On me dira que ç'aurait pourtant été la suite logique de notre mariage, surtout s'agissant d'un mariage chrétien. Mais, non, sans façon. Il y aurait bien un aspect de cette anticipation pour trouver grâce à nos yeux, et ce serait le rajeunissement que l'on peut constater sur cette photo prise aux alentours immédiats de 1995, dans la cour de notre maison du Loiret, occupée de 1992 à 1996. Mais même de cela je ne suis pas certain. Surtout s'il me fallait de nouveau porter ce genre de tee-shirt et de bretelles.
Pourtant, on s'y trouvait très bien, dans cette maison, située au bout du bout d'un hameau : après nous, la petite route se faisait chemin de terre et descendait nonchalamment jusqu'au canal de Briare, puis, à travers des prairies régulièrement inondées, allait mourir aux berges de la Loire. Elle était de plus à un jet de bouchon de Pouilly et à deux de Sancerre, ce qui ne va pas sans certains avantages, on le concevra sans peine.
Et puis, c'était l'époque aujourd'hui enviable où je pouvais écrire un roman de 240 pages en quatre jours – performance qui me laisse sans voix et que j'ai même bien du mal à concevoir comme possible, matériellement possible. Pourtant, oui, je l'ai fait.
Quant au petit machin que Catherine tient dans ses bras, il s'agit d'Antonin, le fils de Kent, qui devait donc se trouver ce week-end-là en visite chez nous, comme il arrivait fréquemment à l'époque. Un bébé d'emprunt, si l'on veut. Ou “ à l'essai”. Essai non transformé, donc, comme il est désormais patent et irréversible.
Pourtant, on s'y trouvait très bien, dans cette maison, située au bout du bout d'un hameau : après nous, la petite route se faisait chemin de terre et descendait nonchalamment jusqu'au canal de Briare, puis, à travers des prairies régulièrement inondées, allait mourir aux berges de la Loire. Elle était de plus à un jet de bouchon de Pouilly et à deux de Sancerre, ce qui ne va pas sans certains avantages, on le concevra sans peine.
Et puis, c'était l'époque aujourd'hui enviable où je pouvais écrire un roman de 240 pages en quatre jours – performance qui me laisse sans voix et que j'ai même bien du mal à concevoir comme possible, matériellement possible. Pourtant, oui, je l'ai fait.
Quant au petit machin que Catherine tient dans ses bras, il s'agit d'Antonin, le fils de Kent, qui devait donc se trouver ce week-end-là en visite chez nous, comme il arrivait fréquemment à l'époque. Un bébé d'emprunt, si l'on veut. Ou “ à l'essai”. Essai non transformé, donc, comme il est désormais patent et irréversible.
Didier, vous aviez piqué les bretelles de Charasse, hein..?
RépondreSupprimerOui ! Il ne me manque que la cravate de Nicolas, pour faire tableau...
RépondreSupprimerAvec un tel look, vous auriez pu être paysan !
RépondreSupprimerCe qui, chez moi, est un compliment !
Les BM sont-elles considérées comme des romans ? Dans la négative, qu'écrivates-vous de si bon en 240 pages ?
Mais oui, les BM sont des romans ! Des mauvais, certes, mais des romans tout de même.
RépondreSupprimerJ'ai attendu que cela se calme du côté des commentaires. Aussi, je vous adresse tous mes bons voeux de bonheur. Cela est d'un commun mais en tous les cas c'est très sincère. Salutations à Madame Goux.
RépondreSupprimerYann : merci ! Il est des situations où rechercher l'originalité à tout prix serait bien stupide, de toute façon.
RépondreSupprimerAvec la barbe vous avez un petit air de François Chérèque...
RépondreSupprimerJ'ai eu un choc!
RépondreSupprimerJuste married,rajeunis de je ne sais combien d'années et hop, un bébé cinq jours après... Je me suis dit waouh, le mariage catholique c'est mieux que la Jouvence de l'Abbé Soury, vite, relisons le pari de Pascal, j'en veux autant!
(charmante photo)
Suzanne, c'est décidé, je vous demande en mariage ! Pt'ain ce que je vais prendre ce soir..! ;))
RépondreSupprimerMalavita : vous cherchez la blogowar ? Vous voulez être admis chez les Ruminants ?
RépondreSupprimerSuzanne : j'ai eu un choc aussi, quand Catherine a ressorti ça de l'album...
Pluton : bonne idée, la bigamie : le rajeunissement sera peut-être double !
(Mais peut-être les nourrissons aussi, faisez gaffe...)
moi je trouve que ça vous va bien cet air paternel
RépondreSupprimerEt bien le père cet enfant (pas vous Didier, le BB !) a illuminé certaines soirées de ma jeunesse, à l'époque où il était le leader d'un groupe génial qui s'appelait Starshooter. Ils étaient drôles, ils ne se prenaient pas trop au sérieux, ils étaient punk et moi je me marais à chacun de leur concert dans la région grenobloise..... Quelle époque !
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerPluton: et nous mettrons nos enfants en nourrice chez ce couple campagnard si sympathique qui nous présente ce beau poupon dodu, là...
RépondreSupprimerSuzanne, Pluton,
RépondreSupprimerMéfiez-vous tout de même.
Il y a des signes qui ne trompent pas sur cette photo. Ce t-shirt, ce petit coté "je vais prochainement aller couper du bois dans la forêt pour faire du feu", on serait pas loin de supposer que le gaillard est hippie, veut vous offrir des fleurs et de l'amour, et fume du haschich dans ses toilettes écolos (vous savez, ces machins avec de la sciure)... Si ça se trouve, c'est ce gars là qui a inventé l'Elolienne !
l'élolienne ? LOL !
RépondreSupprimerLe look ne fait pas le paysan, Corto... ce métier n'est pas comparable avec celui de consultant ou de cadre bancaire...
Chère Suzanne, les biberons de notre progéniture risquent d'avoir un arrière-goût de Sancerre...
RépondreSupprimerDidier, je vous verrais bien enchaîné à une voie ferrée du côté de La Hague...Qu'en pensez-vous Dorham ?
Pluton,
RépondreSupprimerJe ne sais pas. Quand un petit gars comme ça tourne mal, il vaut mieux lui imposer le service civil. Il aiderait - je ne sais pas - mettons - des gosses en difficulté à se réinsérer...
C'est bien ça. Voilà qui nous le remettrait d'équerre, le Didier... Mais on peut demander aux gosses de l'enchainer sur le toit de leur tour HLM si vous voulez. Sarcelles, c'est très venteux, il parait.
"Il aiderait - je ne sais pas - mettons - des gosses en difficulté à se réinsérer..."
RépondreSupprimerDorham, c'est fait.
Catherine,
RépondreSupprimerRooo, flute ! Et Roadie de ZZ TOP ?
Tiens...J'ai une barbe semblable à la vôtre ces jours-ci.
RépondreSupprimerDix jours de bas Vivarais me font ressembler à un ours.