Ils sont nombreux, et très différents les uns des autres, ce qui les rend encore plus amusants. On a envie de les couper en morceaux, mais ça ne servirait à rien. – d'autant qu'ils ne sont pas mangeables, même pour nos chiens. Il y a évidemment Céleste (je veux dire : les célestes, avec un petit “c” : un symptôme plus qu'un individu réel), ma préférée, celle qui se fera couper la gorge avec le sourire, celle qui aime le monde entier, à condition qu'il soit basané et pauvre (c'est-à-dire le contraire d'elle), sans savoir que “le monde entier”, ça n'existe pas. Les Céleste pensent notamment que si on abolit les frontières, l'humanité va d'un coup devenir une sorte de gardiennage IKEA, ne demandant qu'à rire, à jouer, etc. Or, naturellement, si on abgolit les frontières et les différences, la sauvagerie intrinsèque se déchaînera dans le quart d'heure. Bref, Céleste est une pitoyable conne n'ayant aucune idée de ce qu'est l'homme. On le sait depuis un moment, il est inutile d'y revenir.
Il y a aussi les révolutionnaires. Ceux-là sont moins gênant, moins dangereux – rigolos et fokloriques : ils font du bruit, des moulinets avec leurs petits bras, mais rien de plus. Prenez mon ami CSP, par exemple. Sous prétexte qu'il écrit à peu près en français, on pense qu'il est intelligent. De fait, par rapport à ses commentateurs, il l'est – mais ce n'est pas mettre la barre bien haut. Sinon ? Il atteindra les 80 balais (comme Krivine, comme l'autre con trotskiste dont la mort a été annoncée ces derniers jours alors qu'il pourrissait depuis déjà un an, dont le nom m'échappe, et échappe à tout le monde) et attendra toujours la révolution. Il aura passé sa vie à attendre : why not ? C'est son histoire. Il n'y a jamais de vraie révolution. Une révolution est toujours fausse, elle consiste juste à redistribuer les cartes – la nature humaine étant ce qu'elle est. Tous les gens qui s'intéressent vraiment à la politique se foutent de ce genre de petits crétins inutiles, braillards, gesticulants et, somme toute, assez drôle..
J'ai connu les mêmes, il y a environ 35 ou 38 ans, quand l'autre polichinelle n'était même pas né : le discours était exactement (mais alors, exactement) le même. La seule différence est que mes cheveux étaient plus longs. Les leurs aussi, du reste : c'était la panoplie obligée. Les gauchistes adorent les uniformes, contrairement à ce qu'ils croient eux-mêmes : c'est d'ailleurs leur seule manière d'être jeunes, ce goût du semblable. Je signale aussi que, à mon époque, les gauchistes réfléchissaient (ou croyaient réfléchir) et qu'ils n'allaient évidemment pas se muscler au Gymnase-Club ni ne s'agenouillaient devant les plus cons des films hollywoodiens, comme ce parfait américanophile-qui-s'ignore de CSP. En un mot, même les plus recuits des bourgeois, s'il en reste, n'ont rien à craindre de ce genre de petits ludions, puisqu'ils fabriquent et vendent ce qsue ces petits crétins ne demandent qu'à acheter.
Les gauchistes de ma jeunesse se souciaient de leur cerveau (un peu) et absolument pas de leur viande. Ils étaient très bêtes (parce que très jeunes), mais enfin, au moins, ils n'allaient pas pousser de la fonte pour se faire des muscles. – Fin de la parenthèse.
Maintenant, passons à la droite. Ça n'existait pas. Un lycéen (ou étudiant) de droite, ça n'existait pas, quand j'étais petit. C'est-à-dire que ça fermait sa gueule. En réalité, il y en avait autant qu'aujourd'hui, mais ils avaient bien compris qu'ils n'étaient pas “dans le vent”. Donc, ils se taisaient. Et, là, je vais parler de moi, qu'on me le pardonne.
J'étais de gauche. Non : d'extrême. J'étais même anarchiste, ce qui était encore plus confortable, plus à gauche de la gauche, plus rien du tout. Être anarchiste a toujours été n'être rien du tout, mais donner des leçons de gauchisme à tout le monde : cool. Donc, comme je me suis finalement foutu de tout, j'étais anarchiste. en plus, ça faisait chier mon père, militaire. Être anarchiste, c'est se payer une petite révolte contre papa, sans qu'il se passe quoi que ce soit de désagréable. Donc, j'étais anarchiste. Je le proclamais. J'étais de gauche (extrême) comme tout le monde alors., pour peu qu'on ait moins de 25 ans. C'est-à-dire que j'étais dans le courant majoritaire – soit un petit con. Semblable à tous les autres. Qui pense qu'il pense, et ne pense justement pas. Du coup, j'ai contribué à faire élire Mitterrand (je vous passe quelques années sans intérêt), et je ne me souviens pas avoir été plus heureux que ce fameux 10 mai 1981 – je ne renie rien : tant pis pour ma gueule.
Maintenant, l'extrême-droite ; la très fameuse, la très horrible. Moi qui ne vote jamais (sauf précisément en 1981...), je ne voterai jamais pour le Front national. Parce que Jean-Marie Le Pen. Parce qu'il est intrinsèquement antisémite, comme le sont ces gauchistes actuels que je déteste, qui se sont vertueusement rebaptisés “antisionistes”, et qui sont les magnifiques héritiers des antisémites du siècle dernier, et même de celui d'avant. Je le redis : je suis furieusement philosémite ; je regrette (d'une certaine manière) de n'être pas juif, de ce peuple magnifique qui, probablement, est réellement le sel de la terre. J'aime Charles Chaplin pour cette réponse qu'il faisait quand on lui demandait s'il était juif : « Je n'ai pas cet honneur. » Je ne l'ai pas non plus, et le regrette.
Par conséquent, tant que Le Pen sera aux commandes, il sera hors de question pour moi de voter pour le Front national. Je fais partie de ces gens qui pensent que Le Pen fait le lit du monde actuel, en servant de repoussoir. J'attends un Geert Wilders français, mais n'en vois aucun se pointer. Marine Le Pen ? Mouais... Faut voir. Je n'y crois pas tellement. Pas l'ombre d'une idée, pas la moindre vision de l'avenir.
Que conclure ? Rien, pour l'instant. Personne ne me donne envie de voter, absolument personne. Je vois trop bien qu'un Sarkozy et un Strauss-Kahn (ou une Aubry, ou une Royal, voire un Mélenchon) sont des copies conformes : liquidateurs de cette France qu'ils détestent et que, moi, je persiste à aimer. En réalité, je pense que nous sommes déjà morts, et j'en appelle à Baudelaire, cette conscience supérieure du XIXe siècle, quand les blogueurs ne connaissent que Hugo, ce flamboyant imbécile qui leur ressemble, au fond. Nous sommes morts. Mais, comme nous agitons encore bras et jambes, ça ne se voit pas trop. Pour l'instant.
Il y a aussi les révolutionnaires. Ceux-là sont moins gênant, moins dangereux – rigolos et fokloriques : ils font du bruit, des moulinets avec leurs petits bras, mais rien de plus. Prenez mon ami CSP, par exemple. Sous prétexte qu'il écrit à peu près en français, on pense qu'il est intelligent. De fait, par rapport à ses commentateurs, il l'est – mais ce n'est pas mettre la barre bien haut. Sinon ? Il atteindra les 80 balais (comme Krivine, comme l'autre con trotskiste dont la mort a été annoncée ces derniers jours alors qu'il pourrissait depuis déjà un an, dont le nom m'échappe, et échappe à tout le monde) et attendra toujours la révolution. Il aura passé sa vie à attendre : why not ? C'est son histoire. Il n'y a jamais de vraie révolution. Une révolution est toujours fausse, elle consiste juste à redistribuer les cartes – la nature humaine étant ce qu'elle est. Tous les gens qui s'intéressent vraiment à la politique se foutent de ce genre de petits crétins inutiles, braillards, gesticulants et, somme toute, assez drôle..
J'ai connu les mêmes, il y a environ 35 ou 38 ans, quand l'autre polichinelle n'était même pas né : le discours était exactement (mais alors, exactement) le même. La seule différence est que mes cheveux étaient plus longs. Les leurs aussi, du reste : c'était la panoplie obligée. Les gauchistes adorent les uniformes, contrairement à ce qu'ils croient eux-mêmes : c'est d'ailleurs leur seule manière d'être jeunes, ce goût du semblable. Je signale aussi que, à mon époque, les gauchistes réfléchissaient (ou croyaient réfléchir) et qu'ils n'allaient évidemment pas se muscler au Gymnase-Club ni ne s'agenouillaient devant les plus cons des films hollywoodiens, comme ce parfait américanophile-qui-s'ignore de CSP. En un mot, même les plus recuits des bourgeois, s'il en reste, n'ont rien à craindre de ce genre de petits ludions, puisqu'ils fabriquent et vendent ce qsue ces petits crétins ne demandent qu'à acheter.
Les gauchistes de ma jeunesse se souciaient de leur cerveau (un peu) et absolument pas de leur viande. Ils étaient très bêtes (parce que très jeunes), mais enfin, au moins, ils n'allaient pas pousser de la fonte pour se faire des muscles. – Fin de la parenthèse.
Maintenant, passons à la droite. Ça n'existait pas. Un lycéen (ou étudiant) de droite, ça n'existait pas, quand j'étais petit. C'est-à-dire que ça fermait sa gueule. En réalité, il y en avait autant qu'aujourd'hui, mais ils avaient bien compris qu'ils n'étaient pas “dans le vent”. Donc, ils se taisaient. Et, là, je vais parler de moi, qu'on me le pardonne.
J'étais de gauche. Non : d'extrême. J'étais même anarchiste, ce qui était encore plus confortable, plus à gauche de la gauche, plus rien du tout. Être anarchiste a toujours été n'être rien du tout, mais donner des leçons de gauchisme à tout le monde : cool. Donc, comme je me suis finalement foutu de tout, j'étais anarchiste. en plus, ça faisait chier mon père, militaire. Être anarchiste, c'est se payer une petite révolte contre papa, sans qu'il se passe quoi que ce soit de désagréable. Donc, j'étais anarchiste. Je le proclamais. J'étais de gauche (extrême) comme tout le monde alors., pour peu qu'on ait moins de 25 ans. C'est-à-dire que j'étais dans le courant majoritaire – soit un petit con. Semblable à tous les autres. Qui pense qu'il pense, et ne pense justement pas. Du coup, j'ai contribué à faire élire Mitterrand (je vous passe quelques années sans intérêt), et je ne me souviens pas avoir été plus heureux que ce fameux 10 mai 1981 – je ne renie rien : tant pis pour ma gueule.
Maintenant, l'extrême-droite ; la très fameuse, la très horrible. Moi qui ne vote jamais (sauf précisément en 1981...), je ne voterai jamais pour le Front national. Parce que Jean-Marie Le Pen. Parce qu'il est intrinsèquement antisémite, comme le sont ces gauchistes actuels que je déteste, qui se sont vertueusement rebaptisés “antisionistes”, et qui sont les magnifiques héritiers des antisémites du siècle dernier, et même de celui d'avant. Je le redis : je suis furieusement philosémite ; je regrette (d'une certaine manière) de n'être pas juif, de ce peuple magnifique qui, probablement, est réellement le sel de la terre. J'aime Charles Chaplin pour cette réponse qu'il faisait quand on lui demandait s'il était juif : « Je n'ai pas cet honneur. » Je ne l'ai pas non plus, et le regrette.
Par conséquent, tant que Le Pen sera aux commandes, il sera hors de question pour moi de voter pour le Front national. Je fais partie de ces gens qui pensent que Le Pen fait le lit du monde actuel, en servant de repoussoir. J'attends un Geert Wilders français, mais n'en vois aucun se pointer. Marine Le Pen ? Mouais... Faut voir. Je n'y crois pas tellement. Pas l'ombre d'une idée, pas la moindre vision de l'avenir.
Que conclure ? Rien, pour l'instant. Personne ne me donne envie de voter, absolument personne. Je vois trop bien qu'un Sarkozy et un Strauss-Kahn (ou une Aubry, ou une Royal, voire un Mélenchon) sont des copies conformes : liquidateurs de cette France qu'ils détestent et que, moi, je persiste à aimer. En réalité, je pense que nous sommes déjà morts, et j'en appelle à Baudelaire, cette conscience supérieure du XIXe siècle, quand les blogueurs ne connaissent que Hugo, ce flamboyant imbécile qui leur ressemble, au fond. Nous sommes morts. Mais, comme nous agitons encore bras et jambes, ça ne se voit pas trop. Pour l'instant.
M. Goux, votre philosémitisme n'est qu'un racisme à la mode. Basé sur quoi? on se le demande!
RépondreSupprimerOh, basé sur par grand-chose : la Bible, les Évangiles, Proust... des p'tites conneries de ce genre, voyez...
RépondreSupprimerTiens vous me filez le bourdon...
RépondreSupprimerBien sûr que nous sommes morts! Mais pourquoi nous le rappeler?
A dire vrai si chaque génération peut affirmer "nous avons vu s'écrouler un monde", je crois que la nôtre a décroché le pompom...
Nous n'avons pas eu à subir le bruit du canon. C'est tout. Extinction silencieuse, révolution sans mort.
Je le redis : je suis furieusement philosémite
Philosémite je veux bien.
M'enfin ça dépend du juif.
Je ne me trouve aucune obligation, je ne ressens aucune dévotion particulière.
De l'admiration pour beaucoup d'entre eux, et du rejet pour quelques uns: ceux qui me refusent mon droit à une histoire singulière.
Or, naturellement, si on abgolit les frontières et les différences, la sauvagerie intrinsèque se déchaînera dans le quart d'heure.
L'abolition des frontières ça donne ça:
"La société c'est fini, une météorite a tout détruit, et cette météorite, c'est l'économie globalisée. On a assité à un éclatement de la société ces vingt dernières années. Le danger aujourd'hui est alors le repli entre communautés. Ca m'ennnuie d'avoir à l'avouer, car je suis sociologue, mais il n'y a plus de société"
Alain Touraine, sociologue.
Ce que vos amis gauchistes célèbrent aujoud'hui c'est le triomphe du capitalisme honni. La réussite du capitalisme planétaire là où le socialisme a échoué.
Imbéciles!!!
Mais si une petite élite peut se sentir citoyenne du monde et mépriser les peuples et les frontières, nous, pauvres de nous, n'avons que notre quartier, notre petit coin de Normandie ou d'Ardêche à aimer. Et comment un type au RSA dans sa cité sinistrée pourrait-il se sentir citoyen du monde? Et comment peut-on se croire citoyen du monde en ayant passé 15 jours au club-med d'Agadir?
Et qu'est-ce qui vous fait dire que vous êtes plus lucide aujourd'hui qu'hier ?
RépondreSupprimerQue le romantisme pubertaire-libertaire soit une couillonnade, soit; que la posture désabusée qui vient avec l'andropause ait quelque valeur, c'est à démontrer.
[anticipons...]
Sur le blog de Didier Goux, billet d'octobre 2030 :
"Ah, mes drôles! si vous saviez comme c'était tendance, il y a 20 ans, de s'afficher comme réac...
On n'y croyait guère, bien sûr, mais enfin ça faisait son p'tit effet de s'afficher comme tel, ça faisait trépigner toutes ces fiottes post-modernes (qui au fond ne méritaient que du mépris), ces agitéEs du clavier celestiformEs qui croyaient résister à coups de pétition contre un sarkozysme qui ne dura que cinq misérables années, à peine un lustricule.
Maintenant que je suis boudhiste zazen(selon le rite périgourdin), je vois bien ce que ça avait de dérisoire tout ça : "la blogwar a été froide ou chaude selon les époques, mais perpétuelle"" comme disait Mauriac, à peu de choses près.....
La photo est la ville de Grenoble (mon enfance !) prise de la Bastille (citadelle à laquelle on peut accéder par téléphérique). C'est festif mais plutôt agréable.
RépondreSupprimerCe soir, je suis passé par le quartier du Sentier. J'ai croisé une femme brune, d'une beauté époustouflante. Je suis devenu philo-trucmachin immédiatement. Avec Proust, ça ne l'a pas fait.
Didier, sur le fond, cette confession est plutôt bizarre, enfin, si je peux me permettre.
Didier, sur le fond, cette confession est plutôt bizarre, enfin, si je peux me permettre.
RépondreSupprimerC'est un vélléitaire.
Il a fait cette confession uniquement pour dire qu'il ne pourra jamais voter pour le seul parti qui a dénoncer ce qui se préparait et qu'il avoue détester.
Contradiction d'intellectuel...
Désir de se placer au-dessus de la mêlée.
On voit bien que ce que DG déteste chez les gauchistes, c'est le petit con qu'il était il y a quelques décennies.
RépondreSupprimerJe sais que DG fut aussi un amoureux trahi, vers l'âge de 23 ans. Son ancienne bien aimée trahit l'amour de DG, en celà seul qu'elle ne l'aima pas alors qu'il l'aimait.
Son amour trahi fut le premier desenchantement de DG, prélude à la "philosophie" cynique, désabusée et nihiliste qui est la sienne aujourd'hui, "philosophie" dont le point de départ est une certaine conscience de la cruauté du monde.
Tous les vieux réacs sont d'anciens romantiques dont l'amour fut trahi, comme Nietzsche le grand nihiliste qui jamais ne fut aimé de Lou Andréas-Salomé, comme le diable aussi dont on sait qu'il est un ange déchu.
"Oh, basé sur par grand-chose : la Bible, les Évangiles, Proust... des p'tites conneries de ce genre, voyez..."
RépondreSupprimerEn admettant que je trouve de l'intérêt à Proust, que la Bible me distraie et que les Evangiles soient mon livre de chevet je ne vois pas en quoi cela devrait me pousser à rêver d'être juif ou à considérer que toute personne qui ne soutient pas Israël est bien méchante.
Votre philosémitisme vous rapproche des antiracistes que vous dites ne pas aimer. Comme quoi vous savez être gentil comme tout quand vous le voulez...
Z'avez qu'à être encore gauchiste, Didier. Au moins, on rigole bien.
RépondreSupprimerN.B. : Et je vous rappelle que quand je n'ai rien à dire, je cite Beaudelaire... http://www.macomete.com/2010/10/bilan-des-exclusivites-wikio.html alors que j'habite place Victor Hugo.
Et pour le même prix, je me retrouve psychanalysé. J'ai bien fait de venir...
RépondreSupprimer"des p'tites conneries de ce genre, voyez..."
RépondreSupprimersans parler des Oïstrak, Menuhin, Perlmann, Heifetz, Mintz et j'en passe...Ils ne nous en voudront pas.
Il a fumé la moquette le Samuel ?
RépondreSupprimerCeci dit, Didier Goux, il faudra bien nous expliquer cette haine que vous semblez avoir pour Victor Hugo ? Que vous a-t-il donc fait ? ou pas fait ?
Cela m'interesserait.
Houellebecq, dans sa derniere livraison qualifie le militant d'esstreme goche de " masochiste hargneux"...J'ai immediatement vu l'autre abruti de CSP faire ses pompes, les yeux injectes de sang dans sa turne miteuse de la banlieue pourrie qui es la sienne.
RépondreSupprimerMerci Michel pour ces visions d'horreur!
Corto : j'ai beaucoup lu (et aimé) Hugo. Là, je parlais juste de son côté "visionnaire", un peu ravi de la crèche lorsqu'il prétend nous décrire l'avenir radieux qui nous attend immanquablement. À côté, Baudelaire est un géant, qui reste d'une terrible lucidité. (Balzac aussi.)
RépondreSupprimerMerci pour ce billet cher Didier !
RépondreSupprimerCarine, si vous permettez, Oistrakh…
RépondreSupprimerGeorges, vous avez raison.
RépondreSupprimerJ'ai hésité mais...on trouve les deux y compris sur sa discographie.
Double merci pour le lien!
RépondreSupprimerAh bon, vous êtes sûre ? C'est possible après tout, avec ces noms russes, on n sait jamais comment les écrire.
RépondreSupprimerCe lien renvoie à un des moments les plus sublimes de toute la musique, je suis heureux qu'il vous ait plu.
Je ne crois pas que culture et culturisme soient incompatibles, ou mutuellement exclusifs.
RépondreSupprimerAprès, concernant la faune spécifique aux Club Med Gym, c'est un autre débat...
Et ça?
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=cBKTyMu53Ro&feature=related
ou encore ça?
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=Zp-FwuvNBag&feature=related
Enfin bref...Gardons nos larmes.
Toute la Frühlings....
RépondreSupprimerArrêtez, Carine, vous êtes mauvaise joueuse… (Comment peut-on si peu que ce soit mêler Oistrakh, Richter, et la bloge ?)
RépondreSupprimer"les femmes ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait..."
RépondreSupprimerGeargies : MISOGYNE ! NAZI !
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerfinalement, commencer par "jeune con anarchiste" (parce que jeune), et finir... ou, en tout cas, poursuivre, par "vieux con réactionnaire" (parce que vieux), est-ce vraiment préférable à commencer et finir comme "con anarchiste", ou "con réactionnaire" ? Etre fidèle à la connerie... est-ce vraiment une philosophie ?
La solution serait alors, dis-tu, d'être un Baudelaire (bon, lui aussi en a dit des conneries réactionnaires...). Pas sûr. La solution serait d'être un génie, mais pas comme Hugo, dis-tu, ben... si vraiment le mieux est d'éviter la connerie... moi, Hugo, je prends.
Ah, nos blessures de jeunesse... et nos pansements de vieux... (je te conseille le dernier Woody Allen, j'en sors, c'est très... célestien... proustien et un brin rothien).
Amicalement... vôtre, comme disaient Brett et Dany.
Vous étiez chez les anars, j'étais chez les plus durs des gauchistes, ceux du PCI (tendance spartakiste).
RépondreSupprimerPlein d'acuité ce texte. Excepté cela, je trouve dommage finalement que vous vous trompiez vieux après vous être déjà trompé jeune.
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne, en vieillissant, j'ai l'impression que ma religion prend le pas sur toutes les opinions politiques, les écrase, les affadit. Je ne peux pas être de droite et je crois que je ne parviens plus à être de gauche...
Et encore, je ne suis même pas sûr de ce que j'ai écrit...
RépondreSupprimerDorham : ma situation doit pouvoir se ramener à la sentence de Brassens : quand on est con, on est con.
RépondreSupprimerSinon, ne plus pouvoir être de gauche sans se sentir de droite (ce qui est exactement mon cas, même si ça fait marrer Nicolas) est sans doute ce qui pouvait vous arriver de mieux.
Sinon, ne plus pouvoir être de gauche sans se sentir de droite (ce qui est exactement mon cas
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai voté Mitterrand en 81...A 20 ans on a le coeur à gauche. 30 ans plus tard on peut choisir de ne plus choisir, cultiver son jardin.
Et prier pour que la politique ne vous rattrape pas.
Ne plus jamais avoir à faire de choix, voilà ce que nous voulons tous finalement.
RépondreSupprimerMais tout de même Didier: vous êtes un peu fumiste.
Basta...
RépondreSupprimerSe tromper, ce n'est pas être con, c'est simplement se tromper, comme chaque homme à une ou deux exceptions près... Finalement, j'ai été con de dire que c'était dommage. Je ne suis pas mieux que vous.
RépondreSupprimerDidier,
Je n'ai pas perdu en revanche ma capacité à l'empathie et à la compassion. Je crois toujours qu'il est du devoir des forts de protéger les faibles. Ce qu'il y a, c'est - simplement - que je ne crois plus aux systèmes, encore moins aux idéologies. Je ne crois pas à la sincérité des hommes politiques ni en leur capacité à changer durablement les choses/ Et puis, la politique m'intéresse désormais autant que le croquet.
Dorham,
RépondreSupprimeril est irrécupérable ;))) ou, de toute façon, il est l'un des meilleurs entre nous (les récupérés).
lucia mel a dit...
RépondreSupprimerDorham,
il est irrécupérable ;))) ou, de toute façon, il est l'un des meilleurs entre nous (les récupérés).
Non.
Il est un moment du faux.
Ce qu'il y a d'amusant, ici, c'est que tous les réacs ont appris le code HTML pour mettre des machins en italique.
RépondreSupprimerGeorges a été parfait à 15h12.
Ca lasse un peu.
« Je n'ai pas perdu en revanche ma capacité à l'empathie et à la compassion »
RépondreSupprimerAh, parce que, moi, je suis censé l'avoir perdue, ma capacité, espèce de ritalalacon maigrichon ?
Vous croyez quoi ? que j'alerte toute la blogosphère quand j'accorde cinq minutes de mon temps inutile à un clodo quelconque ? Ou que je refile dix euros à une vieille qui pue ? Ou que j'offre un Big Mac à un type qui vient de pisser sous lui (je l'ai déjà fait : c'est très amusant, de voir la gueule du "manager"...) Merde alors ! Je vous pisse au Big Mac ! Euh, non, à la raie... Enfin, bref, j'ai envie de pisser, je ferme l'ordi.
Nicolas : foutez la paix à Georges !
RépondreSupprimer(Putain, quand je pense que vous m'engueulez dès que je tape sur l'un ou l'autre des connards de votre blogroll...)
"Ah, parce que, moi, je suis censé l'avoir perdue, ma capacité, espèce de ritalalacon maigrichon ?"
RépondreSupprimerHahahahaha ! Vous avez raison...
Sauf pour ça : c'est pas moi qui suis maigrichon mais vous qui êtes tous un peu gros...(appréciez l'euphémisme)
...Rester assis pendant une heure de messe à coté de la vieille qui pue qui comme par hasard a choisi entre toutes les places celle qui était à votre gauche... (tout le monde ne le fait pas, j'peux vous dire)
RépondreSupprimerNon, non, fuck et shit et ta gueule : je suis normal et VOUS êtes maigrichon, bordel !
RépondreSupprimerSinon, la première clocharde qui se pointe, le 23 octobre, quand je dirai "oui" à Catherine devant un Dieu auquel je ne parviens pas à croire, je lui retourne ma main dans sa gueule.
(En fait, non, évidemment... Je ferai celui qui ne la voit pas...)
Pourquoi dire Oui à Dieu si vous n'y croyez pas?
RépondreSupprimerPar amour pour Catherine, elle le vaut bien, alors!
Sachez cependant que le sacrement du mariage catholique est le seul sacrement qui ne fasse pas "intervenir" Dieu,mais reste un échange entre l'homme et la femme, sous le regard de Dieu et devant tous.
Ouf, on échappe au pire.. :)
Vous bougez encore les bras et les jambes ?? Non, juste les doigts sur un clavier !...
RépondreSupprimer"ne plus pouvoir être de gauche sans se sentir de droite (ce qui est exactement mon cas, "
RépondreSupprimercurieux, moi pareil...
Mais pourquoi cette hantise de se sentir de droite ?
RépondreSupprimerGeorges a dit...
RépondreSupprimerMais pourquoi cette hantise de se sentir de droite ?
C'est la hantise de la droite depuis la dernière.
Je complète:
RépondreSupprimerC'est la hantise de la droite, sa schizophrénie, qu'on puisse la croire de droite. Elle s'est auto-convaincue que le progrès était à gauche et elle ne cesse de lui emprunter ses idoles, ses auteurs ses théoriciens. C'est ainsi que disparaissent des écrans-radar Mauriac, Péguy, Corneille, Bernanos qui en rejoindront bientôt d'autres dans une sorte de bibliothèque interdite.
Aujourd'hui, et Didier Goux en parle parfois ici, il y a bien quelques auteurs de talent. Mais ils ruminent, ruminent...Ce sont des ruminants. Et des alcooliques aussi, il faut bien le dire qui font dans la posture. CSP a raison sur ce point.
Je monologue mais:
RépondreSupprimerLa droite ça n'existe pas.
Ou plus.
Georges,
RépondreSupprimerEn fait, ce n'est pas une hantise, j'en connais même de très bien, des gens de droite.
Je pense particulièrement à l'oncle de mon beau-frère issu d'une famille espagnole ayant fui la dictature franquiste. Il est devenu gaulliste au milieu d'une famille de gauche, catholique parmi des chrétiens non pratiquants. Etre de droite comme lui ne me dérangerait pas... Enfin, je ne parle là que d'une image que j'en ai, rien de solide in fine.
Cela étant, cette droite n'existe plus ou à peine. Il n'existe plus qu'une droite vulgaire, une droite élevée dans le culte de l'argent et du clinquant. Tout comme il n'y a plus de gauche. Ne plus avoir à choisir qu'entre Sarkozy, DSK, Aubry, Royal et leurs séides (Lefebvre, Morano, Montebourg, Hamon), ça donne envie de se tailler. Loin. Très loin.
Il n'y a plus de gauche ou de droite non pas parce qu'il n'existe pas de différence entre la gauche et la droite, mais parce que les hommes politiques de gauche comme de droite ont décidé de faire de la politique ce qu'elle est aujourd'hui : une éloge de la médiocrité permanente.
(et je vous réponds en plus, je suis parfaitement sobre pourtant)
(on en regretterait presque la 4ème république...c'était instable mais les hommes politiques avaient de la gueule...et du verbe)
Je suis parfaitement d'accord. Ni la droite ni la gauche n'existent, désormais.
RépondreSupprimerGeorges a dit...
RépondreSupprimerJe suis parfaitement d'accord. Ni la droite ni la gauche n'existent, désormais.
Alors?
Il y a quoi à la place?
Fredi, posez la question à des gens plus au fait de ces questions que moi. J'aurais tendance à répondre de la bouillie, mais je reconnais que c'est un peu court.
RépondreSupprimerDe la bouillie, c'est très bien. Ou de la mélasse périmée...
RépondreSupprimerJe vous signale que le centre n'existe plus non plus
RépondreSupprimerDuga
Le Centre est l'œil du cyclone, le triangles de Bermudes de la politique française. Tout le monde croit que le Centre est ridicule, que "ça ne peut pas fonctionner en France", mais Jean Lecanuet a gagné depuis très longtemps. Seulement, le secret est bien gardé, et la "Droite" et la "Gauche", qui ne sont que des simulacres sécrétés par le Centre, sont les plus centristes des officines politiques, qui sont sur les planches pendant que le Centre, silencieux et placide, agite les bras sous ses poupées de chiffon, Ségo et Sarko.
RépondreSupprimerJe ne sais plus qui a dit que le centre était partout et la circonférence nulle part.
RépondreSupprimerVu autrement, quand on demande à quelqu'un "De quel bord êtes vous ?", cela n'a aucun sens.
Comme l'univers, la politique n'a pas de bord, donc elle n'a pas non plus de centre.
Duga
« Je ne sais plus qui a dit que le centre était partout et la circonférence nulle part. »
RépondreSupprimerÇa tombe bien parce que très franchement on s'en branle.
Voilà, vraiment voilà. Je crois.
RépondreSupprimerAu passage "croire" exprime une certitude. Pourtant je vois toujours le doute inscrit dans ce mot.
RépondreSupprimerPas vous?
C'est tout l'ambiguïté de ce verbe :
RépondreSupprimerJe crois en Dieu = je suis sûr de son existence,
Je crois qu'il va pleuvoir = j'ai un sérieux doute sur la persistance du beau temps.
Ce blog est toujours aussi acide mais pas décapant, ça pue l'impuissance rageuse des anarchistes et autres petits jésus toujours crucifiés,aucune grâce, l'égout de Didier, de la complaisance morbide, rassurante et fumante.
RépondreSupprimerLol
RépondreSupprimerMdr quoi
Sinon, les Anglais ont réglé le souci (hum):
RépondreSupprimerI believe in God
I think it's going to rain
Prgramme de 5ème (moins Dieu, of course)
« la complaisance morbide, rassurante et fumante »
RépondreSupprimerConnard.
George,
RépondreSupprimerOn ne parle pas de soi ainsi, ça fait prétentieux.