C'est le choix du jour, plus exactement du soir, parmi nos 3251 chaînes de cinéma. Le film de Carlos Saura, datant de 1975, je l'ai vu au cinéma en octobre ou novembre 1976. C'est peut-être bien le premier film que j'ai vu, lors de mon arrivée à Paris (à moins que je ne me sois précipité dans l'une ou l'autre des salles X qui proliféraient encore à l'époque : je ne jurerais de rien).
J'ai revu Crìa cuervos, quelques semaines plus tard, avec ma mère, toujours en salle et toujours à Paris. Que faisait ma mère seule à Paris ? Je ne sais plus trop. Un stage pour son travail, je crois. Car ma mère, alors bien plus jeune que je ne le suis aujourd'hui, travaillait, à cette époque ; mon père aussi ; le monde était immuable - pour peu de temps encore.
C'est moi qui avais choisi le film, et Christiane s'était laissé entraîner. J'étais rien fier : c'était comme des galons d'adulte, si vous voulez. Elle avait aimé le film, en tout cas c'est ce qu'elle m'avait dit, à la sortie. J'avais pris ma mère en charge, pour la première fois. J'espère ne pas être à la veille de devoir le faire à nouveau ; mais on ne sait pas. J'aurais certainement dû retenir plus de détails de cette soirée, des petits, des insignifiants, des très précieux.
Finalement, ce soir, on va peut-être bien regarder les 4 Fantastiques. Ce sera plus cool.
J'ai revu Crìa cuervos, quelques semaines plus tard, avec ma mère, toujours en salle et toujours à Paris. Que faisait ma mère seule à Paris ? Je ne sais plus trop. Un stage pour son travail, je crois. Car ma mère, alors bien plus jeune que je ne le suis aujourd'hui, travaillait, à cette époque ; mon père aussi ; le monde était immuable - pour peu de temps encore.
C'est moi qui avais choisi le film, et Christiane s'était laissé entraîner. J'étais rien fier : c'était comme des galons d'adulte, si vous voulez. Elle avait aimé le film, en tout cas c'est ce qu'elle m'avait dit, à la sortie. J'avais pris ma mère en charge, pour la première fois. J'espère ne pas être à la veille de devoir le faire à nouveau ; mais on ne sait pas. J'aurais certainement dû retenir plus de détails de cette soirée, des petits, des insignifiants, des très précieux.
Finalement, ce soir, on va peut-être bien regarder les 4 Fantastiques. Ce sera plus cool.
J'avais vu Cria Cuervos avec le lycée, dans les années 90... Un film qui m'avait bouleversée pendant des mois. J'en garde un souvenir au bord de la nausée !
RépondreSupprimerLe premier film que j'ai vu en arrivant à Paris, c'était "Les Valseuses". Sans mentir. Tu parles d'une education sentimentale...
RépondreSupprimer;-)
Pour ceux qui voudraient revoir Géraldine Chaplin, dans un rôle moins déchirant mais également plus inquiétant que dans le très beau film de Carlos Saura (que j'ai revu l'année dernière, à l'occasion de sa nouvelle sortie en salles, et dont j'avoue que j'avais oublié combien il était fort et émouvant), je ne saurais trop conseiller, s'il passe toujours par chez eux, L'Orphelinat, de Juan Antonio Bayona.
RépondreSupprimerJe ne révélerai rien de l'intrigue de ce film, primé au festival de Gérardmer, sinon qu'il pourrait, d'une certaine manière, s'appeler quant à lui Les Six Fantastiques.
gros connard /d
RépondreSupprimerMais encore ?
RépondreSupprimerBon, finalement, la fatigue aidant, on a regardé les 4 fantastiques...
RépondreSupprimerTout ce qu'il m'en reste, la nuit ayant passé par là-dessus, c'est que je préfère Jessica Alba en brune : c'est maigre.
Chieuvrou : jamais entendu parler de ce film (mais je ne suis pas une référence...). Je vais le guetter sur les chaînes de cinéma...
Anonyme : vous avez oublié de laisser un message, avant votre signature.
Les 4 fantastiques ?
RépondreSupprimerUn escroquerie, aucune scène qui permette de témoigner des réelles vertus de l'élasticité...
L'Orphelinat est un film espagnol de fantômes (film toutefois plus fantastique que de franche horreur) sorti il y a deux mois seulement en France.
RépondreSupprimerJe suis loin d'être un grand amateur de ce genre de films, mais celui-ci m'a bien plu, même si je n'ai pas vraiment eu peur, contrairement à l'une de mes proches, qui, m'a-t-elle dit, n'a pas pu dormir de la nuit.
Ah, ce que c'est, quand même, d'avoir du poil aux pattes.