vendredi 25 janvier 2013

Georges contre Ygor Yanka : qu'est-ce qu'on s'amuse !

Rien à voir avec le sujet du billet. Mais enfin, quel plaisir de montrer de vrais hommes, dans de vrais uniformes !

Ça m'a fait un bien fou, cette cure de cinq jours, durant laquelle j'ai cédé la place, sur ce blog, à un écrivain, un des plus grands que le siècle précédent – le mien – ait engendrés. Et sans commentaires ! L'idée que chacun pouvait lire, faire silence en soi, relire éventuellement, n'avoir envie de rien dire… Quel bonheur !

Pendant ce temps, la blogosphère continuait de s'agiter ; pour rien mais en essayant de montrer que la blogosphère s'agite pour rien. Cela, c'est la grande spécialité de Georges, on le sait. Il y va une fois de plus, aujourd'hui, comme il y va presque tous les jours – disons une fois par semaine. D'abord, on peine à comprendre comment Georges peut consacrer une telle énergie à des gens qu'il semble mépriser autant. Et puis, on s'aperçoit qu'on fait la même chose, depuis qu'on a plongé dans ce cloaque : pourquoi Didier Goux a-t-il, malgré son intelligence évidente, passé autant de temps à lire les misérables billets de cette pauvre Céleste ? Comment a-t-il, ce même Didier Goux, déchu au point d'en arriver à Rosaelle ? Nul ne sait. Si ça ne tenait qu'à moi, je vous dirais que, de sa part, s'intéresser à de semblables zombies, est sans doute la preuve qu'il ne mérite pas qu'on se soucie de ce qu'il peut dire – franchement.

Revenons à Georges. Il s'est trouvé un nouveau con : Ygor Yanka. Il en fait un billet. Billet assez bien “troussé”, chacun pourra le voir. Mais qu'est-ce qu'un billet “bien troussé” prouve ? Qu'on n'est rien de plus qu'un trousseur de billets, soit un petit bonhomme qui tient un blog – rien de plus, rien de moins, mais qu'y aurait-il de moins que cela, si l'on en croit Georges ?

Donc, Georges rentre dans le lard de Yanka. Il n'est pas le premier à faire ça, n'est-ce pas ? Sauf que, lui, il le fait bien, intelligemment, avec humour et langage. Du coup, je me retrouve d'accord (mais ça ne veut rien dire : d'accord…) avec ces deux têtes de pioches. Ce qui fait, par exemple, une énorme différence entre Georges et XP (du blog collectif et apparemment en état de mort clinique I lyke your style), celui-ci ayant attaqué Yanka à une époque où précisément il ne fallait pas l'attaquer et l'ayant fait d'une manière répugnante. Mais, bon, on se fout d'XP, on parle d'autre chose.

Lisant le billet de Georges, je me suis dit que je devais transmettre cette déjection drôle à Yanka. Mais il l'a vue déjà, forcément : contrairement à ce que pense Georges, tout le monde le lit dès qu'il publie – il est tristement comme les autres.

Néanmoins, Georges n'a pas tort sur toute la ligne. Ygor Yanka, dans ses trois derniers messages, prête le flanc à la moquerie. Il répond à je ne sais quelles bonnes femmes (que j'ai appelées “bas bleus” il y a deux jours, à qui il a sottement prêté la parole, à mon avis). En effet – Georges a raison de se moquer – Yanka est, là, en deçà de lui-même : il plastronne, il fait ce que ses petites filles attendent de lui. Les questions qu'elles lui posent ? Pff ! Des questions de fille, de femme cherchant un homme, ce genre-là.

Elles sont soumises, elles se croient fines ; elle mouillent. Du coup (là, je rejoins Georges), Ygor Yanka se rengorge. Il pense se regarder objectivement, et en fait il se met à se vanter, sans même s'en apercevoir, ce qui est normal, puisque que sa cour de “bas bleus” fait “clap ! clap ! clap !” dès qu'il ouvre la bouche. 

Elles lui tendent un miroir, il se regarde dedans. On a envie de lui dire quelque chose comme : Laisse tomber Facebook et les pétasses qui vont avec ! – enfin, quelque chose comme ça. Mais on sait ce qu'il va nous répondre ; quelque chose comme : « Fous-moi la paix, vieux machin, je suis en train de changer de vie ! »

Il aura raison, et Georges restera le con qu'il n'est pas mais dont il s'imite au plus près.

44 commentaires:

  1. Ah ! Une blogowar. Ça faisait longtemps. Je ne savais pas que Georges intéressait encore quelqu'un.

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  2. Le raisonnement de Georges est parfaitement idiiot. Vous prenez le sermon sur la montagne ( ou les dix commandements, ou le monde comme volonté et comme représentation, ou humain trop humain, ou n'importe quoi...) et vous mettez toutt cela ( mentalement ) dans la bouche de Didier Bourdon. Et soudain, par magie, cela devient aussi con que du Ygor Yanka...

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  3. Et lorsqu'on met du K2R dans le nez de Georges que se passe-t-il ?

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  4. A camp un duel au katana ou aux pistolet voire au Canon Français Gribeauval 12 livres, là cela aura une autre gueule qu'une guerre de clavier.

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  5. Cette fois c'est entre Didier et Georges que le torchon brûle !
    Dans cette histoire, Yanka ne joue que les utilités : "la goutte d'eau qui met le feu aux poudres".
    Enfin, je crois.

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    1. Non, je pense que vous vous trompez, je n'ai rien à voir là-dedans (« Mais alors, pourquoi tu t'en mêles, gros abruti ? »). Quant au torchon que vous croyez discerner entre Georges et moi, il y a belle lurette qu'il est entièrement cramé. Mais c'est pas moi qui l'ai arrosé d'essence ni approché le briquet…

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    2. Ah ! le méchant homme !

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  6. Georges est un auteur comique, voilà tout, dans le genre pince-sans-rire. Moi, ça fait longtemps que je lis ses billets en les imaginant prononcés par le Bourvil du Corniaud.

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    1. Je viens de relire quelques-uns de mes billets, à haute voix et en prenant l'accent de de Funès : il n'en reste rien.

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    2. Et là, soudain, Didier, cette terrible question qui vous rongeait depuis tant d'années dans la Comédie humaine : "pourquoi Balzac écrit-il "de Marsay" et pas "Marsay" ?" se trouve transposée à de Funès. Mais oui, pourquoi ?

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    3. Eh ! c'est qu'il faut bien, aussi, tenir compte de l'usage ! Si tout le monde dit de Funès, ce serait un peu idiot de s'obstiner à dire Funès. Même chose avec Sade, que l'on devrait, en toute logique de la règle, appeler de Sade.

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  7. Au fond, malgré vos efforts pour le cacher, Didier, vous êtes une âme charitable !

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  8. Curieusement, M. Georges ne m'intéresse pas. Je suis allé lire son papier : bof. Cependant je partage votre opinion sur les derniers billets d'Ygor : il aurait pu s'en passer. J'espère que cela ne marquera pas le début d'interminables et aigres échanges. Ces polémiques n'ont aucun intérêt.

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  9. Le Prince Ygor me gonfle: style alambiqué, retour sur un passé qu'on connaît par coeur maintenant.
    Cet homme a souffert aux mains d'une femme et tient à le faire savoir encore et encore. Il tient aussi à ne rien nous épargner de ses commentaires nombrilistes.
    Outre le fait qu'il s'est assez mal comporté quand vous l'avez hébergé, et après aussi! Je pense à Catherine qui a toute mon affection et dont la mansuétude ne méritait pas ça!
    Didier, vous avez une perle à domicile, mais ça nous le savions déjà.
    P.S: je commente peu mais je lis tous les jours.

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    1. Mal comporté ? Mais non, pas du tout ! Où êtes-vous allée puiser une idée pareille ?

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    2. Orage, il doit y avoir une erreur. Ygor est un homme charmant, bien élevé et tout et tout. Soit vous confondez avec quelqu’un d’autre (mais qui ? Il ne me semble pas que nous aurions eu la grossièreté de l’écrire dans un blog) soit les tournures de phrases « humoristiques » de mon Luminaire ont été mal comprises. Des bises à vous et à votre époux.
      Je signale aux blogeurs-moqueurs que j’ai le droit de faire des bises à Orage que je connais en vrai !

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    3. Et alors, il n'est pas illégitime d'écrire des billets si ça peut servir de thérapie.
      Vous êtes un peu injuste Orage..

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  10. Robert Marchenoir26 janvier 2013 à 14:15

    Dont il s'imite ? Vraiment ? Je veux bien que le konkilimit ne soit pas très seyant, mais quand même...

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  11. J'en connais deux qui auraient bien des raisons de venir rajouter leur petite crotte avec les autres. Eux, se sont, pour l'heure, abstenus.

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  12. Jusqu'ici, c'est beaucoup moins drôle que la fois où Asensio avait débarqué chez Yanka.

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    1. C'est vrai avec Asensio, la critique avait du punch.
      Ici, Yanka, Goux, Georges, ça fait crêpage de chignons dans une arrière cuisine.

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    2. Heureusement que Ludovic est là pour nous conduire aux sommets !

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  13. Didier Bourdon est une référence plutôt flatteuse, vu qu'il faisait rire sans rire lui-même, ce que je ne déteste pas.

    J'explique avant mon premier billet d'interview qu'il s'agit d'un jeu et je justifie pourquoi ce jeu : seules des femmes me posent des questions par MP ou par mail. Je propose donc à quelques-unes d'entre elles de me poser chacune UNE question à laquelle je m'engage à répondre publiquement, espérant des questions un peu déstabilisantes. Je ne parviens pas à motiver dix lectrices, mais 5 seulement dont quelques-unes me posent une rafale de questions. Je joue le jeu sincèrement, en me prenant pour quelqu'un (le jeu me concerne aussi). En général, ce sont des journalistes qui posent des questions. Je donne, moi, la parole directement aux lectrices. On dirait que c'est mal... C'est un exercice comme un autre, auquel je n'avais jamais été soumis, d'où son intérêt pour moi. Le nombre de questions étant, je suis obligé de fractionner le sujet.

    Une fois de plus je me rends compte que les femmes adorent quand on aborde des sujets intimes, des questions de psychologie, quand l'émotif ou le sensible prend le pas sur l'intellectuel. Les hommes détestent cela, sont gênés. D'ailleurs, quand je fais un sujet polémique avec coups de savate savamment appliqués sur gueules déconfites d'abrutis (Asensio, XP...), les femmes m'écrivent qu'elles n'aiment pas du tout ça, quand les hommes applaudissent. Donc quand je montre l'homme viril, les hommes sont contents et les femmes font la moue ; quand je montre l'homme sensible, les femmes sont contentes et les hommes ricanent.

    J'ai choisi de répondre à toutes les questions, sans biaiser - d'où la longueur du jeu, certainement pénible à cet égard. J'aurais pu ne choisir que les questions les plus intéressantes pour moi ou les plus flatteuses, certes.

    Ma vie est ce qu'elle est. Je suis bien incapable d'entretenir mes lecteurs et lectrices sur l'avancement de mes travaux agricoles, mes soucis de campagnols ou de portes de garage. C'est là qu'est la vraie vie, je le sais, et je regrette de n'avoir qu'une vie artificielle, une médiocre existence d'artiste ou d'intellectuel même pas connu et pas mal chiffonné. Donnez-moi deux vaches et trois hectares de terre, et alors vous verrez !

    Toute femme s'intéressant à l'écrit n'est pas par définition un bas-bleu. Mes lectrices sont des lectrices et non des admiratrices obligatoirement écervelées, mouillant du bas-ventre à chacune de mes phrases. Et si cela arrive, je n'y puis rien, n'écrivant pas pour me constituer un harem.

    Le billet de Georges semble être une réponse tardive au billet que je lui avais consacré en partie ici.

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    1. Oh, mon “bas bleu” n'était qu'une petite provocation gamine, pour prolonger le commentaire laissé chez vous il y a quelques jours ! Gamine et gratuite, puisque j'ignore tout de ces dames…

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    2. "...Donnez-moi deux vaches et trois hectares de terre, et alors vous verrez !..."
      encore un bien bel artiste, un "intellectuel" torturé assisté à qui il faut donner je-ne-sais-quoi pour qu'il touche du doigt la vraie vie !!
      nous verrons quoi ??!!!... que vous êtes des handicapés de la vie réelle, la plupart du temps la moitié d'entre vous est chez le psy et l'autre entre rails de coco et alcoolisme !... et ce sont eux en plus qui ont des tribunes médiatiques pour faire la leçon de morale au peuple ou qui ont défilé cet après-midi !...
      entre allocations exceptionnelles et statut d'intermittent du spectacle pour une sacrée brochette de pitres, de jean-foutre aux créations douteuses voire pitoyables, la France et le monde sont malades de leurs précieux ridicules.

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    3. Lebuchard, mon bon Lebuchard, à mon avis, la drogue que vous prenez, il faut soit diminuer la dose, soit l'augmenter ; car, là, vous semblez au seuil critique.

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    4. pourquoi tant de haine ??...
      je n'ai rien contre les vrais artistes et le mécénat mais là...
      je ne comprends pas bien votre désaccord, surtout que la seule drogue que je me procure, et à dose homéopathique, est a priori la même que la votre : dernièrement, un excellent Saint-Emilion Château Haut-Corbin !!...

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    5. Je vous concède que j'arrive juste à la maison, après 2 heures de route après une visite chez les beaux-parents.
      je suis peut-être un poil à cran... surtout si cet Ygor est un de vos amis, mais malgré tout, sur le fond....

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    6. M'est avis que vous devriez en rester à l’œnologie, parce que pour la sociologie, l'anthropologie et autres sciences humaines (où je place l'humour et l'ironie), vous semblez perdu, et ridicule, comme moi quand je me pavane, puisque c'est à peu près tout ce que l'on me reproche finalement.

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    7. malgré un grand intérêt pour l'oenologie, je ne suis qu'un amateur en grands crus, par contre étant un biologiste confirmé, je me passerai sans problème de vos conseils en anthropologie !
      en ce qui concerne les sciences humaines... je ne vois pas en quoi vous seriez un référent !!...
      enfin, j'attends avec une grande impatience vos lumières sur : "...vous semblez perdu, et ridicule,...". Il ne faut jamais "avoir l'impression de", il faut être sûr !
      Se pavaner est le propre des narcissiques alors éloignez-vous vite de cette eau de dupes...

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    8. Lebuchard, vous le faites exprès, hein ? Vous jouez au con pour nous amuser, c'est ça ?

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    9. Qui est Gaston ??...
      même si l'on est toujours le con de quelqu'un, il me semble que celui qui pose deux questions d'affilée de cet acabit se trouve bien plus proche de cette condition humaine qu'il ne le croit ! surtout que cela rime mieux avec Gaston tout de même !!...

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    10. Gaston n'est personne, rassurez-vous. Rigoureusement personne.

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    11. « … surtout que la seule drogue que je me procure, et à dose homéopathique… »

      C'est bien ce que je disais : il faut en prendre plus !

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  14. Vous n'avez pas tout à fait compris.
    Ce qu'on vous reproche n'est pas votre vie, on s'en fout, c'est votre fatuité!

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    1. Mais c'est très bien ! Je supporte à merveille ce reproche parfait.

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  15. Robert Marchenoir28 janvier 2013 à 12:18

    Pfff... elle est plutôt molle du genou, cette blogowar.

    Les gladiateurs, c'était mieux avant.

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  16. Mon petit Yanka, j'ai dû mal lire votre gros commentaire, j'ai donc relu. Non, j'ai bel et bien lu ce que vous avez écrit : "quand je fais un sujet polémique avec coups de savate savamment appliqués sur gueules déconfites d'abrutis (Asensio, XP...)".
    Je vous laisse juger de la qualité de la gueule de XP, et de ce que vous y avez, ou plutôt cru avoir, déposé sur celle-ci mais je puis vous assurer que vous n'avez jamais rien déposé sur la mienne et que vous n'y déposerez absolument rien, qu'il s'agisse de virtualité, l'unique domaine dans lequel vous possédez une bavarde et inoffensive existence de Lovelace xénophobe, ou dans la réalité, où vous planquez, assez minablement, votre trouille derrière un pseudonyme.
    Mon cher Pascal, calmez-vous et gardez donc, pour vos trois ou quatre lectrices point si sottes qu'elles ne vous ont percé à jour (les femmes reniflent des animaux de compagnie de votre style à mille lieues et s'amusent à leur refuser ce qu'ils exigent en jappant, une petite caresse, une tape sur la tête, oreilles pointues dressées, queue frémissante), l'étalage de votre petite virilité de trouillard car, à mes yeux, vous êtes et restez ce qu'il est convenu d'appeler, d'un terme que toute votre science d'écrivain raté, le doigt sur la braguette de Vaugelas, aura bien du mal à discuter : un lâche.
    Je vous appellerai un de ces jours, et nous verrons, alors, si vous faites tant que cela le mariole, mon petit standardiste souchien qui visiblement s'ennuie, pour écrire autant et de façon si vaine.

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  17. Rien à foutre de votre "blogware", mais je voudrais quand même signaler (en toute humilité, car je ne suis rien ni personne) que le 30 janvier dernier, Georges a cité un texte de Hermann Hesse que je médite depuis des années et des années. Je pardonne tout à Juan depuis que j'ai lu son texte sur Rimbaud.Je sais, je suis con...
    Bien à vous.

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  18. Martin, je dois donc me faire pardonner ? Ah, bon, si vous le dites ;-)
    En lien, l'article dont vous devez parler (je suppose).

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  19. Juan : oui, c'est bien ce texte où vous foutez en l'air (mine de rien) toute la légende d'Arthur (Rimbaud, pas Pendragon — quoi que...) et j'ai trouvé cela très chouette et surtout très rare. Ce petit sale con racailleux (parce que s'en fut un avant la lettre) aurait sans doute aimé vous lire sur son lit de mort — lire ses lettres d'alors : il aurait appris ainsi pourquoi il fut tant déçu de Paris et du "milieu littéraire et zintello germanopratin" déjà à peine moins maffieux que chez Al Capone et surtout déjà confit, pourri, vaniteux, dégénéré, paumé en fait, et tout, et tout mais vous savez quoi...
    Bref, l'Arthur ce fut un genre de Jimmy Blevins ou de Suttree (Non ! Pas taper sur la tête).
    J'ai cru lire un jour, mais je ne sais plus où, que la "bascule de Rimbaud" daterait de sa rencontre, vers 1971 ou plus (accompagné et parrainé par Verlaine, of course) avec Victor Hugo : il ne se serait rien passé entre ces trois (grands poètes) car si Victor (qui avait à l'époque d'autres chattes et parlementaires à fouetter) connaissait peu ou prou le bon et tendre Verlaine, il n'aurait rien, mais rien de rien lu de ce gosse de seize ans, cette petite frappe provinciale, sale, puante et taquine et il n'aurait jamais su que ce jeune rimailleur — QUI ATTENDAIT TANT ET TOUT DU GRAND VICTOR — avait en matière de poésie, sans aucun doute, plus d'un siècle d'avance sur lui.
    Vae victis, comme disait l'autre.
    PS : Désolé Didier pour la place que je prends chez vous.
    Bien à vous.

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  20. Merdum!

    ILS est en état de mort clinique?

    Quand je les ai quittés, l'encéphalo était, il est vrai, assez plat. Presque mou, même.

    Arf!

    Enfin, dust to dust, quoi.

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  21. D'accord Martin. Mais n'oubliez quand même pas que j'admire cet arsouille génial.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.