Je n'arrive pas à me souvenir si je vous ai déjà narré cette petite anecdote. Si c'est le cas, on voudra bien, j'espère, me pardonner ce petit accès de blogogâtisme.
À la fin d'une journée de printemps comme celle d'aujourd'hui, en l'année 1959, ma mère est venue, comme chaque jour, me récupérer chez la personne me servant de nourrice. Elle se nommait Mme Gouget, je ne sais plus son prénom. Christiane installe son premier né dans le petit siège fixé à l'arrière de son vélo et nous voilà partis, de la rue des Juifs jusqu'à celle de Saint-Éloi. Là, j'annonce fièrement à ma mère et à ma grand-mère :
« C'est la tête à Didier ! »
Les deux femmes s'interrogent et me questionnent : « Quoi, ta tête, qu'est-ce qu'elle a ta tête ?» Moi, énervé :
« Nooon ! C'est la tête à Didier ! »
On cherche deux ou trois explications, on explore quelques pistes qui ne mènent nulle part sauf à un énervement grandissant de ma petite (et maigrichonne, à l'époque) personne. Les adultes finissent par jeter l'éponge.
Un peu plus tard, ma mère, dont les yeux viennent de tomber sur le calendrier de la cuisine : « Tiens ! on est le 23 mai, c'est la fête à Didier... » Moi, à la fois soulagé et scandalisé du temps qu'il a fallu pour me rendre justice :
« Ah ! c'est la tête à Didier ! »
J'ai longtemps eu du mal, avec certaines consonnes récalcitrantes.
À la fin d'une journée de printemps comme celle d'aujourd'hui, en l'année 1959, ma mère est venue, comme chaque jour, me récupérer chez la personne me servant de nourrice. Elle se nommait Mme Gouget, je ne sais plus son prénom. Christiane installe son premier né dans le petit siège fixé à l'arrière de son vélo et nous voilà partis, de la rue des Juifs jusqu'à celle de Saint-Éloi. Là, j'annonce fièrement à ma mère et à ma grand-mère :
« C'est la tête à Didier ! »
Les deux femmes s'interrogent et me questionnent : « Quoi, ta tête, qu'est-ce qu'elle a ta tête ?» Moi, énervé :
« Nooon ! C'est la tête à Didier ! »
On cherche deux ou trois explications, on explore quelques pistes qui ne mènent nulle part sauf à un énervement grandissant de ma petite (et maigrichonne, à l'époque) personne. Les adultes finissent par jeter l'éponge.
Un peu plus tard, ma mère, dont les yeux viennent de tomber sur le calendrier de la cuisine : « Tiens ! on est le 23 mai, c'est la fête à Didier... » Moi, à la fois soulagé et scandalisé du temps qu'il a fallu pour me rendre justice :
« Ah ! c'est la tête à Didier ! »
J'ai longtemps eu du mal, avec certaines consonnes récalcitrantes.
c'est tascinant ce post
RépondreSupprimerah oui j'oubliais, ..qd même : bonne tête
RépondreSupprimer"Les adultes finissent par jeter l'éponge."
RépondreSupprimerElle a été récupérée par Catherine ?
(désolé, c'est votre fête !)
Elle a bien grossi depuis ...
RépondreSupprimeriPidiblue tété
Saint-Didier Ramasse tout dans son devantier... c'est tout ce que j'ai trouvé à dire. et en plus je sais même pas ce que ça veut dire. mais j'attends ton explication.
RépondreSupprimerÇa ne fait que la troisième fois qu'on y a droit.
RépondreSupprimerAh les souvenirs de mots d'enfants...je vais aussi blogogatiser : ma fille à l'âge de deux ans à peu près revenant d'une séance chez la coiffeuse (une grande première, on arbore un palmier fièrement retenu par un ruban sur le sommet de la tête, mission confiée à la grand-mère) se précipite avec détermination dans mes jambes et affirme d'une voie ne souffrant aucune réplique : «Ze veux zouer au rodinateur ! » ah et qu'est-ce-donc un rodinateur, et est-ce-qu'il y a ce jeu à la maison ? la toute petite fille affirme avec énergie de plusieurs secousses du chef ; moi désorientée: et où ? elle se rue vers le bureau de son père où se trouve un ordinateur....ah! dit la mère époustouflée : ordinateur, mais bien sûr !
RépondreSupprimerMais comme je ne savais pas m'en servir, le jeu a dû attendre le soir la présence paternelle.
Fantastique !
RépondreSupprimerPardon Emma, je ne comprends pas ce qu'est un "palmier" sur la tête de votre petite fille : s'agit-il de l'arbre ou du gâteau ?
RépondreSupprimerNea : devantier : jupe fendue devant et derrière (un truc de pute, en bref...). Illustration :
RépondreSupprimerVeux-tu bien me sécher ces pleurs
Les pleurs enlaidissent les belles
Mets ton joli bonnet à fleurs
Et ton devantier en dentelle
Rejoins les jeunesse du bourg
Au bourg où l'amour les enivre
Car si je meurs il te faut vivre
Et l'on ne vit pas sans amour...
Gaston Couté
Georges : trois fois me semble exagéré. Mais comme vous passez votre temps à faire des archives de nos petites émissions, c'est possible, après tout...
RépondreSupprimerSinon, tout le monde sait (ou devrait) que Maîtresse est l'un des avatars de Georges. Donc, rendormons-nous.
RépondreSupprimerAh bon, tiens, je ne me souvenais pas que vous m'ayez fait la cour, à moi…
RépondreSupprimerQuant aux trois fois, j'ai peut-être exagéré, mais c'est au moins deux. Que voulez-vous, je ne suis pas encore vieux au point de perdre complètement la mémoire, c'est dingue, non ?!
RépondreSupprimerEt puis, vous savez bien que vous mentez, c'est vous qui archivez précieusement les Didier-Gouseries, au point de nous les ressortir plutôt trois fois qu'une, sur un blog ou l'autre (les autres). Pas étonnant que les lecteurs des BM aient parfois l'impression de s'être fait avoir avec la même histoire revisitée.
Ah ! les saillies des profs ... sacrée Maîtresse !
RépondreSupprimeriPidiblue boute-en-train
Georges, Georges... On ne pourrait pas en rester là ? Une bonne fois ? Vous savez que je suis un sale con, vous l'avez déterminé et proclamé : que faites-vous encore ici ? Je sais bien que vous n'avez pas grand-chose à foutre de vos journées, que vous n'écrirez jamais plus de sonates ou de symphonies que je ne composerai de romans. Est-ce une raison pour me mordre les chausses à la moindre occasion ?
RépondreSupprimerTenez, sur cet exemple : j'ai commencé ce billet en me demandant (sincèrement) si je n'avais pas déjà raconté cette petite anecdote. Vous en arrivez à me dire que je l'ai déjà racontée une fois : ça nous mène à quoi, puisque je venais de prévenir que, etc. ?
Et puisque je ressers les "didier-gouseries" (vous auriez pu trouver mieux) deux ou trois fois sur différents blogs, pourquoi perdez-vous votre temps sur celui-ci (et sur d'autres) ? Pourquoi n'essayez-vous pas d'oublier l'existence d'un individu aussi pitoyable que moi ? Essayez, au moins, vous me feriez plaisir...
Les Bip ! Bip ! je vous ai choisi des jolis surnoms à échanger entre vous :
RépondreSupprimerNEMESIS RIDUCILII: Vengeur ridicule
EATIBUS ANYTHINGUS: Mangeur de n'importe quoi
HUNGRII FLEA-BAGIUS: Sac à puces affamé
VERCONFIDENTII VULGARIS: Présomptueux commun
CANINUS NERVOUS REX: Roi des Chien nerveux
EATIBUS ALMOST ANYTHINGUS: Mangeur de presque n'importe quoi
DESERTUS-OPERATIVUS IDIOTICUS: Idiot opérant dans le désert
iPidiblue alias Vil Coyote.
« Georges, Georges... On ne pourrait pas en rester là ? Une bonne fois ? »
RépondreSupprimerVous êtes vraiment incroyablement culotté ! Mais je veux bien, moi, qu'on en reste là une bonne fois. C'est moi qui vous écris ? C'est moi qui place des petits cacas nerveux à la suite des interventions de BJ sur le forum de l'In-nocence ??? Voulez-vous vraiment que je continue ? Qu'est-ce que vous avez à mordiller les fesses de Maîtresse ? À faire semblant de la prendre pour moi, des mois et des mois après que…? Il me semble que s'il est QUELQU'UN sur le Net, qui sait que c'est faux, c'est bien vous. Arrêtez un peu de jouer sur tous les tableaux, et de faire votre vierge effarouchée. Vous avez joué avec le feu, plus d'une fois, mais quand ça tourne mal, vous criez au loup, prenant la pose et imitant le style de Papa. Vous n'en avez pas assez de ce cirque ?
À croire que vous perdez vraiment la mémoire, Didier Goux, et les pédales.
Archivons en coeur mes jolis, il y a plein de belles trouvailles !
RépondreSupprimer@Maîtresse (je suppose que vous à l'inverse de Georges vous n'appartenez pas à la famille des oursins) : le "palmier" c'était pour décrire la petite mèche de cheveux rassemblés sur le sommet du crâne de ma fillette.
Pour Emma (qui n'a pas de blog) : je ne savais pas!
RépondreSupprimerÇa me donne une idée pour la teuf de ce soir !
Palmier sur la tête, et bananes autour de la taille !
Ça va le faire !
Georges : pourquoi s'écharper ?
RépondreSupprimerLe mot de fantastique après ma petite histoire sur ma fille, je l'ai pris comme un compliment.
Quand mon mari est venu, je lui dis "T'as vu Georges m'a mis quelquechose de gentil !", il se penche, regarde et dit "tu vois pas qu'il se fout de toi !" ; j'étais abasourdie, il ajoute derechef : "et ça te fait quelquechose !".
Comme c'est dommage que la moindre parole puisse être si mal comprise....
Tiens, Georges est sorti!
RépondreSupprimerSa maman va lui le lustrer le pylone, il va faire sa petite carte de France et puis il va se rendormir
ICul du mâle saint Didier
RépondreSupprimerC’est sans doute le patron des limonadiers,
Ou des écrivains contrebandiers :
Saint Didier !
Bonne fête Didier !
Voilà pourquoi, avec de telles anecdotes, on pourrait (presque) vous pardonner vos interventions narquoises, parfois... mais est-elle vrai, celle-ci, ou est-ce pour emporter (et séduire) votre auditoire /lectorat dans un attendrissant rappel que vous avez été jeune, un jour (non? vous avez été jeune, oh pardon, il fallait que ça sorte, cette bêtise gaminesque), ou bien encore est-ce un récit inventé sur pièces pour un de vos romans à venir?
RépondreSupprimerGeorges : je m'attendais à une réponse de ce style, à vrai dire. Donc, nous en restons là, nous sommes bien d'accord : je suis une merde, vous Tarzan (ou Zorro, ou qui vous voudrez). Vous oubliez mon existence (ce qui implique le silence) et je fais pareil de mon côté. ça joue ? Ça joue !
RépondreSupprimerAllez, avec, néanmoins, tous mes regrets.
Fleur, l'anecdote est vraie. Sa mère nous la raconte à chaque Saint Didier !
RépondreSupprimeriPidiblue, c'est moi qui a bien grossi depuis ? Sans doute, mais ce n'est pas la peine de me le dire ....
On se narre bien chez Didier !
RépondreSupprimeriPidiblue cholestérique
Didier,comment effacer le doublon du message envoyé par inadvertance ?
RépondreSupprimerÉvidemment, que "vous vous attendiez à une réponse de ce type", puisque c'est la vérité !
RépondreSupprimerVous pouvez prendre tant que vous voulez votre célèbre ton bonhomme pour la jouer décontractée et au-dessus de la mêlée, j'ai l'habitude, mais je ne suis pas plus Zorro que vous n'êtes "une merde". Vous aimez les caricatures et les postures, c'est votre droit.
Olivier Pet, votre blog est adorable, vraiment, tout ce qu'on aime. Ce que vous êtes chou.
Georges, quand on voit ce que vous écrivez sur Didier Goux sur votre blog on perçoit toute la force de "l'attraction-répulsion" que vous éprouvez pour lui.
RépondreSupprimerC'est peut-être de l'amour.. (platonique hein, bien sûr).
Georges,
RépondreSupprimerCette façon grotesque de parler de vous à la troisième personne...
La qualité de vos jeux de mots...
Vous ne dépasserez jamais le stade anal
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerFaites mieux que ça les jeunes, relevez les IP on saura vite qui c'est, si on se croise les infos on aura tout vu ;-)))
RépondreSupprimerAh, c'est fou c'qu'il y a d'l'ambiance ici... Les nostalgiques des bagarres dans les bars ont dû se donner le mot? ou des vieilles rancoeurs viennent ici cogner à la porte? Bon, c'est pas ça qui va vous (nous) faire peur...
RépondreSupprimerJe note, Catherine, anecdote vraie (oh mon dieu, du genre à être racontée tous les ans à la même date par belle-maman, on en a tous, de ces refrains, c'est vrai...), donc votre très cher sait aussi, en parlant vrai, se montrer à nu (hum pardon, je crois que je rivalise avec les mauvaises blagues de nicolas, héhé)?
Olivier, Dorham, Fanette : je suis touché de la manière dont vous venez me défendre, mais c'est inutile. D'abord, Georges est tout sauf un con. C'est une personne que je persiste à bien aimer, même si cela le défrise, et il m'est donc assez désagréable de le voir traîner dans la boue, à mauvais escient qui plus est. Quoi d'autre ? Rien, en fait. Mais soyez gentils : laissez-nous régler ce qu'il y a à régler dans notre coin...
RépondreSupprimerDorham tout seul : je comprends mal votre allusion à quelque chose que j'aurais dû faire et n'ai apparemment pas fait. Et je ne sais pas davantage pourquoi vous me boudez. Mais bon.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerVous me devez un texte et je vous dois un grand cru.
RépondreSupprimerPour la bouderie, rien, vous savez, chez Balmeyer. Je croyais que vous boudiez.
Parce que vous l'exprimez comme ça, je supprime tout de suite mon commentaire.
Ah ! merde, trop tard ! Je voulais vous dire, Dorham, de ne rien supprimer. Le texte dont vous parlez, c'est sur les poubelles ? Mais je vous ai dit qu'il me faudrait du temps ! Je compte m'y mettre (j'ai dit : "m'y mettre", pas "le mener à bien", début juin. Tiens, la preuve que j'y ai pensé, c'est que j'ai déjà le titre : ÉCONOMIE DE MARCHÉ.
RépondreSupprimerEt vous verrez (peut-être...) qu'il est pleinement justifié !
Pas grave, ça m'a pas dérangé de supprimer... C'était pas non plus un chef d'oeuvre impérissable.
RépondreSupprimerAh, j'attends cela, faites moi signe (mais je ne vous ferai pas un blog en votre honneur à chaque fois, hein ?)...
Vous me rendez curieux, là !
Olivier, Dorham, Fanette,
RépondreSupprimerDidier a un troll. Il pourrait me répondre "non, ce n'est pas un troll" mais ça pourrait nous laisser faire un joli débat pour trouver la définition d'un troll.
Didier se compare souvent à un troll ( c'est peut-être vrai physiquement) mais à mon avis c'est plutôt un farfadet.
RépondreSupprimerDidier
RépondreSupprimerJ'avais du mal à m'imaginer que la douce Marie de Couté (j'entends les violons, Marie,) fût vêtue comme une pute.
J'ai cherché sur le Net et trouvé de jolies images de devantiers. Taper "broderie devantier " dans Google, vous tombez sur un joli devantier en dentelle, un plastron, celui-là.
D'après mon Larousse 1904 en sept volumes:
DEVANTIER : mot ancien qui s'emplyait pour désigner un tablier, et aussi toute pièce d'ajustement garnissant le devant d'une robe, etc. (se dit encore dans quelques départements.) Syn: DEVANTIERE.
DEVANTIERE: Anciennement, jupe s'ouvrant par devant et par derrière pour permettre aux femmes de monter à cheval à califourchon.
Le devanteau, ou devantot, en marine, est le tablier d'une voile.
Le devantier, ou le frontier, était aussi l'étoffe brodée qui garnissait le devant de l'autel.
Je me serais donc joyeusement pris les pieds dans cette robe ? Honte sur moi !
RépondreSupprimerC'est ce que j'ai compris Nike ;-))
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