Un matin de l'année dernière, l'Irremplaçable s'est réveillée avec la certitude qu'il nous fallait absolument changer les radiateurs de la maison. Bon. Moult plombiers furent alors convoqués, afin qu'ils nous disent combien de bon argent ils exigeraient pour prix d'un tel labeur. Nous signâmes un parchemin appelé devis, puis oubliâmes l'incident.
Pas eux. Hier matin, peu après huit heures, une escouade artisanale a investi notre paisible demeure et s'est mise à tout casser. Sonnant la retraite sur des bases préparées à l'avance, nous nous réfugiâmes alors avec les deux chiens dans la Case, où nous sommes encore confinés aujourd'hui et le serons tout autant demain (sauf moi qui irai bosser).
Voilà pourquoi vous nous voyez, à cette heure, moi assis à mon bureau devant le iMac et Catherine installée dans l'un des deux Lafuma - prématurément sorti de son hivernage -, le iBook sur les genoux. Hier soir, après le départ des ouvriers, nous avons tout de même réintégré l'habitation principale. Nous avons bu une bière (plusieurs, en fait) dans un salon partiellement dévasté, avec des cartons dans tous les coins et les cadres descendus des murs (en raison de la poussière que ces gens adorent produire chez les autres).
Il s'en est suivi l'impression étrange que nous venions de prendre possession d'une nouvelle demeure et que, l'emménagement tout juste achevé, nous fêtions notre première soirée dans ce domicile encore inconnu. La vie ancienne était soudain abolie, tout recommençait, dans un ailleurs tout de même familier. Ce fut très rafraîchissant.
La bière aussi.
Pas eux. Hier matin, peu après huit heures, une escouade artisanale a investi notre paisible demeure et s'est mise à tout casser. Sonnant la retraite sur des bases préparées à l'avance, nous nous réfugiâmes alors avec les deux chiens dans la Case, où nous sommes encore confinés aujourd'hui et le serons tout autant demain (sauf moi qui irai bosser).
Voilà pourquoi vous nous voyez, à cette heure, moi assis à mon bureau devant le iMac et Catherine installée dans l'un des deux Lafuma - prématurément sorti de son hivernage -, le iBook sur les genoux. Hier soir, après le départ des ouvriers, nous avons tout de même réintégré l'habitation principale. Nous avons bu une bière (plusieurs, en fait) dans un salon partiellement dévasté, avec des cartons dans tous les coins et les cadres descendus des murs (en raison de la poussière que ces gens adorent produire chez les autres).
Il s'en est suivi l'impression étrange que nous venions de prendre possession d'une nouvelle demeure et que, l'emménagement tout juste achevé, nous fêtions notre première soirée dans ce domicile encore inconnu. La vie ancienne était soudain abolie, tout recommençait, dans un ailleurs tout de même familier. Ce fut très rafraîchissant.
La bière aussi.
En plus vous êtes adepte du Mac ! Vous montez dans mon estime !
RépondreSupprimer:-)))
[La bière était fraîche, donc !]
Ben oui, hein : on n'allait quand même pas débrancher le frigo pour des plombiers !
RépondreSupprimerHeureusement que vous n'avez pas le chauffage électrique. Le remplacement des radiateurs électriques aurait pu nécessiter une coupure générale.
RépondreSupprimerUn Godin sinon rien.
RépondreSupprimerQuand on pend la crémaillère on fait la fête à la toute jeune mariée, non ?
RépondreSupprimerCette jeunesse quand même ça oublie tous les usages ...
iPidiblue partouzeur d'enfer
Il en faut peu pour être heureux (air connu)
RépondreSupprimerMoi des plombiers à la maison, avec la femme que j'ai, je ne pourrai pas!
RépondreSupprimerEt après, détendu, frais, dispos, vous vous êtes dit : "tiens, et si on allait troller nos bons amis ?" (smiley !)
RépondreSupprimerEh bien, voila un texte qui fait chaud au coeur, je m'y verrais bien moi, à la campagne, au coin d'un radiateur flambant neuf.
RépondreSupprimerMoult plombiers ?
RépondreSupprimerTu n'embauches pas les plombiers Perroquet ?
En général les mises en bière sont réservées aux viandes froides ! (Y'avait longtemps que je n'étais pas venu mettre une connerie ici)
RépondreSupprimerLe coup des plombiers polonais qui viennent prendre le boulot des français franchement Didier c'est usant ! On n'est pas chez Drucker et Besancenot, quoi !
RépondreSupprimerAu fait c'est quoi cette installation ? Un chauffage par air pulsé pour soulever les jupes des Gretel ? Une fausse bibliothèque pour avoir l'air d'un intello du dimanche ?
Je brûle de voir votre cosy rénové ...
iPidiblue qu'on n'invite jamais chez les gens biens.
PS c'est bientôt le fête des voisins - le 27 - pensez à moi dans votre nid douillet !
iPidiblue : non, non, ce sont juste des radiateurs neufs destinés à remplacer des radiateurs pourris. rien de bien bandant.
RépondreSupprimerPersonne n'a encore osé un "Quand vous serez bien vieux, le soir, au coin du radiateur"...
RépondreSupprimerSongez qu'aux prochains frimas, chacun dans votre bergère contre, tout contre le calorifère, votre tendre Irremplaçable et vous lirez, papoterez ou enrichirez vos blogs respectifs, tout à votre joie d'avoir enfin chaud aux pieds...