Troisième volet d'une série de quatre – pas loin de la sortie, donc. J'avais tout bétonné, comme un gamin idiot : « Si j'écris aujourd'hui mes 8000 signes sur Proust & Céleste, on prend l'apéritif ce soir. Sinon, non. » Voilà ce que j'ai dit ce matin à l'Irremplaçable, avant de partir faire le guignol à Levallois-Plage.
Ce soir, je suis... comment dire ? Frustré ? Non. Furieux ? Un peu. Découragé ? Pas tout à fait. Un peu des trois ? Sans doute. Bourré ? L'occasion était belle.
J'ai écrit 13 000 signes, sur les 8000 qu'on me réclamait, me demandant comment j'allais faire pour raconter quelque chose d'intéressant en moins de 30 000 signes. En peinant comme un jeune con qui pond son premier article (tête qui enfle, chaleur à tous les étages, certitude d'être nul, incapable de faire quoi que ce soit de propre). Et, chaque phrase poussant l'autre, la certitude de produire de la merde en barre, de passer à côté de ce qu'il fallait dire, d'être celui qui n'aurait pas dû écrire cela – imposture totale.
Je n'ai rien relu, on verra demain. Ne venez pas me dire que personne d'autre que moi n'aurait pu mettre debout ce petit mausolée : je le sais bien. Mais la gueule du mausolée, franchement... Ce soir, j'ai honte de ce qui est sorti de mes doigts et de ma tête. Je n'ai pas hâte du tout d'être à demain pour relire ce salmigondis dont j'espérais être content. Je me voyais même aller demander à mon patron l'autorisation de reproduire, après publication, ce texte ici même, sur ce blog : on voit bien à quel point l'auteur se rengorge...
Dieu du ciel, jamais ! Que Marcel et Céleste (Albaret, évidemment, pas l'autre grosse conne) me pardonnent : non seulement j'ai tout raté l'affaire, mais en plus ce sera publié. Et ce sera bien fait pour ta gueule, auteur : c'est toi qui as écrit ça ; c'est toi qui pensais pouvoir produire quelque chose... un texte lisible... Enfin, bon.
Ce soir, je suis... comment dire ? Frustré ? Non. Furieux ? Un peu. Découragé ? Pas tout à fait. Un peu des trois ? Sans doute. Bourré ? L'occasion était belle.
J'ai écrit 13 000 signes, sur les 8000 qu'on me réclamait, me demandant comment j'allais faire pour raconter quelque chose d'intéressant en moins de 30 000 signes. En peinant comme un jeune con qui pond son premier article (tête qui enfle, chaleur à tous les étages, certitude d'être nul, incapable de faire quoi que ce soit de propre). Et, chaque phrase poussant l'autre, la certitude de produire de la merde en barre, de passer à côté de ce qu'il fallait dire, d'être celui qui n'aurait pas dû écrire cela – imposture totale.
Je n'ai rien relu, on verra demain. Ne venez pas me dire que personne d'autre que moi n'aurait pu mettre debout ce petit mausolée : je le sais bien. Mais la gueule du mausolée, franchement... Ce soir, j'ai honte de ce qui est sorti de mes doigts et de ma tête. Je n'ai pas hâte du tout d'être à demain pour relire ce salmigondis dont j'espérais être content. Je me voyais même aller demander à mon patron l'autorisation de reproduire, après publication, ce texte ici même, sur ce blog : on voit bien à quel point l'auteur se rengorge...
Dieu du ciel, jamais ! Que Marcel et Céleste (Albaret, évidemment, pas l'autre grosse conne) me pardonnent : non seulement j'ai tout raté l'affaire, mais en plus ce sera publié. Et ce sera bien fait pour ta gueule, auteur : c'est toi qui as écrit ça ; c'est toi qui pensais pouvoir produire quelque chose... un texte lisible... Enfin, bon.
Prems ?
RépondreSupprimerBon ce n'est pas le tout mais ce supposé "salmigondis",on va pouvoir s'en régaler ? Ou ? quand ? comment ?
m'ont crucifieR ?
RépondreSupprimerCorto, notre hôte travaille (aussi) sur Léautaud : il a donc mangé du Omar.
RépondreSupprimerOù ?
RépondreSupprimer« m'ont crucifieR ? »
RépondreSupprimerIl en rate pas une, lui.
Georges arrive à magnificier la connerie au point où je me demande si je néologise pas un peu trop.
RépondreSupprimerAh ! Corto aussi mais lui je l'aime bien, Carine, désolé.
RépondreSupprimerTout ça dit pas : où?
RépondreSupprimerDans la mesure où je travaille à France Dimanche, devinez où cet article va paraître...
RépondreSupprimerCela dit, à fin de mortification personnelle, je me demande si je ne vais pas mettre ici la version produite hier. Pour montrer à quel point on peut parfois n'être pas (ou très mal) inspiré...
Corto : voir le commentaire de Christophe Bohren, pour "Omar m'a tuer"...
Je sens une certaine lassitude chez vous Mr Goux.
RépondreSupprimerMe trompe-je?
Mettez nous juste une onomatopée et une jolie photo; vous verrez: ça marche aussi!
Connaissez-vous, cher Didier, cette vieille émission télévisée du temps de l'ORTF sur Proust dans laquelle interviennent notamment Morand et Céleste ? Un régal : http://www.youtube.com/watch?v=o9NTDTnKcFY
RépondreSupprimeret suivantes.
Payer les autres pour ne pas travailler, quelle merveille !
RépondreSupprimerQuand je serai riche, je paierai tous les Nicolas du Net pour qu'ils se taisent.
RépondreSupprimerDidier !
RépondreSupprimer"Céleste (Albaret, évidemment, pas l'autre grosse conne)"
Pas le physique nous susurre Suzanne de sa voix suave... :)
Enfin j'espère !
Cher Marcel Meyer : oh oui, je la connais ! À une époque, je l'avais même en cassette et je l'imposais pratiquement à tous les malheureux qui passaient par la maison...
RépondreSupprimerB;mode : le qualificatif se rapportait davantage à la connerie qu'à la personne qui en est affligée...
RépondreSupprimerMarcel Meyer: merci beaucoup pour le lien.
RépondreSupprimerGeorges: vous devriez vous distraire au lieu de vous enfermer sur le Net, qui n'est pas bon pour votre sensibilité d'artiste. Ou alors, composez un p'tit document sonore, un p'tit tableau, écrivez un roman, prenez quelques photos, débranchez vous un peu, quoi !
B.mode: je ne vois pas où "grosse conne" est une insulte sur le physique. (grand pendard, va !)
RépondreSupprimerDidier, Suzanne ! Même chose quand on fait référence à notre bon président. L'appellation d'origine incontrôlée "nain" se réfère à son extrême étroitesse d'esprit, pas à sa petite taille avec laquelle LUI nourrit par ailleurs un fort complexe, le pauvre...
RépondreSupprimerA pendard, pendard et demi, Suzanne ! :=)
Toujours aussi bête, la Suzon.
RépondreSupprimer@DG (j'espère que je dérange pas en parlant au taulier?) : j'avais bien compris mais c'est pour ceux qui suivent d'un œil...
RépondreSupprimerGeargies : non, non, ça ne dérange pas. (En tout cas, moi.) Mais parlons à voix basse pour ne déranger personne...
RépondreSupprimer@Nicolas:
RépondreSupprimer"Ah ! Corto aussi mais lui je l'aime bien, Carine, désolé."
Vous êtes tout excusé.
Moi aussi, j'aime bien Corto, peut-être pas pour les mêmes raisons que vous, mais il n'empêche. Et cela même s'il fait toujours dévier ce que je lui dis vers autre chose que ce que je dis ^^.
Ca ne m'empêche pas d'apprécier Georges, pas pour les raisons qui vont font le détester. Enfin si, certaines.Mais chacun ses raisons.
Moi quand je déteste quelqu'un, j'espère qu'il le sent, mais je ne le lui crache pas à la figure, comme vous le faites, Georges et vous.
L'inverse est vrai aussi,d'ailleurs. C'est une séquelle de mon époque bisounours, ça va passer.
Carine,
RépondreSupprimerVous racontez n'importe quoi (comme d'habitude). Je ne déteste pas Georges, je m'en fous. Ca fait une sacré nuance.
@Nicolas:
RépondreSupprimervous avez raison, j'ai dit n'importe quoi, comme d'habitude.
Vous, je ne vous aime pas!
Carine,
RépondreSupprimerComment pourrait-on aimer ou pas quelqu'un qui n'est qu'un personnage de blog ? Si je n'avais pas reçu un commentaire lorsque vous avez publier votre commentaire, je ne saurais même plus qu'il y a une Carine qui fréquente le blog de Didier.
@Nicolas
RépondreSupprimerLà encore vous avez raison. Vous n'êtes personne non plus pour moi.
Je n'existe pas pour vous, ni pour personne ici, d'accord. J'avais cru remarquer. Votre avis à vous Nicolas, m'importe peu.
Alors ne citez pas mon pseudonyme dans vos commentaires! je parle de votre "désolé, Carine" qui n'avait pas lieu d'être. Vous parlez à quelqu'un dont vous niez l'existence? Vous êtes étrange comme garçon.
Carine,
RépondreSupprimerJe ne suis pas obsédé par les blogs contrairement à beaucoup. J'étais occupé à mon boulot, j'ai reçu un mail de blogueur qui me dit qu'une Carine me cause. Je réponds.
Après, je retourne à mon travail. Ensuite, là, mes collègues vont venir me chercher pour aller manger.
Je vais totalement vous oublier, ainsi que Georges et les autres (sauf peut-être Didier, mais on est potes dans la vraie vie) jusqu'au prochain commentaire qui m'arrivera par mail.
"Je ne suis pas obsédé par les blogs contrairement à beaucoup."
RépondreSupprimerMieux vaut lire ça que d'être cul-de-jatte...
Sourd et cul-de-jatte, je me poile pourtant autant que vous.
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