La mort c'est le véritable socialisme. En cendres ou dans la terre. J'ai, comme Houellebecq, une préférence pour la terre.
De fait, il se rendait compte en y pensant qu'il désapprouvait totalement la tendance modeste, moderne, consistant à se faire incinérer et à disperser ses cendres en pleine nature, comme pour mieux montrer qu'on retournait en son sein, qu'on se mêlait à nouveau aux éléments.
Ca me va. Quant à trainer en permanence et en tous lieux une urne funéraire n'en parlons pas...
Tiens en voila un curieux billet ! Ce qu'il y a de dommage souvent dans les blogs c'est qu'on aimerait bien connaître ce qui motive tel ou tel billet, non ? Avec Didier Goux, on n'a pas cette interrogation :)
Fredi Maque : oui, j'avais noté ce passage, moi aussi.
Suzanne : je serais pour le cumul : le linceul ET le cercueil – le linceul remplaçant le ridicule costard-cravate dont on se croit tenu d'affubler les morts, et le cercueil pour la dernière parade.
Corto : la lecture de La Grande Intrigue, "pentalogie" de François Taillandier.
sur la plus petite et moderne urne funéraire qu'il m'ait été donné de voir (j'ai pas testé non plus), au Japon, un 'ci-git PRR' n'aura pas pu être gravé. Un RIP non plus. Elle tenait facilement dans un poche revolver. Logique.
m'en fous, moi, j'ai ma concession (une place pour un cadavre complet, pas une urne seulement ! nananère !) déjà réservée au Père Lachaise... en face de Gericault, et pas loin de Bashung (mais quand même un peu retirée du passage). Ma chance ? ma soeur a dégagé le chemin.
Ca tombe à pic, mon copain d'enfance est mort jeudi dernier. Sans éclat de rire de sa part, à ma connaissance. Ni de la mienne. Je ne vous dirai pas s'il sera enterré ou autre, c'est trop intime.
solko a dit... Cette idée de morts portables est pleine d'esprit et lourde de sens.
Oui. C'est vrai. Une idée qui sous-entend que même les morts deviennent à leur façon des citoyens du monde. L'enracinement jusque dans la tombe!! Quelle idée dépassée. Si je peux deviner votre pensée.
Je ne vous dirai pas s'il sera enterré ou autre, c'est trop intime. Je trouve aussi. Mais demain évitez les talons aiguille: les allées de cimetières ne pardonnent pas.
Du reste, lorsqu'un être qu'on aime meurt et qu'il en est réduit à "ça", c'est à dire quelques cendres dans un boite à la con, ça alourdit considérablement le deuil, ou ça vous le rend encore plus pénible. Quelques instants d'avant, votre père, votre mari, votre mère était un corps, avec sa chair, son ossature, ses nerfs, et on vous le présente alors, réduit là dedans ; c'est proprement abominable !
Mourir, c'est aussi en laisser d'autres, c'est permettre aux autres de se fabriquer avec vous une forme de présence persistante. La crémation, c'est la confiscation de ce droit, c'est finalement une forme d'égoïsme.
On peut avoir des tas de bonnes raisons de se faire incinérer... pour ma grand-mère, c'était parce qu'il n'y avait plus trop de place dans le caveau familial, et que son attentionnée belle-mère lui avait déclaré, à ce qu'on m'a raconté, qu'il n'y avait pas de place pour elle. Ma grand-mère qui souhaitait être placée à côté de son mari a donc demandé à être incinérée pour qu'on place son urne dans un coin du caveau.
Il se trouve que son mari (mon grand-père donc) est mort après elle et qu'il s'est aussi fait incinérer pour la suivre dans son choix.
Après, certains évoquent la peur d'être enterré vivant, d'autres y sont tout bonnement contraints pour des raisons financières : une crémation et une place au colombarium, ça coûte beaucoup moins cher.
Mais pour le coup, je ne trouve pas franchement "fun" le léger mépris que l'on ressent lorsqu'on se présente au cimetière et qu'on vous colle l'urne entre les mains, celle qui a contenu votre mère en vous disant de l'apporter au colombarium vous même, genre "pauvre minable, t'avais qu'à payer un enterrement première classe".
Mon oncle, qui était un type bien, est mort d'un cancer, comme toute sa fratrie dont il était le premier. Il a demandé à être incinéré, "pour ne pas salir la terre avec cette saloperie". Malheureusement pour moi, aujourd'hui, je ne peux pas aller sur sa tombe, célébrer sa mémoire de type bien, parce que je ne sais pas où sont ses cendres... par paresse, peut-être. Mais je n'aurais pas pu avoir la même excuse s'il avait été enterré et ça m'aurait bien arrangé.
Votre ajout est très juste. Cela me fait penser à la tombe de mon grand-père qui est là depuis près de 50 ans dans une des allées du cimetière de Champigny-sur-Marne.
Nous sommes tous nés là où il est mort. C'est pourquoi aussi j'aime cette ville, pourquoi j'aime cette connerie de Pont de Joinville, les guinguettes et la Marne.
Parfois lorsque je passe en voiture à proximité, ce qui m'arrive au moins une fois toutes les deux semaines, je me dis qu'il faut que je m'arrête. La tombe est propre comme aucune autre et ma grand-mère l'astique depuis plus de50 ans maintenant.
Oui, j'ai parfois envie de m'arrêter et d'y emmener ma plus grande fille, pour lui raconter. Parce qu'il me semble qu'elle est en âge de comprendre. Sous cette tombe, il n'y a pas juste un corps, des os, de la chair pourrie, il y a une Histoire, la sienne aussi.
Quelques allées plus loin, il y a la tombe de mon arrière grand-père Gino. Un homme que j'ai connu, un homme pour lequel j'ai une tendresse absolue, un respect qui va jusque là piété.
Une tombe est une histoire, quelque chose à transmettre, à visiter. Que faire avec une urne ? Ne serais-je pas un peu différent si je n'avais vu ma grand-mère astiquer cette tombe chaque Toussaint (et pourtant, je me faisais chier, dans le froid, à la regarder changer les bacs de fleurs et autres joyeusetés) ? J'ai la faiblesse de croire que je le serais, j'ai la faiblesse de croire que je n'envisagerais pas du tout l'histoire familiale de la même façon.
Sans cette tombe, je ne pourrais pas honorer le souvenir d'un homme que je n'ai même pas connu, je ne vivrais pas aujourd'hui avec son mystère.
"Mais non, personne ne regrettera Georges après sa mort, à part quelques abrutis." Comment peut-on dire des conneries/méchancetés pareilles? Si c'est de l'humour au 6ème degré, auquel je me refuse l'accès, il y a des limites. Moi je dis ça, je dis rien.
Si vous regardez les commentaires, ci-dessus, voyez celui de Georges à 20h55 où il nous traite tous d'abrutis, ce qui n'est pas aimable. On dirait le taulier de ce blog quand il était saoul, à la grande époque.
Ce type se croyant plus intelligent que la totalité des mortels se permet d'insulter les passants. Le jour de son décès, que je ne vais pas jusqu'à souhaiter proche, je n'aurai strictement aucun regret et je ne suis pas faux cul au point de prétendre le contraire.
Je suppose d'ailleurs qu'il me le rend bien : ne soyons pas cons, dans les blogs, au point de confondre le personnage virtuel et le vrai individu que je ne connais pas et dont je me fous comme de la première fois où j'ai bu une bière sans respirer.
Un billet d'une ligne et demie et, en retour des dizaines de commentaires, dont certains aussi justes que beaux et que longs : chuis trop fort, comme garçon...
La dispersion des cendres n'est pas régie par le Code général des collectivités territoriales. Une circulaire (12/12/1997) prévoit la faculté de prélever une taxe pour la dispersion des cendres. Il y a interdiction de disperser les cendres ailleurs que dans un lieu spécialement affecté à cet effet (article R. 2213-39 du CGCT).
Deuxièmement, il s'agit moins de savoir ce que devient la dépouille d'un mort que de savoir ce que l'on laisse aux autres. Vous raisonnez à l'envers, comme beaucoup de monde sur la question.
Les enterrements, les cérémonies funéraires, les tombes ne sont pas pour les morts, ils sont justement pour les vivants.
Si vous alliez vous balader au cimetière du Montparnasse, vous comprendriez cela très vite.
Georges, votre "bande d'abrutis" s'adressant manifestement à moi, je vous demande réparation pour l'offense que vous m'avez faîte. Je vous donne donc rendez-vous demain, dans le petit champs situé à proximité de votre domicile. Je vous laisse le choix des armes. Ayez l'obligeance de me faire connaître le nom de vos témoins. Serviteur
Dans le petit champ, malheureux ! Dans le petit champ !
(Méfiez-vous qu'on ne vous ressorte, après ça, le mot fameux de Léon-Paul Fargue : « Monsieur, je suis l'offensé, j'ai le choix des armes, je choisis l'orthographe. Donc, vous êtes mort ».)
On peut accéder à Twitter avec ça ?
RépondreSupprimerGrâce à Nicolas, en tout cas, on peut en permanence accéder à la connerie.
RépondreSupprimerAh ! Voila le surdoué.
RépondreSupprimerLa mort c'est le véritable socialisme.
RépondreSupprimerEn cendres ou dans la terre.
J'ai, comme Houellebecq, une préférence pour la terre.
De fait, il se rendait compte en y pensant qu'il désapprouvait totalement la tendance modeste, moderne, consistant à se faire incinérer et à disperser ses cendres en pleine nature, comme pour mieux montrer qu'on retournait en son sein, qu'on se mêlait à nouveau aux éléments.
Ca me va.
Quant à trainer en permanence et en tous lieux une urne funéraire n'en parlons pas...
Et puis si les cendres nourissent bien les végétaux (potasse), la décomposition régale le règne animal.
RépondreSupprimerIl en faut pour tout le monde.
Les musulmans se font enterrer dans un simple linceul... C'est mieux que toutes ces boites.
RépondreSupprimerTiens en voila un curieux billet ! Ce qu'il y a de dommage souvent dans les blogs c'est qu'on aimerait bien connaître ce qui motive tel ou tel billet, non ?
RépondreSupprimerAvec Didier Goux, on n'a pas cette interrogation :)
Fredi Maque : oui, j'avais noté ce passage, moi aussi.
RépondreSupprimerSuzanne : je serais pour le cumul : le linceul ET le cercueil – le linceul remplaçant le ridicule costard-cravate dont on se croit tenu d'affubler les morts, et le cercueil pour la dernière parade.
Corto : la lecture de La Grande Intrigue, "pentalogie" de François Taillandier.
Bien vu! Pour moi aussi ce sera sans cravate et sans urne...
RépondreSupprimersur la plus petite et moderne urne funéraire qu'il m'ait été donné de voir (j'ai pas testé non plus), au Japon, un 'ci-git PRR' n'aura pas pu être gravé. Un RIP non plus. Elle tenait facilement dans un poche revolver. Logique.
RépondreSupprimerm'en fous, moi, j'ai ma concession (une place pour un cadavre complet, pas une urne seulement ! nananère !) déjà réservée au Père Lachaise... en face de Gericault, et pas loin de Bashung (mais quand même un peu retirée du passage). Ma chance ? ma soeur a dégagé le chemin.
RépondreSupprimerPluton : Mais avec une bouteille ou deux, "pour la route", comme disait Errol Flynn.
RépondreSupprimerPrr : je verrais plutôt l'objet dans la poche de devant. Pour faire croire que je suis sévèrement urné...
Lucia : au Père-Lachaise ? Mazette, vous ne vous refusez rien !
Terre ou urne ? C'est une préoccupation de vivant.
RépondreSupprimer« Terre ou urne ? C'est une préoccupation de vivant. »
RépondreSupprimerEt alors, bande d'abrutis, vous n'êtes pas assez vivants pour savoir que votre mort est votre plus grand problème sur cette terre ?
Ca tombe à pic, mon copain d'enfance est mort jeudi dernier.
RépondreSupprimerSans éclat de rire de sa part, à ma connaissance. Ni de la mienne.
Je ne vous dirai pas s'il sera enterré ou autre, c'est trop intime.
Ca se passera demain.
RépondreSupprimerCarine a dit...
RépondreSupprimerCa tombe à pic, mon copain d'enfance est mort jeudi dernier.
C'est triste de mourir si jeune.
Cette idée de morts portables est pleine d'esprit et lourde de sens.
RépondreSupprimerBravo.
solko a dit...
RépondreSupprimerCette idée de morts portables est pleine d'esprit et lourde de sens.
Oui.
C'est vrai.
Une idée qui sous-entend que même les morts deviennent à leur façon des citoyens du monde.
L'enracinement jusque dans la tombe!! Quelle idée dépassée.
Si je peux deviner votre pensée.
Je ne vous dirai pas s'il sera enterré ou autre, c'est trop intime.
RépondreSupprimerJe trouve aussi.
Mais demain évitez les talons aiguille: les allées de cimetières ne pardonnent pas.
Regrets éternels
RépondreSupprimerpost from my iPhone.
Le coucou a dit...
RépondreSupprimerRegrets éternels
post from my iPhone.
Les miens vont au blog de Georges.
Mais comme celui-ci semble réssusciter régulièrement je reste optimiste!
Alleluia!
Fredi,
RépondreSupprimerMais non, personne ne regrettera Georges après sa mort, à part quelques abrutis.
Nicolas a dit...
RépondreSupprimerFredi,
Mais non, personne ne regrettera Georges après sa mort, à part quelques abrutis.
Je ne sais pas.
La disparition de son blog résonne étrangement avec le titre du billet de Monsieur Goux.
Du reste, lorsqu'un être qu'on aime meurt et qu'il en est réduit à "ça", c'est à dire quelques cendres dans un boite à la con, ça alourdit considérablement le deuil, ou ça vous le rend encore plus pénible. Quelques instants d'avant, votre père, votre mari, votre mère était un corps, avec sa chair, son ossature, ses nerfs, et on vous le présente alors, réduit là dedans ; c'est proprement abominable !
RépondreSupprimerMourir, c'est aussi en laisser d'autres, c'est permettre aux autres de se fabriquer avec vous une forme de présence persistante. La crémation, c'est la confiscation de ce droit, c'est finalement une forme d'égoïsme.
On peut avoir des tas de bonnes raisons de se faire incinérer... pour ma grand-mère, c'était parce qu'il n'y avait plus trop de place dans le caveau familial, et que son attentionnée belle-mère lui avait déclaré, à ce qu'on m'a raconté, qu'il n'y avait pas de place pour elle.
RépondreSupprimerMa grand-mère qui souhaitait être placée à côté de son mari a donc demandé à être incinérée pour qu'on place son urne dans un coin du caveau.
Il se trouve que son mari (mon grand-père donc) est mort après elle et qu'il s'est aussi fait incinérer pour la suivre dans son choix.
Après, certains évoquent la peur d'être enterré vivant, d'autres y sont tout bonnement contraints pour des raisons financières : une crémation et une place au colombarium, ça coûte beaucoup moins cher.
Mais pour le coup, je ne trouve pas franchement "fun" le léger mépris que l'on ressent lorsqu'on se présente au cimetière et qu'on vous colle l'urne entre les mains, celle qui a contenu votre mère en vous disant de l'apporter au colombarium vous même, genre "pauvre minable, t'avais qu'à payer un enterrement première classe".
A Dorham:
RépondreSupprimer... rien à redire!
Mon oncle, qui était un type bien, est mort d'un cancer, comme toute sa fratrie dont il était le premier. Il a demandé à être incinéré, "pour ne pas salir la terre avec cette saloperie".
Malheureusement pour moi, aujourd'hui, je ne peux pas aller sur sa tombe, célébrer sa mémoire de type bien, parce que je ne sais pas où sont ses cendres... par paresse, peut-être. Mais je n'aurais pas pu avoir la même excuse s'il avait été enterré et ça m'aurait bien arrangé.
Laurent l'Anonyme
Laurent,
RépondreSupprimerVotre ajout est très juste. Cela me fait penser à la tombe de mon grand-père qui est là depuis près de 50 ans dans une des allées du cimetière de Champigny-sur-Marne.
Nous sommes tous nés là où il est mort. C'est pourquoi aussi j'aime cette ville, pourquoi j'aime cette connerie de Pont de Joinville, les guinguettes et la Marne.
Parfois lorsque je passe en voiture à proximité, ce qui m'arrive au moins une fois toutes les deux semaines, je me dis qu'il faut que je m'arrête. La tombe est propre comme aucune autre et ma grand-mère l'astique depuis plus de50 ans maintenant.
Oui, j'ai parfois envie de m'arrêter et d'y emmener ma plus grande fille, pour lui raconter. Parce qu'il me semble qu'elle est en âge de comprendre. Sous cette tombe, il n'y a pas juste un corps, des os, de la chair pourrie, il y a une Histoire, la sienne aussi.
Quelques allées plus loin, il y a la tombe de mon arrière grand-père Gino. Un homme que j'ai connu, un homme pour lequel j'ai une tendresse absolue, un respect qui va jusque là piété.
Une tombe est une histoire, quelque chose à transmettre, à visiter. Que faire avec une urne ? Ne serais-je pas un peu différent si je n'avais vu ma grand-mère astiquer cette tombe chaque Toussaint (et pourtant, je me faisais chier, dans le froid, à la regarder changer les bacs de fleurs et autres joyeusetés) ? J'ai la faiblesse de croire que je le serais, j'ai la faiblesse de croire que je n'envisagerais pas du tout l'histoire familiale de la même façon.
Sans cette tombe, je ne pourrais pas honorer le souvenir d'un homme que je n'ai même pas connu, je ne vivrais pas aujourd'hui avec son mystère.
"Mais non, personne ne regrettera Georges après sa mort, à part quelques abrutis."
RépondreSupprimerComment peut-on dire des conneries/méchancetés pareilles?
Si c'est de l'humour au 6ème degré, auquel je me refuse l'accès, il y a des limites.
Moi je dis ça, je dis rien.
Carine,
RépondreSupprimerSi vous regardez les commentaires, ci-dessus, voyez celui de Georges à 20h55 où il nous traite tous d'abrutis, ce qui n'est pas aimable. On dirait le taulier de ce blog quand il était saoul, à la grande époque.
Ce type se croyant plus intelligent que la totalité des mortels se permet d'insulter les passants. Le jour de son décès, que je ne vais pas jusqu'à souhaiter proche, je n'aurai strictement aucun regret et je ne suis pas faux cul au point de prétendre le contraire.
Je suppose d'ailleurs qu'il me le rend bien : ne soyons pas cons, dans les blogs, au point de confondre le personnage virtuel et le vrai individu que je ne connais pas et dont je me fous comme de la première fois où j'ai bu une bière sans respirer.
Un billet d'une ligne et demie et, en retour des dizaines de commentaires, dont certains aussi justes que beaux et que longs : chuis trop fort, comme garçon...
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerIl faut dire que vous avez l'élite des commentateurs.
Nicolas: internet abrutit, et nous sommes tous des abrutis, Georges aussi.
RépondreSupprimerSuzanne : oui.
RépondreSupprimerNicolas
RépondreSupprimer"Le jour de son décès, que je ne vais pas jusqu'à souhaiter proche..."
Ah quand même!
La dispersion des cendres n'est pas régie par le Code général des collectivités territoriales.
RépondreSupprimerUne circulaire (12/12/1997) prévoit la faculté de prélever une taxe pour la dispersion des cendres.
Il y a interdiction de disperser les cendres ailleurs que dans un lieu spécialement affecté à cet effet (article R. 2213-39 du CGCT).
plus cynique qu'un règlement, tu meurs
euh, le blogue de Georges n'a pas disparu? ou alors, il ne marche que pour moi??
RépondreSupprimerEst-ce bien raisonnable de se préoccuper du sort de notre propre cadavre ? Après tout, il n'y aura plus personne dans ces chairs mortes.
RépondreSupprimerGeargies a dit...
RépondreSupprimereuh, le blogue de Georges n'a pas disparu? ou alors, il ne marche que pour moi??
Il est reviendu...
Mifa,
RépondreSupprimerPremièrement, vous n'en savez rien.
Deuxièmement, il s'agit moins de savoir ce que devient la dépouille d'un mort que de savoir ce que l'on laisse aux autres. Vous raisonnez à l'envers, comme beaucoup de monde sur la question.
Les enterrements, les cérémonies funéraires, les tombes ne sont pas pour les morts, ils sont justement pour les vivants.
Si vous alliez vous balader au cimetière du Montparnasse, vous comprendriez cela très vite.
Argument ultime et que j'espère définitif : si la crémation venait à se généraliser, il ferait comment, Romero, pour ses films de zombis ?
RépondreSupprimerIl filmerait des cheminées Didier...
RépondreSupprimerPoêle revival 3 ; ça va crâmer !
Sans parler du Poêle occulte, à faire dresser les cheveux sur la tête.
RépondreSupprimerGeorges, votre "bande d'abrutis" s'adressant manifestement à moi, je vous demande réparation pour l'offense que vous m'avez faîte. Je vous donne donc rendez-vous demain, dans le petit champs situé à proximité de votre domicile. Je vous laisse le choix des armes. Ayez l'obligeance de me faire connaître le nom de vos témoins. Serviteur
RépondreSupprimerFarr,
RépondreSupprimerDans le petit champ, malheureux ! Dans le petit champ !
(Méfiez-vous qu'on ne vous ressorte, après ça, le mot fameux de Léon-Paul Fargue : « Monsieur, je suis l'offensé, j'ai le choix des armes, je choisis l'orthographe. Donc, vous êtes mort ».)
Champ, évidemment ! Et c'est ce qui s'appelle se tirer une balle dans le pied. Ma foi, l'orthographe a eu raison de moi. Pan ! Je suis mort donc.
RépondreSupprimerMais non, voyons, ce n'était qu'une légère éraflure, et il ne tient qu'à vous d'arrêter ou non au premier sang.
RépondreSupprimerCela étant, je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. C'était juste, vous l'aurez compris, pour le plaisir de ressortir ma petite citation.