Ce qui est assez décevant, dans notre modernité modernœuse, c'est que rien ne va jamais assez loin ni assez vite. On se félicite des extraordinaires avancées qui s'opèrent presque chaque jour, mais on se rend bien compte que tout cela n'est que demi-mesures timorées, le plus souvent.
Ainsi, c'est une grande et belle chose que les fous qui se prennent pour des femmes ne relèvent plus de la psychiatrie lourde, mais soient devenus des femmes à part entière, emprisonnées par inadvertance du Créateur dans des corps d'hommes, et que chacun ait à cœur d'accompagner et de soutenir leur juste combat pour une reconnaissance énamourée. Mais soudain tout s'arrête, le bel élan modernœud retombe bientôt, alors qu'il reste tant à accomplir.
C'est donc pour apporter ma pierre au saut dans l'avenir que je propose à mes frères et sœurs un nouvel axe de mobilisation citoyenne. Faisons en sorte, tous ensemble, qu'à partir de demain matin huit heures vingt-cinq les fous se prenant pour Napoléon ne soient plus stigmatisés par cette appellation bassement discriminante mais deviennent enfin ce qu'ils méritent d'être : d'authentiques empereurs post-révolutionnaires malencontreusement ficelés dans des corps d'employés de banque du XXIe siècle. Les femmes leur feront la révérence et les hommes leur offriront, en gage de soumission respectueuse, des volées de ballons multicolores en les appelant Votre Majesté.
Et bientôt les antiques et sombres z'asiles seront vides, puisque nous serons tous dans la rue.
Ainsi, c'est une grande et belle chose que les fous qui se prennent pour des femmes ne relèvent plus de la psychiatrie lourde, mais soient devenus des femmes à part entière, emprisonnées par inadvertance du Créateur dans des corps d'hommes, et que chacun ait à cœur d'accompagner et de soutenir leur juste combat pour une reconnaissance énamourée. Mais soudain tout s'arrête, le bel élan modernœud retombe bientôt, alors qu'il reste tant à accomplir.
C'est donc pour apporter ma pierre au saut dans l'avenir que je propose à mes frères et sœurs un nouvel axe de mobilisation citoyenne. Faisons en sorte, tous ensemble, qu'à partir de demain matin huit heures vingt-cinq les fous se prenant pour Napoléon ne soient plus stigmatisés par cette appellation bassement discriminante mais deviennent enfin ce qu'ils méritent d'être : d'authentiques empereurs post-révolutionnaires malencontreusement ficelés dans des corps d'employés de banque du XXIe siècle. Les femmes leur feront la révérence et les hommes leur offriront, en gage de soumission respectueuse, des volées de ballons multicolores en les appelant Votre Majesté.
Et bientôt les antiques et sombres z'asiles seront vides, puisque nous serons tous dans la rue.
Tant qu'on n'est pas obligés de coucher...
RépondreSupprimerMonsieur Goux, " J’irai me renseigner sur le combat qui semble vous tenir à cœur et avec lequel je serai probablement solidaire"… et citoyen, inutile de le préciser.
RépondreSupprimerMerci!
RépondreSupprimerje viens de me mettre plein de café sur la cravate tellement cet article est parfait!
J'adore cette idée de lutter contre la stigmatisation de ceux qui se prennent pour napoléon. Pourrie vous me trouver le mot e phobe qui y correspond : mimétonapoléonophobie?
DAns les dictionnaires médicaux en en trouve des intéressant ainsi , un apopathodiaphulatophobie est une peur panique de la constipation.
Votre description de la théorie du genre avec un entonnoir me fait jubiler.
encore merci.
Allez, je vais vchanger de cravate et de chemise. Mais je ne regrette rien.
pardon, Trop de coquilles je ne me suis pas relu. C'est l'émotion.
RépondreSupprimerwouarf, et pourtant très juste.
RépondreSupprimer"Et bientôt les antiques et sombres z'asiles seront vides..."
RépondreSupprimerQuels asiles ? Il n'y a plus d'asiles depuis longtemps.
Je me souviens d'une malade qui avait tué sa mère à coups de marteau qui avait été déclarée guérie au bout de six mois et renvoyée chez elle.
Par bonheur elle s'était contentée, par la suite, de se jeter du haut d'une tour de quinze étages.
Sachez-le : les fous sont bel et bien déjà parmi nous, et peut-être fréquentent-ils même ce blog.
Qui sait ?
Monsieur Goux,
RépondreSupprimervous venez de prouver, une nouvelle fois, comme l'a si bien dit hier Mildred, "qu'on peut écrire dans un français impeccable en n'en étant pas moins un grand écrivain, plein d'astuce et d'originalité.
Cela s'appelle le talent."
Ce billet est totalement jubilatoire, mais aussi très frustrant : vos talents d'écriture mériteraient de s'exprimer sur une plus grande longueur !
Jubilatoire !
RépondreSupprimerDe nos jours, on ne soigne plus les "fous", on en fait soit des héros soit des victimes.
Ainsi va Modernoeud.
Ca me rappelle l'époque où les homosexuels étaient considérés comme des malades...
RépondreSupprimerMichalon,
RépondreSupprimerMerci de me citer.
Concernant Didier Goux, tout espoir n'est pas perdu.
Antoine Blondin ne disait-il pas que pour écrire il n'était besoin que d'un dictionnaire et d'une corbeille à papiers ?
TG : vous avez intérêt à être solidaire : il y aura interro et ça compte pour le bac !
RépondreSupprimerMildred : mais c'est très dangereux, de sauter d'une tour ! Il peut y avoir des gens qui passent en bas, quoi, merde…
Michalon : décidément…
Corto : héros parce que victimes.
Nicolas : je me doutais que j'aurais droit à cette réflexion mais je ne pensais pas qu'elle viendrait de vous. Il ne me semble pourtant pas très difficile de voir la différence essentielle qu'il y a entre vouloir utiliser son sexe comme et avec qui bon vous semble (ce qui peut être parfaitement épanouissant) et se persuader qu'on est en réalité le contraire de ce que la nature vous dit que vous êtes (ce qui ne peut engendrer que malheur, frustrations, etc.). Les transsexuels sont toujours à plaindre, alors que les homosexuels pas du tout – sauf s'ils sont contraints de vivre dans un environnement hostile et violent, comme par exemple une ville arabo-africaine de la banlieue nord…
Re-Mildred : alors, si ça suffit, je suis paré !
Didier,
RépondreSupprimerMa remarque ne s'adressait pas à vous mais à Corto strictement en réponse à la formulation de son commentaire. Désolé pour le malentendu...
Tiens, bonne idée : on va décidé qu'aujourd'hui, après Marchenoir hier, c'est à Corto de venir faire l'animation ici !
RépondreSupprimerCorto ! Corto ! Corto ! Corto !
RépondreSupprimerles fous qui se prennent pour des femmes ne relèvent plus de la psychiatrie lourde, mais soient devenus des femmes à part entière, emprisonnées par inadvertance du Créateur dans des corps d'hommes
RépondreSupprimerLa nature est bien folle, alors, quand elle fait naître des hermaphrodites.
Vous savez bien que ce n'est pas si simple...
Mais je n'ai jamais prétendu que c'était simple ! Comme ne l'est pas non plus le cas du fou qui se prend pour un os et a par conséquent une peur atroce des chiens.
RépondreSupprimerEt le fou qui se prenait pour un grain de blé, qui était guéri. Qui savait qu'il était un homme et qui cependant hurlait "Aux poules" dès qu'il en voyait une, au prétexte que si lui, savait qu'il n'était pas un grain de blé, les poules, elles, ne le savaient pas !
RépondreSupprimerMildred : arrêtez de déconner ou on va se faire engueuler par Suzanne parce qu'on se moque !
RépondreSupprimer@nicolas: t'inquiètes, il y a bien des coins, y compris en France, où ils sont encore considérés comme des malades, les homos .
RépondreSupprimerBon d'accord, j'arrête !
RépondreSupprimerMais c'est dommage car je commençais à bien m'amuser.
Faut pas s'moquer des fous : c'est discriminant.
RépondreSupprimerSinon, vous pouvez continuer, hein : Suzanne n'est nullement le bas bleu dont je feins de craindre le courroux.
Non ! Trop tard ! Je suis partie manger.
RépondreSupprimerQu'est-ce qu'on mange, M'dame ?
RépondreSupprimerLa destruction des frontières se poursuit. Puisque rien ne rentre parfaitement dans les cases où on veut les ranger et que les limites sont toujours floues ,il semble bon de détruire même l 'idée de cases ....c'est un peu ennuyeux puisque la catégorisation , si réductrice est absolument nécessaire à toute réflexion, mais peut être qu 'un monde vraiment égalitaire mérite le sacrifice de la pensée.
RépondreSupprimer"le bas bleu dont je feins de craindre le courroux. "
RépondreSupprimeret hop, un alexandrin !
Ce billet me rappelle les vieux débats antisexistes
Vous verrez ce qui va vous arriver, quand les linguistes transgenres du NPA seront au pouvoir.
Ah oui, il y a une belle brochette de réjouissants foldingues, chez la Crêpe ! Pas aussi atteints que dans l'asile de Mademoiselle S, mais déjà très intéressants à observer.
RépondreSupprimerJ'ai été viré de Twitter par la taulière de la Crête. Mon côté gros con sexiste qui fréquente les gros nazis, probablement.
RépondreSupprimerCrêpe, bordel.
RépondreSupprimerRavioles de Romans.
RépondreSupprimerJe suis allée chez Georgette la Crêpe comme Suzanne nous y enjoignait.
Impression d'avoir atterri cuez des folles furieuses.
Je n'ai pas tout lu, mais quelqu'un pourrait m'expliquer ce qu'est une digue dentaire, en matière de contraception ?
"une digue dentaire, en matière de contraception "?
RépondreSupprimerC'est comme un piège à loup. Autrefois en fer, puis en acier nickelé, les meilleures sont maintenant confectionnées en polycarbonate d'Alsace. On arme le machin très facilement, on fait glisser au fond du vagin préalablement bourré de spermicide (on ne sait jamais) et flouarp, quand le zizi s'aventure, les mâchoires se referment en le sectionnant net.
On trouve des traces de cette invention dès l'Antiquité, Hérodote rapporte des récits de voyageurs qui mentionnent des femmes au vagin denté.
"Mon côté gros con sexiste qui fréquente les gros nazis, probablement" (Nicolas)
RépondreSupprimerBen le fait est...
Nicolas : bien fait !
RépondreSupprimerMildred : si vous voulez d'authentiques tarés, une seule adresse. La taulière semble à peu près saine d'esprit (encore que…) mais le gros de ses commentateurs est vraiment échappé de l'asile. Attention, c'est du brutal…
Suzanne : ça vient de là, la fameuse chanson, La digue, la digue, la digue du… ?
Mildred : mille excuses, je vous ai donné le lien vers les anciens boyaux de Mademoiselle S. Sa tripaille actuelle est ici.
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimerOui.
Didier,
Pourquoi "bien fait" ? Généralement, on dit ça à quelqu'un qui est "puni". Je n'ai pas fait la gueule une demi seconde...
Dider, oui, la digue de Nantes au mont d'Vénus...
RépondreSupprimerNicolas: moi aussi on m'a prié de n'y plus troller, parce que je suis une imbécile. (le fait est, bis...)
Mais il y a eu des discussions extraordinaires sur ce blog, d'où l'on sortait aussi dégenré qu'un ange, et flottant dans je ne sais quelle dimension. (je regrette le bon vieux temps).
Suzanne,
RépondreSupprimerC'est juste de Twitter que j'ai été viré. Un peu comme si la taulière avait dit "t'es plus mon copain, nananère".
(cela dit, rien de grave, je vire aussi beaucoup de monde, mais pas les gens qui tiennent des blogs connus et qui ont plus 2000 abonnés, pas fou non plus).
Suzanne,
RépondreSupprimerC'est ce dont aurait dû s'appareiller madame Sinclair dès les débuts de son mariage : elle n'en serait pas où elle en est et nous, nous aurions pu bénéficier d'un sauveur.
Trop tard : je ne pense pas qu'il fasse encore des descentes à la cave avec elle.
En revanche on pourrait refiler le tuyau à Charlène de Monaco !
"je vire aussi beaucoup de monde, mais pas les gens qui tiennent des blogs connus et qui ont plus 2000 abonnés, pas fou non plus"
RépondreSupprimerHyocrite, sournois, rampant vendu au Wikio !
Mildred, c'était juste dans le cadre d'une contraception efficace (et citoyenne ? oui, citoyenne.) Pour les gros dépravés, il y a d'autres méthodes.
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimer"Hyocrite, sournois, rampant vendu au Wikio !"
Oui, pourquoi ?
Suzanne,
RépondreSupprimerVous devenez intéressante et vous semblez en connaître un rayon !
Pour les gros dépravés, c'est quoi la méthode ?
En dehors, bien sûr de la castration pure et simple.
J'avais un voisin, à la campagne qui castrait lui-même tous ses chiens - sans doute par jalousie - et qui disait que c'était enfantin à faire.
Mildred: osez le féminisme et la bière forte.
RépondreSupprimer(le féminisme pour faire fuir les gros dépravés, et la bière forte pour les endormir. Mais beaucoup de bière, et très forte.)
RépondreSupprimer(les gros dépravés rappellent qu'il n'aime pas les bières fortes mais uniquement les bières légères comme tous les vrais hommes qui boivent de la Kro) (les gros dépravés rappellent en plus que ce n'est pas une gonzesse qui va nous emmerder au comptoir) (et qu'en plus, les pouffes, ça tient pas la marée).
RépondreSupprimer"uniquement les bières légères"
RépondreSupprimerEn ce cas, le gros dépravé n'est pas un problème, il suffit de se sauver pendant qu'il est au fond du couloir.
Suzanne,
RépondreSupprimerMon problème à moi, c'est que j'aime trop les hommes et pas assez la bière (même légère).
Alors je fais quoi ?
"quand le zizi s'aventure, les mâchoires se referment en le sectionnant net."
RépondreSupprimerYa un marché à prendre.
Normalement, ça devrait faire fureur dans les banlieues à tournante, ainsi que chez les joggeuses à haut risque.
Les filles, désolé mais je n'ai pas le temps de faire l'animation. En revanche, je vous ai concocté un petit gag idiot ici.
RépondreSupprimerMildred, eh bien, couchez, couchez, et buvez de l'Orangina sous un parasol ! (sous l'dépravé, la plage...)
RépondreSupprimerModernœud n'a pas tort : pourquoi enfermer un gars qui se prend pour napoléon, s'il ne fait de mal à personne. Et lui reconnaître le titre d'empereur ne coûte rien et si ça le rend heureux...
RépondreSupprimerLe problème avec Napoléon, c'est que la Bérézina n'est jamais loin…
RépondreSupprimerOui, Paul, à condition qu'il me donne la Toscane. J'veux être Reine de Toscane, moi.
RépondreSupprimerEt pourquoi ne pas reconnaître que je suis une Don Juanne, même si je ne couche pas et que l'Orangina, je trouve ça aussi dégueu que la bière
RépondreSupprimerUne Don Juane, l'infirmière acide du Vol ?
RépondreSupprimerCarine,
RépondreSupprimerNon, pas acide. Je préfère sulfureuse !
Ou fuligineuse ! Avec, pour devise : Je pense donc je suie…
RépondreSupprimerPour la devise : j'hésite.
RépondreSupprimerMais pour le reste oui : sulfureuse avec la langue et les lèvres, grandes et petites, fuligineuses !
N'empêche que la meilleure définition du libéralisme, c'est encore Margaret Thatcher qui nous l'a fournie, elle et son copain Reagan, et ils s'y connaissaient en matière de libéralisme:
RépondreSupprimer"Les sociétés n'existent pas, seuls existent les individus"
Les anglais savent aujourd'hui ce que peut causer une idéologie poussée à son absurde.
Mais elle avait raison sur un point: la vie est bien une aventure personnelle et rien d'autre. Mais enfin il arrive que le destin personnel rejoigne celui de groupes humains, finissant par former quelque chose qui s'appellerait...voyons...civilisation par exemple ?
Oh, Fredi, viens, on va former une civilisation moi et toiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
RépondreSupprimerPfffff.....^^^^^
RépondreSupprimerSinon M. Goux vous devriez savoir que les droits accordés aux uns sont des victoires pour tous.
On ne s'en rend pas compte, comme ça, tout de suite, de prime abord. Pourtant ce sont à ces petits signes que l'on mesure le degré d'avancement d'une société.
Vous devriez en parler à votre imam, tiens. Je suis sûr qu'il serait d'accord avec moi.
Mais bien sûr, que ça marque le degré d'avancement d'une société. Au sens où l'on dit qu'un fromage est avancé, pour ne pas dire qu'il pue et risque de tuer ceux qui se hasarderaient à le bouffer.
RépondreSupprimer"La meilleure définition du libéralisme, c'est Margaret Thatcher qui nous l'a fournie, elle et son copain Reagan, et ils s'y connaissaient en matière de libéralisme: "Les sociétés n'existent pas, seuls existent les individus". Les anglais savent aujourd'hui ce que peut causer une idéologie poussée à son absurde." (Fredi Maque)
RépondreSupprimerBel exemple de la façon dont le conformisme socialiste français remplace la connaissance de l'histoire par des mensonges perpétuellement recyclés.
Que les gens finissent par croire, évidemment.
Oui, les Anglais savent ce que peut donner l'idéologie libérale, non pas même poussée à son maximum, mais appliquée de façon prudente et modérée, en tenant le plus grand compte des résistances de la société britannique, comme l'a fait Margaret Thatcher en Angleterre :
- Disparition du chômage de masse et retour au plein emploi.
- Effondrement de l'inflation, énorme auparavant.
- Fort accroissement des revenus.
- Fort accroissement de la productivité.
- Puissance et fierté retrouvée de la Grande-Bretagne dans le monde.
Ces formidables résultats ont été obtenus grâce à une série de mesures que les Français appelleraient "ultra-libérales", et que 360 économistes anglais de l'époque ont dénoncées via une pétition alarmiste publiée dans la presse, prédisant qu'elles conduiraient à la catastrophe.
C'est exactement le contraire qui s'est produit.
J'ai expliqué tout ça dans un fil précédent. J'ai donné les chiffres au dixième de pour cent près.
Mais ça ne fait rien : le "chanteur" Renaud a dit que Margaret Thatcher était une salope (avant d'aller vivre à Londres en y profitant des exonérations fiscales réservées aux étrangers), donc c'est vrai.
La gauche française nous ressort toujours ces mots de Thatcher : "Les sociétés n'existent pas, seuls existent les individus", sans évidemment les replacer dans leur contexte, ce qui aboutit à un mensonge.
Si, selon ce que veulent faire croire les Degauche en citant ces mots, Thatcher n'avait aucun sens de la société, de la nation, du destin de son pays, alors elle n'aurait pas fait la guerre à l'Argentine, elle n'aurait pas risqué la vie des soldats britanniques pour défendre un ilôt désert habité de quelques dizaines d'éleveurs de moutons.
Or elle l'a fait, les Anglais lui en ont été reconnaissants, et cela a donné un formidable coup de fouet patriotique au moral de la nation.
Evidemment, ça n'empêche pas la gauche, cinq minutes plus tard, de vous dire : ah mais Thatcher n'a dû son succès qu'à la guerre des Malouines, salope de Thatcher, militariste, caca la guerre, méchant, pas beau.
L'incohérence à jet continu n'effraie nullement les stato-gauchistes.
Le seul "sens de la société" qu'admettent les Degauche, c'est celui qui conduit au socialisme.
Je rappelle que Thatcher, contrairement à ce que prétend le lobby Degauche, n'a pas du tout mené une politique libérale extrémiste, bien au contraire :
- Elle n'a jamais voulu (et peut-être avait-elle raison) privatiser les chemins de fer. C'est John Major qui l'a fait (à moitié : le réseau ferré est toujours public).
- Elle n'a jamais voulu privatiser le système de santé, le monstrueux NHS, l'un des seuls systèmes de santé quasiment 100 % communistes subsistant encore dans le monde. L'opinion n'y était pas prête. (Une large privatisation du NHS, elle, est certainement indispensable.)
Comme par hasard, c'est sur les dysfonctionnements actuels de ces deux "services publics" que s'appuient les anti-libéraux français pour chier sur Margaret Thatcher.
L'ignorance et la mauvaise foi combinées n'ont pas de limites.
Robert Marchenoir,
RépondreSupprimerLe culte de l'Etat, ce fameux Etat tout puissant dont rêvent les socialistes, ne serait-il pas un héritage déguisé de l'absolutisme royal ?
Bien sûr, Jean-Pierre.
RépondreSupprimerIl n'y a qu'à voir la gourmandise avec laquelle les "républicains" (c'est à dire tous ceux qui sont de gauche, en France, même s'ils votent à droite) vous parlent des "fonctions régaliennes de l'Etat".
Quand c'est "régalien", c'est sacré.
La gauche a tué le roi, et maintenant elle mouille en rêvant de "fonctions régaliennes".
La gauche a massacré les prêtres, et maintenant elle se gargarise de "l'ouverture à l'autre", fait des "baptêmes républicains" et transforme l'abbé Pierre (qui s'est bien laissé faire, soit dit en passant) en icône gauchiste.
La France ne s'est jamais remise de la Révolution. Un libéral français dont le nom m'échappe fait campagne, en ce moment, pour le libéralo-royalisme. Ca a l'air nazebroque sur le papier, là, comme ça, mais en fait il y a beaucoup de bon sens là-dedans.
D'ailleurs le Royaume-Uni, l'une des nations qui a le plus le libéralisme dans ses veines, est aussi celle où l'institution monarchique est la plus vivace et la plus appréciée.
22 ! Marchenoir est revenu !
RépondreSupprimerOui mais pas sur ce billet-ci : ici on reste entre nous, à l'étage noble, pendant que ça s'étripe en cuisine et aux écuries…
RépondreSupprimerMildred :
RépondreSupprimerJe suis partout.
ça ne s'étripe pas, bien au contraire.
RépondreSupprimerCa ne s'étripe plus.
C'est vrai que le socialisme, et ses dérivés m'a tout l'air de "prendre" dans les sociétés au passé autoritaire voire autocratique : La révolution française a émergé dans le pays de Louis XIV, le communisme soviétique a succédé à la Russie des tsars et le communisme chinois a pris la suite de la chine impériale.
RépondreSupprimerC'est un simple constat. Quant à savoir si celui-ci est significatif, je ne suis pas suffisamment apte à en juger.
Je propose d'interdire à Marchenoir, les mots suivants dans ses commentaires - et puis au fond pourquoi seulement à Marchenoir ?
RépondreSupprimerDonc les mots suivants sont interdits dans les commentaires de ce blog, dont le taulier tient à ce que nous restions entre nous, c'est-à-dire entre gens civilisés.
Mots interdits donc :
communisme, soviétisme,socialisme, gauchisme,libéralisme,
ultralibéralisme,absolutisme et productivisme.
La liste n'est pas exhaustive.
Je pense qu'après cela on respirera nettement mieux, sur ce blog.
Vla Mildred qui fait le ménage !
RépondreSupprimerVous avez le double des clés ?
Les clés ? Euh...
RépondreSupprimerPoint n'est besoin de clés pour entreprendre.
Monsieur Goux, je crois savoir que vous êtes un correcteur expérimenté dans le rafistolage de textes journalistiques. Je m'étonne donc que France Culture n'ait pas encore fait appel à vos services :
RépondreSupprimerhttp://www.franceculture.com/emission-radio-libre-emission-speciale-festival-paris-quartier-d-ete-2011-07-16.html
Peut-être pourriez-vous proposer un devis ? (En travaillant pour la station, vous pourriez approcher Finkielkraut qui a en croire R.Camus est très marrant)
Mes sentiments les plus respectables,
Un lecteur
Monsieur Goux, vraiment, vous raillez en parlant -je vous cite- les gens qui se prennent pour Napoléon. Ce SONT des Napoléons, qui doivent être traités comme tels, nonobstant vos railleries de ballons et révérences. Reste à déterminer à quel stade de l'histoire, pour savoir si on leur remet les codes nucléaires et la maîtrise du destin de la France ou si on les envoie sur l'île d'Elbe, sous surveillance britannique, et nanti d'une puissante médication pour soigner leur cancer du foie.
RépondreSupprimerLà, avec ou sans clés je ne peux plus rien faire.
RépondreSupprimerEt le taulier est ailleurs à régler ses comptes avec Evaginette Paule-Pote !
"Je propose d'interdire à Marchenoir, les mots suivants dans ses commentaires - et puis au fond pourquoi seulement à Marchenoir ?"
RépondreSupprimerBien sûr, Mildred. Interdisons les mots, et les réalités diparaîtront d'elles-mêmes. Ca tombe sous le sens.
Vous vous réveillez avec un peu de retard, cela dit. Ca fait longtemps que votre proposition est en vigueur.
A votre avis, relève-t-elle plutôt du libéralisme, ou plutôt du communisme ?