Quoi de plus mignon qu'une coccinelle ? La “bête à bon Dieu”, n'est-ce pas... Trois coccinelles qui vagabondent dans le rosier, ça devient franchement craquant – d'autant qu'elles génocident les pucerons à qui mieux mieux. À partir de vingt coccinelles, le bipède a tendance à froncer un peu les sourcils. Et, au-delà de cinquante, il ressort la tapette à mouches du placard et commence le massacre.
Depuis deux jours, les murs extérieurs de la maison sont constellés de ces bestioles : rien que dans la gamelle d'eau des cadors, il y en a au moins quinze qui terminent gentiment leur noyade. C'est que ça ne voyage pas en solitaire, la coccinelle asiatique.
« Érigée en symbole de la lutte biologique contre les « ennemis des cultures » tels que les pucerons, la coccinelle asiatique a été importée de Chine dans tout l'hémisphère nord pour cet usage. »
Voilà ce qu'on nous dit dans Wikipedia. En gros, la coccinelle chinoise est venue faire le boulot que les coccinelles françaises, devenues trop faignasses et vaguement obèses sur les bords, ne voulaient plus faire. Rien à dire, donc. Et Wikipedia de poursuivre :
« Après être restée discrète plusieurs décennies, elle s'est rapidement montrée invasive, peut-être même à partir d'individus aptères et réputés ne pas pouvoir passer l'hiver. Par exemple, en vente en Belgique depuis 1997, elle a colonisé la Flandre en quatre ans seulement. C'est un scénario qui s'est souvent répété en Europe et en Amérique du Nord. »
C'est au point que, le puceron se faisant rare, ces coccinelles-issues-de-la-diversité se sont avisées qu'elles avaient l'air bien appétissant, les coccinelles-de-souche – et, incontinent, elles se sont mises à les becqueter. Certaines voix se sont bien élevées pour signaler que c'est nous qui les avions fait venir, ces petites bêtes, et que par conséquent nous leur devions le couvert, fût-il un tantinet cannibalesque. Mais, finalement, l'espèce a tout de même été officiellement déclaré nuisible.
Je me demande d'ailleurs bien pourquoi je vous raconte tout ça, moi.
Depuis deux jours, les murs extérieurs de la maison sont constellés de ces bestioles : rien que dans la gamelle d'eau des cadors, il y en a au moins quinze qui terminent gentiment leur noyade. C'est que ça ne voyage pas en solitaire, la coccinelle asiatique.
« Érigée en symbole de la lutte biologique contre les « ennemis des cultures » tels que les pucerons, la coccinelle asiatique a été importée de Chine dans tout l'hémisphère nord pour cet usage. »
Voilà ce qu'on nous dit dans Wikipedia. En gros, la coccinelle chinoise est venue faire le boulot que les coccinelles françaises, devenues trop faignasses et vaguement obèses sur les bords, ne voulaient plus faire. Rien à dire, donc. Et Wikipedia de poursuivre :
« Après être restée discrète plusieurs décennies, elle s'est rapidement montrée invasive, peut-être même à partir d'individus aptères et réputés ne pas pouvoir passer l'hiver. Par exemple, en vente en Belgique depuis 1997, elle a colonisé la Flandre en quatre ans seulement. C'est un scénario qui s'est souvent répété en Europe et en Amérique du Nord. »
C'est au point que, le puceron se faisant rare, ces coccinelles-issues-de-la-diversité se sont avisées qu'elles avaient l'air bien appétissant, les coccinelles-de-souche – et, incontinent, elles se sont mises à les becqueter. Certaines voix se sont bien élevées pour signaler que c'est nous qui les avions fait venir, ces petites bêtes, et que par conséquent nous leur devions le couvert, fût-il un tantinet cannibalesque. Mais, finalement, l'espèce a tout de même été officiellement déclaré nuisible.
Je me demande d'ailleurs bien pourquoi je vous raconte tout ça, moi.
Et moi qui vient d'en sauver une d'une araignée! Si j'avais su, je lui aurais demandé ses papiers d'abord...
RépondreSupprimerOn déconne, on déconne, mais en ce moment même l'Irremplaçable est en train de se livrer à un massacre à l'aspirateur : elles rentrent par dizaines, ces salopes !
RépondreSupprimerIl manque une info essentiel à ce tarticle, face à une coccinelle comment connaitre son origine afin d'être sûr de ne pas saccager nos petites bêtes à nous ?
RépondreSupprimer:-)
[Vous avez de ces journées ! :-)) ].
essentielle
RépondreSupprimerOn a aspiré tout le monde : Dieu reconnaîtra les siennes...
RépondreSupprimerLes femelles portent le voile ou la burqa ?
RépondreSupprimerinterressant,merci
RépondreSupprimerJolie parabole...
RépondreSupprimerLire votre "Une, ça va" juste à côté de votre pastaga...
RépondreSupprimerEnfin bref.
Nicolas : sont trop petites, j'arrive pas à voir...
RépondreSupprimerChristophe : j'avions point pensé au rapprochement possible, en effet !
D'habitude vous cherchez des poux à quelques blogueurs. Les coccinelles les vengent.
RépondreSupprimerMince alors ! M'en vais envoyer ça à mon irremplaçable à moi qui sourit (bêtement) car ces rosiers n'ont plus de pucerons !
RépondreSupprimerC'est un billet qui va se retrouver sur fdesouche !
Il y a hélas bien plus inquiétant et plus dévastateur... (tremblez, bonnes gens) : le frelon asiatique. Jugez plutôt d'après les passage qui suivent, tirés de l'article de Wikipédia mis en lien :
RépondreSupprimer« Cette espèce est originaire d'Asie du Sud-Est : Inde, péninsule indochinoise, Chine et les îles de Java, de Lombok et de Hong-Kong. La sous-espèce nigrithorax a été introduite en France (probablement en 2004).
Pour nourrir ses larves, il capture des insectes et plus particulièrement des abeilles. Pour les capturer, il se positionne en vol stationnaire à l'entrée d'une ruche. Sa taille plus importante et ses grandes pattes lui permettent de saisir une abeille et de l'emmener avec lui. Il ne gardera de l'abeille que l'abdomen et en fera une boulette qu'il emportera pour nourrir les larves de sa colonie. Le frelon adulte se nourrit des fruits mûrs. Il n'est pas rare qu'une attaque de frelon décime un ruche entière d'abeille. Une trentaine de frelons asiatiques peuvent tuer trente milles abeilles en quelques heures afin d'accéder à l'intérieur de la ruche même pour capturer les larves, nourriture de choix pour leur progéniture.
[...]
Il été introduit dans le Sud-Ouest de la France, en Aquitaine et en Midi-Pyrénées, probablement dans des conteneurs de marchandises. Il s'agit de la sous-espèce nigrithorax. Appelé le frelon asiatique, il n'a aucune agressivité envers l'homme, mais les apiculteurs s'en inquiètent car il se nourrit d’abeilles. Les scientifiques du Muséum National d'Histoire Naturelle ont proposé à des naturalistes volontaires de signaler l'évolution et les déplacements de cette population via une fiche de signalement, en lien avec le réseau Daisie qui en Europe suit les espèces d'invertébrés devenus invasifs.
Une de ses caractéristiques est de s'attaquer aux ouvrières des ruches, notamment des espèces Apis mellifera et Apis cerana. L'impact exact de cette espèce sur les ruchers ou sur les populations d'abeilles sauvages n'est pas pour le moment connu. Moins de cinq frelons suffiraient à porter un grave préjudice à une ruche d'abeilles mellifères compte tenu de la rapidité et la fréquence des rapts opérés par ces frelons. Les abeilles jouent un rôle important dans la survie des végétaux grâce au travail de pollinisation qu'elles assurent, en particulier pour plus de 20 000 espèces de plantes en Europe dont 40 % sont des fruits, des légumes ou des oléagineux. La question d'envisager un piégeage de grande ampleur est délicate, d'autant que ces piégeages peuvent affecter gravement l'entomofaune locale. »
« les passages », naturellement...
RépondreSupprimerBzzz, bzzz, bzzz.
Chieuvrou : oui, mais, la différence, c'est que les frelons ne sont pas encore arrivés en Normandie : l'affaire de trois ou quatre ans, je suppose...
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