Hier, c'était donc la reprise. Pas économique ni en main, juste celle du travail : l'écrivain en bâtiment a retiré sa casquette d'écrivain en bâtiment pour coiffer celle de rewriter méritant. Bien entendu, comme il était à craindre, ne les ayant pas vus depuis près de vingt jours, le rewriter en question est allé un peu fêter la reprise à L'Ambiance d'à côté avec ses petits camarades de jeu. Il ne s'est pas mis minable, non, mais il était évident que son taux d'alcool par litre de sang dépassait largement les 0,50 g fatidiques. Donc, soirée parisienne et dodo levalloisien.
Pour commencer, je me suis livré à une petite séance de tourisme à prétention culturelle, en me rendant dans le 8ème arrondissement afin de faire la tournée des immeubles où Marcel Proust a vécu : boulevard Malesherbes, puis rue de Courcelles, et enfin boulevard Haussmann. Le problème est que ces trois adresses sont à un jet de pierre les unes des autres et qu'en une demi-heure j'avais bâché mon circuit. J'ai hésité entre filer dans le 16ème pour arpenter la rue Hamelin, où est mort le même Marcel, et pousser jusqu'au Kremlin-Bicêtre. Devinez ce que j'ai fait ?
La Comète, donc. Où Nicolas, Tonnégrande et le vieux Jacques étaient fidèles au poste. Nous bûmes quelques pintes, avant que Tonnégrande ne rentre sagement dîner chez Maman. Nicolas et moi rebûmes quelques pintes et nous séparâmes sur les coups d'une certaine heure.
Point trop tardive, l'heure, puisque, débarquant avenue d'Ivry, avec la ferme intention de m'y nourrir d'une soupe vietnamienne (phò), j'ai pu constater que toutes les gargotes à soupes étaient ouvertes et pleines de dîneurs. (C'est intéressant, hein ?) J'ai donc avalé mon phò, très certainement en m'en foutant partout, il faudra que je vérifie sur le polo d'hier. Ensuite, j'ai repris le métro et suis rentré me coucher. (De plus en plus passionnant...) J'ai constaté avec plaisir que j'étais toujours capable de grimper les six étages sans m'arrêter, et avec une certaine perplexité que le parquet du couloir, au sixième, s'était surélevé tout seul depuis mon dernier passage, et fait à présent une grosse bosse oblongue d'une vingtaine de centimètres de haut, pour environ un mètre cinquante de longueur, comme s'il y avait un ver des sables endormi dessous : c'est limite fout-la-trouille.
Évidemment, couché-tôt, levé-tôt, j'étais au bureau ce matin dès neuf heures, et c'est donc moi qui ai fait le café (Là, on frise le haletant.)
Pis c'est tout.
Pour commencer, je me suis livré à une petite séance de tourisme à prétention culturelle, en me rendant dans le 8ème arrondissement afin de faire la tournée des immeubles où Marcel Proust a vécu : boulevard Malesherbes, puis rue de Courcelles, et enfin boulevard Haussmann. Le problème est que ces trois adresses sont à un jet de pierre les unes des autres et qu'en une demi-heure j'avais bâché mon circuit. J'ai hésité entre filer dans le 16ème pour arpenter la rue Hamelin, où est mort le même Marcel, et pousser jusqu'au Kremlin-Bicêtre. Devinez ce que j'ai fait ?
La Comète, donc. Où Nicolas, Tonnégrande et le vieux Jacques étaient fidèles au poste. Nous bûmes quelques pintes, avant que Tonnégrande ne rentre sagement dîner chez Maman. Nicolas et moi rebûmes quelques pintes et nous séparâmes sur les coups d'une certaine heure.
Point trop tardive, l'heure, puisque, débarquant avenue d'Ivry, avec la ferme intention de m'y nourrir d'une soupe vietnamienne (phò), j'ai pu constater que toutes les gargotes à soupes étaient ouvertes et pleines de dîneurs. (C'est intéressant, hein ?) J'ai donc avalé mon phò, très certainement en m'en foutant partout, il faudra que je vérifie sur le polo d'hier. Ensuite, j'ai repris le métro et suis rentré me coucher. (De plus en plus passionnant...) J'ai constaté avec plaisir que j'étais toujours capable de grimper les six étages sans m'arrêter, et avec une certaine perplexité que le parquet du couloir, au sixième, s'était surélevé tout seul depuis mon dernier passage, et fait à présent une grosse bosse oblongue d'une vingtaine de centimètres de haut, pour environ un mètre cinquante de longueur, comme s'il y avait un ver des sables endormi dessous : c'est limite fout-la-trouille.
Évidemment, couché-tôt, levé-tôt, j'étais au bureau ce matin dès neuf heures, et c'est donc moi qui ai fait le café (Là, on frise le haletant.)
Pis c'est tout.
Faites gaffe Didier, avec ce ver des sables, vous allez devenir un vrai PF2H urbain !
RépondreSupprimerOui, je crois que ça me pend au nez. Et, si ça trouve, tout l'immeuble n'est rien d'autre qu'un vaisseau spatial extraterrestre habilement camouflé.
RépondreSupprimerQuel texte! Du grand Proust ça Didier! (on remplacera donc la madeleine par des babas au rhum (mais mettez donc le rhum à part hein vous serez gentil))
RépondreSupprimerLina : et le respect dû à mon grand âge, vous en faites quoi ?
RépondreSupprimerLe ver c'est Jansen dans le Cercle rouge (tant que vous gardez la capacité à viser juste...)
RépondreSupprimerEntre parenthèses, et puisqu'on en cause, j'ai toujours trouvé un peu fort de café qu'un type alcoolo au point de voir des insectes sortir de son armoire puisse, en quelques semaines, redevenir un tireur d'élite.
RépondreSupprimerMais bon.
La bosse dans le parquet était-elle encore là ce matin ? Sinon, pour hier soir, j'ai bien une explication.
RépondreSupprimerNicolas, vous êtes une esti d'langue sale, comme disent les Québécois : la bosse était toujours là, ce matin.
RépondreSupprimer(Et je n'ai même pas bavé en mangeant ma soupe : je viens de vérifier.)
S'il n'y avait pas d'horribles bestioles sous la bosse, on peut donc écarter le delirium tremens, et supposer que vous habitez une soucoupe volante (avec un reste de gnôle au fond) sans le savoir…
RépondreSupprimerNon, rien!
RépondreSupprimerEn lisant ce billet, une question me venait et je m'aperçois que Nicolas l'a déjà posé.
Alors j'en pose une autre : c'est quand la prochaine visite pour le permis?
Moi la visite c'est dans 3 semaines, j'ai fait un test gamma et vgm ce matin... résultats nickels (niark, niark)
Tiens ! Il est encore vivant !
RépondreSupprimerOlivier : visite dans trois semaines, donc prise de sang dans huit jours (le lendemain de mon anniversaire : mouarf !).
RépondreSupprimerMAIS JE M'EN FOUS ABSOLUMENT ! La dernière fois, j'y suis allé un lendemain de (petite) cuite, avec le double de GT autorisés et personne n'a moufté.
Je vous tiens au courant...
Ah ! Les vieux sont de mèche !
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