mardi 25 novembre 2008

Parlez-vous le portuñol ?

Ben oui... ça existe...

10 commentaires:

  1. Je vous ressers un petit porto-gnole ?

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  2. Et porto vous bien surtout, le froid arrive.

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  3. Ce que j'adore avec le portugais (et les langues voisines) c'est qu'il est tout à fait lisible pour un français. Mais à l'oral, à cause des intonations slaves (si, je vous assure, c'est pas des blagues) c'est incompréhensible.

    Mon pidgin préféré c'est quand même le cajun...

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  4. Encore de la pub pour Royal ? Je croyais qu'elle avait été éliminée.

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  5. Dans le même genre (ou, tout au moins, dans un genre proche), il y a aussi l'europanto, proposé initialement sous forme de boutade par Diego Marani. Si vous parlez l'anglais, voici d'ailleurs un lien vers un texte où il est question de cette étrange construction « spontanée » (dont je ne suis pas convaincu, pour ma part, qu'elle présente un si grand progrès que cela par rapport à l'esperanto) :

    http://www.neuropeans.com/topic/europanto/what/more.php

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  6. Nefisa : entièrement d'accord : le portugais parlé ressemble au russe ! C'est moins vrai quand ce l'est par des Brésiliens.

    Bon, je vais encore être obligé de refaire le lien de M. Chieuvrou, moi...

    On verra ça du boulot, pas le temps, là...

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  7. Une langue transexuelle?
    On la parle au Bois de Boulogne, non?

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  8. J'ai eu, au cours de mes longues et piètres études, une professeure (comme on ne disait pas encore à l'époque) de sociologie qui était de plus ou moins lointaine descendance russe.

    [Elle portait, même, pour tout dire, le nom d'un terroriste socialiste-révolutionnaire célèbre pour être passé de la lutte armée contre le tsarisme à celle contre le bolchevisme, à tel point qu'il fut l'organisateur des assassinats du ministre de l'Intérieur Plehve et du grand duc Serge en 1904 et 1905, puis de l'attentat à demi réussi contre Lénine en 1918 – « à demi » est du reste le mot juste, vu que deux des trois balles tirées par Fanny Kaplan furent, dit-on, à l'origine de l'hémiplégie qui emporta le dictateur barbichu six ans plus tard –, terroriste également doublé d'un écrivain dont les éditions Phébus ont eu la bonne idée de rééditer il y a deux mois, dans une nouvelle traduction, son plus célèbre roman, celui-là même dont s'inspira Camus – pas le vôtre, ni le mien (encore que ce dernier soit un russophone accompli), mais bel et bien le compatriote de Robert Castel (pas le sociologue, mais le Robert Castel que vous avez cité ici même il y a peu) – pour écrire Les Justes]

    Je disais donc, avant cette parenthèse dont l'intérêt n'échappera à personne, que j'avais, à la fac, une prof de socio (c'est pourtant vrai que ça simplifie tout, de parler le jeune) de plus ou moins lointaine origine russe. Or cette prof, qui aimait bien, me semble-t-il, dépeindre le moindre épisode de sa vie en y faisant passer un souffle épique, nous avait raconté comment elle avait pu, à l'occasion d'une enquête sociologique dans l'Espagne franquiste, gagner la confiance d'un groupe clandestin d'opposants politiques au vieux dictateur grassouillet à la voix de fausset pour cette simple raison que, sans s'en rendre compte, elle parlait l'espagnol avec l'accent russe de son grand-père, ce qui la faisait passer, disait-elle, pour une Sud-Américaine...

    C'était ma petite contribution à votre débat sur les supposées intonations slaves des langues romanes de la péninsule ibérique et de l'atténuation ou, au contraire, de l'accentuation des susdites intonations chez leurs locuteurs de l'Amérique dite latine.

    Pour le reste, je peux également signaler que les habitants du village portugais de la Beira Alta où j'ai naguère séjourné, près de la frontière espagnole, prononçaient à l'espagnole certains mots communs aux deux langues et estimaient, avec, sans doute, une certaine mauvaise foi, que l'aspect joliment chuintant qu'on associe au portugais n'était rien d'autre que l'accent lisboète.

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  9. Je parle pour ma part l'épagnol breton depuis ma plus tendre enfance. D'où de très gênantes difficultés de communication avec les caniches allemand.

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  10. Chieuvrou : effectivement, les Portugais que je connais sont lisboètes...

    LinaLoca : est-ce bien vous ??? La VRAIE LinaLoca ??? Mais où passâtes-vous, tout ce temps ? Et d'où resurgîtes ?

    De quelles Amériques
    En passant par quel Atlantique
    En me tombant de quelle nue
    Ce soir m'êtes-vous revenue ?

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.