est très pertinent.

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  9. "Mais la radio paie bien, c'est vrai.", donc pour l'instant ils prennent l'oseille en remuant les idées qui vont avec, tout en pensant qu'ils auront bien le temps de voir venir la suite.
    Ce qui est pris est pris, c'est humain comme raisonnement.
    Mais il se pourrait qu'il y en ait un autre : donner des gages de progressisme militant pour faire oublier leur judéité, et ainsi devenir des Juifs virtuels, en somme.
    D'autres, à d'autres époques, s'y sont essayés, mais ça n'a pas trop bien marché. Peut-être qu'un de ces jours, ils devront s'en souvenir.

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  10. C'est peut-être bien parce que justement ils n'ont pas oublié ce qui est arrivé à leurs pères, grands-pères, etc... que lorsqu'ils regardent comment se comportent leurs propres frères de religion aux commandes d'Israël, vis à vis des Palestiniens, ils se sentent eux-même emplis d'une honte incommensurable... Et ne me racontez-pas que les dirigeants d'Israël ne sont pas si monstrueux que ça, que tout n'est qu'une invention de journalistes occidentaux, j'y ai vécu un certain temps pour des raisons professionnelles, je sais de quoi je parle...

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    1. Robert Marchenoir23 avril 2013 à 15:58

      Eh bien, puisque vous savez de quoi vous parlez, pourquoi n'en parlez-vous pas ? Pourquoi ne nous détaillez-vous pas les comportements "monstrueux" des dirigeants d'Israël dont vous avez été le témoin ? Ce serait un tout petit peu plus crédible que ce genre d'assertion péremptoire consistant à dire : moi je sais, parce que je sais ce que je sais.

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    2. J'ajoute qu'il ne suffit pas de vivre dans un pays pour le connaître et encore moins pour voir et comprendre ce qui s'y passe. Combien de Français de souche ont conscience de ce qui se passe sous leurs yeux ?

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  11. "Les Birenbaum et les Askolovitch sont des juifs oublieux. Oublieux de ce qui est arrivé à leurs pères, grands-pères, etc."
    Birenbaum, je ne sais pas mais il me semble qu'Askolovitch a au contraire bien retenu l'Histoire puisqu'il en parle tout le temps, ne l'entendez-vous jamais crier, dire, antisémite, années 30, Shoah....

    et puis je dois vous dire, c'est pas la radio qui paie bien dans le cas d'Askolovitch, mais bien le Qatar, sachez qu'il est chroniqueur foot sur BEIN SPORT (la chaîne du Qatar) tous les soirs, et qu'il doit bien prendre un bon billet. il ne peut tout de même cracher sur la main qui le nourrit...

    Mais je voulais continuer votre réflexion, en prolongeant la métaphore avec la TV et le foot ( je résume votre article: les progressistes de gauche sont cons de voir en la droite leurs ennemis, tout en encourageant les musulmans alors que ce sont ces derniers qui vont les tuer sûrs de de leur supériorité morale sur les dégénérés progressistes...). Notez aujourd'hui comment Canal+, chaîne progressiste par excellence, pourfendeur de la nation, patrie...qui fait la promotion de l'ouverture à l'autre, se fait bouffer ses PDM par Bein sport, le Qatar, qui rachète le foot, la NBA...et bientôt on risque de voir la fin de canal+ comme chaine de sport (si plus de sport, plus d'abonnés) tuée par ceux-là mêmes qu'ils ont encouragés.

    Bon un peu tordu comme raisonnement, mais tout à fait éclairant...

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  12. Didier, cela faisait longtemps que vous n'aviez écrit un billet aussi consternant. Par ailleurs, je me demande bien au nom de quoi vous vous permettez de dire aux juifs ce qu'ils doivent faire ou penser. Je trouve également particulièrement inconvenant de dire de ces deux hommes qu'ils sont "oublieux". Inconvenant et vulgaire. C'est un peu comme tous ces gens qui ne foutent jamais un pied dans une Église et qui prétendent expliquer aux catholiques quelles positions adopter. Vous vous êtes énervé tout seul, voilà la raison de ce billet ; ce qui explique ici votre manque de pudeur et votre absence d'humilité.

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    1. Et pourquoi n'aurait-on pas le droit de dire aux juifs qu'ils se fourvoient, si l'on pense que tel est bien le cas ? Il me semble que j'ai dit assez souvent, notamment ici, mon admiration pour ce que représente, à mes yeux en tout cas, le peuple juif, pour pouvoir en allumer quelques-uns quand je le juge bon.

      Surtout à une époque où des dizaines de blogueurs (pour ne parler que d'eux) vomissent sur Israël trois fois par jour.

      Quant à cet adjectif, oublieux, que vous me reprochez, quel autre me suggérez-vous, pour parler de gens qui, face à un discours de haine et de menace les visant directement, répondent par des génuflexion et des bisous ? Je maintiens : ils sont bel et bien oublieux de la manière dont les juifs allemands, notamment, se sont laissé enfermer dans la nasse parce qu'ils voulaient croire qu'il ne leur arriveraient jamais rien, qu'ils étaient de bons Allemands, etc.

      En fait, l'idée de ce billet m'est venue il y a trois jours, en regardant le film de Claude Miller, Un secret. Le personnage joué par Patrick Bruel est un de ces juifs de la fin des années trente qui refuse de voir ce qui se prépare, qui s'arcboute sur “la France-pays-des-droits-de-l'homme”. Jusqu'à ce que sa femme et son fils soient arrêtés, déportés et t tués.

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    2. Didier, vous n'aviez pas à vous justifier.
      Vous êtes libre de penser et de dire ce que vous voulez, mais pas d'écrire : "qu'il ne leur arriveraient" !

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    3. Argl ! Fuck 'n' shit ! Ich bin dishonoured !

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    4. Ils n'ont peut-être rien oublié au contraire, et pensent qu'en se fondant dans la masse (du politiquement correct) ils se donnent une chance de survivre à une possible autre extermination. Les juifs en ont tant vu !
      Je me souviens avoir lu dans le Journal d'Etty Hillesum que certains de ses coreligionnaires travaillaient presque main dans la main avec les nazis dans l'espoir d'échapper aux camps. Ce fut peine perdue pour la plupart d'entre eux.
      La peur (ou la lâcheté...) fait faire bien des choses. C'est humain, même si, tout comme vous, je ne comprends pas.
      Geneviève

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    5. Mais personne ne vous reproche quoi que ce soit, enfin! On discute, c'est tout.

      Mais un Français juif (et non un Juif français, la nuance est importante), comme Askolovitch ou Birenbaum a-t-il le droit de critiquer Israël, ou doit-il nécessairement s'aligner, comme le CRIF, sur son soutien inconditionnel, comme le faisaient les communistes français vis-à-vis de l' Union Soviétique?

      D'autre part (pour en revenir au sujet précis de votre billet), faut-il nécessairement voir dans la présence de 6 millions de gens d'"origine musulmane" (combien sont musulmans?) en France, l'extermination programmée et inévitable de tous les Juifs français? Les raisonnements par analogie n'ont-ils pas leurs limites?

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    6. Comment ça, on ne me reproche rien ? Relisez le commentaire de Dorham, vous verrez !

      Cela étant, je lui accorde volontiers, et il le sait, le droit de me critiquer dès qu'il le juge nécessaire.

      Pour le reste, évidemment que les analogies ont leurs limites. Mais elles ont aussi leur pertinence, surtout lorsque, un peu partout dans le monde, des organisations musulmanes appellent à la destruction d'Israël, au massacre des Juifs, font de Mohammed Merah un héros, etc.

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    7. Bonjour Madame Geneviève :
      Vous écrivez "la masse (du politiquement correct)".
      Ne s'agit-il pas plutôt de la NASSE du politiquement correct, puissant piège qui noie tous ceux qui ne s'en méfient pas assez ?
      Bonne journée.

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    9. "nasse" me convient très bien :-)
      Geneviève

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  13. Je suis juive. Je vous suis très régulièrement et j'apprécie beaucoup vos billets. Je suis d'accord avec vous. Je pense qu'Askolovitch et Birenbaum pratiquent la haine de soi. CA m'avait particulièrement choquée lorsqu'il avait pris parti pour la salariée voilée dans l'histoire de la crèche Baby Loup. Le remplacement de la population me paraît très dangereux pour tout le monde et c'est un danger qui s'accroît tous les jours.

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    1. Merci beaucoup, votre soutien m'est précieux.

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    2. Pas plus tard qu'en début de soirée, cette andouille d'Askolovitch se réjouissait de ce que las gays puissent se passer la bague au doigt, avant que leur bague... Dans le même temps il s'inquiétait de cette France ultra-réactionnaire, rien que ça, qui se réveillait, pesait sur le débat public et était en train de modifier le paysage politique.

      Encore un abruti qui se croit encore dans les années 30, encore que la révolution nationale ait plus été le fait de gens issus des rangs de la gauche. Or, ceux qui sont près à mouiller la chemise pour les juifs et Israël aujourd'hui se trouvent dans les rangs de cette droite qu'il méprise.

      A priori, il use de sa judéité lorsque ça l'arrange et l'oublie à d'autres moments. Il faudra quand même qu'il finisse par se rendre compte que les slogans antisémites sont majoritairement lancés par des maghrébo-frankaouis et que l'extrême gauche, depuis le FdG jusqu'aux débiles mao-trotsko-je-ne-sais-quoi, suce les palestiniens et rêve de la destruction d'Israël.

      Schizo ? Malhonnête ?

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  14. Après lecture des commentaire je révise mon jugement, ce n'est pas un peu des deux, il y a un peu plus de bêtise que de mauvaise foi. Mais vous avez le soutien de ceux qui ont le monopole de la mauvaise foi, ça compense.

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  15. C'est un grand soulagement de lire votre billet si pertinent, cher monsieur Goux. Bien des choses ont été mal dites par les commentateurs. Votre lucidité me laisse ébahi, à croire que vous entendez ce que ma mère et moi ne cessons malheureusement de répéter : - Tout peut recommencer demain. -Ceux qui vous ont lu, ceux dont la famille comme la mienne repose à Auschwitz doivent se trouver bien réconfortés par votre propos si juste.


    "Je ne crois pas avoir d'amis juifs". Vous en avez un , cher monsieur, vous en avez un ! Merci encore.


    ps : sur mon bien modeste blog de poésie, je m'attache néanmoins à rappeler de la manière la plus généraliste possible les grands évènements juifs aux dates anniversaires, à transmettre la mémoire en précisant que je ne crois pas au devoir pour les autres mais que pour moi, la transmission de la mémoire de la Shoah est essentielle, près de 70 ans après.Certes on ne témoigne pas pour le témoin. Mais il est impérieux de transmettre l'assassinat programmé de 6 millions de juifs, homosexuels et tsiganes, au seul motif qu'ils étaient JUIFS Et que demain matin, tout peut recommencer puisqu'au quotidien, le monde arabe nous promet à haute voix l'extermination totale.

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    1. Merci de cette réponse. J'ajoute que quand je disais "Je ne crois pas avoir d'amis juifs", cela signifiait : "Je ne sais pas si les gens que je fréquente sont juifs ou non." Du reste, en y réfléchissant ce matin, je me suis aperçu que j'en connaissais et fréquentais au moins deux…

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  16. Robert Marchenoir23 avril 2013 à 23:13

    Ce qui est "amusant", c'est de prêter l'oreille aux Juifs qui ont connu les débuts d'Hitler. Il en reste. J'avais lu le témoignage d'une vieille dame qui avait vécu cette époque en Pologne (si ma mémoire ne me trahit pas), et qui vit aujourd'hui dans un pays scandinave (si je ne me trompe pas). Elle disait qu'elle avait l'impression de revivre son passé.

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  17. Merci, Mr Goux.
    De la part d'un jeune juif méprisant avec force les juifsdegauche, merci.
    Une conscience, même frêle, de l'Occident ; Voilà ce qui leur manque.

    Vous avez bien saisi la chose des juifsdegauche et des degauche en général : le confort les préoccupe par dessus tout, zéro risque, on se fâche pas avec les copains du sérail, c'est veulerie à tous les étages. Cette même veulerie qui fit 40, et non quelques auteurs antisémites.
    On nous a bassiné avec la nuisance de la force, alors qu'ultimement, c'est de la faiblesse et d'elle seule dont il faut se méfier, car elle seule rumine le ressentiment tandis que la force a le privilège de la magnanimité.

    Nos gouvernants sont faibles de coeur et d'esprit, et à travers un Etat omnipotent ils nous le font payer jour après jour. Le socialisme en marche et dans toute sa despote splendeur.

    Vous êtes un homme fort, et drôle, et juste, Mr Goux. Continuez à dire bien haut et bien tordant ce qui vous passe par le coeur.

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    1. Arrêtez, par pitié ! Ma tête a déjà du mal à passer les portes, ça va devenir terriblement handicapant…

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  18. Ça tombe vraiment bien que nuageneuf nous ressorte le fameux nombre fétiche de sa communauté qui a tant souffert.
    Si je ne connaissais pas leurs intentions, ces gens me feraient plutôt rire.

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    1. je plagie Marchenoir :

      Eh bien, puisque vous connaissez leurs intentions, pourquoi n'en parlez-vous pas ? Pourquoi ne nous détaillez-vous pas les "intentions" de ces "gens" qui vous font "plutôt rire" ?
      Pourquoi ne pas nous faire partager votre hilarité ?

      Ah oui, vous mettez un lien, donc si je clique, je comprends tout et je me marre, c'est ça ?
      Un lien cliqué, et la lumière est ?
      Un petit lien de rien du tout, et la face du monde est bouleversée ?

      La vache, ça fout les jetons, la force d'un lien de Goyboy

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    2. Du plagiat, comme un vulgaire Grand Rabin de France, on aura tout vu. J'en suis outré, moi dont la famille repose à Marne-la-Vallée avec d'autres gens qui ont été génocidés en 1914 parce qu'ils étaient chauffeurs de taxi, homosexuels et tsiganes (oui mon grand-père était aussi pédé ça n'empêche pas la reproduction demandez à Mme Taubira).
      C'est vrai qu'il n'est mort que vingt ans plus tard d'un mauvais rhume, mais je n'aime pas remuer ces souvenirs sauf s'il y a du pognon à se faire.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.