Avant-hier soir, j'ai revu avec grand plaisir la première demi-heure de Calmos, le film tourné par Bertrand Blier en 1975 et qui, allez donc savoir pourquoi, ne passe que très rarement à la télévision. Je dis “la première demi-heure” car, ensuite, le film sombre dans le n'importe quoi systématique : rappelons qu'à la fin, les personnages masculins se retrouvent piégés à l'intérieur d'un gigantesque vagin à l'hyperréalisme assez gerbatoire...
Une chose m'a frappé lors de cette revoyure : bien que vieux de presque 35 ans, Calmos ne traite pas du tout de la lutte des sexes (pour le pouvoir, l'égalité, etc.), mais se situe d'emblée dans une sorte de post-féminisme à tendance apocalyptique. Les femmes ont déjà pris le pouvoir et les hommes ne songent aucunement à le leur disputer. La seule chose qu'ils veulent est qu'on leur foute la paix. Il ne souhaitent pas se battre contre les femmes, mais simplement ne plus les voir, ne plus rien avoir à faire avec elles. Ils n'ont plus que des envies simples (boire et manger entre hommes, pour l'essentiel), ils sont tous intensément fatigués et n'aspirent qu'au repos – à un repos riche en cholestérol, néanmoins. Bien entendu, ce repos leur sera refusé par la troupe de choc des femelles déchaînées.
Je m'étonnais donc, devant mon écran même pas plat, de ce que ce film pouvait encore passer à la télévision. Je m'étonnais encore bien plus de ce qu'aucune ligue féministe n'ait songé, apparemment, à en demander la déprogrammation, l'interdiction, la destruction, etc. Car à côté de ce qui est dit des femmes dans ce film, Orelsan c'est Bambi. Il est vrai que, chez Blier, les femmes ne sont pas des victimes, mais des guerrières salement castratrices (castratrices non par dégoût de l'organe mâle, mais par excès d'exigence envers lui). Et il n'est pas impossible que cette image d'elles-mêmes, en nymphomanes surarmées et nettement fascisantes, face à des hommes traqués, fuyants, apeurés, irrésolus, soit finalement assez de leur goût.
Une chose m'a frappé lors de cette revoyure : bien que vieux de presque 35 ans, Calmos ne traite pas du tout de la lutte des sexes (pour le pouvoir, l'égalité, etc.), mais se situe d'emblée dans une sorte de post-féminisme à tendance apocalyptique. Les femmes ont déjà pris le pouvoir et les hommes ne songent aucunement à le leur disputer. La seule chose qu'ils veulent est qu'on leur foute la paix. Il ne souhaitent pas se battre contre les femmes, mais simplement ne plus les voir, ne plus rien avoir à faire avec elles. Ils n'ont plus que des envies simples (boire et manger entre hommes, pour l'essentiel), ils sont tous intensément fatigués et n'aspirent qu'au repos – à un repos riche en cholestérol, néanmoins. Bien entendu, ce repos leur sera refusé par la troupe de choc des femelles déchaînées.
Je m'étonnais donc, devant mon écran même pas plat, de ce que ce film pouvait encore passer à la télévision. Je m'étonnais encore bien plus de ce qu'aucune ligue féministe n'ait songé, apparemment, à en demander la déprogrammation, l'interdiction, la destruction, etc. Car à côté de ce qui est dit des femmes dans ce film, Orelsan c'est Bambi. Il est vrai que, chez Blier, les femmes ne sont pas des victimes, mais des guerrières salement castratrices (castratrices non par dégoût de l'organe mâle, mais par excès d'exigence envers lui). Et il n'est pas impossible que cette image d'elles-mêmes, en nymphomanes surarmées et nettement fascisantes, face à des hommes traqués, fuyants, apeurés, irrésolus, soit finalement assez de leur goût.
Il faut qu'on buzze cette histoire pour faire interdire la diffusion de ce film hier soir.
RépondreSupprimer"castratrices non par dégoût de l'organe mâle, mais par excès d'exigence envers lui"
RépondreSupprimerexactement mais parfaitement incompréhensible pour la majorité de ces castratrices.
Un peu comme la métaphore du SCUM de Valérie Solanas, mais en moins génial. Faut pas trop en demander à un Blier et à sa pléiade d'acteurs. De la bonne vieille misogynie d'antan, une vieille blague sexiste en somme. ça fait encore rigoler dans les chaumières de mâles fêteurs?
RépondreSupprimerToutes nymphomanes sauf maman ?
RépondreSupprimer:-))
Nicolas : avant-hier soir...
RépondreSupprimerPRR : vous croyez ?
Floréal : Je sais bien que je ne devrais pas, mais, oui, ça me fait encore rire.
Poireau : non, non, les "mamans" dans le même sac ! D'abord, hein, comme castratrices, elles se posent un peu là, les Génitrix !
C'est rigolo quand même pour un oui ou un non nous sommes tout de suite taxés de mysoginie. Ce qui a de surcroît pour effet de clouer le bec quand ça arrive.
RépondreSupprimerPar contre, chose singulière une femme ne se fera jamais traiter de misandre, sans doute parce que, comme tout un chacun sait, et pour notre plus grand bonheur, les misandres sont particulièrement rarissimes...
Par chance, il y a beaucoup de femmes misogynes ; ça rend la discussion possible. Les insultes à base de pét… et de sal… passent mieux quand elles sont distribuées par le beau sexe.
RépondreSupprimer«Le bon sens est la chose du monde…»
Un film que je n'ai jamais vu ...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerÇa me fait bien plaisir. Moi aussi, j'ai écran pas plat.
RépondreSupprimer"Une mousse au chocolat sur un rôti de porc, sincèrement, avoue que ça pése."
RépondreSupprimer"L'admirable cholestérol qu'on va s'payer."
" Une blouse un peu étroite qui n'demande qu'à s'ouvrir. Les mains s'égarent. C'est chaud, c'est doux, ça sent l'café, l'savon d'Marseille.
- On s'confesse et on r'commence le lend'main."
"A chaque fois qu'une femme me voit, faut qu'elle s'emballe. Tiens, voilà Albert ! ça y est, elle a l'oeil qui s'humecte.
- Moi, c'est bien simple, depuis ma première communion, j'ai l'impression qu'ma braguette est ouverte. J'passe mon temps à vérifier."
"Quand vous pétez en pantalon, ça vous colle aux guiboles. Tandis qu'avec la soutane, hop !, on aère."
"T'as toujours envie d'aller tripoter la Claudine ?
- Non, mon père.
- Pourquoi ?
- Parce que j'préfère la Charlotte."
''A voir votre tarin, ce n'est pas uniquement pour le vin de messe que vous levez l'coude.''
''Vous faites une fine équipe, tous les trois. Le curé, le maqu'reau et le gynéco, jolie fable. On devrait la mettre au programme des écoles.''