À Albertine...
« Les enfants sont hautains, dédaigneux, colères, envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés ; ils rient et pleurent facilement ; ils ont des joies immodérées et des afflictions amères sur de très petits sujets ; ils ne veulent point souffrir de mal, et aiment à en faire : ils sont déjà des hommes. »
La Bruyère
Relisant Philippe Muray depuis hier, j'envisage d'en mettre un court extrait ici, chaque matin, pour bien (ou mal, c'est selon) commencer la journée...
La Bruyère
Relisant Philippe Muray depuis hier, j'envisage d'en mettre un court extrait ici, chaque matin, pour bien (ou mal, c'est selon) commencer la journée...
"Les enfants sont hautains, dédaigneux, colères, envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés ; ils rient et pleurent facilement ; ils ont des joies immodérées et des afflictions amères sur de très petits sujets ; ils ne veulent point souffrir de mal, et aiment à en faire"...
RépondreSupprimerils sont...de droite ?
douze attributs du sujet ! Ce La Bruyère n'avait pas son pareil pour impressionner les simples d'esprit.
RépondreSupprimerTous les enfants sont rois en toute circonstance ; même martyrs et cons comme les balais qu'ils ne valent souvent même pas et dont ils ne sauront jamais se servir et tout le reste n'est que sodomie de diptère trisomique même pas lubrifié.
RépondreSupprimerEt bien entendu, aucun de vous n'a de gosses...(si vous me dites le contraire, j'appelle l'assitance publique).
RépondreSupprimerC'est intéressant, vous critiquez des films que vous n'avez pas vu, vous détestez des enfants que vous n'avez pas...
Dorham : les enfants sont évidemment de droite. C'est même leur seul aspect raisonnable. Et je ne vois pas où est la contradiction entre le fait de n'aimer pas les enfants et de n'en pas avoir; C'est comme si vous vous étonniez de ne pas trouver regorgeant d'épinards le réfrigérateur de quelqu'un qui ne peut supporter d'en manger.
RépondreSupprimerCafard pendu : les simples d'esprits adorent être impressionnés. Pour les autres, ce ne sont pas les "écrivains" qui manquent...
Martin-Lothar : laissez donc les mouches tranquilles !
Oh, superbe, un fragment de La Bruyère, voilà un beau cadeau et une dédicace que je veux tâcher d'honorer. D'ailleurs, voilà qui m'"inspire" à mon tour...
RépondreSupprimerMerci M. Didier Goux !
Didier,
RépondreSupprimertatata, vous êtes hors catégorie, vous avez de "beaux rejetons". La logique entre ne pas aimer les momes et ne pas en avoir est somme toute cohérente.
Ce qui l'est moins, c'est le jugement d'êtres dont on ne connait ni le fonctionnement ni la profondeur.
En tant que père, je suis conscient du mal qu'a fait à la société et à la famille le mythe de l'enfant roi. Kant en parlait déjà il y a si longtemps (dans ce magnifique texte qui s'appelle "Qu'est-ce que Les Lumières").
Cela ne m'empêche pas de trouver certains propos complètement absurdes ici (pas trop les votres d'ailleurs), qui suintent davantage l'aigreur et la frustration que l'intelligence.