samedi 4 avril 2009

Les trois gros du politburo

Ce matin, en m'éveillant, j'ai tout de suite éprouvé une sensation de gêne, comme si quelque chose d'inhabituel entravait mes mouvements. Et puis, j'ai compris : c'était l'uniforme d'officier nazi que j'avais enfilé avant de me mettre au lit. Car, depuis hier, le tenancier de ce blog a muté en gestapiste : ainsi en a décidé le politburo de la blogosphère. Tout frétillants à l'idée de reprendre la lutte contre la bête immonde, nos trois Pieds nickelés se sont donc réunis dès potron-minet afin d'organiser la résistance à ce nouveau tsunami vert-de-gris.

Il faut dire que le péril est de taille, comme on s'en rendra compte en allant lire la charte de ce nouveau groupe de blogueurs, dont je me flatte de faire partie : Mein Kampf, à côté, c'est La Petite Maison dans la prairie. Du coup, ça valait la peine de s'y mettre à trois, et c'est ce qu'ils ont fait : quand le fascisme est en marche, on ne lésine pas sur les moyens. La première mesure qu'ils ont prise fait frissonner d'admiration tant elle est radicale : suppression de tous nos noms maudits dans la blogroll des Trois petits cochons : on ne rigole plus, je vous le dis ! Et, pour la peine, aucun lien : il ne s'agirait pas de nourrir le ventre-encore-fécond...

L'un des trois Mousquetaires, avec une mâle tristesse qui serre la gorge, dit son espoir de pouvoir encore sauver le soldat Lomig, mais il ne nous cache rien de son scepticisme : c'est beau comme du Hemingway.

Je suppose que, dans les jours à venir, on va nous accuser de tous les maux. Cela a du reste déjà commencé, chez les Trois lanciers du Bengale, mais aussi chez Nicolas : les commentaires sont à la fois édifiants et forts drôles. On les sent tellement frétillants, tous ces petits soldats, ces mini-Drogo scrutant le désert des Tartares, l'arme au pied, attendant virilement les déferlantes de la peste brune. Rien de tel, pour resserrer les rangs de nos brigadistes internationaux, que six ou sept blogueurs se regroupant en une ligue séditieuse – et nauséabonde, forcément nauséabonde.

D'ailleurs, je compte proposer bientôt à mes camarades de Renovatio occidentalis que nos congrès annuels aient lieu à Nuremberg, pour le folklore. Et on s'empiffrera de strudel. Notre future devise ? Strudel for life !

81 commentaires:

  1. ah! moi qui vous ai justement linké hier.
    il faut reconnaitre que vous choisissez de vraiment curieux amis et qu'il va vous falloir faire des choix

    RépondreSupprimer
  2. Moi, j'aime cette ambiance de guerre froide. On s'invective, on se cherche, on se trouve et on s'affronte. On se retire de nos blogrolls.

    Cela me rappelle nos meilleures époques.

    En tout cas, faites attention, Didier. A force de faire des billets parlant des gauchistes, vous risquez de vous rapprocher trop du "métissage culturel"...

    RépondreSupprimer
  3. Olympe : moi, faire des choix ? Mais non, pourquoi ? J'ai toujours lu (et parfois fréquenté) des blogueurs de gauche comme de droite, et je compte bien continuer. En revanche, si vraiment mes "amis" vous déplaisent, il vous restera toujours la possibilité de me virer du piédestal où vous venez tout juste de m'installer...

    Mathieu : ça n'est pas pour me déplaire non plus ! Comme disait l'autre : « Ce qu'on s'amuse, hein ? »

    Quant au "métissage culturel" (notion parfaitement absurde), je le pratique à ma manière. En lisant aussi bien Naguib Mahfouz que Chateaubriand, Kawabata que Proust, Octavio Paz que Montaigne.

    RépondreSupprimer
  4. @ Didier : ben oui, malgré tout, tout ça, c'est amusant.

    Vous rejetez la doctrine de votre propre charte.

    Didier, je vous soupçonne d'avoir signé ce truc rien que pour les gauchistes comme nous fassent des billets pour vous dénoncer.

    Je l'avais dit : LHC ne vous survivra pas longtemps...

    RépondreSupprimer
  5. Mathieu : le fait que j'ai adhéré à ce groupe n'implique pas, à mes yeux, que je doive être d'accord avec TOUS les points de la charte. Il se trouve que j'en approuve l'esprit et une grande partie de la lettre.

    Quant à l'idée de faire enrager mes potes gauchistes, elle ne m'a évidemment pas effleurer le moins du monde.

    (Smiley...)

    RépondreSupprimer
  6. Zont gagné un certain nombre de points Godwin, me semble-t'il, vos trois gros.
    Sinon, pourquoi avoir envoyé Ken Loach au goulag ? (pardon en Konzentrationlager)

    RépondreSupprimer
  7. @ Didier : je me disais bien aussi. Maintenant, sachez qu'on a commencé à écrire notre texte avant de voir votre nom apparaître dans cette joyeuse liste.

    @ Azamael : combien de points, dites ?

    RépondreSupprimer
  8. @Mathieu
    C'est simple : vous n'avez qu'à compter le nombre de fois que les gros ont utilisé les mots "nazi" facho", "extrême droite". Et puis, vous comptabilisez. Ca devrait bien en faire au moins un par "gros", non ?
    Et puis, à l'occasion, dites à vos potes d'aller consulter un dico pour voir la définition des dits mots.

    RépondreSupprimer
  9. Moi, une association qui ne mentionne pas le vin dans sa charte, je m'en méfierais.

    RépondreSupprimer
  10. Je rêve ou vous avez supprimé le billet avec cette bordée d'injures adressée à Ken Loach ? Si c'est le cas, bravo ; le procédé de l'injure, j'ai du mal à le supporter, sans parler de l'affection que je porte à ce cinéaste. Sans entrer dans la discussion sur le fond des prises de position de ce cinéaste.

    Après, je n'aime pas cette utilisation du mot "occident", cela me rappelle le groupe du même nom et la manière dont il se comportait dans les facs. On dirait que vous avez adhéré à la loge P2 !

    Après, les Trois Bill s'interrogent. Ils font oeuvre utile à mon sens. Si un blog politique ne propose plus une lecture particulière, cela perd de son intérêt. Leur analyse ne vous laisse pas indifférent à ce que je vois.

    RépondreSupprimer
  11. @ Azamael : vous inquiétez pas, on maîtrise ces mots, et ils sont employés à bon escient.

    De plus, merci de votre lecture attentive : le mot nazi n'est présent nulle part dans le billet. Ce sont nos contradicteurs qui l'ont introduit. Nous ne sommes pas responsables du fait que Didier se soit senti gestapiste suite à ce billet, d'autant plus qu'il n'était pas vraiment visé.

    Les idées de cette charte n'ont rien à voir avec les programmes nazis. Cela ne les empêche pas d'être difficiles à supporter.

    RépondreSupprimer
  12. Ah, je l'avais bien dit à Criticus: son initiative occidentaliste ne va pas manquer de susciter moult couinements offusqués.
    Allez, Strüdel über alles, comme vous dites. Evitez de dormir dans votre uniforme SS, quand même: les faux plis, ça fait désordre.

    RépondreSupprimer
  13. Cher Didier, comme c'est drôle à la fin.
    Le fait même que tous ces pucelles et puceaux gauchistes aient subitement souillé leur couche-culotte me donnerait presque envie, rien que pour aggraver leur diarrhée, de mettre, sans autre explication, le logo de RO en pleine page sur Stalker !
    Bande de cons pusillanimes, je dis cela après m'être abîmé les yeux à lire leurs petits déchet aussi débraillés que leur non-style.
    Car il est tout de même un clivage droite/gauche qui, ma foi, me semble perdurer depuis quelques belles générations : le style et l'humour pour l'un, l'esprit de sérieux, le soviétisme, le gros animal comme disait Simone Weil (la vraie, je précise pour les incultes crasseux qui ne manqueront pas d'en bouffer leur clavier), la pudibonderie pour l'autre.
    Cela, si ce n'est pas une constante résistant à toutes les explications, je veux bien... passer à gauche !
    Ah, que tous les grands écrivains que je chéris (et les dieux) empêchent l'accomplissement de ce mauvais rêve !

    RépondreSupprimer
  14. Le dernier con, on dirait Scheiro. Poli, construit, argumenté.

    RépondreSupprimer
  15. Le Pere Des Castors4 avril 2009 à 20:32

    Waoh, et vous avez aussi défilé au pas de l'oie devant Helmut et Greta ,vos deux molosses et sans en renverser une goutte? :)

    RépondreSupprimer
  16. La réponse c'est ça?
    Didier, pourriez vous effacer le dernier commentaire de Criticus?

    RépondreSupprimer
  17. A tous, et à propos de Ken Loach : j'ai supprimé le billet, parce que... comment dire ?... il mes emblait à la relecture manquer un peu de subtilité...

    RépondreSupprimer
  18. Spécialement à Mtislav : vous avez raison, l'injure est toujours sotte, d'où la disparition de ce billet lapidaire et indigne.

    RépondreSupprimer
  19. Hebnri : vous avez raison pour le vin. Mon beau-frère vit à Perpignan et, il y a trois ou quatre ans,; j'ai passé deux déjeuners avec lui, dans un restaurant de Rivesaltes : on a dû, alors, être très proches voisins...

    Mathieu : ça ne change rien. Il y a tout de même, dans votre billet, ce petit côté "commissaire du peuple" qui me peine un peu...

    Juan: eh bien, qu'attendez-vous pour nous rejoindre ? Après tout, nous sommes désormais de vieux "amis" : nul ne s'est plus engueulé et insulté que nous, ça crée des liens finalement...

    RépondreSupprimer
  20. Roman : j'ai supprimé votre commentaire à la demande de Mathieu.

    RépondreSupprimer
  21. Pas de problème, Didier, les personnes abonnées à ce fil ont de toute façon reçu les trois noms. Il ne m'en fallait pas davantage...

    RépondreSupprimer
  22. @ Didier : c'est mon passé gauchiste qui ressort. ;)

    @ Roman : je l'ai demandé parce que j'estime que nous sommes dans un débat d'idées. Si notre qualificatif de xénophobe est faux, démontre-le nous, et alors, ne t'inquiètes pas, toute la blogosphère se fera un plaisir de nous marcher sur la tête autant de temps qu'il sera nécessaire.

    RépondreSupprimer
  23. Je n'ai pas à te prouver que je ne suis pas xénophobe, c'est à toi de prouver que je le suis. La charge de la preuve, dans un procès, est à l'accusation, non à la défense.

    RépondreSupprimer
  24. La cour d'école, c'est lamentable.

    RépondreSupprimer
  25. Bon, soyons clairs.

    Roman : je ne veux pas pas que des gens ayant un pseudonyme clairement identifié(fiable) soient "dénoncés" chez moi. Si vous avez des comptes à régler, faites-le chez vous.

    Mathieu : Roman a raison sur ce point : à vous de prouver que X ou Y est xénophobe (ou pédophile, ou serial killet, ou ce que vous vous voulez). Nous n'avons que faire de vos accusations gratuites.

    RépondreSupprimer
  26. @ Didier : je l'ai fait dans notre texte. Je n'ai rien de plus à ajouter.

    RépondreSupprimer
  27. C'est notre dernier billet concernant ce réseau et concernant roman. Les explications sont dans le billet.

    RépondreSupprimer
  28. Mathieu : non, justement, je ne pense pas que vous l'ayez fait. Vous l'avez simplement affirmé.

    RépondreSupprimer
  29. Je trouve ça bien, d'avoir retirer le billet sur Ken Loach.
    (sur le reste, que de vieilles antiennes ...)

    RépondreSupprimer
  30. vous me faites tjs autant marrer vous....surtout ne changez pas !

    RépondreSupprimer
  31. salut,
    ton billet m'a bien fait rigoler, Didier !

    Et l'expression de RoseNoire : "couinements offusqués" aussi.

    Oui on rigole bien. Je ne sais plus qui a dit cela "Rien de plus jouissif que d'être pris pour un imbécile par un con", mais je ne suis pas loin d'avoir ce sentiment.

    Cette manière de voir partout des nazis et l'extrême droite est un peu étonnante tout de même.

    Mais oui Stalker, n'hésites pas à coller le logo. C'est fait pour ça.

    à bientôt

    RépondreSupprimer
  32. moraline, c'est ma cousine4 avril 2009 à 22:41

    Une fois que vous aurez mis le doigt dans la charte des occidentalistes, tout recul sera impossible, y avez-vous songé ?
    De plus, comment être sûr qu'il vous reste assez de cheveux pour que les courageux résistants de Désir d'Avenir puissent vous tondre à la Libération (mai/juin 2012 si tout va bien) ?

    RépondreSupprimer
  33. Didier,

    Bordel ! Avant de me mettre en lien, réinscrivez vous chez Wikio !

    RépondreSupprimer
  34. Lomig, la citation exacte est en fait : « Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet ». Quant à son auteur, ce n'est autre que Georges Moinaux, alias Georges Courteline (Tours, 1858 - Paris, 1929).

    RépondreSupprimer
  35. Je suis ma foi comme Mtislav, j'ai gardé de l'Occident Renouveau qui pourtant vivait ses derniers soubresauts durant mes études de droit, un souvenir plus que mitigé ...
    Les accointances de nom, qui ne sauraient relever du hasard, me gênent un peu ... même si j'y décèle bien chez vous la marque de votre prisautière tendance à la provocation ...
    Pour vous, je suis assez tranquille, mais je me demande si d'autres, beaucoup plus jeunes, n'auraient pas une fâcheuse inclinaison à être plus proches de la lettre ...
    J'espère que vous saurez les garder plus haut, dans des sphères intellectuelles où les joutes sont verbales et de bon niveau; si vous aviez un défi à relever dans ce groupe-là, c'est celui-ci et je sais que vous êtes parfaitement capable de le faire, vous êtes même certainement le plus capable de toute la blogosphère ! et quoi qu'en disent ceux -que je ne lirai pas- qui dégueulent des sottises sans nom sur votre compte !

    RépondreSupprimer
  36. Manue : je ne vois pas pourquoi le mot "Occident" serait maudit ad vitam aeternam, sous prétexte qu'un groupuscule de petits fafs s'en est servi voilà trente ans ! A ce compte-là, il faudrait aussi bannir le terme de "socialisme", puisqu'il entre dans la composition du national-socialisme...

    RépondreSupprimer
  37. C'est drôle que vous ayez viré le billet précédent(sur Ken Loach), parce qu'au fond vous y faisiez la démonstration éclatante que vous n'agissez pas mieux que ceux que vous dénoncez ici.

    RépondreSupprimer
  38. Je trouve très bas la dénonciation par Criticus des 3 noms des grosbills. C'est vraiment nullissime.

    RépondreSupprimer
  39. Toréador,

    Heu... "Pas de problème, Didier, les personnes abonnées à ce fil ont de toute façon reçu les trois noms. Il ne m'en fallait pas davantage..." qu'il a dit le Criticus...

    On dénonce mais juste un peu !

    RépondreSupprimer
  40. Écoutez, je pense qu'il a compris que c'était, pour le moins, une indélicatesse : ce n'est peut-être pas la peine d'épiloguer sans fin non plus...

    RépondreSupprimer
  41. Quelques centaines de mètres en effet, Didier, car je suppose que vous étiez au domaine de Rombeau où le vin s'est fait chère (bon, hé, ça va!). N'hésitez donc pas à l'occasion lorsque vos pas, à nouveau etc., à franchir les quelques verres de plus qui, dès lors, ne nous sépareront plus.

    RépondreSupprimer
  42. @Toréador : ce n'est pas nullissime, c'est tout simplement fascisant. Roman a un goût, je dirais... malsain, ou révélateur, c'est selon, pour la dénonciation. Il n'aime pas les anti-France.

    Ce n'est pas la première fois qu'il le fait, et s'il continue ça lui vaudra à coup sûr, un jour ou l'autre, une belle paire de baffes. Manuel avait eu une excellente formule : "le courage derrière un écran."

    RépondreSupprimer
  43. ah c'est beau la liberté... comme je n'ai absolument aucun opinion sur aucun des sujets abordés par le blog RO, je vais continuer à vous lire..... mon seul souci étant présentement d'arriver à finir la journée.. la semaine.. le mois.. non le mois c'est déjà trop loin...
    Geargies

    RépondreSupprimer
  44. Moi aussi, je trouve ça bien la disparition du billet sur Ken Loach. Je n'avais pas le temps de répondre mais je n'en pensais pas moins.

    Et puis, on le voit ici, vous mettez beaucoup d'énergie à défendre l'expression vis à vis de l'anti-racisme, vous fustigez les procès hâtifs. Ce n'est pas pour vous y mettre avec l'antisémitisme.

    Bon, pour le reste, je dois l'avouer, je me la fends un peu grave. Moi aussi, je vais monter un réseau, je vais réseauter, je le sens !

    (en plus, si Bouffon Ier se réveille et vient nous parler de style, on va vraiment se marrer)

    RépondreSupprimer
  45. Sinon, Criticus, on l'attrape, on lui fait une "mise à l'air" et on en parle plus...

    RépondreSupprimer
  46. Encore heureux que nous soyons tout de même quelques-uns à ne pas aimer les "anti-France", que j'appellerai, en usant d'une expression moins stupide, celles et ceux qui ne s'aiment même pas.
    Cracher sur la France quand on est un Français, c'est être un triste connard ou bien un nihiliste, et pas au sens où l'entend le pullulement frénétique des casseurs/altermondialistes/anarchistes/et autres sous-bouses plus ou moins décérébrées (et cela quelle que soit leur violence, parfois extrême comme on a pu le voir à Strasbourg. Ces gars-là, avec des armes, n'hésiteraient pas à tirer, pas le moindre doute là-dessus), pas dans ce sens-là, non, mais au sens essentiel si je puis dire du terme : dostoïevskien.
    Je pointe une contradiction dans le pseudo-discours larmoyant de Rubin : comment un pseudonyme pourrait-il donner une belle paire de baffes à une personne qui, si on veut, à tous les défauts du monde, mais qui ne se cache pas derrière son écran ?
    C'est que, oui, sauf impératif de vie ou de mort, nom de plume ou bien raison sociale majeure (conflit d'intérêt avec son employeur, etc.), à mes yeux, un type qui avance masqué derrière un pseudonyme bien souvent ridicule n'a été, n'est et ne sera jamais rien d'autre qu'un lâche.

    RépondreSupprimer
  47. Il va de soi, Dorham dernier, au cas où je serai visé par l'une de vos âneries, que je vous conseille assez vivement d'aller vous terrer dans votre blog merdailleux : nourrissez-le plutôt que de faire le malin, il me semble aussi vide que votre cervelle.

    RépondreSupprimer
  48. Bon, j'ai du retard, là. Le billet sur Loach, je l'ai enlevé parce qu'il était con, ni plus ni moins.

    Henri : oui, je crois bien que c'était ce nom en effet, mais il faudrait que je redemande à mon beau-frère.

    Dorham, si vous montez un réseau, on fera la charte ensemble, d'ac ?

    Juan, mon ami, calmez-vous, ¡ hombre !

    RépondreSupprimer
  49. Didier, vous me connaissez suffisamment pour savoir que je suis pour le moment d'un calme... olympien !

    RépondreSupprimer
  50. Oui, c'est bien ce qui me fait peur...

    (Rire en dedans.)

    RépondreSupprimer
  51. Est-ce que je fais partie des mecs qui pourraient tirer s'il avait un fusil?
    Je suis épaté...
    Moi, le révolutionnaire sanguinaire!

    RépondreSupprimer
  52. Qui a parlé de fusil, déjà ? Je m'y perds un peu, à force...

    Cela étant (et n'allez pas penser, je vous prie, que je dise cela pour vous !), il n'est pas besoin d'être révolutionnaire pour manier le fusil : un mirador fait aussi très bien l'affaire. Et j'en connais certains, dans la blogosphère, qui, placés dans les bonnes conditions historiques, y grimperaient probablement sans faire de difficulté.

    Du reste, aucun de nous ne peut jurer qu'il est l'abri de déchaîner et pratiquer la violence. Parce que l'être humain EST violent, même si cela heurte vos principes et vos idées. C'est la civilisation seule qui nous permet de la juguler. Si cette civilisation (quelle qu'elle soit) se retire (et il me semble qu'elle a commencer de le faire), la violence réapparaîtra dans le même mouvement. Intacte.

    RépondreSupprimer
  53. Didier,

    D'ac, ça va ressembler à n'importe quoi. Un catho "progressiste" & un athée réactionnaire : j'imagine même pas la gueule du rejeton.

    ---

    Stalker,

    Ce qui me fait marrer, c'est qu'en reprenant quelques unes de vos phrases ou expressions (ci-dessus) ; par exemple : "le pullulement frénétique des casseurs/altermondialistes/anarchistes/et autres sous-bouses plus ou moins décérébrées" ; on s'aperçoit que vous touillez le même gloubiboulga que les individus sur lesquels vous vomissez.

    Eux écriraient sans doute : "la prolifération hystérique des skinheads/intégristes/nazillards/ et autres petites frappes pathétiques à trois neurones".

    Voyez ?

    Donc, désolé de vous le dire, de transgresser votre conseil avisé : vous me faites marrer.

    Nous connaissions le prêt à penser. Avec vos ennemis staliniens, vous avez réussi à édifier le parfait « prêt à cracher ».

    Quant au truc de « attention, j’en ai dans le calbute », ça ne m’impressionne pas ; en bon ritalalacon, je connais bien toutes les petites latineries (ou latrineries) d’usage. En effet, calmez-vous donc. Prenez donc une chaise, fumez une ou deux clopes. Ça ira bien mieux après.

    RépondreSupprimer
  54. Dorham : mais oui, c'est ça, le défi ! A nous deux, on serait foutu de sauver le monde sans même s'en apercevoir !

    Bon, je vous laisse jusqu'à demain matin : j'ai apéro dinatoire à la Kommandantur.

    RépondreSupprimer
  55. Moi itou,
    je n'ai pas vraiment envie de polémiquer, dans le fond, je m'en carre...

    J'ai un gigot à déglacer.

    (vraiment)

    RépondreSupprimer
  56. Doham, j'espère que vous êtes meilleur en déglaçage de gigot qu'en analyse sémantique parce que, l'ami, vous avez le coeur de mon pourtant minuscule commentaire.
    Le coeur, c'était le mot : nihilisme, et le coeur du coeur, je vous montre que vous n'avez strictement rein compris, c'était l'adjectif dostoïevskien...
    Maintenant, vous voyez mieux ou le vin que vous avez dû vider pour décongeler votre gigot vos est-il par trop monté au ciboulot ?
    Bon, vous ne voyez rien alors je vous déroule quelque peu mon raisonnement comme, dans les dessins animés, les personnages déroulent leur longue langue, pour se moquer bien sûr de tel ou tel comique : évoquer le nihilisme réel pour l'opposer à celui de ces connards désoeuvrés qui insultent, cassent et brûlent (tiens, une chance qu'il n'y ait eu personne dans l'hôtel, sans cela, nous aurions eu un joli barbecue) et croient, en brûlant, cassant, insultant et frappant du poulaga, toucher le méchant Kapital, opposer donc le vrai nihilisme, invisible et celui de ces crétins, c'est ipso facto déjouer par avance toute forme de renversement sémantique que vous tenteriez parce que, au fond, vous avez au moins vu cela, ces deux nihilismes de pucelles d'extrême gauche et droite sont strictement équivalents.
    Pigé ou je vous la refais ?
    Didier, j'ai été super calme, non ?

    RépondreSupprimer
  57. Pardon, deux fautes, Dorham et vous avez raté le coeur... (le coupable : mon gigot bien arrosé...).

    RépondreSupprimer
  58. Stalker,

    M'est avis que c'est vous qui n'y pigez pas grand chose (je veux dire, au sens de mon intervention). Vous avez sans doute trop confiance en votre intelligence qui ne me semble pourtant pas plus remarquable que celle d'un autre (pas moins non plus, je vous rassure).

    (Pour tout vous avouer, je préfère boire le midi ; le soir, un Graves, ça vous pèse un peu).

    Où me suis-je essayé à une analyse sémantique ? Nulle part ! Faites aux auteurs russes ce que bon vous semble, ça m'est égal. Tout comme m'est égal votre analyse en nihilisme comparé.

    Je n'ai mis en avant dans mon commentaire que des questions de forme. Rien d'autre. Des questions de forme qui me faisaient rire, sincèrement. J'ai juste souhaité partager un peu de cette bonne humeur gauloise en votre compagnie.

    Ce que vous, vous avez raté comme "coeur" était pourtant plus énorme encore. J'avais envie de perdre un peu de temps et je l'ai bien perdu, car, et je le redis, dans le fond, ce triste petit défilé de torse bombé m'est tout à fait égal. Tenter d'analyser cette triste opposition serait plus que du temps perdu : ce serait une forme de négation de soi, à laquelle, Juan (je m'appelle Michaël, comme ça, on est présenté ; enchanté !) je me refuse purement... Et simplement.

    Et maintenant, j'ai un Singer sur le feu qui n'attend que moi.

    Zou.

    Bonne nuit à vous tous.

    RépondreSupprimer
  59. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  60. Nous vous excusons les fautes (nous en faisons tous, par précipitation).

    Il y en a même une troisième :

    "vous n'avez strictement rein compris"

    (pas de mal, celle-là, je la fais tout le temps aussi)

    Quand on écrit précipitamment, pense-t-on également précipitamment ? Je le crois. Blogoland est comme ça : inutile d'espérer y apporter un peu de Lumières, c'est peine perdue.

    (je crois que je vais bouffer des cannoli dans mon plumard, ça me finira le transit une bonne fois pour toutes).

    RépondreSupprimer
  61. Bon, Dorham, plutôt que de faire le con chez Goux, tu pourrais passez chez moi : j'ai battu un record de connards !

    RépondreSupprimer
  62. Nicolas,

    Le lien bordel !!!

    (quoi !!!)

    (et moi aussi, j'ai bien le droit de faire le con)

    (d'abord)

    RépondreSupprimer
  63. Catherine, Didier : promis juré je ne suis pas si amoureuse que ça ... ! Mais NdD de DdM que j'ai horreur des cons, c'est pas possible !
    Allez, amitiés ! et ne vous avisez pas de devnir prof, hein !

    RépondreSupprimer
  64. @ Dorham

    « Sinon, Criticus, on l'attrape, on lui fait une "mise à l'air" et on en parle plus... »

    Non, venez seul, je vous attends... ;)

    RépondreSupprimer
  65. Dorham : du gigot pour un repas du soir ?

    Juan : Oui, c'en est presque inquiétant : vous êtes sûr que vous ne nous couvez pas quelque chose, là ?

    Nicolas : ils sont sur quel billet, vos connards ?

    Manue : ça ira pour cette fois...

    Criticus : décidément, nos génitoires semblent préoccuper beaucoup de monde, ces derniers temps.

    RépondreSupprimer
  66. Didier,

    oui, je sais...
    C'est juste que j'ai pas eu le temps le midi et quand je l'ai vu, là, comme ça, tout seul, presque triste, je n'ai écouté que mon ventre, je l'ai enfourné !

    Mais j'ai accompagné ça d'une salade verte, hein !

    RépondreSupprimer
  67. Nicolas,

    franchement, c'est dur, ils sont pas disciplinés tes gars !

    RépondreSupprimer
  68. Dorham,

    C'était un peu le bordel ce week-end. C'est bizarre, on les traite de fachos et ils n'aiment pas. Va savoir pourquoi.

    RépondreSupprimer
  69. Cette chaude camaraderie me rappelle le temps où j'étais à l'armée. (Astérix légionnaire)

    RépondreSupprimer
  70. Suzanne : Excellent ! Courdetennis, itou.

    RépondreSupprimer
  71. Il n'empêche, c'est quoi cette photo où il n'y a même pas Gaston Plissonier?

    RépondreSupprimer
  72. Tiens, Plissonnier ! Je l'avais oublié celui-là ! Merci de me rajeunir...

    RépondreSupprimer
  73. @ Stalker

    Point Glucksmann, bravo !

    @ Criticus

    Devoilez ici votre adresse, courageux jeune homme.

    Je veux vous rencontrer.

    RépondreSupprimer
  74. @ Hurt : criticusleblog@gmail.com

    RépondreSupprimer
  75. Criticus,

    Ah tu as le nez fin, tu as deviné que j'étais bien membré. Je suis au regret de te dire que je suis hétérosexuel.

    On ne gagne pas à tous les coups.

    RépondreSupprimer
  76. On dit pas "je suis hétérosexuel" mais "je suis zallé au bordel".

    RépondreSupprimer
  77. Nicolas,

    oui, où ça...enfin, tu permets ?, je rénove là...

    RépondreSupprimer
  78. ..Plissonnier avec 2n, je confirme...
    DGeargies

    RépondreSupprimer

La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.