dimanche 19 juillet 2009

La mer les monts les vals et l'étoile qui passe...

Pourquoi faudrait-il toujours qu'un titre soit en rapport étroit avec le billet qu'il introduit ? J'aime bien cette idée qui m'est venue (oh, d'ailleurs, ce n'est même pas une idée : ça s'est fait un peu tout seul) d'utiliser des vers d'Apollinaire. Les précédents, comme l'a noté Suzanne en commentaire, étaient tirés de La Chanson du mal-aimé ; celui d'aujourd'hui vient de l'un des poèmes à Lou :

Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleurs...

Et puis, quand j'aurai envie de faire un billet très méchant sur Pierre, Paul ou Jacques, je pourrai revenir au Mal-aimé :

Ta mère fit un pet foireux
Et tu naquis de sa colique, ç'aurait de l'allure, comme titre, non ?

6 commentaires:

  1. Fabuleux intitulé cher Didier !!
    Demain la reprise et son cortège de mails les plus indisposants. Mes réponses, selon les destinataires, auront pour "objet" cet intitulé. Je sens que je vais me faire (encore !) des amis... Mais tout s'effacera comme par enchantement après le 15 août..!!

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  2. Oui, hein ? Et la suite du même poème :

    Groin de cochon cul de jument
    Tes richesses garde-les toutes
    Pour payer tes médicaments

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  3. Un titre qui va "réjouir" mon ami Henri... Enfin bref.

    Apollinaire qui, de Nîmes (18 janvier 1915), écrivait ceci à cette salope de Coligny-Châtillon : "Voilà, Lou, encore une lettre trop longue, si tu la lis, bien, sinon je me vengerai en poète, c’est-à-dire divinement et tu sais que la vengeance est le plaisir des dieux."

    Voilà, voilà...

    (Ah oui cher Didier, pour ce qui est de votre dossier "coucheries", un dossier qui, ma foi, semble réjouir nombre de vos (é)lecteurs, sachez que je me tape la Charpillon...)

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  4. Je crois bien que Guillaume Apollinaire est mon poète préféré. Votre titre d'hier m'avait remis l'eau à la bouche et j'ai fini la soirée dans la "Chanson du mal-aimé"…
    P-S. j'attends moi aussi depuis longtemps l'occasion de balancer sur mon blog la "Réponse des cosaques Zaporogues" à un importun!

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  5. Le premier de nous deux qui y arrive se verra offrir une mousse par l'autre ?

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.