mercredi 8 mai 2013

Le jour où il neigera des Belges…


Dans l'une des nombreuses lettres quotidiennes, celle du 27 novembre 1939, que Sartre écrivit à Simone de Beauvoir durant toute la “drôle de guerre”, alors qu'il était mobilisé en Alsace et elle demeurée à Paris, j'ai bloqué les roues sur cette phrase :

Donc, hier, il pleuvait des Suisses, pas de sondage.

Il m'a fallu plusieurs secondes pour réaliser que ce mot, “Suisses”, devait être compris en son sens catholique et romain ; et que, donc, ce jour-là, il était tombé des hallebardes. Je me suis tout de suite senti mieux.

16 commentaires:

  1. Vous pouvez nous excuser de ne pas laisser de commentaire subtil et intelligent les 8 mai ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ba dé broblème, mein Herr !

      (Après tout, je vous en excuse déjà tous les autres jours de l'année…)

      Supprimer
    2. Oui. Mais les autres jours, je d' fais des efforts...

      Supprimer
  2. Pourquoi dit-on couramment : "Fume, c'est du Belge !" ?
    Si les Belges c'est de la neige, ça se fume ou ça se sniffe ?
    Je suis complètement paumée, moi !

    RépondreSupprimer
  3. Robert Marchenoir8 mai 2013 à 22:15

    En ce temps-là, les bistrots étaient mal chauffés, mais le café était servi dans de l'argenterie.

    RépondreSupprimer
  4. je peux risquer une hypothèse

    l'expression vient du Nord où l'on allait s'approvisionner en tabac outre_Quiévrain car c'était nettement moins cher
    on pouvait donc proposer une clope aux potes en les incitant à accepter en leur disant que'ils ne ruineraient pas leur donateur

    on pourrait dire aujourd'hui fume c'est de l'andorran ou de l'espagnol

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ou encore "fume, c'est de l'électronique !"

      Supprimer
  5. Pas vilaine, la Simone. Dommage qu'elle n'ait écrit que des bêtises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas d'accord, ses différents mémoires sont fort intéressants (La Force des choses, notamment).

      Supprimer
    2. Ah oui, bien sûr. Je pensais à son féminisme à deux balles, il est vrai encore dépassé par le gender aujourd'hui. Mais sinon, pas vilaine, hein ?

      Supprimer
    3. Tant pis pour les bêtises qu'elle a écrites. Ce sont celles qu'elle a faites qui ont été graves.
      Surtout pour elle.
      Quelle idée d'avoir sacrifié sa vie à Sartre qui, peut-être, n'en demandait pas tant.
      Et dire qu'ils n'étaient même pas de même sexe.

      Supprimer
    4. Marco : pas spécialement "mon genre", mais vilaine, en effet. En revanche, elle a vieilli très vite.

      Mildred : Où êtes-vous allé chercher qu'elle avait "sacrifié" quoi que ce soit à Sartre ?

      Et pour ce qui était des amours du même sexe, elle semble ne s'être privée de rien…

      Supprimer
    5. Cette idée de "sacrifice" est en effet très étrange ! Beauvoir n'a au contraire rien sacrifié du tout, ni sur le plan de l'écriture (et il faut n'avoir rien lu d'elle, comme cela semble être le cas de notre Marco Polo national, pour affirmer qu'elle n'a écrit "que des bêtises"...) ni sur celui de la vie privée : voir par exemple les "Lettres à Nelson Algren".

      Supprimer
  6. On ne dit plus "Il tombe des hallebardes".
    On dit "Il tombe des comptes secrets"

    Duga

    RépondreSupprimer

La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.