mercredi 22 avril 2009

L'aube se lève grise et sale

Vous avouerez que s'éveiller à l'aurore avec, dans la tête, un “vers” de Jean Ferrat, artiste que je tiens pour fort médiocre et n'ai pas écouté depuis plusieurs décennies, cela n'incite guère à l'optimisme.

Or, ouvrant les yeux et les tournant vers la fenêtre, j'ai pu constater qu'un épais brouillard amoindrissait la terre. Et je me suis demandé si le cerveau du dormeur était capable, avant même d'émerger de nouveau à la conscience, de deviner le temps qu'il faisait dehors, puis de rechercher dans sa mémoire vive un vers, ou une phrase, ou tout un poème y correspondant.

Comme je n'ai pas trouvé la réponse, je me suis levé faire le café.

11 commentaires:

  1. Hmm Nicolas ! Provoc tout ça...

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  2. @Nicolas: sinistre, et puis ras-le-bol de ça!
    J'ai mieux: "Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne..."

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  3. Il y a aussi la chanson que fredonnait Émile Zola en pensant au capitaine Dreyfus :

    J'aimerais tant voir, si j'accuse,
    L'île du Diable et Kairouan...

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  4. Ah oui? moi c'était plutôt Lova Moor:
    "Et je danse...., oui je jee daaaaannnnse !!!..."

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  5. La question posée par votre billet, tiens!
    Vous avez déjà oublié?

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  6. Rappel:

    "Et je me suis demandé si le cerveau du dormeur était capable, avant même d'émerger de nouveau à la conscience, de deviner le temps qu'il faisait dehors, puis de rechercher dans sa mémoire vive un vers, ou une phrase, ou tout un poème y correspondant."

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  7. Je suis certaine que le cerveau du dormeur en est capable (il est capable de bien des choses d'ailleurs...Saleté ! )

    Photo de l'Irrempe ? Ça lui ressemblerait bien je trouve.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.