On stigmatise, et à juste titre, les maris qui tabassent leurs épouses et passent souvent pour des monstres abjects. Dans un souci d'équité qui m'honore (enfin, il me semble...), je tiens cependant à faire observer que ce sont là des hommes que nous ne connaissons jamais autrement qu'en colère, ce qui est susceptible d'altérer notre jugement à leur sujet. D'autre part, on oublie que, dans la plupart des cas, ils n'avaient personne d'autre sous la main – il fallait que cela fût dit.
L'Irremplaçable qui vient de lire ce billet par-dessus mon épaule (avant de parti en courses : faut quand même pas déconner) me dit qu'il est monstrueux.
RépondreSupprimerSi, ça, ce n'est pas la preuve que les femmes sont de parti pris...
De toutes les manières ces connes de bonnes femmes n'ont qu'à pas rester avec ces brutes, ils les prendrons pas pour des punchings boals passifs. Elles n'ont qu'a faire leur baluchon, j'en veux pour preuve cette autre conne de Riana qui s'est réconciliée avec son "bourreau des coups" de mec, si c'est pas de la soumission ça... Y en quand même des, qui méritent des baffes.
RépondreSupprimerChristian : après une remarque comme celle-ci, tu as intérêt à ne pas sortir de chez toi aujourd'hui, car le risque de sectionnage des joyeuses atteint son niveau maximum, dans ton cas...
RépondreSupprimerSuper maquillage ! Je veux le même !
RépondreSupprimerDemandez gentiment à M'sieur Poireau : il va vous arranger ça.
RépondreSupprimerPourquoi? Il est maquilleur aussi?
RépondreSupprimerKris,
RépondreSupprimerIl faut de l'argent pour ça! Un métier en particulier...
Et même dans ce cas, et même après divorce le mari peut revenir, exiger par exemple de son ex-femme qu'elle lui passe sa voiture neuve pour aller dans son bled...
Sinon....
Je sais de quoi je parle, ou plutôt de qui: ma propre fille!
Alors évitez de simplifier, voulez-vous?
M. Poireau sait tout faire : c'est comme ça qu'il les tombe toutes !
RépondreSupprimerOrage bis : vous avez évidemment raison, la situation est toujours beaucoup plus complexe qu'elle n'en a l'air, vue de l'extérieur – et pas seulement d'un point de vue matériel, du reste. Il y aussi des cas, moins exceptionnels qu'on pourrait le penser, où s'établit une certaine forme de complicité malsaine entre le tabasseur et la tabassée. Entre qui subsiste, malgré tout, une certaine forme d'amour, dénaturée certes, mais bien réelle, et "paralysante" pour la victime.
RépondreSupprimerEt encore, on ne parle jamais des hommes qui ont des femmes casse-couilles et qui sont ainsi OBLIGES d'aller au bistro pour les éviter.
RépondreSupprimerNicolas : on devrait arrêter, sinon on va finir par se faire lyncher. Vous, encore, vous êtes plus ou moins protégé par votre armure de gauchiste, mais moi...
RépondreSupprimerC'est malin...
RépondreSupprimerah, que c'est malin....
Suzanne.
Avec les progrès de la police scientifique, c'est devenu de plus en plus difficile de buter impunément un mari ou un amant brutal. On arrive à détecter les plus petites traces de poison, on retrouve immanquablement le moindre cheveu ou cil sur les cadavres, et il faut déployer des trésors d'ingéniosité pour maquiller une disparition suspecte en accident banal. Malgré tout...
RépondreSupprimerSuzanne
Suzanne : ça vaut quand même le coup d'essayer, il me semble : au diable les risques ! Soyons Romain(e)s !
RépondreSupprimerDidier, t'as fini de jouer au sale gosse avec tes billets !
RépondreSupprimerJe pense que je vais te faire des rutabagas et de la polenta ce midi. Ça t'apprendra !
Même pas peur : je t'ai vu revenir avec du lapin ! Et puis, de toute façon, c'est ramadan féministe : t'as pas le droit de bosser, sinon la déesse-mère va se fâcher tout rouge...
RépondreSupprimerJe suis en ramadan toute l'année, alors, la déesse-mère des féministes (je précise, parce que j'aime bien les déesses mères en général) je l'emmerde.
RépondreSupprimerC'est malin : on va être deux à se faire lyncher ! Qui va nourrir les pépères, après ça ?
RépondreSupprimerDidier, je tiens à votre disposition quelques photos ( véritables ) pour enjoliver votre billet....
RépondreSupprimerCertaines femmes ont du répondant : je me souviens d'un c.., pardon d'un patient, qui, non content d'avoir la voûte crânienne fendue comme un melon, se payait le luxe d'avoir perdu quelques doigts au passage : la bêche dont usait sa femme pour se protéger était bien affûtée, légitime défense quoi...
Pluton jovial
Et j'ai aussi des photos d'accidents de chasse !
RépondreSupprimerLes femmes sont souvent très bêcheuses : on ne se méfie pas assez...
RépondreSupprimerDes accidents de chasse.. tsss... tsss ?? Voilà qui devient intéressant en période de chasse, bien entendu..
RépondreSupprimerDébat passionnant s'il en est. J'ai de nombreuses amies féministes... je ne suis que féminine, et j'attends la journée de l'homme pour être enfin à égalité avec le sexe fort.
Ahhh ! Je vois qu'on honore dignement la journée de la femme par ici !!
RépondreSupprimer"Il y aussi des cas, moins exceptionnels qu'on pourrait le penser, où s'établit une certaine forme de complicité malsaine entre le tabasseur et la tabassée. Entre qui subsiste, malgré tout, une certaine forme d'amour, dénaturée certes, mais bien réelle, et "paralysante" pour la victime". Pourquoi donc se sentir obligé de juger : "malsaine", "dénaturée"...
Il existe certainement un nouage intime des êtres qui se violentent, au delà ou en deça de ce que nous trouvons rationnel...C'est ainsi...
Ce genre de billet, volontairement provoc (enfin je l'espère?) me fait vomir, tout comme les commentaires qui l'accompagnent. Et je ne parle pas de la photo...
RépondreSupprimerBBL : "dénaturée" et "malsaine" n'étaient peut-être pas les bons mots. Il reste que cette forme de relation ne me semble pas forcément très épanouissante...
RépondreSupprimerMots d'Elle : vous avez des sacs en papier juste à votre droite.
Quant à la photo, je ne suis pas spécialiste, mais il me semble très évident qu'il s'agit d'un bidouillage du genre photoshop ; et c'est pour cela que je l'ai choisie : elle est aussi "bidon" que le billet qu'elle illustre.
RépondreSupprimerDécidément, l'humour noir se perd. Ce qui est normal, dans une époque rose layette.
Juliette je vous rassure, je déteste les chasseurs. En revanche, j'adore les p'tits trous qu'ils se font entre amis, mon fond de commerce en quelque sorte... en période de chasse !
RépondreSupprimerElle, je suis d'accord avec vous, billet provoc , on aime bien se marrer par ici mais je vous en prie, ne me vomissez pas dessus, ça me déstabilise et je vais direct en taule ! Quant à l'anecdote, elle est hélas vraie !
"Quand tu rentres chez toi le soir, bats ta femme. Si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait".
RépondreSupprimerCe que dit Nicolas n'est pas dénué de bon sens
RépondreSupprimerC'est le travail de la maquilleuse de "La nuit des morts vivants?"
RépondreSupprimerDidier : sachez que je refuse tout artifice et que je ne travaille que des produits naturels !
RépondreSupprimer:-))
[Il existe, cela dit, tout un tas de techniques, même rudimentaires, qui évite de laisser des traces. Un bon ouvrier laisse toujours place nette après son passage…].
Suzanne> la seringue de potassium, toujours efficace.
RépondreSupprimerLe tout est de ne pas laisser de trace de piqûre (et de se débarrasser de la seringue compromettante).
bonjour je pratique moi-même l'humour noir, tant que les sujets ne provoquent pas dans mon estomac des remous vomitifs de souvenir. Je pense pour ce billet, en l'occurence, aux souvenirs de ma meilleure amie qui est toujours vivante heureusement. Qui il y a longtemps est tombée amoureuse d'un jeune homme très bien avec lequel elle était très complice. Il s'est progressivement avéré ensuite que ledit jeune homme buvait beaucoup. De plus en plus en fait, pour noyer une vie d'horreurs dont il n'avait jamais parlé. Elle n'a pas vu le truc arriver. il est devenu imblairable, colérique. Alors elle lui a parlé pour le quitter. il a refusé, l'a poursuivie, elle a réussi à rentrer chez elle sans trop de dégats. Il l'a rappelé plusieurs fois jusqu'au jour où il l'a appelé d'un numéro qui n'était pas le sien et qu'elle a décroché pour reconnaître sa voix à lui, en larmes, désespérée. Il promettait qu'il regrettait, qu'il avait arrêté de boire, qu'il ne voulait plus sacrifier leur histoire unique etc. Il disait qu'il voulait au moins la garder comme amie parce qu'il n'en pouvait plus, il avait besoin de discuter avec elle. Elle s'est remémoré tous les bons moments, elle culpabilisait, en plus, de l'avoir laissé dans un état aussi pitoyable. Elle a accepté de le retrouver dans un café. Ils ont marché, il l'a supplié de revenir, elle a voulu y croire. Et ils se sont remis ensemble. Tout s'est bien passé, il ne buvait plus. Ils ont repris confiance. En fait quelques temps plus tard, après avoir reconstruit l'essentiel, il s'est remis à boire, un soir il est rentré complétement pété, il a essayé de la violer, elle l'a frappé, a essayé de prendre la porte, il l'a ratrappée, elle hurlait, aucun voisin n'est intervenu, il l'a cogné contre un mur, elle était terrifiée. Elle a fini par trouver une feinte, a pris l'escalier, a couru dans le métro pour rentrer chez elle. Il était derrière elle. Personne ne l'a aidée. Personne. Il ne l'a pas laissée rentrer, il l'a menacée. Jusqu'à ce qu'elle lui dise de se calmer, qu'elle cède parce qu'elle avait peur.
RépondreSupprimerIls sont rentrés ensemble et elle n'a pas pu dormir.
Le lendemain elle était chez moi, en larme avec un cocard. Je l'ai accompagné chez elle avec un pote. Il était en bas devant chez elle et on a flippé. Mais il a fini par se tirer. Il l'appelle sans arrêt maintenant, dans ses messages il promet qu'il ne fera plus jamais rien contre elle et qu'il la comprend, qu'elle a eu raison de la quitter. Mais elle ne décroche plus. Elle est morte de trouille. Elle n'a pas voulu porter plainte parce qu'elle sait qu'avant d'être completement alcoolique il a été quelqu'un de bien,; d'intelligent, d'humain, qu'elle a aimé et respecté. Elle ne veut pas qu'il lui arrive des emmerdes, mais elle lui en veut, et sa vie n'est plus aussi légère qu'autrefois... voilà. ça se passe comme ça aussi parfois. conclusion j'ai beaucoup dmal à rire de tout ça maintenant, et on le sait que quand on a compris la problématique dégueulasse et dramatique de ses nanas, avec ses tripes.